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Forum du site de scantrad Rêve Fruité
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| | {Fiction Originale} Renouveau |  |
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+4Shashiin kuronekochan junjou Beubelette 8 participants | |
| Auteur | Message |
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kuronekochan
Fraise Paradisiaque
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 | | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 00:31 | |
| Non je ne suis pas en retard ! Disons plutôt… que je suis juste encore à l’heure… (C’est pas très convainquant hein ? C’est bien ce qu’il me semblait…)  Le plus important étant que je reviewe ton chapitre de la Nouvelle Année !! Alors re-Bonne Année ma Belette ! Je te souhaite réussite, plein d’idées à profusion pour la continuation et pour de nouvelles fictions cette année ! Alors, alors, alors…  - Oh mon pauvre petit chou dépressif tout triste de se retrouver seul dans son lit… Heureusement que pour une fois la réalité est tout autre ! Je me réjouis de constater que Kazuki n’est pas le salop qu’on aurait pu croire ! Au contraire, il est même allé faire des courses pour leur petit-déjeuner… C’est-y pas adorable ?! C’est vrai que l’exercice ça creuse ! La becquée, la becquée, la becquée… - Non, non mon petit Toshi, tu ne rêves pas, ton Homme est bel et bien là. Si tu n’y crois toujours pas, je te propose de 1) Te pincer la joue ou 2) le pincer lui (où bon te semble) ou bien 3) tu vas prendre une douche froide. Pourquoi tu choisis la 3 ?? la 2ème aurait été amusante non ?  - Ah Kazu… Tu dois être un peu paumé par les réactions de Toshi. La veille, il était entreprenant et le matin il fait son timide… Quel est le vrai Toshio ?? Alors, que vas-tu faire pour vérifier lequel des 2 est le vrai Toshio ? … Ben, tout simplement lui envoyer une sale pique en pleine poire…  - Seule consolation à ça, il s’en est pris une belle ! (Bien fait !) Tu sais ma Belette, je crois que tu devrais absolument refaire l’éducation de Kazuki !! Entre ces trop nombreuses conquêtes, son langage fleuri et son manque de patience, il y a des choses à revoir !! Mais bon, si je ne m’abuse, le petit dépressif tout mignon va s’en occuper, n’est-ce pas ? - Un Toshio tout gêné, timide… c’est adorable. Un Toshio énervé et qui répond au tac-au-tac… c’est virAl !! XD Je crois que tu auras réussi à faire monter ma pression sanguine à chaque chapitre ! - Kazuki attentionné II… Là, c’est moi qui ai besoin d’être pincé ! Ah non, je ne rêve pas… Finalement, ça lui réussit bien les bonnes claques… Par contre, au lycée, je pense que tu commets une énorme bourde, Monsieur le Playboy qui veut s'afficher devant tout le monde ! Bon courage pour limiter les dégâts hein ?... Bon ce sera tout pour ce chapitre… Merci à toi ma Belette favorite. Je ne me lasserais jamais de tes lectures… Encore, encore, encore… A tout’ pour le prochain !  @ Junjou : Merci pour ton message, bonne année à toi aussi!! A très bientôt... | |
|  | | Beubelette
Fraise Paradisiaque
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 09:49 | |
| Hey ma Koneko-chan on peut dire que tu t'es sauvé de justesse hein XD... Mais bon je te pardonne !!  Re bonne année à toi amore mia !! Que cette année t'apporte plein de bonheur  !! - Ah ouais Toshio se retrouve tous seul en pleine crise de dépression... Kazu a pas géré là, il aurait pu le réveiller avant d'aller faire les courses histoire que Toshi ne soit pas pris d'envies suicidaires ou autre...  ... Mais bon il est revenu à temps c'est le principal non ?? Ah pas de becqué par contre... Plus tard peut-être??  - Son "homme" est là ? Hum ça serait un peu exagéré de l'appeler ainsi à ce moment de l'histoire, et même à la fin du chapitre vu les désaccords qui persistent par rapport à leur "situation"... Mais le principal c'est qu'il soit reviendu avec la bouffe !! *en mode morfalou* Moi j'aurais utiliser tes trois solutions dans l'ordre ou tu les propose XD... - Oui Toshi est changeant hein ??  Moi je souhaite bien du plaisir à Kazu parce que ça va pas être facile de gérer tout ça !  Comment ça, c'est une punition contre l'auburn ?? Mais oui !! Bien sûr que c'en est une !! Non mais !!  - Il fallait pas insulter mon pauv' Toshio tout dépressif !! FIGHT TOSHIIIII !!! GIFLE COGNE MORD !!!Non mais dis donc !! Salopiot de Kazuki !! Non c'est pas moi qui lui ai dit d'insulter Toshi ! Je suis pas d'accord avec ça ?! Hein... C'est moi l'auteur donc c'est moi qui ai écrit ?! Ah ouais c'est vrai ...  - AH toi aussi tu trouve que Toshi oscille entre kawaiillisme et virAlité !! Il est génial hein ?! Mais oui il est perfecto ! Fais quand même gaffe à ta tension hein ?! Je voudrais pas que tu morrus à cause de mouah...  - Oh le playboyisme de Kazu qui s'atténue un peu, n'est-ce pas pour qu'il revienne au galop dans les chapitrese suivant... Ne dit-on pas, "chassez le naturel et il revient au galop" ? Si c'est le cas... Pauvre Toshio  Mais c'est vrai qu'il a pas géré en présentant son amant à ses potes  ... C'est moi ou ce chapitre me parait soudain très négatif ?! Enfin bon, c'pas grave hein on va tenter de se rattraper avec les autres XD... Merci encore pour ta review amore mia !!   | |
| | | | Beubelette
Fraise Paradisiaque
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 09:50 | |
| La suite de l'histoire est ICI Chapitre 4 :- Spoiler:
Chapitre 4 : Bonne ou mauvaise découverte… ? :
Kazuki, assis en classe, repensait encore à la réaction de ses soi-disant amis quand il leur avait appris la nouvelle. Ils l’avaient d’abord tous regardé avec surprise, avant de commencer à rire bruyamment en ridiculisant Nishimura.
« Dis donc, elle te coute pas trop cher ta pute ? », « J’espère au moins qu’il est bon ! », « Ça te dérange pas de passer après tous ses mecs ? », « Depuis quand t’es capable de partager la personne avec qui tu baises ? À moins que vous le preniez à plusieurs ! ». Il avait alors vu son amant blêmir puis, poser son plateau encore plein sur la table avant de se détacher de lui pour quitter la salle. Il avait ensuite reçu un regard sévère de Sô qui lui avait bien fait comprendre son erreur de présenter ainsi son amant à leur table.
Il avait donc quitté la pièce à son tour, partant rapidement à la recherche de son amant. Ne le trouvant ni dans sa salle de classe, ni dans la cour, il avait décidé d’aller jeter un coup d’œil sur le toit. Sa dernière tentative avait été la bonne.
- Nishimura, n’écoute pas ce qu’ils ont dit, avait tenté l’auburn.
- Comment pourrais-je ne pas les écouter alors que de toute façon c’est aussi ce que tu penses de moi ! S’était exclamé le plus petit.
- Tu sais très bien que je me fous de ton passé ! La seule chose que je te demande et que je m’impose à moi aussi quand j’ai une relation « suivie », c’est de ne coucher qu’avec la personne avec laquelle je sors. Je suis bien suffisant non ?
- Oui, ne t’inquiète pas toi non plus, je ne coucherais pas avec tout ce qui bouge tant que tu te contenteras de moi… Mais je t’interdis de dire que tu te fous de mon passé alors que tu ne le connais tout simplement pas !
- Dans ce cas, si c’est ça ta seule préoccupation, je suis prêt à t’écouter ! Avait dit Kazuki.
- Mon passé ne regarde que moi, avait terminé le brun d’un ton glacial avant de quitter le toit.
Kazuki soupira, il regrettait d’avoir présenté le brun à sa table… Mais il ne regrettait en rien de l’avoir pour amant ! Et il le voulait ! Là, maintenant ! Alors que la journée n’était même pas encore terminée. Il profita d’une pause pour lui envoyer un mail :
« Désolé pour tout à l’heure. Tu es chez toi ce soir ? ».
Seulement la réponse n’avait pas vraiment été celle attendue… « C’est pas grave, de toute façon j’ai l’habitude. Non je ne suis pas chez moi ce soir… ».
Le brun disait-il seulement cela parce qu’il ne voulait pas le voir ? Après tout, rien ne prouvait qu’il ne lui en veuille vraiment plus… Ou pire, comptait-il aller se trouver un autre mec pour oublier l’humiliation qu’il avait subie ?
Kazuki ressentit un goût amer lui emplir la bouche. Le corps de Nishimura était sien ! Jamais il n’accepterait de le laisser à un autre ! Mais avant tout, s’il voulait avoir une chance d’en convaincre le brun, il faudrait qu’il en touche deux mots avec Sô.
- Pas étonnant que Nishimura ne veuille pas te voir après la situation dans laquelle tu l’as mis. Et puis il semblait aussi surpris que nous de t’entendre l’appeler ton « nouveau petit-ami »… Déclara Sô quand il lui parla du mail réponse.
- Mais il a accepté de devenir mon amant !
- Les deux ne vont peut-être pas de paire pour lui… T’aurais quand même dû lui demander… Puis même s’il avait était d’accord, pourquoi le ramener si brusquement à notre table ! Pas étonnant que les autres aient été aussi odieux !
- Toi aussi il te dégoute ? Questionna Kazuki.
- Non ! Je ne jugerais certainement pas une personne sans la connaître sinon, je ne serais jamais devenu ami avec toi !
Kazuki ne trouva pas nécessaire de répliquer à la pique de son meilleur ami. Après tout, celui-ci avait raison, sa réputation n’était pas vraiment la meilleure du point de vue de Sô et il le savait. Là où beaucoup d’autres mecs du lycée le trouvaient cool à changer de nanas toutes les deux semaines, Sô lui, préférait les gens « normaux » qui avaient des relations « saines » et « longues »… Donc Kazuki ne pouvait pas nier que Sô était vraiment ouvert d’esprit et ne jugeait que très peu les gens dont il ne savait rien… Il savait pourquoi Kazuki s’envoyait en l’air avec des tas de filles, et ne le jugeait pas pour ça, bien qu’il le réprimandait sévèrement pour ses mœurs plus que débridées…
Un autre problème persistait cependant. Celui de convaincre les gens qu’il n’avait pas la peste parce qu’il couchait avec un mec, et encore plus parce qu’il couchait avec Nishimura…
- Saitou vous regardait étrangement quand tu as déclaré que Nishimura et toi sortiez ensemble… Tu devrais faire attention à lui, le mit en garde son meilleur ami.
- Ok, je ferais gaffe… Mais puisqu’ils ne sont plus ensemble, je ne vois pas vraiment ce que je risquerais…
Donc Kazuki avait, un problème et demi… Et il avait besoin de conseil pour régler ça… Et dans ce genre de cas, il ne voyait qu’une personne à consulter…
La pause prit fin, et il dut retourner à sa place en soupirant. Le reste de l’après-midi lui parut interminable. Il avait besoin de parler et vite. Quand la sonnerie annonça la fin de la journée, il dit rapidement au revoir à Sô et quitta le lycée au pas de course pour rentrer chez lui. Il devait se changer avant de sortir ! Arrivé à son appartement, il posa ses chaussures sans les ranger, puis lança son sac sur son lit avant d’enlever son uniforme et de le mettre sur un cintre. Puis il décida de prendre une douche histoire de se calmer, il était encore trop tôt pour sortir… Il resta un moment encore sous le jet de la douche, chassant l’image du visage blême de son amant quand il avait reçu les critiques acerbes de ses amis en pleine figure. Oui, Kazuki s’en voulait, il s’en voulait même beaucoup trop…
Il finit par sortir et s’essuya rapidement avant de traverser son appartement entièrement nu pour choisir des vêtements. Jean noir, chemisette rouge sombre, qui mettait soi-disant ses cheveux et ses yeux en valeur, puis il finit de se préparer devant la glace. 18h47… Il était encore trop tôt… La route lui prendrait tout au plus 30 à 40 minutes… Il s’assit un moment sur son lit, réfléchissant à la manière dont il pourrait aborder le sujet avec la seule personne qui pouvait vraiment l’aider – du moins il l’espérait.
Après vingt bonnes minutes à ruminer son erreur au lieu de chercher une solution, l’auburn se décida à partir. Il marcha jusqu’à la première station de métro. 37 minutes… C’est le temps qu’il lui fallut pour gagner sa destination… 37 trop longues minutes aux yeux de Kazuki qui avait passé le trajet à surveiller sa montre.
Il poussa la porte en face de lui et entra.
- Kazuki ! Ça fait une paye ! T’as drôlement changé ! T’es devenu un sacrément beau mec, dis ! S’exclama un homme à l’entrée. T’es v’nu voir le patron ? Il est dans la remise ! T’as de la chance y a même ta frangine !
- Ouais merci, répondit le jeune homme sans s’arrêter.
Il traversa alors la pièce jusqu’à la porte menant à la remise en question puis il l’ouvrit sans prendre la peine de s’annoncer. Ce qu’il vit alors le laissa dans l’incompréhension la plus totale. Kei et Kaori étaient assis par terre sur des coussins tandis que sa sœur, Etsuko, était assise sur le canapé tenant la main de la personne à côté d’elle. Personne qui se trouvait n’être autre que Nishimura Toshio, son amant…
« Bordel, mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?! » pensa-t-il alors que tous posaient les yeux sur lui. Nishimura pâlit aussitôt, plus même que ce midi à la cantine…
- Bordel, mais qu’est-ce que tu fous là Nishimura !
- Kazuki ! Surveille tes paroles ! S’exclama Etsuko.
- Vous vous connaissez ? Demanda Kaori, étonné, les regardant tour à tour.
- Un peu qu’on se connait ! On couche ensemble !
- Vous quoi ? S’étonna Kei.
- C’est… vrai ? Questionna Kaori en regardant Nishimura.
- Je… Oui… Répondit celui-ci en détournant les yeux.
Puis, il se leva et après s’être excusé, quitta rapidement la pièce en bousculant Kazuki qui commençait à se demander ce qu’il devait faire pour convenir à son amant… Le statut de petit-ami ne semblait pas lui convenir, pas plus que celui de simple amant… Que voulait-il à la fin ?!
- Bon sang Kazu, qu’est-ce que tu as fait ! S’exclama Etsuko en soupirant. Depuis quand est-ce que tu as ce genre de relation avec lui ?! Il n’a pas besoin d’un coureur de jupon comme toi ! Il a déjà assez de problèmes !
- De quoi tu parles ! Déjà je te signale que je ne suis certainement pas le pire des mecs avec qui il a pu coucher !
- De quel droit dis-tu ça de lui ! Bon sang t’es sûrement pas au courant de ses problème mais comment pourrait-il en parler à quelqu’un comme toi de toute façon ! Toshio est fragile ! Il a besoin de quelqu’un sur qui il peut compter, pas de quelqu’un qui ne s’intéresse qu’à son corps !
- Mais putain, c’est quoi le problème avec lui !
- Kazuki, calme-toi, intervint Kei en se levant.
- Nii-san, bon sang, je comprends plus rien ! Qu’est-ce que Nishimura faisait ici, et pourquoi le fait qu’on couche ensemble pose tant de problème.
Kei regarda alors leur sœur qui acquiesça. L’ainé des deux frères attira alors l’autre dans la salle principale du bar. Et après leur avoir servi à boire à tous les deux, il s’installa en face de lui à une table.
- Kazuki, aucun de nous trois ne peut te dire ce qui est arrivé à Toshio, ce n’est pas à nous de le faire. Ce qui lui est arrivé est bien trop grave pour que l’on puisse décider à sa place d’en parler à quelqu’un, même à toi. Sache seulement que ses problèmes ont donné suite à de nombreuses enquêtes sur lesquelles Nee-chan a travaillé. Tout ça a été très dur pour Toshio, j’espère sincèrement que tu ne le laisseras pas tomber comme tu as l’habitude de le faire avec les filles… Il ne s’en remettrait sûrement pas.
- Je ne sais rien de ses problèmes mais une chose est sûre, c’est lui qui s’est jeté sur moi. Même si j’étais clairement en train de lui proposer de coucher avec lui, j’allais pas le forcer. Je suis pas fou !
- Je sais que tu n’es pas fou… Mais Toshio a besoin de quelqu’un sur qui il peut compter. Et puis comme je te connais mieux que Nee-chan, je sais très bien que tu t’attacheras à lui. Toshio est extraordinaire ! Il suffit de prendre le temps de le connaître…
Kei passa encore un moment à essayer de faire comprendre à Kazuki à quel point Toshio avait besoin d’avoir des proches près de lui, encore plus maintenant qu’il l’avait surpris ici. Il tenta même de convaincre son petit frère de s’excuser d’avoir parlé si brusquement à son amant.
Toshio venait juste d’arriver devant sa maison. Pourtant il ne pouvait pas poser la main sur la poignée, ou plutôt il ne le pouvait plus. Il regarda la porte encore un moment avant de se décider à saisir son téléphone.
Etsuko arriva chez lui très rapidement, la circulation s’étant enfin dégagée en cette fin de journée. Elle se gara devant la maison, et descendit en trombe de la voiture son arme de service à la main. Puis elle rejoignit rapidement Toshio qui n’avait toujours pas bougé. Yamashita, qui avait absolument tenu à la suivre quand elle les avait prévenus, affolée, qu’elle devait aller chez Toshio, sortit de la voiture à son tour. Puis il avança doucement vers Toshio. L’auburn passa son bras autour de la taille de son amant, regardant le triste spectacle qui s’offrait à lui. La porte avait été forcée, et on l’avait taguée de grossièretés toutes plus dures les unes que les autres. Une, pourtant, se démarquait vraiment du lot. « Cette fois-ci tu ne pourras plus sourire »…
Etsuko qui était rentrée dans la maison en ressortit en rangeant son arme.
- La maison est vide mais certaines choses ont été renversées… La maison a été fouillée. Tu ne peux pas rester ici cette nuit, Toshio ! Je dois boucler la maison pour entamer une enquête.
- Oh non, Etsuko-san, non… Pas encore, je… Je n’en peux plus !
Toshio laissa échapper un soupir à en fendre l’âme. Puis il sentit la poigne de son amant s’affermir autour de sa taille.
- C’est nécessaire, Nishimura ! Tant que l’enquête ne sera pas finie, tu viendras chez moi.
Toshio et Etsuko le regardèrent tous deux avec la même surprise. Il était clair que Yamashita ne connaissait pas les problèmes de Toshio. Mais à présent, il semblait vraiment les prendre au sérieux. Le brun se sentit réconforté par la soudaine protection qu’il ressentait en la personne de Yamashita. Il se retourna pour le serrer contre lui. Et l’auburn, d’abord surpris, le serra à son tour dans ses bras.
- Tu devrais prendre des affaires pour plusieurs jours. Une trousse de toilette, tes papiers et tes affaires de cours. L’appartement de Kazuki n’est pas grand mais vous y serez quand même à l’aise, les coupa Etsuko.
L’adolescent s’écarta du plus grand en acquiesçant. Puis il se dirigea vers la maison, et l’agent le suivit pour l’aider à préparer ses affaires. Ils ressortirent rapidement. Etsuko leur appela un taxi qui les ramena directement chez Kazuki.
Quand les deux garçons furent enfin au calme, Toshio ne put retenir ses larmes plus longtemps. « Tout recommençait… Pourquoi s’acharnait-il comme ça sur moi… ». Il sentit les bras de l’auburn l’entourer plus fort pour le consoler. C’était la première fois qu’il ressentait une si réconfortante chaleur. « Mon dieu, faites que ce ne soit pas un rêve… Je n’en peux plus… » Pensa-t-il avant de le serrer lui aussi dans ses bras, laissant ses larmes couler jusqu’au tarissement.
Chapitre 5 :- Spoiler:
Chapitre 5 : Et ça continue :
Toshio se réveilla entre les bras… de son amant ? Mais où était-il ? Il regarda autour de lui quand tout lui revint en mémoire comme un choc électrique. Le cambriolage, les tags sur la porte, ses affaires souillées par les mains d’un inconnu… Pourquoi toutes ces choses ne lui arrivaient qu’à lui ! C’était tellement injuste ! Il avait l’impression de devenir fou !
Son corps se mit à trembler. Il sentit aussitôt les bras de l’auburn se serrer un peu plus autour de lui. Il n’hésita pas à venir se blottir contre le corps chaud. Bien que Yamashita ait été dur avec lui quand ils s’étaient croisés au club, il avait aussi immédiatement accouru auprès de lui quand sa sœur était venue pour voir la « scène de crime », comme on l’appellerait dans un bon roman policier. Quand il avait vu Yamashita entrer dans la réserve du bar, son cœur avait manqué un battement. L’auburn lui avait paru tellement furieux, ça n’avait d’ailleurs pas été qu’une intuition. Mais en même temps, comment le lui reprocher… Yamashita connaissait si peu de chose de lui… Qui plus est, il avait dû penser qu’il lui en voulait encore quand il lui avait dit ne pas être chez lui hier soir…
Yamashita avait pourtant été si gentil quand ils étaient arrivés. Il l’avait guidé jusqu’au lit sur lequel il l’avait assis sans jamais le lâcher. Puis, il avait attendu que ses larmes cessent de couler. Il lui avait ensuite demandé s’il voulait lui en parler, mais Toshio, lui avait répondu qu’il préférait attendre.
Yamashita avait simplement hoché la tête puis il avait aidé le brun à se déshabiller pour se mettre au lit. et Il l’y avait rejoint rapidement, collant leurs deux corps comme pour rassurer Toshio grâce à sa chaleur.
Toshio soupira de bien-être. Ça faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi bien. Il resta encore un moment ainsi sans réfléchir. Mais il finit par tenter de bouger pour regarder l’heure. Lui restait-il assez de temps pour se rendormir avant de devoir se lever ? Il se décala un peu mais son amant l’attira à nouveau contre lui en ouvrant les yeux. Seule la lune éclairait la chambre pourtant, Toshio discerna parfaitement les prunelles vertes de Yamashita.
- Il n’est que minuit, rendors-toi, lui intima l’auburn.
- Je… Je t’ai réveillé. Désolé…
- Non, je ne dormais pas… J’avais besoin de réfléchir à certaines choses, dit Yamashita tout bas.
- Je suis… Vraiment désolé, je ne cause que des problèmes autour de moi… Tu ne devrais pas m’héberger, sinon toi aussi tu risques d’en pâtir…
- Je me fous du timbré qui a trouvé bon de cambrioler ta maison. J’en ai pas peur ! Et j’espère bien que toi non plus ! Je suis là, et tu peux compter sur moi. Alors maintenant, dors.
- Oui, merci, murmura le brun en venant coller son visage contre le torse de son amant.
Kazuki plaça un bras sous la tête du plus petit puis il déposa un baiser sur sa tempe avant de fermer les yeux. Il était clair que Nishimura n’en était pas à sa première fois concernant les problèmes de ce genre. Qui pouvait bien lui en vouloir à ce point ?! Ça lui paraissait tellement surréaliste qu’on s’en prenne ainsi à un lycéen… Il comprenait vraiment mieux les paroles de Kei concernant son amant. Même si Nishimura paraissait fort, nul doute qu’une succession d’évènements de ce genre avait du l’affaiblir considérablement… Il ne s’en voulait qu’encore plus de lui avoir infligé un calvaire supplémentaire à la cantine… Il soupira. Lui aussi était fatigué, il aurait tout le temps de s’excuser demain. Pour l’instant, il fallait qu’il dorme.
Ils se réveillèrent à 7h quand l’alarme de Kazuki se déclencha. Le plus petit s’étira alors entre les bras du premier qui le regarda faire en souriant. Kazuki aurait vraiment voulu pouvoir profiter du lit d’une toute autre manière avant de se préparer pour le lycée. Malheureusement, il savait qu’ils n’avaient pas le temps. S’étirant à son tour, il se leva puis laissa son amant en faire de même.
Si le lit n’eut pas la chance de profiter à de leurs ébats, la salle de bain, elle, en profita largement. En effet, Kazuki entraina son amant avec lui dans la pièce d’eau, prétextant une perte de temps d’y passer chacun leur tour. Pourtant une fois nus sous le jet d’eau de la douche, les ardeurs de l’auburn reprirent rapidement le dessus et il ne put retenir son désir pour le brun. Il le plaqua donc contre le mur de la douche avant de commencer à caresser son torse mouillé.
- Hmm… Yamashita, attends… On va être en… retard, dit difficilement Nishimura tandis que son partenaire commençait à pincer ses bourgeons rosés avec envie.
- Non, t’inquiète. On sera pas en retard si tu ne résistes pas.
Mais au fond, vu la réaction physique du brun à ses caresses, Kazuki savait pertinemment qu’ils en avaient autant envie l’un que l’autre. Ses mains commencèrent à descendre de plus en plus, se dirigeant de manière impudique vers le sexe déjà bien gorgé de son partenaire. Puis il le prit en main pour lui appliquer des mouvements de va-et-vient. Décidément, son amant le rendait fou. Fou de désir, d’envie, et même… Oui, sûrement plus même…
Nishimura passa ses bras autour de son cou pour se maintenir debout, ses jambes commençant à trembler sous le plaisir que lui apportaient les mains de Kazuki. Le brun gémissait déjà, laissant ses bruits érotiques se répercuter contre les murs de la petite salle de bain.
Ce fut à grande peine qu’il retint un cri quand l’auburn enfonça un premier doigt dans son corps chaud.
Kazuki, qui ne savait pas vraiment le temps qu’il devait accorder à la préparation, avait décidé de prendre son temps pour ne pas risquer de blesser son partenaire. Il enfonça un deuxième doigt, puis commença à détendre l’étau du brun en mettant ses doigts en mouvements.
Toshio se cambra en sentant les doigts de l’auburn écarter sa chair pour préparer un passage. Les yeux grands ouverts, il regardait le plafond, à travers des yeux déjà embués de larmes de plaisir. Comment son amant pouvait-il l’exciter comme ça ? Simplement avec ses doigts… Tout cela lui paraissait tellement irréel, bien trop intense…
Il s’agrippa aux épaules bronzées de son partenaire. Il ne pouvait plus attendre, il le voulait en lui mais, Yamashita ne semblait pas encore satisfait de sa préparation. Il ne lui restait plus qu’une solution : aiguiser lui-même le désir de son amant afin que celui-ci non plus, ne puisse plus attendre. L’une de ses mains glissa donc lentement le long du torse musclé de l’auburn, se plaquant doucement sur son ventre avant de continuer son chemin vers la virilité de son amant qu’il saisit fermement.
- Non, Nishimura, fais pas… ça, grogna l’auburn qui semblait déjà avoir du mal à se concentrer sur sa tâche.
- Non, je préfère continuer, répondit Toshio, sa voix affaiblie par le plaisir qui ravageait son être.
Sa main sur le sexe chaud de son partenaire faisait maintenant des va-et-vient rapides et précis, caressant son extrémité quand elle remontait, pour mieux l’exciter. C’était vraiment bon pour lui de partager un moment comme ça avec l’homme qui se trouvait en face de lui. Il avait l’impression de revivre à chaque caresse, exploration, que l’auburn lui prodiguait.
Yamashita retira enfin ses doigts de l’intimité de Toshio qui frémit. Puis, le plus petit se colla dos haut mur. Et, prenant appuis en entourant le cou de l’auburn de ses bras, il vint enserrer sa taille de ses jambes. Sans attendre, Yamashita plaça sa verge tendue contre l’entrée de son amant et le pénétra d’un rapide coup de hanche.
Toshio se relâcha un peu mais, son amant plaça rapidement ses mains sur ses fesses pour l’empêcher de glisser. L’auburn se mit rapidement en mouvement, renouvelant cris et gémissements de la part du plus petit qui tentait désespérément de se raccrocher à lui pour ne pas sombrer dans les méandres du plaisir. Tous deux atteignirent néanmoins l’orgasme assez rapidement. C’est sûrement ce qui les sauva d’arriver en retard en cours. Ils durent cependant se laver une deuxième fois pour effacer les traces de leurs ébats. Puis, une fois essuyés, ils se précipitèrent dans la chambre de l’auburn pour s’habiller. Quand ils furent prêts, ils mangèrent un petit-déjeuner rapide et partirent en cours sans plus tarder.
Toshio observait le dos de son amant qui marchait juste devant lui. Yamashita était vraiment bien fait… Et il était particulièrement content de l’avoir comme amant… Et petit-ami. Il rougit de cette seule pensée. L’auburn était son premier petit-ami depuis sa séparation avec Yasuo. Il ne regrettait pas le risque qu’il prenait à partager ainsi la vie d’un playboy qui, à coup sûr, se désintéresserait de lui rapidement. Il avait choisi de prendre ce risque en connaissance de cause. Il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même quand l’inévitable séparation surviendrait. Pour le moment, il voulait profiter au maximum des moments de bonheur que lui offrait le plus grand.
La journée de cours passa rapidement. Ce qui au fond, ne faisait que plaire davantage aux deux garçons qui n’avaient qu’une envie : se retrouver enfin seuls chez Kazuki pour continuer leurs activités du matin. Les couloirs étaient déjà vides quand Kazuki rejoignit Nishimura devant sa salle de classe. Le brun récupéra quelques livres qu’il avait oubliés puis, ils se mirent en route.
Cependant, à peine vingt mètres plus loin, ce que Nishimura redoutait le plus au monde se produisit. L’immanquable rencontre entre son amant et Saitou, toujours suivi de près par son fidèle meilleur ami… Kazuki le sentit frissonner à côté de lui.
Saitou, appuyé au mur, bavardait tranquillement avec son ami, puis il tourna la tête vers les deux amants quand il les entendit approcher. Il leur offrit alors un sourire mauvais.
Kazuki l’observa un moment. Saitou, brun aux yeux noirâtres, devait faire la même taille que lui, mais il était bien moins musclé. Aucune crainte à avoir de ce côté, s’il décidait de leur chercher des noises. L’autre châtain aux yeux clairs devait en revanche, dépasser Kazuki d’une bonne tête et semblait bien plus musclé que celui qu’il accompagnait… Il comprenait soudain mieux les craintes de Nishimura. Bien qu’il ne doutait pas pour autant de ses capacités à les mettre tous deux au tapis en cas de besoin.
Quand Nishimura et Kazuki arrivèrent enfin à la hauteur des deux autres, Saitou ouvrit la bouche pour parler.
- Tiens, tiens, qui voilà ! Le nouveau couple phare du lycée ! Lança Saitou en regardant les deux garçons avec dédain.
- Qu’est-ce que ça peut bien te foutre Saitou ? Vous êtes plus ensemble que je sache…
La remarque fit rire Takada Fujihiro, meilleur ami de Saitou, qui semblait être pour le moins aussi détestable que celui-ci. Kazuki remarqua la pâleur nouvelle qui ornait le visage de son amant. Que pouvait-il bien craindre de son ex-amant et petit ami pour blêmir ainsi ? Ne le croyait-il pas capable de le protéger ?
C’est justement ce moment que choisit le plus petit pour le tirer par la manche avec un regard suppliant. Quelque chose n’allait pas… Vraiment pas…
- Qu’est-ce que t’as Toshio, tu veux pas que je lui apprenne la douce vérité te concernant ?! Ricana Saitou
- Yasuo, arrête ! Je t’en prie, arrête, geignit Nishimura qui s’accrochait à présent à son bras comme si sa vie en dépendait.
- Pauvre Yamashita… On dirait que comme d’habitude, Toshio n’offre que sa gueule d’ange à son mec, hein ? Tu devrais faire gaffe, il a tendance à sauter sur tout ce qui bouge même quand il est en couple ! Au risque de ne plus contrôler la situation, hein Toshio ! Et le mieux, c’est que cette petite trainée ne trouve rien de mieux que d’aller crier au viol pour tenter d’excuser son comportement ! Au fond, ce mec n’a fait que prendre ce que tu lui devais ! Cracha-t-il au visage de son ex petit-ami.
Nishimura lâcha brusquement le bras de son amant et partit en courant vers les toilettes les plus proches. Kazuki resta un instant immobile avant de regarder sévèrement Saitou.
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Demanda-t-il avec colère.
- Rien de plus que ce que je viens de dire, répondit l’autre en se détournant pour partir dans l’autre direction.
Kazuki se précipita alors en direction des toilettes dans lesquelles s’était réfugié le brun. Il le trouva rapidement dans un box entrouvert, recroquevillé sur lui-même gémissant des paroles, somme toute, incompréhensibles.
L’auburn s’agenouilla près de lui mais quand il posa sa main sur le bras du plus petit, celui-ci s’écarta violement comme pris de panique. Il lui fallut un moment avant qu’il ne reconnaisse son amant au travers de ses larmes qui coulaient, à présent, à flot.
- Je suis désolé. Je suis sale… Je n’aurais jamais dû coucher avec toi… Désolé… Désolé, je suis tellement horrible… Sanglota-t-il en commençant à se griffer le visage.
Kazuki le regarda un instant avec un regard halluciné, avant de se jeter sur lui pour attraper ses poignets, l’empêchant ainsi de se mutiler de la sorte.
- Nishimura, arrête ça ! Nishimura, bon sang ! Calme-toi ! Cria-t-il.
- Ne me touche pas ! Je suis sale… Je… Yasuo il t’a dit… Il te l’a… Ne me touche pas !
- Calme-toi, bon sang ! Toshio, calme-toi ! S’exclama Yamashita avant de serrer le plus petit contre lui.
C’était donc ça ?! Les paroles de Saitou étaient vraies ? Non, c’était impossible ! Kazuki se rappelait parfaitement du comportement de son amant lorsque celui-ci était encore avec Saitou. Jamais il n’avait eu de comportement déplacé envers d’autres hommes… Mais ce n’était pas le souci premier, dans ce qu’avait dit Saitou… Nishimura avait été… violé ?!
Chapitre 6 :- Spoiler:
Chapitre 6 : Et voilà son histoire :
Kazuki serrait toujours le brun dans ses bras, tentant au mieux de le calmer. Pourquoi avait-il fallu qu’ils en arrivent à ça ? Saitou prenait-il du plaisir à détruire ainsi son ex-amant ? Ce comportement était véritablement à vomir. Comment pouvait-il se comporter comme ça ? Avait-il une si mauvaise estime de celui qui pleurait maintenant dans ses bras ? Il caressa doucement les cheveux de son amant, avant de s’écarter un peu de lui. Celui-ci continuait encore de s’excuser d’être devenu son amant.
- Toshio, murmura l’auburn. Arrête de t’excuser… Je ne regrette en rien que tu sois mon amant. Alors maintenant, lève-toi, on rentre à la maison.
Kazuki se redressa puis, attrapant un des bras du plus petit, il l’aida à en faire de même le serrant contre lui pour déposer un baiser sur son front. Le brun lui paraissait soudain si faible. C’était tellement contraire à l’image que tous avaient de lui. Attrapant une de ses mains, il l’entraina avec lui vers la sortie du lycée, puis il le guida à travers les rues en direction de son appartement.
Quand ils y arrivèrent enfin, Kazuki le força à s’asseoir sur le lit. Puis il partit lui chercher quelque chose à boire. Il s’agenouilla ensuite face à lui, lui caressant les jambes avec un air rassurant.
Nishimura semblait enfin s’être calmé. Mais il ne semblait pas se sentir mieux pour autant.
- Nishimura… Tu peux… m’en parler si tu veux… Je sais que je ne suis certainement pas le genre de personne qui donne le plus envie de se confier, dit-il en soupirant, mais tu peux vraiment avoir confiance en moi.
- Appelle… moi par… mon prénom, murmura le brun.
- D’accord. Dans ce cas, appelle-moi aussi par mon prénom, continua Kazuki en levant un bras pour caresser la joue de son amant.
- Hum, oui, répondit Toshio en fermant les yeux. Par… par contre, je… ne peux pas t’en parler… Ce n’est pas que je ne veux pas mais… Je n’y arrive pas… La seule fois où j’en ai parlé c’est quand Etsuko m’a interrogée… Depuis je… Je ne peux plus en parler…
- M’autoriserais-tu à demander à Etsuko de le faire à ta place ?
Toshio acquiesça les yeux mi-clos. Il semblait terriblement fatigué mais comment aurait-il pu en être autrement après une fin de journée comme celle-ci. Kazuki attendit qu’il finisse sa tasse avant de lui retirer des mains pour aller la poser dans la cuisine. Quand il revint, il aida l’autre à se déshabiller puis lui enfila un de ses t-shirt en guise de pyjama avant de lui demander de s’allonger. Le brun obéit et laissa le plus grand le couvrir. Kazuki s’assit alors à côté de lui sur le lit pour caresser ses cheveux.
- Je vais m’absenter un petit moment. Je vais fermer l’appartement à clef mais je te laisse un double sur le bureau, on ne sait jamais. Tu ne risques rien ici. Repose-toi tranquillement, je vais en profiter pour faire des courses pour le repas de ce soir. Si tu es levé à mon retour, je t’attacherais à ce lit pour te forcer à te reposer, c’est clair ?
Toshio hocha simplement la tête avant de fermer les yeux. Il ne voulait pas penser au fait que son amant partait en le laissant seul ici. Mais au fond, il ne risquait rien, hein ? Quand l’auburn se leva, Toshio se retourna dans le lit, serrant l’oreiller de Kazuki contre lui pour humer son odeur. Il aurait voulu pouvoir retenir celui-ci mais… Malgré toutes les attentions dont faisait preuve son amant, comment être sûr qu’il n’était pas dégouté d’avoir appris sa situation ?
De son côté, Kazuki aussi regrettait de partir comme ça. Toshio devait vraiment se sentir abandonné… Ce n’était pas du tout son intention mais il avait besoin de prendre l’air pour remettre de l’ordre dans ses idées. Après avoir marché un bon quart d’heure, il se décida à appeler sa sœur.
- Nee-chan… J’ai… besoin de te parler… Je suis au courant de ce qui est arrivé à Toshio…
- Alors il a réussi à t’en parler ? Demanda-t-elle au téléphone.
- Non, je l’ai plutôt appris par la force des choses…
- Ne me dis pas que tu l’y as forcé !! S’écria-t-elle.
- Non ! Tu me prends vraiment pour un fou ?! C’est… Son ex qui a trouvé bon de partager ça avec moi de manière plutôt…crue…
- Ce sale petit con trouve encore le moyen de blesser Toshio… S’écria-t-elle, furieuse. Je ne peux pas te parler de ça au téléphone. Retrouve-moi chez Kaori et Kei dans un quart d’heure.
Etsuko raccrocha, laissant son frère perplexe devant la réaction de colère qu’elle venait d’avoir. Kazuki se reprit vite cependant, courant rapidement vers la station de métro la plus proche. S’il se dépêchait, il pourrait être rentré avant 20h… Il mit moins de quinze minutes à atteindre le Blue Diamond.
Il pénétra rapidement dans le bar, manquant de rentrer en collision avec un client. Client qui justement se trouvait être l’homme au bras duquel il avait trouvé son amant quelques jours plus tôt.
- Qu’est-ce que… commença Kazuki alors que sa sœur entrait juste derrière lui.
- Je peux savoir ce que vous faites tous les deux, demanda-t-elle avec un air surpris.
- Je dois y aller, répondit l’homme en contournant Kazuki et Etsuko pour gagner la porte.
- Je crois que j’ai vraiment besoin d’explication, marmonna le plus jeune en regardant sa sœur.
- On boit quelque chose ?
Kazuki acquiesça et suivit sa sœur jusqu’à une table en retrait. Kaori se dépêcha de les servir avant de les laisser parler tranquillement.
- Alors Saitou t’a mis au courant.
- Oui… Alors même que Toshio était avec moi…
Etsuko le regarda en palissant. Kazuki comprit sans problème qu’elle se faisait du souci pour son amant. Rien d’étonnant venant de sa grande sœur… Elle avait toujours été très protectrice avec les personnes pour qui elle se prenait d’affection. Et il était clair que Toshio était l’une de ces personnes.
- Nee-chan, ne t’inquiète pas. Il est chez moi, il se repose…
- Bien… Euh… Que t’a exactement dit Saitou ?
Kazuki raconta en détail la « conversation » qu’ils avaient eue avec Saitou à la sortie des cours, et l’état dans lequel il avait retrouvé Toshio.
- Comment ose-t-il dire ça de Toshio ! Ce garçon a toujours été d’une fidélité exemplaire… Comment peut-il le traiter comme une trainée ! S’écria-t-elle avec colère s’attirant des regards étonnés des autres clients du bar.
- Je l’ai quand même moi-même rencontré au bras de l’homme qui sortait du bar tout à l’heure…
- Ah… Je comprends mieux votre réaction… Mais tu aurais pu le croiser au bras de la moitié des clients de ce bar… Bien qu’ils ne soient pas au courant de la situation, ils servaient de gardiens à Toshio.
Kazuki regarda sa sœur avec incompréhension. « Gardiens ? » Mais de quoi pouvait-elle bien parler… Pourquoi Toshio aurait-il eu besoin de gardiens ? À moins que… Ses yeux s’écarquillèrent…
- Ne me dis pas que…
- Si… Malheureusement ? Son agresseur n’a pas été retrouvé… L’enquête se poursuit depuis six mois… Même si on pense que c’est une personne de son entourage, aucune preuve ne nous a encore permis d’identifier le coupable… Quand je pense que Saitou ose traiter Toshio comme ça… Comment peut-il dire que c’est de sa faute ! Je n’oublierais jamais l’état dans lequel je l’ai trouvé…
- Nee-chan ? Tu veux dire que… ? Commença Kazuki.
S’ensuivit un long silence avant que sa sœur ne se remette enfin à parler.
- Il a été agressé en fin d’après-midi… Son agresseur semblait l’avoir endormi avec de l’éther… Il l’a trainé dans une ruelle isolée et… l’a violé… Mais il ne s’est pas contenté de ça… Dit-elle en mettant une main devant sa bouche comme si elle allait vomir.
Kazuki attrapa la deuxième main de sa sœur pour la serrer entre les siennes. Etsuko avait toujours été très professionnelle et n’avait jamais – aux souvenirs de Kazuki – été autant marquée par une affaire. La femme inspira une grande bouffée d’air afin de continuer.
- Je travaillais sur une affaire de trafic de drogue et, pensant trouver un revendeur dans cette même rue… Je m’y suis aventurée… Trop tard malheureusement, reprit-elle. C’est ainsi que j’ai découvert ce qui avait tout l’air d’être un cadavre. Toshio était étendu nu sur le sol. Il baignait dans une marre de sang… Ses membres et son torse avaient été tailladés, lacérés. Les entailles, fines, n’ont aujourd’hui pas laissé de marques, du moins physiquement, mais… Au fond… Je pense que son agresseur voulait le laisser mourir ainsi, en se vidant le plus longtemps et le plus lentement possible de son sang. Et ça, Toshio aussi doit le penser…
Kazuki pâlit à son tour en entendant les révélations de sa sœur. Comment quelqu’un avait-il pu faire une chose aussi horrible à Toshio ? Et pour quelle raison ?! Il détourna les yeux, soudain pris à son tour d’une fulgurante envie de vomir. Il lui fallut un moment pour se calmer et reprendre ses esprits.
- Comment en êtes-vous arrivés à la conclusion que c’était un proche qui lui avait fait ça ? Finit-il par demander.
- Je ne suis pas sûre que ce soit nécessaire de te parler de ce détail…
- Nee-chan ! Je veux savoir ! Je veux pouvoir l’aider, et pour ça, il faut que je sache ! Que je sache tout !
- Je… Bien, soupira-t-elle. Quand je l’ai retrouvé… J’ai constaté que le violeur avait trouvé bon de laisser un message à sa victime… Sur le mur de la ruelle… Il… l’avait écrit avec le sang de Toshio… « Maintenant que tu as eu ce que tu méritais, j’espère que tu vas crever lentement et regretter… Tu as mal choisi… »… Voilà ce qu’il avait écrit… Aujourd’hui encore, le sens de ce message reste flou… Même Toshio ne l’a pas compris…
- Ce mec est vraiment un monstre…
Etsuko esquissa un faible sourire, désolée. Kazuki comprenait mieux maintenant pourquoi Toshio n’arrivait pas à en parler…
- Et pour Saitou ? Qu’a-t-il fait pour blesser Toshio hormis son comportement d’aujourd’hui ?
- Il a été le premier soupçonné. Je pense que c’est ce qui a dû provoquer sa colère… Il n’a pas voulu aller voir Toshio les deux premiers jours de son hospitalisation… Et le troisième jour quand il est arrivé dans la chambre… Ça a été pour le traiter de trainée qui ne pouvait pas venir se plaindre d’avoir fini comme ça… Il l’a quitté en lui balançant qu’il ne voulait plus sortir avec un mec qui s’était fait salir de cette manière…
« Salir » ? Comment pouvait-il avoir vu les choses de cette manière ? C’était quand même son petit ami !
Les paroles de Toshio lui revinrent alors en mémoire… « Ne me touche pas ! Je suis sale… Je… Yasuo, il t’a dit… Il te l’a… Ne me touche pas ! »…
Ce qui avait le plus blessé Toshio n’avait pas l’air d’être le viol en lui-même, mais bel et bien le rejet qui en avait découlé.
- C’est pour ça que vous ne le laissiez pas rentrer seul ? Pour éviter qu’il ne retombe sur son violeur… Tu penses que c’est lui qui a fracturé la maison de Toshio hier ?
- Pour les accompagnateurs, c’était une idée de Kei et Kaori. Dès qu’ils ont su pour Toshio, ils m’ont dit de le faire venir au bar, pour qu’il ne reste pas seul. Puis, lorsqu’il devait rentrer chez lui, ils le confiaient à l’un de leurs clients en qui ils pouvaient avoir confiance. Une dizaine d’entre eux se relayait pour le raccompagner. Au fond, c’était un bon moyen de le savoir en sécurité… Et en effet, je pense que l’effraction a été commise par son agresseur…
- Bon sang… Et je l’ai laissé tout seul chez moi ! Grogna l’auburn… Il doit être mort d’inquiétude… Ou pire… Il doit penser que, comme Saitou, je cherche un moyen de me débarrasser de lui… Il doit penser que je dois être dégouté par ce que j’ai appris…
Etsuko regarda son frère avec attention, et sourit. Kazuki la regarda, surpris. Qu’est-ce qui pouvait provoquer ce sourire rassuré ?
- Dans ce cas, puisque tu as l’air décidé à prendre soin de Toshio, je vais te ramener chez toi… Je pense en effet qu’il doit se faire un sang d’encre en ce moment même…
- Je dois faire des courses avant…
- On s’arrêtera au combini en route, ajouta-t-elle en se levant.
Toshio, allongé dans le noir de la chambre, continuait à pleurer silencieusement contre l’oreiller de son amant. Celui-ci était parti depuis plus d’une heure… Pourquoi ? Pourquoi Toshio n’arrivait-il pas à faire confiance à Kazuki ? Alors que celui-ci ne s’était absolument pas comporté comme Yasuo… Il le savait au fond de lui… C’était bien trop dur de faire confiance aux gens… On finissait toujours par être blessé…
Alors que de nouvelles larmes coulaient sur ses joues, il entendit le bruit de la clef dans la porte d’entrée. Puis des pas. Des pas silencieux… Pourquoi son amant – ou plutôt futur ex-amant – aurait-il marché si silencieusement ? Un frisson traversa sa colonne vertébrale. Et si ce n’était pas Kazuki ? Non, c’était impossible… Kazuki était le seul à avoir les clefs, n’est-ce pas ?
Les pas se rapprochèrent du lit, puis une main caressa son visage, avant d’essuyer ses larmes. Un soupire… Un soupire qu’il reconnaissait bien. Toshio se redressa alors rapidement sur le lit pour serrer l’auburn dans ses bras. Finalement, il était rentré…
- J’ai été plus long que prévu… Désolé… Mais j’ai le repas… Enfin, si tu as faim…
Toshio hocha la tête contre le torse chaud de son amant. Oui… Il avait faim… La simple présence de Kazuki avait semblé faire disparaître ses peines et ses larmes… Combien de temps encore pourrait-il profiter de la présence chaude de celui-ci ? Il préférait ne pas y penser… Il voulait seulement profiter du temps qu’il lui restait…
Chapitre 7 :- Spoiler:
Chapitre 7 : Des choses qui ne changent pas :
Après être resté un moment contre Kazuki sans bouger, Toshio se décida enfin à s’écarter pour descendre du lit. Ce qui offrit d’ailleurs une vue plutôt agréable de ses jambes nues à l’auburn qui se détourna presque aussitôt.
Toshio sentit son cœur se briser. Réellement. Voir son amant agir ainsi vis-à-vis de lui était presque pire que la réaction que Yasuo avait eue.
Kazuki s’écartait déjà pour repartir vers la petite cuisine de son appartement, laissant un Toshio triste comme une pierre derrière lui
- Qu’est-ce que tu veux manger ? Demanda l’auburn sans même se retourner vers lui.
- Je… m’en fiche…
- Etsuko a absolument voulu payer les courses. Elle a prévu pour plusieurs jours.
- Etsuko ? Tu es déjà… allé la voir… Dit-il en avançant enfin vers la cuisine.
Une fois de plus, Kazuki fit tout pour détourner les yeux du brun derrière lui. Le dégoutait-il à ce point ? Nouvelle douleur, toujours plus intense.
- Oui, elle m’a raconté… Je suis désolé.
- Hum… Je te dégoûte c’est ça ? Lança le brun.
- Bien sûr que non ! S’exclama le brun en se retournant brièvement pour le regarder dans les yeux. Assieds-toi, je vais rapidement préparer le repas.
Après un court moment, Toshio hocha la tête, bien que l’autre ne le regarde déjà plus. Il était las de chercher à extorquer la vérité de la bouche de son amant. Il se détourna donc pour regagner la pièce qui servait de chambre salon/salle à manger à Kazuki. Il s’installa lentement par terre devant la petite table.
L’auburn ne tarda pas le rejoindre pour déposer des plateaux devant chacune de leurs deux places. Après quoi, il s’assit lui aussi.
Ils commencèrent alors leur repas dans un silence pesant. Bien trop pesant pour Toshio qui reposa bruyamment ses baguettes avant de se lever sous le regard surpris de Kazuki.
- Je vais rentrer chez moi, laissa-t-il tomber de but en blanc.
- Que ? Quoi ?! Mais tu ne peux pas ! Etsuko te l’a interdit !
- Alors, reconnais que je te dégoute ! Explosa le brun. Tu ne poses même pas les yeux sur moi ! Je suis certain que tu n’auras plus jamais le même comportement qu’avant avec moi !
- Bon sang Toshio, arrête avec ça ! Combien de fois devrais-je te dire que tu ne me dégoûtes pas ! C’est moi qui me dégoûte ! Je me dégoûte moi-même, tu peux arriver ça à comprendre ça ?! Répondit Kazuki, plus fort qu’il ne l’aurait voulu.
Toshio le regarda avec surprise. Pourquoi était-il si énervé tout à coup… « Je me dégoûte moi-même » avait-il dit ? Mais pour quelle raison ?! Toshio ne comprenait plus rien…
- Je… Je devrais vraiment… partir, murmura le brun qui ne savait pas comment réagir aux paroles incompréhensibles de son amant.
- Il est hors de question que tu partes, trancha Kazuki plus calmement.
- Mais à cause de moi, tu…
Toshio ne put finir sa phrase. L’auburn venait, en effet, de se lever à son tour avec brusquerie pour contourner la table et l’attirer contre lui. Toshio ne comprenait plus rien. Pourquoi Kazuki le prenait-il dans ses bras maintenant.
- Arrête de te croire responsable de tout. Tu n’y es pour rien… Je me suis énervé tout seul… Et pour de mauvaises raisons… Commença l’auburn en soupirant. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même…
- Mais pour-quoi…
- Je m’en veux… Je me dégoûte… Je t’ai traité de manière vraiment horrible… Et pourtant, tu as accepté de devenir mon amant… Je suis sûrement aussi nul que Saitou à tes yeux… Je m’en excuse… Toutes mes ex m’ont toujours dit que j’étais le pire des mecs qu’on pouvait avoir. Je crois comprendre pourquoi maintenant.
- N-Non, tu n’es pas vraiment un mauvais petit-ami, répondit le brun en s’écartant, les joues légèrement rosée.
Kazuki porta un regard étonné sur Toshio. Comment le plus petit pouvait-il dire ça. Ne connaissait-il pas sa réputation de coureur ? Question stupide. Bien sûr qu’il la connaissait… C’était même parce qu’il pensait que c’était un coureur, qu’il avait accepté de coucher avec lui… Accepter ? C’était un bien grand mot… À choisir, Kazuki savait que « finir par céder » convenait mieux « qu’accepter »… C’est aussi pour ça qu’il s’en voulait… Il avait forcé la main à son amant… Finalement, il n’était pas « aussi nul » que Saitou… Il était pire…
Toshio sourit devant l’air contrit de l’auburn qui le regardait enfin sans détourner les yeux.
- Depuis qu’on… est ensemble – même si c’est tout récent – tu t’es toujours bien occupé de moi. Tu veilles sur moi alors que beaucoup d’autres auraient préféré se décharger d’un tel fardeau… Et puis… Tu es… un très bon amant. Alors, si en plus, tu regrettes d’avoir été… un peu violent à mon égard… je ne vois pas ce que je pourrais te reprocher… Finit-il en rougissant.
- Oh, je vois… Et que je te fasse l’amour et que je te protège ? Finalement, tu ressembles drôlement à une fille ! Déclara l’auburn en le regardant de haut.
- Te fous pas de moi, sinon je risque de changer d’avis…
- Mais je ne compte pas t’en laisser le temps !
- Qu… ?
Kazuki attrapa fermement les fesses du brun puis le souleva sans ménagement. Toshio s’accrocha précipitamment à son cou pour ne pas tomber. Quelques secondes plus tard, ils se retrouvaient allongés sur le lit, échangeant déjà un baiser fougueux.
- Toshio, tu es… Démoniaque… Souffla Kazuki en séparant enfin leurs lèvres.
- Mais…
- Comment peux-tu te balader comme ça… ? Continua l’auburn en lui caressant les cuisses. Comment veux-tu que je reste insensible ?!
- C’est pour ça que… Tu détournais les yeux ?
- Pour quelle autre raison, idiot ? Je voulais pas te sauter dessus après ce qui s’était passé ce soir… Mais là, je peux plus me retenir, grogna-t-il avant de descendre mordiller le cou du brun.
- Hnn non… Le repas…
- Je ferais tout réchauffer plus tard, dit l’auburn en glissant une main sous le T-shirt de l’autre pour faire courir ses doigts sur son torse lisse.
Toshio ne put que se cambrer pour faciliter les caresses de son amant. Lui aussi il avait envie de lui. Il voulait le sentir, pour être sûr que ce n’était pas un rêve. Lui qui avait désespéré de trouver quelqu’un qui l’accepte enfin… Il ne pensait certes pas que cette relation soit durable, mais il voulait pouvoir se sentir « aimé » au moins un peu… Si tant est qu’il puisse vraiment appeler ça de l’amour…
Après tout, l’auburn était attentif à ses besoins, et ils couchaient ensemble, comme tous bons amants réguliers qu’ils avaient décidé d’être mais, de là à y voir de l’amour…
- Han, Kazuki… attends !
- Tu réagis enfin ? Plaisanta celui-ci en laissant sa main glisser un peu plus sous… le caleçon du brun.
Toshio rougit. Comment avait-il pu se plonger ainsi dans ses pensées au point de ne même pas sentir la main de son amant descendre vers cette partie de son anatomie ?
Il ne protesta néanmoins pas plus quand son partenaire le prit en main pour commencer de lents va-et-vient sur sa virilité. Il ferma les yeux, savourant au maximum le toucher de son amant contre son sexe. Puis, après un court moment d’hésitation, il laissa ses mains courir vers la ceinture de l’auburn pour la détacher. Il s’occupa rapidement du bouton et de la fermeture du pantalon. Quand le passage fut enfin ouvert, il glissa à son tour la main dans le sous-vêtement de Kazuki, puis commença de lentes caresses.
Kazuki, plus sensible qu’il ne l’aurait cru, vint placer son visage contre le cou du plus petit en soupirant de plaisir.
- Toshio, c’est vraiment bon quand tu me touches…
- Hum, c’est sûrement parce que je suis un homme… Je sais mieux comment te satisfaire…
- Hum, oh oui… De ce point de vue, tu me satisfais pleinement… Pas que de ce point de vue d’ailleurs…
La remarque fit s’accélérer les battements de cœur de Toshio qui arrêta un instant les caresses qu’il prodiguait à son amant. Alors Kazuki était vraiment satisfait avec lui ? Comme si l’auburn avait compris la réaction de Toshio, il vint doucement frotter son nez contre son oreille. Doucement, oui, avec une douceur que peu voire personne n’avait eu à son égard. Il remit enfin sa main en mouvement, en profitant pour savourer les râles de plaisir de l’autre contre son oreille.
Kazuki aimait décidément trop les caresses érotiques que lui prodiguait Toshio. Son amant était vraiment bien trop doué… Humainement parlant… Bien que lui aussi se doute que si Toshio était aussi doué, c’était véritablement parce que c’était aussi un homme. D’ailleurs, il avait appris non sans surprise que coucher avec un homme se révélait être bien meilleur qu’avec une femme… Mais Kazuki n’avait pas encore eu la « chance » de tester tout ce qu’on pouvait faire avec un homme… Et à vrai dire, il n’était pas vraiment sûr d’en être capable. Pourtant, Toshio lui donnait tout simplement envie d’essayer… Il était certain que le brun ne lui en voudrait pas si jamais il s’arrêtait en cours de route mais… Après tout, pourquoi pas…
L’auburn se détacha enfin du cou de son amant, non sans y déposer un magnifique suçon au préalable. Puis il s’écarta, enlevant doucement la main de Toshio de son sous-vêtement. Son amant le regarda surpris, puis sa surprise ne fit qu’accroitre quand il vit Kazuki descendre le long de son corps et soulever son T-shirt pour déposer un baiser sur son ventre. Puis ce fut au tour de sa langue de parcourir le ventre plat de Toshio, descendant de plus en plus vers l’élastique du caleçon.
Toshio fut soudain pris de panique. Kazuki ne pouvait pas faire ça ?! Il était hétéro ! Remarque, c’était discutable puisqu’ils couchaient ensemble mais…
- Non attends ! S’exclama-t-il alors que Kazuki venait de lui retirer son caleçon.
- T’as pas envie que je continue ? S’étonna l’autre en redressant la tête.
- Non, c’est pas ça mais… Tu peux pas faire ça… Commença Toshio en se redressant, tirant sur le T-shirt pour cacher son sexe. Tu es un garçon et moi aussi… Je… Je veux dire, tu…
- Rah, sérieux… Merci, j’avais remarqué qu’on était des mecs… Fit l’auburn en soupirant de frustration. Je sais pas si tu te rappelles mais j’ai justement voulu coucher avec toi PARCE QUE tu es un mec… Je vois pas pourquoi je de devrais pas faire ça, surtout si tu en as envie… Et moi aussi !
- Ou-oui mais…
- Shht, arrête de te poser des questions inutiles. Relève-moi plutôt ce T-shirt, continua-t-il en attrapant les poignets du brun pour le forcer à le faire.
Toshio se sentit terriblement gêné, assis, les cuisses écartées, le T-shirt remonté jusqu’au milieu du ventre. Kazuki sourit en regardant son amant qui rougissait à vue d’œil. Il avança enfin la bouche vers la virilité de Toshio pour lécher la perle transparente qui apparaissait déjà à son extrémité. Le geste fit bruyamment gémir le brun, tirant un sourire à Kazuki qui commença à le lécher sur toute sa longueur, pour finir par le prendre entièrement en bouche.
Finalement, c’était loin d’être désagréable. Kazuki trouvait même le goût de son amant plus que délicieux… C’était certes étrange et nouveau, mais il ne regrettait pas d’avoir sauté le pas pour le faire. Une de ses mains remonta lentement vers la bouche de Toshio qui gémissait sans aucune retenue. Kazuki y infiltra deux doigts que le brun commença à sucer sans cesser pour autant ses bruits érotiques. Quand il les jugea assez humides, il les retira de la bouche du brun pour venir les placer devant son intimité. Puis, sans lâcher la virilité qu’il avait en bouche, Kazuki enfonça un premier doigt dans le corps de son amant, débutant rapidement sa préparation. Il n’était pas sûr de pouvoir se retenir encore longtemps avant de sauter sur le brun. Alors, même si la préparation était brusque, elle restait nécessaire.
Toshio, toujours assis, se cambra encore plus. Kazuki était décidément trop bon… Ses doigts qui le pénétraient avec brusquerie ne faisaient que rendre le brun plus sensible. Il n’en pouvait plus, il voulait tellement ressentir Kazuki au plus profond de son corps. Il voulait ne faire qu’un pour enfin se laisser aller et tout oublier… Ne plus penser à rien… Seulement au corps de son amant contre le sien, à l’intérieur du sien… Mais l’orgasme le gagnait déjà, il ne voulait pas jouir comme ça, pas maintenant…
- Kazuki, je t’en prie arrête. Viens… sinon je vais… venir !
Son partenaire arrêta tous mouvements pour le regarder, puis lâcha enfin son sexe pour s’approcher de son visage.
- Tu es sûr ?
- Humm, oui ! Viens !
Cependant, alors que Toshio s’attendait à une pénétration lente et douce, Kazuki, lui, préféra le pénétrer d’un puissant coup de hanche, le faisant crier tandis qu’il atteignait l’orgasme, gêné.
- Pou-pourquoi tu as fait ça ?! S’exclama Toshio, plus rouge que jamais.
- T’inquiète pas… C’est loin d’être fini ! Répondit l’auburn avant de reprendre sa bouche.
Oh non, c’était loin d’être fini. Kazuki voulait pendre possession du corps et des pensées de son amant pour que celui-ci puisse dormir paisiblement… Il ne voulait pas qu’il pense à demain… Car demain serait sans nul doute une journée désagréable pour eux…
Dernière édition par Beubelette le Ven 10 Fév 2012, 09:49, édité 5 fois | |
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 12:09 | |
| Sacré chapitre une fois encore !!  Ton histoire me plaît de plus en plus au fil des chapitres qui défilent  Le passé troublant et déchirant de Toshio me fascine littéralement et j'ai hâte de savoir ce qu'il lui ai arrivé, malgré que j'ai une idée qui me trotte dans la tête  et ce qui est bien, c'est que Kazuki commence à s'intéresser plus à lui, après l'avoir découvert en compagnie de Kei, Kaori et Etsuko. Alors comme ça Toshio va aller vivre chez Kazuki ?  Peut-être aurais-je droit à une petite scène coquine  Merci Beubelette-chan  pour cette suite que j'ai adorée et un gros bisou à Kuro-chan !! | |
| | | | kuronekochan
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 20:22 | |
| Eheheheh… Cette fois-ci, je serai pile poil dans les temps ! Très cher petit chapitre 4, Alors j’aimerais remercier tout d’abord ta chère petite maitresse euh… auteure, la talentueuse Belette-chan. Elle a l’art de faire évoluer les évènements de façon très inattendue… Elle me surprendra toujours pour ça, je crois bien. Mais aussi, j’aime la façon dont elle creuse la psyché de ses personnages. On voit les multiples facettes de la personnalité de Kazuki : un playboy parfois grossier mais qui a un cœur d’or. Et aussi celle de Toshio : un mignon petit dépressif, paressant fort à première vue mais qui cache une certaine fragilité. De plus, les événements vont bon train… Enchainant surprise, cas de conscience, drame, et un soupçon de douceur. Tout cela faisant pour moi, un chapitre et une histoire réussis ! Alors bravo à toi watashi no kawaii itachi-chan !!  Hmm bon, j’arrête avec mes commentaires sérieux comme ça, tu dois te demander qui est la personne qui écrit ci-dessus ?! XD - Alors là, Kazuki, j’ai très envie de te baffer !!  Toshio ne te met pas de raclée, mais tu en mérites bien une et tes soi-disant amis aussi (sauf Sô, lui il est sympa et je l’aime bien). Être amis avec des gens tenant des propos aussi désobligeants… argh… ça m’énerve encore toutes les saloperies qu’ils ont dites sur Toshio.  Et toi Mr Playboy, tu restes là comme un couillon… Eh oh ! mais secoue-toi donc un peu !! Je pense que ce n’est que justice si Toshi te fait la gueule et qu’il ne veut pas passer la soirée avec toi. Mais, sérieux, t’es vraiment pas très délicat comme gars… - Toshio t’en fait voir de toutes les couleurs ? Bien fait, tu le mérites ! Et j’approuve complètement le sermon de Sô. Kazuki a vraiment de la chance d’avoir un véritable ami comme lui. Je crois qu’on peut discerner le prix de la sagesse et du bon sens à Sô ! Omedetou… - The big surprise ! Le Yamashita du bar et le Yamashita du lycée (Kazu quoi) sont frères ! Quand j’ai lu ça la première fois, j’étais perdue car je l’avoue, je n’arrivais pas à retenir leurs noms…  Mais bon, passons. En plus il y a une sœurette policière. Ça fait quand même un sacré paquet de coïncidences, je trouve… Sacré petite cachotière de Belette-chan ! En tout cas, j’ai adoré cette confrontation au Blue Diamond. Mais encore une fois, Kazuki a joué au c** et Toshi a pris la fuite par sa faute. Là encore, j’ai envie de lui mettre un baigne !   - On commence à en apprendre un peu plus sur le passé de Toshi. L’implication de la police montre que c’était une affaire sérieuse et grave. La preuve avec l’entrée par effraction chez Toshio. Heureusement qu’il n’était pas chez lui ou qu’il n’était pas rentré trop tôt. Mais là encore, ça ne présage rien de bon… - Bing ! Un train nommé Kazuki vient de percuter mon opinion le concernant  . Il prouve ici qu’il a un côté tendre, protecteur et possessif un peu. Prendre ainsi sous son aile mon mignon petit dépressif, je trouve ça vraiment bien de sa part. L’image que j’ai pu avoir de lui a commencé à changer. Un bon point pour toi. Alors, pendant que Toshio reste sous ton toit, ne fais pas foirer les choses avec des remarques acerbes déplacées cette fois… Occupe-toi bien de lui, réchauffe son cœur (et autres bien sûr), protège-le, donne lui la becquée (oui j’y tiens !)… Pfft, voilà que je fais ma mère poule maintenant --"  On devine certains éléments dans ce chapitre mais ça reste flou, on pense avoir compris quelque chose et en fait non, ce n’est pas du tout ce à quoi l’on croyait. J’aime beaucoup cet aspect de ton écriture ma Belette !! Tu as l’art de nous surprendre agréablement mais aussi par la dureté du passé mystérieux de Toshio. Avec Renouveau, tu auras réussi à me faire passer des larmes à l’énervement (pour le comportement de sa*** de Kazu) ainsi qu’un tas d’autres émotions dont je ne parlerais pas ici, pas maintenant XD Merci pour ce chapitre, et à très bientôt pour le prochain chapitre (que je n’ai pas encore corrigé…) @ Junjou : merci à toi! Mais c'est quoi ce couteau planqué derrière toi?? XD | |
| | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 05 Jan 2012, 21:46 | |
| - kuronekochan a écrit:
- @ Junjou : merci à toi! Mais c'est quoi ce couteau planqué derrière toi?? XD
Pourquoi tu dis ça Kuro-chan ? C'est par rapport au chapitre prochain ? Attention hein pas de bêtises ou sinon...!!! | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Sam 07 Jan 2012, 22:17 | |
| @Junjou :- Spoiler:
Rah mais tu sais que tu me fais très plaisir là ?? Vraiment, je suis contente que tu aime de plus en plus 
Le passé de Toshi est loin d'être sympa comme tu t'en doute, je pense que tu imagine quelque chose en effet, tout comme Koneko-chan imaginé quelque chose à cette partie de l'histoire, mais je pense pouvoir dire sans exagéré que c'est surement en deçà de ce qui lui est arrivé...
Une fois de plus je pense que vous êtes en droit de dire que j'ai malmené mes personnages.
Enfin, voilà l'apparition d'un personnage somme toute important, Etsuko... Heureusement pour Toshio qu'elle est là pour lui sinon, il se serait surement suicidé depuis longtemps...
Toshio part en effet vivre chez Kazu mais ce n'est que momentané, et pour les besoins d'une enquête...
Ne t'inquiète pas il y aura d'autre lemons plus ou moins courts mais bien là !
En tout cas, merci pour ton commentaire qui me touche ! À bientôt !
Ps: pour l'histoire du couteau, koneko-chan parlait de celui dans le dos de l'onion >> 
@Mon adorable Kôhai Koneko-chan : - Spoiler:
Mais oui mais oui !! Tu es à fond !! Deuxième à commenter, et à l'heure en plus 
Oula tu commence un commentaire sérieux ?? Mais où est passé ma Koneko-chan ??!!  Non je plaisante, même si j'adore tes commentaires suivant, ton début me touche vraiment beaucoup. Je suis contente de savoir que la psychologie de mes personnages te plait  Merci pour ton soutien inconditionnel qui m'aide bien plus que tu ne veux le croire 
Alors passons à la phase de détestation professionnelle envers le playboyisme de Kazu :
- C'est vrai que Kazuki à merdue sur le coup... Seul Sô est un ami de confiance ! (À moins que ce ne soit qu'une façade ? Après tout, que connait-on de lui ? ) En revanche je suis bien d'accord avec toi concernant le fait que le coup de gueule de Toshi est tout à fait normal... Kazuki aurait du réagir, mais il ne l'a pas fait... En même temps tout ça est assez nouveau pour lui, mais je te l'accorde ce n'est pas une raison .
- Sô le sage (et son sermon) ou Sô le démon (et ses fausses bonnes excuses ?)?? En tout cas, que le but ai été bon ou mauvais, le résultat est là, et il est utile ! Rentre toi ces foutus conseils dans la caboche  !!
- Hahaha j'ai envie de dire que tu as toujours des problèmes avec les prénoms de mes personnages, quels qu'ils soient. Comme Hild et Alda, dont je ne suis pas sur que tu soit capable d'écrire l'intégralité du prénom sans le vérifier avant  . En tout cas, Yamashita n°1 et n°2 sont bien frangins XD. Contente que la confrontation t'ai plu  mais une fois de plus tu veux tuer Kazu... Tu veux un coup de main ? Tiens  (mais je te préviens ça donnera lieu à la fin alternative...)
- En effet la police est assez présente dans cette histoire à travers Etsuko que l'on verra assez souvent bien qu'en général, de manière brève.
- AAH enfin tu vois du positif chez mon bel auburn  !! Il était temps hein ?! Je suis bien d'accord avec toi sur un aspect de sa personnalité, il est très ... : POSSESSIF  ! Enfin bon encore heureux qu'il devienne plus civilisé à partir de ce chapitre hein... Parce que encore une fois c'est Toshio qui en aurait pâtit dans le cas contraire  . Je passerais sur ton fétichisme de la becqué hein  ...
Enfin bon comme tu le dis on découvre ici quelques éléments, mais beaucoup restent à venir  faut bien garder un peu de surprise  .
Et une chose encore qui me rend heureuse c'est le fait de pouvoir ainsi influer sur tes humeurs grâce à mes chapitres  !!
En tout cas, Rock you honey !! 
Merci pour la review, je t'aime fort 
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| | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Dim 08 Jan 2012, 00:14 | |
| En effet, ta fiction me passionne beaucoup et je l'aime tout autant que ta précédente si ce n'est plus  Je suis doublement contente que tu ais répondu à mon petit commentaire aussi rapidement Tu veux savoir une chose ? Je n'avais jamais remarqué le couteau depuis tout ce temps où j'ai utilisé cet onion | |
| | | | Beubelette
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| | | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Ven 13 Jan 2012, 22:12 | |
| J'ai lu ce nouveau chapitre à la vitesse de la lumière Pour la délicieuse scène de la douche, je me serais bien immiscée avec eux En ce qui concerne la révélation sur le viol, j'avais vu juste Quelle paire d'ordures ils font ces deux-là !! Ce que j'adore le plus, ce sont les sentiments déchirants de Toshio que tu décris tellement bien que ça en est criant de vérité !! Et c'est ce que j'aime le plus dans ce genre d'histoire complexe Je te dis encore BRAVO pour cette suite et vais essayer de patienter jusqu'à la semaine prochaine  Merci Beubelette-chan pour ton histoire toujours aussi passionnante et Kuro-chan qui n'est pas loin | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 26 Jan 2012, 09:42 | |
| Le Chapitre 6 est enfin dispo à la page deux. Désolée du retard !!@Junjou : - Spoiler:
Désolée de répondre si tard à ton commentaire, je n'ai pas beaucoup de temps à moi en ce moment, comme le prouve mon absence sur le fofo  ... Alors la réponse à ton commentaire : Je peux tout à fait comprendre que tu aies eu envie de te glisser avec eux sous la douche c'est vrai que c'est plus que tentant Pour l'histoire du viol ce n'était pas vraiment dissimulé, c'est tout ce qui va autour qui l'est encore, bien qu'un partie soit révélée dans le chapitre 6 que je viens de poster. Mais, en effet, c'est une belle paire d'ordure --' Je suis contente si tu trouve que je décris vraiment bien le ressentir de Toshi. En tout cas je suis vraiment heureuse de savoir que cette histoire te plait tant ! Donc voilà, je m'excuse aussi de ne pas avoir posté la semaine dernière gomen  . Merci pour ton com
Dernière édition par Beubelette le Jeu 02 Fév 2012, 09:58, édité 1 fois | |
| | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 26 Jan 2012, 11:10 | |
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| | | | bdcecile68
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Dim 29 Jan 2012, 09:28 | |
| kyyaaaaa, c'est cro boooooo!!!!!!!!!!!!!! saitou, si j'le vois en face de moi, j'lui fais sa fête non mais!!! en tout cas, l'histoire est trop belle, même le viol et tout ce qui va avec... tu en as fait une bonne description est j'avais l'impression d'y être j'ai quand même utilisé un mouchoir, tellement c'était triste, ouuuiiiiinnnnn  ze veut la suite, ze la veut!!! TOUT DE SUITE !!!!!!!!!!!! | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Dim 29 Jan 2012, 13:13 | |
| Réponses : @Junjou : - Spoiler:
"Ne me dis pas que..." quoi donc Junjou ?? XD Laisse donc planer le suspense comme tu dis  Contente que le chapitre t'ai plu en tout cas ! C'est pas un des chapitres les plus... Agréable quand, mais je pense que c'est toujours le cas quand ils parlent du passé de Toshio. En tout cas, comme tu peux le voir, Toshio n'a pas subit un simple viol, et ce n'est pas encore la fin de ses malheurs... Comment ça je torture mes personnages  ?? C'est pôô vrai . Pour ce qui est des sentiments de Kazuki, y a que Toshio qui en doute Mais faut dire qu'avec la succetions de malheurs qu'il a vécu, un peu comprendre qu'il doute d'être heureux un jour... En tout cas, je suis très heureuse que tu aies lu et commenté ce chapitre, d'autant plus qu'il semble t'avoir plu  !! Je te dis à bientôt pour le prochain chapitre que je posterais en temps et en heure cette fois-ci (du moins je tenterais ). Merci du commentaire !! 
@Cécile-chan :
- Spoiler:
Kyaa tu sais que je suis heureuse de te revoir toi !!!  Encore plus si c'est pour recevoir un commentaire disant que tu aimes l'histoire !! Contente de savoir que mes descriptions t'ont convaincue ! Mais faut pas pleurer hein  ... Bon ok j'avoue que c'est pas cool ce qui se passe dans cette histoire mais... La suite arrivera jeudi En tout cas merci pour le commentaire !!!!
| |
| | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Dim 29 Jan 2012, 14:40 | |
| Merci pour ta réponse Beubelette-chan Pour la phrase"Ne me dis pas que...", j'ai pensé soit il veut en finir ou qu'il est malade  Je n'y peux rien !! Lorsque je lis une histoire passionnante, je m'imagine pleins de choses  | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 02 Fév 2012, 09:59 | |
| Yatta !!! Je suis là en temps et en heure !!!!! *proud* Le chapitre 7 est donc dispo sur la page 2 !!!! On approche de la fin de l'histoire les amis !
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| | | | bdcecile68
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 02 Fév 2012, 14:54 | |
| prem's!!!  et pourquoi t'as arrêté l'histoire à cet endroit?  juste au moment où l'intrigue devient passionnante, après tout ce festival, pffft, plus rien!!! maintenant que etsuko a enfin admis qu'il était un idiot et toshio qui est enfin rassuré fiou, ça fait du bien!!! et saitou... nanananananèreuuuuuu j'espère qu'il va se prendre un râteau d'enfer!!! j'aimerai bien que le rouquin lui flanque un pain ou équivalent!!! | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Ven 03 Fév 2012, 08:04 | |
| Héhé oui tu es la première à poster !! Bravo Cécile-chan Je suis bien contente de savoir que ce chapitre t'a plu  L'histoire avance plutot bien à partir de là ! Et surtout, on approche du démouement. En tout cas, merci pour le commentaire !! | |
| | | | junjou
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Sam 04 Fév 2012, 10:18 | |
| Encore un nouveau chapitre que j'ai adoré Le fait de voir Kazuki détourner les yeux envers Toshio m'a fait très mal  mais c'est parce que celui-ci est blessé par ce qu'il lui est arrivé J'en aurais voulu à Kazuki si il avait rejeté Toshio alors que celui-ci se sent vraiment très mal !! Ta scène d'amour est...comment dire...vraiment délicieuse  J'ai bien aimé lorsque Toshio a joué le timide quand Kazuki se dirigeait vers où tu sais Alors, il ne reste plus que quelques chapitres  Je vais essayer de ne pas pas pleurer et attendre la suite, qui je suis sûre ne me décevra pas Je te fais pleins de bisous en omettant pas Kuro-chan qui est cachée quelque part ! | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Dim 05 Fév 2012, 16:07 | |
| Hey Hey ché mouah... Oui je sais je suis en retard... Gomen... En tout cas je suis bien contente de savoir que tu as aimé ce chapitre Junjou  Oui Kazu détourne les yeux dans un premier temps mais c'est pour le protéger qu'il fait ça... Alors bon... Puis comme tu le dis il ne rejette pas Toshio c'est le principal  Heyhey contente que la scène d'amour t'ai plu je l'aime bien celle-ci Je comprend tout a fait que tu aies aimé ce moment là, personnellement j'ai bien rit puisque j'imaginais en même temps la tête de Toshio qui tentait d'empêcher Kazu de s'occuper de lui en... bas  . En effet il ne reste que 3 chapitres perso je suis triste que ça finisse mais faut bien finir un jour ... Enfin bon, merci pour ton commentaire et ton soutien À très bientôt !! | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Ven 10 Fév 2012, 09:52 | |
| La suite de l'histoire est ICI Chapitre 8 :- Spoiler:
Chapitre 8 : Cercle vicieux :
Quand le réveil sonna, annonçant le début d’une nouvelle journée, Kazuki soupira contre les cheveux de son amant qui dormait paisiblement dans ses bras. Ou plutôt qui avait dormi, puisque lui aussi venait d’être bruyamment réveillé. Le brun déposa un baiser sur le torse de son amant puis s’assit en s’étirant. Il semblait bien plus disposé que Kazuki à entamer cette journée qui risquait d’être bien longue.
- On devrait se lever, suggéra le brun en écartant les draps pour le faire.
- Et si on allait à la douche tous les deux…
- Certainement pas… J’ai besoin de me laver ! Pas que tu me salisses encore plus ! S’exclama Toshio qui sentait le sperme de son amant couler le long de ses jambes.
Sentir le liquide descendre lentement contre ses membres était déjà assez gênant pour lui. Et l’appétit sexuel de son amant, la veille, avait eu raison de ses forces malgré les heures de sommeil passées.
Kazuki qui avait aperçu le liquide, sourit en pensant qu’au moins, Toshio était vraiment à lui de cette manière… Cette vue avait même quelque chose de particulièrement érotique, et s’il n’avait pas voulu se garder de la mauvaise humeur de son amant, il lui aurait sauté dessus à l’instant même. L’auburn soupira en regardant l’autre courir vers la salle de bain. C’était bien la première fois que quelqu’un le rendait fou comme ça… Jamais il n’avait eu d’envies aussi fréquentes et répétées avec ses autres partenaires. Toshio était vraiment différent. Et pour cause, vu son passé, il ne pouvait définitivement pas être comme les autres. Au fond de lui, Kazuki était soulagé de connaître enfin les horreurs qu’avait vécues le plus petit. Grâce à ça, il comprenait de mieux en mieux son comportement. Mais surtout, maintenant, il rêvait de faire taire les ignobles ragots qui courraient sur lui. Et il s’en voulait d’y avoir cru…
Après encore un moment à paresser, il se força à se lever pour préparer le petit-déjeuner pendant que son amant finissait de se laver.
De son côté, Toshio frottait son corps avec force pour le nettoyer au maximum. Mon dieu, il était couvert de suçons ! Comment allait-il pouvoir cacher ça ? Son amant avait été bien plus sauvage et excité que les autres fois… Mais ce n’était pas pour lui déplaire. La brusquerie de l’auburn n’avait que rajouté à son plaisir…
Repoussant les pensées qui affluaient dans son esprit, il finit de se laver pour laisser la place à son amant, sortant rapidement de la pièce, une serviette autour de la taille pour enfiler son uniforme.
- Kazuki, la salle de bain est libre, déclara-t-il en pénétrant dans la petite cuisine.
Le brun qui avait déjà préparé le petit-déjeuner, s’empressa d’y filer à son tour. Ils devraient partir d’ici moins d’une demi-heure s’ils ne voulaient pas être en retard.
Toshio entama donc son déjeuner en écoutant la douche couler sur le corps de son amant. Il était heureux, tout allait bien, Kazuki était encore près de lui. Et Toshio lui faisait assez confiance pour savoir qu’il le resterait encore un moment…
Quand l’auburn sortit de la douche, il enfila son propre uniforme à la va-vite pour avoir le temps de manger un bout avant de partir.
- On pourrait peut-être passer au Blue Diamond ce soir ? Proposa-t-il alors qu’ils enfilaient leurs chaussures pour partir.
- Oui, je n’y suis pas allé depuis deux soirs, ils doivent commencer à s’inquiéter… Murmura le brun songeur.
- S’inquiéter ?! Alors que tu es avec moi ?!
- Je pense que c’est justement parce que je suis avec toi qu’ils doivent être inquiets ! S’exclama Toshio en riant.
- Sale petit… Commença l’autre se contentant de lui donner une vilaine claque sur les fesses.
Le rire du brun redoubla alors qu’ils quittaient l’appartement de Kazuki, leurs sacs à l’épaule. Ils se dirigèrent vers la première station de métro pour gagner du temps. Quand ils arrivèrent au lycée, Kazuki accompagna le plus petit jusqu’à sa salle pour profiter de sa présence un peu plus longtemps. Sô les y rejoignit le sourire aux lèvres.
- Ça a l’air d’aller super bien, vous deux ! S’exclama-t-il en donnant un coup de coude dans les côtes de son meilleur ami.
- Oui merci, répondit simplement le brun souriant à son tour.
- Ouais… Faut croire que Yamashita aime se payer des trainées, grogna Saitou Yasuo en passant à côté d’eux pour s’asseoir à sa propre table.
Toshio baissa des yeux horrifiés vers sa table. Kazuki posa doucement une main sur son épaule pour le réconforter.
- Je comprends pas tout, mais j’ai l’impression que Saitou à une belle dent contre vous les gars.
- Y a rien à savoir hormis le fait que c’est un enfoiré qui a fait souffrir Toshio et semble prendre du plaisir à continuer…
Sô fit une grimace en regardant en direction de l’ex de Toshio. Celui-ci semblait particulièrement énervé en effet… Mais ça, même s’il n’en comprenait pas la raison, Sô s’en était douté dès le début…
C’est avec regret qu’il se tourna vers Kazuki pour lui faire remarquer qu’ils devaient rejoindre leur propre classe.
- Je viens te voir à la pause, et on mangera ensemble à midi. Je ne le laisserais pas continuer à te lancer son venin à la figure… Grogna l’auburn en lâchant enfin l’épaule du plus petit.
Et en effet, Yasuo n’eut pas la chance d’approcher Toshio à la moindre pause. Sô accompagnant Kazuki, lui aussi. Ce n’est qu’après le repas de midi que le meilleur ami de Kazuki osa poser la question qui le taraudait depuis un moment déjà.
- Dites… Est-ce que je pourrais savoir pourquoi Saitou en veut autant à Nishimura, et à toi aussi Kazu par la même occasion… ? Tenta Sô.
- Non… Désolé, Sô… J’ai pas pour habitude de te cacher des trucs, tu le sais, commença l’auburn. Seulement, pour le bien de Toshio, je ne peux pas t’en parler… Et je ne pense pas qu’il t’en parle lui non plus, ajouta-t-il en regardant le concerné.
- Désolé… Murmura-t-il penaud.
- Ah non, non ! C’est à moi de m’excuser ! S’exclama Sô mal à l’aise. Mais… Je peux vous poser une autre question ?
- Euh, oui ? Acquiesça le brun.
- Vous arrivez toujours ensemble alors je me demandais si…
- Toshio reste chez moi un moment… C’est en rapport avec le problème « Saitou »… Ajouta-t-il avec un air mauvais.
Suite à cette réponse, Sô ne voulut pas rajouter de question de peur de faire monter encore plus la colère de son ami. Saitou semblait vraiment avoir causé des problèmes à ces deux-là… Etait-ce la seule raison à la soudaine colère de Kazuki ? Sô le connaissait assez pour savoir qu’il ne s’investissait jamais comme ça pour ses petites amies… Mais peut-être sa relation avec le brun dépassait-elle tout ce qu’il avait déjà vécu… « Pourquoi pas » pensa Sô qui souhaitait vraiment que l’auburn ait une relation sérieuse…
À la fin de la journée, Sô se proposa même de les accompagner jusque chez Kazuki, en en profitant pour récupérer l’un de ses livres de cours. Les deux amants acceptèrent avec joie d’avoir un peu de compagnie sur le chemin du retour, proposant même à Sô de rester un moment avec eux pour discuter. Ils lui proposèrent même de rester manger avec eux le soir. Après tout, le Blue Diamond n’ouvrirait pas avant 20h, ils avaient grandement le temps.
Alors que Sô quittait les garçons pour rentrer chez lui après le dîner, les deux autres filèrent se changer avant d’aller au bar. Il était clair que les gens risquaient de se poser des questions s’ils voyaient des lycéens rentrer dans un bar… Qui plus est, un bar gay…
Faire la route vers le Blue Diamond tous les deux leur parut bien plus agréable que d’habitude… Quand ils pénétrèrent enfin dans le bâtiment en question, Kaori se précipita vers eux pour les saluer, tandis que Kei leur souriait derrière le bar.
- Je ne m’attendais pas à vous voir arriver ensemble ! Enfin, je veux dire… Bah… Pas grave… Ça va Toshio ? Etsuko nous a dit pour le cambriolage… Désolé pour toi… Mais rien ne t’a été volé apparemment… Termina Kaori avec soulagement.
- Oui… Merci ça va, grâce à Kazuki d’ailleurs, termina-t-il en souriant.
À ces mots, Kazuki, heureux de se savoir utile, entoura la taille du plus petit pour le coller à lui, provoquant un sourire de son frère. Kei qui n’avait jamais pensé que son frère puisse devenir gay, ne pouvait pas nier qu’ils formaient vraiment un couple adorable tous les deux… Même si Kazuki ne devait pas encore se rendre compte de la vision qu’ils pouvaient offrir autour d’eux… Et puis… Serait-il seulement capable de l’accepter ? Ça, c’était le plus gros souci de Kei…
- Nii-san, est-ce que l’enquête sur le cambriolage a rapporté quelque chose ? demanda Kazuki, soudain plus sérieux.
- Nee-chan doit passer ce soir. Vous pourriez surement l’attendre, elle ne nous a encore rien dit…
- Oui, tu as surement raison. Ça ne te dérange pas d’attendre l’arrivée d’Etsuko ? Demanda Kazuki à Toshio.
- Non, non bien sûr, au contraire ça serait super. Ça me ferait très plaisir de passer un peu plus de temps ici avec vous.
Le plus petit des propriétaires du Blue Diamond s’avança alors pour le serrer dans ses bras, à grand renfort d’ébouriffage de cheveux. Kaori aussi était heureux à l’idée que le plus jeune reste ici plus longtemps, lui qui passait son temps à casser les oreilles de son amant à cause de ses inquiétudes.
Après encore un moment de ce traitement, le brun réussit à se dégager en riant, puis regardant sur son portable, il remarqua enfin le rappel clignotant sur son écran.
- Bon sang, j’avais commandé un livre ! Il faut que j’aille le chercher pour demain. Le magasin ne ferme qu’à 22h, j’ai encore le temps d’y aller ! S’exclama-t-il.
- Dans ce cas, je t’accompagne ! Déclara l’auburn.
- Mais non, ne t’inquiète pas ! Ça te permettra d’être là quand Etsuko arrivera ! C’est juste à deux rues ! Je reviens de suite ! S’exclama-t-il en se dirigeant vers la porte.
- Toshio !
- C’est bon, j’ai mon portable, ajouta-t-il en montrant l’objet avant de sortir en vitesse du bar.
Toshio marchait calmement, le magasin ne se trouvait pas à plus de dix minutes à pieds et il n’était que 21h. Heureusement qu’il s’était rappelé de ce livre, son professeur n’aurait pas fini de le réprimander pour ça s’il l’avait oublié…
Alors qu’il empruntait une petite rue parallèle pour gagner du temps, une main se posa sur son épaule pour l’attirer dans un coin. Il se retourna brusquement, prêt à cogner le gêneur si besoin était. Mais ce qu’il vit alors le stupéfia trop pour qu’il puisse faire quoi que ce soit. Quand il reprit enfin ses esprits, il se libéra brusquement, fouillant dans la poche de son manteau pour en sortir son portable tout en tentant de courir vers l’extrémité de la rue. Son agresseur, bien plus grand que lui, le rattrapa rapidement, l’envoyant brusquement à terre.
Etsuko pénétra rapidement dans le Blue Diamond, surprise d’y trouver son deuxième petit frère. Que pouvait-il faire là ? Et si Toshio n’était pas avec lui, où était-il ? L’inquiétude la gagnant rapidement, elle se précipita vers Kazuki.
- Il est arrivé quelque chose à Toshio ? Pourquoi n’est-il pas avec toi ? S’enquit-elle.
- Calme-toi Nee-chan, il est juste parti chercher un livre dans un magasin tout proche…
- Il est parti seul ?
- Oui, je n’ai pas eu le temps de l’en empêcher… Il est incapable de rester en place deux minutes…
- Oh mon dieu, c’est pas vrai… L’enquête a enfin avancé ! On a découvert des traces et… L’identité de son agresseur ! Toshio est peut-être en danger ! Il n’aurait jamais dû sortir seul avant qu’on l’arrête !
- Calme-toi, Nee-chan ! Qui a… Commença-t-il avant d’être coupé par la sonnerie de son téléphone.
Kazuki observa le nom qui clignotait sur son écran « Nishimura Toshio »… Il décrocha rapidement, inquiété par les propos de sa sœur.
« Comme on se retrouve… Il faut croire qu’une fois ne t’a pas suffi » Déclara une voix lointaine qu’il reconnût cependant immédiatement.
- Non… Non, arrête ! Hurla alors la voix de Toshio plus proche.
Kazuki se précipita vers la sortie en jetant son portable à sa sœur. Il devait retrouver Toshio au plus vite, il ne pouvait pas être loin ! Il ne pouvait pas revivre le même cauchemar une deuxième fois !
« Comme on se retrouve… Il faut croire qu’une fois ne t’a pas suffi » La phrase résonnait à présent dans sa tête, sa colère grandissant à chaque seconde.
Chapitre 9 :- Spoiler:
Chapitre 9 : Là où tout finit… :
Toshio tentait vainement de ramper le long du mur. Son agresseur, plus grand et plus fort, le regardait toujours avec un air mauvais. Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ?! Pas une deuxième fois ! Tout mais pas ça ! En tombant, il avait tout juste eu le temps d’appuyer sur la touche de rappel automatique de son portable toujours dans sa poche… Par chance, il savait que Kazuki était en tête de liste… Il espérait seulement que celui-ci aurait compris. Pourvu qu’il arrive à temps ! Car si ce n’était pas le cas, cette fois-ci, le garçon qui lui faisait face ne le laisserait pas en vie, ça il en était sûr…
Toshio s’en voulait de ne pas avoir compris plus tôt… Pourquoi n’avait-il pas reconnu plus vite son agresseur… Alors qu’il l’avait si souvent côtoyé…
- Pourquoi… Murmura-t-il en levant la tête vers Takada Fujihiro, le meilleur ami de Yasuo.
Son agresseur s’agenouilla devant lui, un sourire nostalgique étirant ses lèvres. Puis, il sortit un couteau de sa poche pour le remuer devant le nez de Toshio qui commençait à regretter d’être conscient, contrairement à sa première agression.
- Pourquoi… Pourquoi… Tu veux vraiment savoir pourquoi ? Parce que tu as tout, vraiment tout gâché ! Je connais Yasuo depuis des années… Il était « à moi » en quelque sorte. On était des potes super proches avant que t’arrives… Tu es vite rentré dans notre groupe avec tes grands sourires… D’abord simplement comme un ami, puis t’as sauté sur Yasuo, et lui… Il n’arrivait pas à ouvrir les yeux ! T’étais devenu son précieux petit amant, un être inestimable… irremplaçable aussi… Un vicieux petit amant qui se jouait fort bien de lui ! Expliqua-t-il, son ton haussant à chaque mot.
- Je... Je n’ai jamais joué avec Yasuo !
- La ferme ! Hurla-t-il littéralement en posant le tranchant de sa lame sur les lèvres entrouvertes de Toshio. Tu crois que je les voyais pas les regards que tu jetais sur Yamashita déjà à cette époque ! Même moi tu me regardais avec ton petit regard insistant, et plus ça allait, plus tu me dégoutais ! Tu me donnais la gerbe ! Tu pensais peut-être m’intéresser moi aussi ?! T’es qu’un petit cul pervers sur pattes ! T’es dégueulasse ! Incapable de choisir un seul homme ! T’avais choisi le mauvais mec avec qui jouer ! Et maintenant, tu comptes recommencer mais en plus tu le montres ! Tu montres à tous que tu te laisses baiser par le mec le plus accro au sexe du lycée, et t’en es fier ? Demanda-t-il avant de lui donner un coup de poing dans l’estomac.
Sous le choc, Toshio ne put retenir un cri de douleur, s’entaillant les lèvres sur la lame du plus grand qui se releva en laissant échapper un rire mauvais. Toshio rampa un peu plus loin, les larmes aux yeux, les jambes coupées par la peur. Takada était terrifiant… Le brun avait toujours vu la relation particulière qu’ils avaient, Yasuo et lui… Mais là, c’était trop…
Takada se rapprocha à nouveau de lui, le faisant gémir de peur par avance. Puis, il l’attrapa sauvagement par les cheveux, repoussant sa tête vers le mur de la ruelle avec violence.
- Alors, alors… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir te faire… ? Il faut que je me charge correctement de toi… Que je venge correctement Yasuo… Tu sais… Ton ex… Celui que tu as trainé dans la boue… Et accessoirement ma seule famille… Tu connais le truc… Un père alcoolique et violent, une mère droguée… Une vie difficile… Yasuo était le seul à me soutenir. Le frère que j’aurais pu avoir… Celui que mon père a détruit en battant ma mère quand elle était enceinte… Ça te dégoute ? La seule chose que je pouvais faire pour Yasuo, c’était lui éviter des souffrances inutiles. Je ne voulais pas qu’il se sente détruit à cause d’une petite pute comme toi qui faisait les yeux doux à tous les mecs qu’il croisait… Alors… J’ai voulu régler le problème, mais dans ma grande bonté, je t’ai quand même donné ce que tu voulais petite salope ! Je t’ai baisé ! Et tu ne peux même pas imaginer comme j’ai pris du plaisir à te voir souffrir à chaque coup de reins… C’est très tentant de recommencer… Comme ça, Yamashita aussi finirait par se rendre compte que tu es sale !
Takada passa alors son couteau sous la veste du plus petit, la découpant avec une brusquerie mauvaise. Toshio ne pouvait plus retenir ses larmes. Pourquoi ? Qu’avait-il fait de mal… Jamais il n’avait voulu blesser Yasuo ! Jamais !
Et Kazuki… Pourquoi n’avait-il pas accepté qu’il l’accompagne ! Si seulement il avait été près de lui… Toshio ne voulait pas être séparé de lui… Pas aussi tôt… C’est au moment où le meilleur ami de Yasuo passait son couteau dans son pantalon pour lui faire subir le même sort qu’à la veste que des bruits de courses se firent entendre.
Takada tourna la tête en direction du bruit… C’était impossible… On ne pouvait pas les avoir retrouvé… Et pour les retrouver encore fallait-il les chercher ! Et qui partirait à la recherche de Toshio par ici, encore si près du bar gay dont il était sorti quelques minutes plus tôt. Pourtant ce fut bien Kazuki qui déboula à l’angle de la ruelle. Se stoppant un instant sous le choc.
Kazuki ne savait plus quoi faire. Toshio se trouvait si près de lui, tremblant de peur, lui renvoyant un regard suppliant. Il devait l’aider ! Mais comment alors que l’autre détenait une arme ?
- Tu arrives juste au bon moment, Yamashita ! Je suis sûr que tu seras heureux d’assister à la fin de la pute qui te sert de mec, laissa tomber le plus grand avec une voix emplie de haine.
À ces simples mots, Kazuki sentit le sang lui monter à la tête. Comment ce mec pouvait-il se permettre de dire de telles paroles sur Toshio qui, il en était sûr, n’avait rien d’un mec changeant et intéressé ?! Il ne pouvait pas supporter ça une seconde de plus, encore moins maintenant que Takada commençait doucement à couper le pantalon et le sous-vêtement de son petit ami.
Si Takada était plus grand que Kazuki, ce dernier n’en était pas moins, bien mieux bâti. Il esquiva rapidement un coup de couteau que l’autre avait retiré des vêtements de Toshio – merci au cours d’auto-défense que sa sœur l’avait obligé à prendre plus jeune. La lame découpa quand même le côté de son manteau, mais n’eut pas le temps de faire plus que Kazuki donna un coup puissant dans le poignet de Takada pour le désarmer et envoyer le couteau voler au loin, d’un coup de pied.
Takada répliqua en lui donnant un coup de poing magistral dans les côtes. Kazuki recula dans un grognement de douleur, puis plaçant une main sur la zone douloureuse, il observa Takada avec un sourire mauvais. C’était trop tard, c’en était fini de lui. En effet, on pouvait entendre la course d’un petit nombre de personnes se dirigeant vers eux, depuis les deux côtés de la ruelle.
Deux agents de polices précédés de leur chef – Etsuko – arrivèrent derrière Takada tandis que Kei et deux autres agents arrivèrent en face de lui.
L’agresseur qui se savait piégé, ne chercha pas à s’enfuir, et Etsuko se fit un plaisir de lui passer les menottes.
- Kazuki, si tu le permets, je vais garder ton portable jusqu’à demain… J’ai eu la chance de pouvoir enregistrer une très intéressante conversation entre Toshio et le suspect. Elle fera une très bonne preuve à charge…
- Oui, fais-en ce que tu veux…
- Toshio va devoir… Passer faire une déposition… Je m’occuperai de lui bien sûr mais…
- Nee-chan… Demain s’il te plait… La coupa gentiment Kazuki en venant s’accroupir près de son amant.
La femme hocha la tête, tout à fait consciente du fait que Toshio avait besoin de repos, de calme, et de réconfort. Et ça, seul Kazuki pourrait le lui offrir. Elle regarda ensuite en direction de Kei qui comprit immédiatement la demande silencieuse de son aînée.
Il s’approcha doucement des deux amants puis, posa une main réconfortante sur l’épaule de son frère qui enlevait son manteau pour le poser sur les épaules de Toshio.
- Suivez-moi, je vais vous ramener chez toi, dit-il doucement.
Kazuki acquiesça en observant son amant avec inquiétude. Puis, il se releva et aida le plus jeune à en faire de même. Il lui enfila correctement son manteau avant d’en remonter la fermeture et passant un bras autour de son épaule, il le guida à la suite de son frère, reprenant la route vers le Blue Diamond.
Toshio avançait comme un fantôme. A force de fuir les souvenirs de son agression, son agresseur, lui-même, l’avait retrouvé pour achever ce qu’il avait commencé six mois plus tôt. Si Kazuki n’était pas arrivé à temps… Fujihiro l’aurait surement violé à nouveau. Pire, il en aurait été conscient… En aurait souffert encore plus… Et cette fois, il ne s’en serait pas tiré vivant, ça, il le savait…
Arrivés au bar, Kei se chargea d’expliquer rapidement la situation à son amant, lui demandant de veiller sur l’établissement pendant qu’il ramènerait les deux garçons chez Kazuki. Ils sortirent tous les trois par la porte de derrière, gagnant rapidement l’entrée du parking souterrain la plus proche.
Kazuki monta à l’arrière du véhicule, au côté de Toshio qu’il savait plus faible que jamais. Il l’aida à s’attacher puis mit à son tour sa ceinture avant d’entourer l’épaule de son amant d’un de ses bras. Le plus petit posa sa tête sur son épaule en fermant les yeux.
Kei roulait lentement. Il voulait déranger le garçon le moins possible, lançant de fréquents regards dans le rétroviseur pour le surveiller, inquiet.
Quand ils arrivèrent enfin, il aida son frère à faire monter les marches à un Toshio toujours plus absent. Ils traversèrent l’appartement pour l’asseoir sur le lit et Kei partit dans la cuisine pour les laisser seul un instant. Mais Kazuki ne tarda pas à l’y rejoindre, encore plus soucieux de l’état du garçon.
- Ça va aller ? Demanda le plus vieux, inquiet. Tu es sûr que tu vas arriver à gérer ça ?
- Oui, il le faut. Je ne veux pas le laisser au soin de quelqu’un d’autre… J’ai déjà vu l’état dans lequel l’avait mis la déclaration de Saitou… Je ne veux pas que ce soit pire si des inconnus se chargent de lui. Dis juste à Nee-chan que je l’accompagnerai au commissariat demain.
- Bien… Bonne chance à vous deux… N’hésite pas à appeler en cas de problème, quelque soit l’heure.
- Oui, merci…
Après ce bref échange, Kei repartit, un petit sourire à moitié rassuré sur le visage. Il espérait vraiment que l’agresseur de Toshio n’était pas arrivé à ses fins : le détruire…
Toshio avait l’impression de revivre son arrivée chez Kazuki quelques jours plus tôt. La seule différence, c’est qu’aujourd’hui c’était encore plus difficile. Seul avantage, son lien avec l’auburn s’était renforcé durant ces quelques jours… Kazuki l’avait sauvé… Oui, vraiment sauvé. Alors même que Fujihiro aurait pu le blesser voire pire, le tuer. Un frisson d’horreur descendit le long de sa colonne. Il ne l’aurait pas supporté…
Kazuki revint enfin dans la chambre, s’agenouillant entre les jambes du plus petit pour le regarder dans les yeux. Puis, il l’entoura de ses bras pour le serrer fort contre lui, lui prouver sa présence, sa chaleur. Il aurait voulu pouvoir faire disparaître toutes les horreurs de cette soirée de la mémoire de son amant, Takada Fujihiro en prime. Mais entre désir et possibilité, il y avait une marche infranchissable…
Il s’écarta un peu pour regarder Toshio. Son regard semblait reprendre vie peu à peu. Même si ce n’était pas grand-chose, ça provoquait déjà un très grand soulagement chez l’auburn qui ne put s’empêcher d’esquisser un début de sourire.
Le garçon releva brusquement la tête vers lui, comme touché par une décharge électrique puis il ouvrit enfin la bouche.
- Mon livre, je… Je ne l’ai pas et… Demain, je…
- Toshio ! Calme-toi, tu ne penses quand même pas aller en cours demain ! C’est hors de question ! Il faut que tu te reposes ! Et je compte bien y veiller ! Demain, je t’accompagnerai faire ta déposition, d’accord ?
Le brun le regarda avec un bref regard surpris mêlé d’incrédulité. Il semblait tellement perdu, confus… Le voir comme ça blessait profondément Kazuki.
- Alors, c’est vraiment… Fini ?
- Oh oui ! Il ne te fera plus de mal, Etsuko y veillera, tu peux me croire. Il ne pourra pas s’échapper. C’est la fin pour lui, il va payer pour tout le mal qu’il t’a fait. Et ça ne sera que justice, sûrement encore trop douce… Si seulement j’avais pu le…
Toshio le coupa en posant un doigt sur ses lèvres. Il ne voulait plus entendre parler de violence, il en avait eu sa dose pour toute une vie.
- C’est fini, répéta-t-il dans un souffle.
- Pas tout à fait… Il te reste une chose importante à régler pour pouvoir enfin tourner la page.
Et pas des moindres comprit immédiatement Toshio. Maintenant qu’il pouvait se défendre, il allait devoir affronter Yasuo en face… Et ça… Ça ne serait pas chose facile pour lui…
Chapitre 10 :- Spoiler:
Chapitre 10 : Renouveau :
Ça faisait trois jours que les deux amants n’allaient pas en cours. Dieu merci, grâce à un appel d’Etsuko pour prévenir le directeur de leur lycée, les deux garçons savaient qu’ils n’auraient pas de problèmes à leur retour, du moins, avec l’administration.
Hormis le lendemain de l’agression, où Kazuki avait lutté pour convaincre son amant de se rendre au commissariat, promettant de l’accompagner, ils n’avaient plus quitté l’appartement. Le brun passait son temps dans les bras de l’autre, semblant réfléchir à ce qu’il ne pourrait repousser plus longtemps. À savoir, la confrontation avec Yasuo. Le brun et l’auburn en avaient parlé tous les deux. Kazuki voulait rester près de lui quand ça se déroulerait mais Toshio, lui, préférait le faire seul. Kazuki qui ne voulait pas contrarier son amant, avait accepté en lui faisant promettre de l’appeler en cas de problème.
Ça faisait trois jours qu’ils restaient ainsi, échangeant le minimum de mots, se contentant de se rassurer mutuellement de leur présence… Ce fut d’ailleurs Toshio qui rompit ce presque silence pour annoncer quelque chose que Kazuki ne pensait pas l’entendre prononcer avant un moment encore.
- On devrait retourner en cours à partir de demain… Quoi que je fasse… Je n’oublierais pas, jamais. Mais je veux pouvoir atténuer ces souvenirs en passant à autre chose, et pour ça, il faut que je parle à Yasuo… Le plus tôt sera le mieux…
- Tu es sûr ?
- Hum… Oui… Et puis, si ça va mal, tu seras là non ?!
- Oui.
L’auburn se pencha en avant pour prendre doucement les lèvres de son amant. Puis il tourna la tête vers l’horloge murale en soupirant. Il était déjà tard…
- Si tu veux aller au lycée demain, on devrait se coucher, commença-t-il.
- Oui, tu as raison, répondit le plus petit dans un hochement de tête.
Déjà tous deux nus sur le lit, juste entourés d’une grande couverture, ils n’eurent qu’à mieux s’installer pour entamer leur nuit. Kazuki n’oublia cependant pas de mettre son réveil en marche. Si Toshio voulait aller en cours le lendemain, il n’avait pas le droit de l’en empêcher, même s’il était mort d’inquiétude pour lui…
Leur nuit fut courte mais au moins se réveillèrent-il bien reposés. Toshio se leva difficilement, la tête ailleurs. Regrettait-il sa décision de la veille ? Kazuki n’en était pas sûr, mais il s’inquiétait vraiment pour son amant.
Toshio se tourna vers lui, un pâle sourire aux lèvres. Il vint doucement déposer un baiser sur la joue du plus grand avant de se lever en lui tendant une main.
- Si on prenait notre douche tous les deux ?
Kazuki comprit immédiatement la demande du brun. Ils n’avaient pas fait l’amour durant les trois jours qui avaient suivi l’agression, et quoi de plus normal. Mais Toshio semblait vouloir que ça cesse. Kazuki attrapa donc la main du plus petit et se leva pour le suivre dans la salle d’eau, où il lui fit l’amour avec toute la tendresse dont il était capable. Le long intermède eut pour effet de les mettre en retard et ils durent malheureusement partir au pas de course pour le lycée. Par chance, ils réussirent à arriver à l’heure, mais à bout de souffle et ce n’est qu’à grande peine que Kazuki se détacha de Toshio pour le laisser aller dans sa classe.
La table de Takada Fujihiro était vide, bien évidemment. Et Yasuo… Il regardait en face de lui, gardant le dos obstinément tourné vers Toshio. Etrange de la part de quelqu’un qui avait ainsi passé son temps à le blesser comme personne, à part Fujihiro lui-même, n’avait su le faire.
Toshio qui avait une heure de permanence après la pause du matin, avait convenu avec Kazuki d’en profiter pour parler à Yasuo. Kazuki n’avait pas apprécié le fait qu’il serait en cours si quelque chose se passait mal… Mais une fois de plus, il avait accepté.
Plus les cours de la matinée s’écoulaient, et plus Toshio sentait une boule se nouer dans son abdomen. Comment allait-il pouvoir aborder le sujet… Et déjà, Yasuo allait-il accepter de lui parler ? Alors que la sonnerie de la pause retentissait enfin, Toshio sentit des tremblements parcourir son corps, incapable de se lever pour aller demander des explications à son ex petit-ami. Alors qu’il crispait nerveusement les points sur la table, quelqu’un s’arrêta à son niveau.
- Toshio… On pourrait… Parler ? Fit la voix de Yasuo.
L’air piteux qu’il avait utilisé fit instinctivement relever la tête du brun dans sa direction. Toshio prit une grande respiration et acquiesça. Il ne pouvait pas manquer pareille occasion car, il n’était pas sûr de pouvoir l’aborder un jour de lui-même. Il se leva et, ils partirent dans un silence lourd en direction du toit du bâtiment.
Une fois seuls, ils restèrent un long moment silencieux avant qu’enfin, Yasuo n’ouvre la bouche.
- J’ai… appris pour Fujihiro… Je… Je suis désolé… Tout ça me parait tellement incroyable et…
- Incroyable hein ?! Lâcha Toshio sentant la colère gronder en lui. Ton meilleur ami m’a violé il y a six mois, et m’a laissé pour mort ! Et il y a quatre jours, il a voulu terminer le travail, non sans essayer de me violer une seconde fois. Si le capitaine Tanaka n’avait pas réagi aussi rapidement, je serais à la morgue en ce moment même et tout ce que tu trouves à dire c’est que c’est « incroyable » ? Continua-t-il son ton montant de plus en plus.
- Toshi, Toshi, écoute, je… Je m’en veux vraiment pour tout ce qui s’est passé ! Crois-moi ! Seulement, Fujihiro était important pour moi, comme mon propre frère alors quand il a commencé à me raconter tous ces trucs sur toi, j’ai… Je n’ai pu que le croire.
- Tu veux que MOI je te crois ?! Alors que tu n’as pas été capable d’en faire de même quand tu es venu me voir à l’hôpital ?! Si les paroles d’un « frère » étaient plus importantes que les miennes, qu’est-ce que j’étais pour toi à l’époque ?! Rien ? Quelqu’un juste bon à servir de jouet ? Quelqu’un en qui tu n’étais même pas capable d’avoir confiance ?
- J’avais confiance en toi, Toshio ! Tu étais important pour moi ! Je te le jure, et je t’aimais ! Et je t’aime encore aujourd’hui ! Ça me ronge de savoir que tu es avec Yamashita et…
Yasuo commença à se rapprocher de Toshio, le visage triste mais sérieux. Il posa alors une main douce sur le visage du brun puis l’attira entre ses bras pour le serrer fort contre lui. Toshio, trop surpris, ne réagit même pas.
- Toshi, je t’aime… Je t’aime encore… Reviens avec moi… Murmura Yasuo contre son oreille.
Ces paroles furent comme un choc électrique aux oreilles de Toshio qui réagit enfin en repoussant brusquement l’autre. Comment osait-il lui faire pareille proposition après l’avoir fait souffrir en le rejetant comme un vulgaire rebut sale, et inutile. S’il en avait eu la force, il l’aurait giflé. Mais la force, elle lui manquait cruellement en ce moment…
- Je suis déjà avec Kazuki…
- Il ne t’aime pas, lui ! Il te laissera tomber, tu le sais très bien ! La seule chose qu’il aime, c’est changer de partenaire comme on change de chemise. Il te laissera tomber dès qu’il se sera lassé de ton corps !
- Peut-être… Mais, je ne pense pas que la chute soit aussi dure que quand, toi, tu m’as jeté en me traitant de tous les noms… Lui ne m’a pas repoussé quand il a appris que j’avais été violé, il a tout fait pour m’aider ! Alors si un jour je le perds comme amant, je sais que j’y gagnerais quand même un ami…
- Tu l’aimes ? N’est-ce pas ?
- Que je l’aime ou non, ça ne te regarde pas. Mais sache que, même le jour où il me quittera, je ne reviendrais pas vers toi.
- Toshio, s’il te plait…
- Stop ! Maintenant, tu peux choisir de recommencer à te comporter normalement avec moi, ou de me rayer définitivement des personnes que tu fréquentes. Et personnellement, le deuxième choix me conviendrait mieux… Je n’ai plus rien à dire, et je n’attends rien de toi… Termina Toshio en se retournant.
Il se mit ensuite en route vers la porte qui menait aux escaliers mais s’arrêta en entendant la voix de Yasuo dans son dos.
- Pardonne-moi…
Le brun tourna la tête vers lui et acquiesça, puis il reprit son chemin.
À la pause de midi, Kazuki le rejoignit rapidement, terriblement inquiet. Toshio lui offrit un pâle sourire en lui expliquant que le problème était réglé, mais qu’il voulait rentrer. Kazuki accepta de sécher les cours de l’après-midi, soucieux de voir son amant dans cet état.
Une fois chez Kazuki, Toshio s’assit sur le lit tandis que son amant leur préparait à boire et à manger. Le brun n’arrivait pas à se sortir les mots de Yasuo de la tête. Il le savait, il l’avait toujours su, que Kazuki finirait par le quitter. Déjà, parce qu’il n’était pas gay, et aussi, parce qu’il était bien trop volage pour rester enchainé fidèlement à une seule et unique personne… Cependant, Toshio ne pouvait s’empêcher de vouloir mettre les choses au clair. Il ne voulait rien cacher à celui qui l’avait si bien sauvé et réconforté.
Quand Kazuki revint avec un plateau bien chargé, il prit le verre que l’auburn lui tendait et attendit qu’il s’assoie à côté de lui sur le lit.
- Tu veux m’en parler ? Questionna Kazuki.
- Non… Fit le plus petit en secouant la tête.
Kazuki qui ne comptait pas le forcer, se contenta de l’attirer contre son torse pour le garder près de lui. Même si Toshio ne voulait pas le laisser paraître, Kazuki le savait fragile.
- Je ne sais pas si tu te rappelles de ce que je t’avais dit, le jour où, tu m’as demandé de devenir ton amant, commença doucement Toshio.
- …
- Je t’avais expliqué que je vivais seul parce que mes parents étaient à l’étranger, et tu m’avais dit que tu trouvais anormal que mes parents m’aient laissé seul ici.
Kazuki se rappelait en effet vaguement avoir entendu Toshio lui en parler entre deux parties de jambes en l’air… Il regrettait amèrement de ne pas avoir été plus attentif à ce moment-là…
- En fait, c’est moi qui avais décidé de rester au Japon. Je ne voulais pas partir… Mes parents avaient de nombreuses fois essayé de me faire changer d’avis mais rien n’y faisait, je refusais tout le temps de partir. Mais eux, n’abandonnaient pas l’idée de me faire changer d’avis, alors j’ai tenté le tout pour le tout. Je leur ai annoncé de but en blanc que j’étais gay, raconta-t-il avant de s’imposer un moment de silence.
Kazuki écoutait silencieusement son amant lui raconter ce moment si personnel de sa vie. Il savait que ce n’était jamais un plaisir de faire un coming-out… Il avait pu le voir avec Kei, qui l’avait annoncé à leurs parents quand il avait eu 15 ans… Ils l’avaient alors durement rejeté. Mais par bonheur, Etsuko et Kazuki, eux, avaient toujours été là pour Kei. Toshio, lui, était enfant unique alors…
- Contre toute attente, mes parents d’abord surpris et mécontents, ont fini par l’accepter… Moi qui avais espéré l’effet inverse, je me retrouvais dans une situation des plus désagréables… Mes parents avaient alors commencé à me dire que je trouverais plus facilement un petit-ami aux Etats-Unis ou en Europe puisque là-bas, les gens étaient plus ouverts d’esprit. Ils avaient même promis de me soutenir dans ma relation ! Ils faisaient vraiment tout pour me décider à venir avec eux… Parce que par chance, ça avait toujours été des parents aimants. Je me suis donc résolu à leur avouer la raison de mon désir de rester ici… J’étais déjà amoureux de quelqu’un… Et je savais que je ne pourrais pas oublier cette personne…
L’auburn sentit une désagréable sensation lui traverser les entrailles… Incapable d’oublier la personne qu’il aimait ? Pourquoi lui disait-il ça maintenant… Après sa conversation avec Saitou… Saitou… Oui… Maintenant, il comprenait mieux.
- Alors, tu l’aimais déjà à cette période ? Questionna-t-il.
- Yasuo ? Oh non… La personne que j’aimais restait inaccessible… C’est pour ça que, j’ai accepté de sortir avec Yasuo… Pour tenter d’oublier le déchirement que je ressentais chaque jour un peu plus en ‘le’ croisant.
- Tu veux dire que ce mec était si inaccessible que ça ? Et tu as réussi à l’oublier ? Demanda-t-il avec une pointe de jalousie dans la voix.
- Non… Je n’ai jamais réussi à me le sortir de la tête un seul instant… Mais aujourd’hui, je me dis que peut-être… Peut-être que je finirais par avoir une chance.
Deuxième tiraillement dans le ventre de Kazuki qui commençait sérieusement à avoir du mal à ne pas laisser clairement exploser sa jalousie. Seulement, il savait que pour Toshio, le mieux serait de finir avec la personne dont-il parlait avec une voix si chargée d’amour…
- Et tu comptes… Tenter ta chance ?
- Hum… Je l’ai déjà fait… Je n’ai plus qu’à attendre… Murmura le brun en redressant le visage pour offrir un regard amoureux à Kazuki.
Celui-ci se sentit rougir brutalement. Toshio ne parlait quand même pas de… lui ? C’était impossible et pourtant… Aussi loin qu’il se souvienne… Oui, il avait déjà croisé le regard furtif de Toshio avant même qu’il ne sorte avec Saitou… Alors c’était bien lui…
- Je t’aime, ajouta enfin Toshio comme pour confirmer à l’auburn qu’il ne se trompait pas.
Kazuki se leva alors rapidement, retirant le verre des mains du brun pour le poser avec le sien sur la petite table, puis il retourna sur le lit pour le serrer dans ses bras et l’embrasser.
- Je crois que ta chance est là, murmura Kazuki contre les lèvres d’un Toshio rouge comme une pivoine. Je t’aime aussi, Toshio… Je pense, que je t’aimais même avant de t’avoir enfin comme amant… Sinon, qu’est-ce qui m’aurait poussé à te vouloir à ce point ? Alors oui, je t’aime…
Le brun encercla le cou de son amant de ses bras pour le serrer contre lui, les larmes commençant à perler aux coins de ses yeux d’ambre. Il avait l’impression de rêver… Plus de deux ans qu’il attendait ça…
- Toshio, aujourd’hui sera un nouveau départ, pour nous deux…
- Oui… Un jour de renouveau…
Dernière édition par Beubelette le Ven 30 Mar 2012, 21:11, édité 6 fois | |
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Fraise Éternelle
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Ven 10 Fév 2012, 11:17 | |
| prem's!!! haaaa, je suis contente pour les 2 garçons, ça y est, c'est officiel, ouf!!! saitou est toujours aussi con *des claques qui se perdent* c'est sympa que so les comprenne, il est même venu manger chez kazuki, c'est trop cool *enfin un mec compréhensif* et c'est cro mimi, comme ils se retrouvent tous les 2 dans le bar gay et qu'ils se serrent l'un contre l'autre, kyyaaaaaa!!!!!!!!! ze veut le nom du mézant, ze vais me le faire!!!! grrrr | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 16 Fév 2012, 09:15 | |
| L'avant dernier chapitre est disponnible à la fin de la page 3 !! Bonne lecture !@Cécile-chan : Je suis désolée je suis pire qu'en retard pour te répondre. J'ai honte --' j'ai passé la semaine à écrire pour une bonne partie et à dévorer Les chroniques de MacKayla Lane et encore je me freine pour pas finir le tome 4 avant d'avoir reçu le dernier . Bon j'arrête de racconter ma vie Oui tu as été la première la semaine dernière, la seule même à commenter . Mais je ne t'en remercie que plus ! C'est vrai, ça devient enfin officiel entre Toshio et Lazu, il était temps hein ?! Ca pourra pas faire de mal au pti brun  . Ah Sô... C'est le pote parfaite... Après avoir passer des années à s'inquiéter pour un ami incapable de coucher plus d'une semaine avec la même nana on peut conprendre qu'il soit content que son meilleur ami se fixe un peu, même si c'est avec un garçon ! Oui c'est mignon quand ils arrivent au Blue Diamond... C'est ce qui se passe après qui l'est nettement moins... Qui est le c*nnard qui attaque Toshi? Tu vas l'apprendre dans le chapitre que je poste aujourd'hui. Tu veux lui exploser la tête ? Fais-toi plaisir !! Qui qu'il soit, il mérite pas de vivre ! Enfin bon voilaaaah !! Merci pour ton commentaire ! Bisous tout plein | |
| | | | bdcecile68
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 16 Fév 2012, 10:23 | |
| encore prem's hihihi
t'as pas bientôt fini, cette manie de couper au moment le plus intéressant de l'histoire???
et cet enfoiré (j'ai zappé son nom!!!), si ça n'avais tenue qu'à moi, j'lui aurais fait sa fête, si t'avais vu ça niark niark niark
en tout cas, l'histoire devient de plus en plus intéressante, j'ai hâte d'être à jeudi prochain, surtout pour voir la tête de l'autre salaud et voir c'que les 2 amoureux vont lui faire, j'espère une bonne tête à claque hihihi | |
| | | | Beubelette
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 16 Fév 2012, 14:11 | |
| @Cécile-chan : Ouaip encore première Pour ce qui est de mes fins de chapitre j'y travaille... Ah, en faite désolée mais... Je travaille à les rendre toujours plus frustrante  T'inquiète je t'en veux pas d'avoir oublié le nom de l'agresseur, très personnellement même à moi il m'a fallut du temps pour le retenir  Ah la la... Jeudi prochain le dernier chapitre *Retour du coup de blues de l'auteure* Enfin le principal c'est que ça t'ai plu !! Merci pour ta lecture et ton commentaire !  | |
| | | | bdcecile68
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| | Sujet: Re: {Fiction Originale} Renouveau Jeu 16 Fév 2012, 15:27 | |
| dis, t'aurais pas des dessins de notre couple d'amoureux, parce que j'aime bien les bruns moi!!! | |
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