[fiction originale] La patinoire (oneshot)

Ces personnages sont rien qu'à moi!! Na
sinon c'est du Yaoi, un beau PWP, donc avec un zoli lemon, ce qui justifie un rating MA

Maintenant que vous étes avertis, écarquillez vos mirettes!


J’avais accompagné mon neveu à son cours de hockey, ma sœur ayant besoin de soufflé, elle s’était prise un rendez-vous dans un salon de beauté. Du coup j’étais de corvée. J’adore mon neveu, c’est pas ça le problème, mais le hockey… quel sport de barbare !! Comme le foot, en plus casse-gueule…bah! De temps en temps ça faisait pas de mal.

Maintenant le cours était fini et il était parti se changer. Ma sœur m’avait averti qu’il n'était pas rapide, en plus comme c’était au retour des vacances, il allait discuter avec ses copains. Bah! C’est pas grave, pour une fois j’ai rien à faire après.

J’étais appuyé à la rambarde, le long de la piste libérée par les enfants, où évoluait maintenant un patineur. En costume moulant, vert forêt, même les patins. Ses cheveux étaient retenus en catogan, sûrement pour ne pas le gêné pendant ses évolutions.

Il commença par faire des tours d’échauffement, doucement, laissant la sensation de la glace sous ses patins monter en lui. Je le voyais passer devant moi, puis s’éloigner, et revenir. Comme un enfant capricieux qui cherche à narguer un camarade.
Bon je sais mon imagination y était pour beaucoup, mais il est tellement … je manque d’adjectif pour le décrire !! Ca semble tellement facile quand c’est lui qui patine !! Personnellement j’ai déjà du mal à tenir sur ces maudits patins, alors avancé sur la glace…brrr… tandis que lui, le plus petit de ses mouvements semble tellement efficace.

Maintenant il accélère l’allure, quand il passe prés de moi je vois ces cuisses qui se contractent, et ses fesses aussi, une fois qu’il est passé…
Ses bras se balancent en rythme, marquant un tempo que mon cœur suit. Et il accélère encore, tous ses gestes sont fluides et pourtant plein de forces. Il plie à peine les genoux, avant de se détendre comme un ressort… je le vois, comme suspendu dans les airs, qui fait un tour, deux, trois, avant de redescendre sur la glace, en douceur, comme si ce n’était que de sa volonté. Les bras écartés, le torse en avant, la jambe dans l’alignement, il ne glisse plus sur la glace, il la survole.

Puis il repart, une jambe après l’autre s’avance, de plus en plus loin.
Le frottement des ces cuisses l’une contre l’autre m’hypnotise, et ma tête commence à s’embrumer. Je ne pense plus, je réagis, je rêve.
Je rêve de ce corps sous tension. Rien n’est doux dans ce corps. Les muscles aguerris, tellement sollicités, doivent être dur même au repos. J’imagine ces muscles se tendre sous ma main, alors que la peau frissonne par-dessus. Je l’imagine tellement chaude, contrastant avec cette glace. Et la pulsation du sang dans les veines, courant dans tout le corps. Jusqu’à ces cuisses, nerveuses, musclées et pourtant élancées.
Alors que ma main les écarte, que mes yeux sont fascinés par l’ombre qu’elles recèlent, je sens son corps qui se redresse, les muscles de ces fesses qui se contractent dans mes paumes. Un léger chatouillis sur ma nuque quand je me penche sur son désir. Ces cheveux. C’est vrai, son catogan n’a même pas résister à notre premier baiser. Ces lèvres étaient froides encore de l’ambiance de la patinoire. Les miennes sont presque brûlantes, maintenant que se les pose sur le bout de son sexe décalotté. La peau est si douce. Mais c’est bien la seule car la chair en dessous et ferme.
J’entends sa respiration haletante, au-dessus de ma tête. Je l’essouffle autant, sinon plus que son entraînement. Un sourire étire mes lèvres, et je commence à lécher ce bâton de chair qui frémit d’impatience. Il ne tiendra pas longtemps. L’entraînement lui apporte tellement de plaisir, qu’il est toujours ainsi après. Mais il a de la ressource, donc je ne m’inquiète pas. Je monte et e descend, ne laissant pas un centimètre carré de son sexe où je ne passe. Je reviens sur le bout, l’enduisant de salive avant de l’engloutir. Quelques caresses supplémentaires viennent à bout de son plaisir, et je sens son torse se cambrer en même temps qu’il jouit dans ma bouche.
Je me redresse à mon tour, il est couché sur le dos, comme anéantit, le torse soulevé par son souffle rapide. J’humidifie mes doigts avec ma salive, et un peu de sa semence qui reste, avant de les approcher de son point faible. Encore un endroit qui est doux. Enfin pour l’instant. J’appuie doucement un doigt contre l’orifice, il glisse dans son intimité sans problème. Je sens encore quelques contractions du au plaisir.
En levant les yeux sur son visage, je vois qu’il me regarde. Ces yeux verts me fascinent toujours. Comme deux émeraudes précieuses, sans défaut, avec une lumière légèrement moqueuse, mais pleine de tendresse aussi. Et en ce moment, un feu brûlant qui me raidit encore plus le sexe.
Deux autres doigts ont rejoint le premier, et son sexe reprend consistance. Je ne peux plus attendre. Je m’appuie sur ma main gauche, prés de son épaule, et de ma main droite je me guide en lui. Je sens une faible résistance alors que le bout de mon sexe entre en lui. Il m’attrape par la nuque pour m’embrasser profondément, comme pour me rendre ma pénétration.
Il n’est plus du tout tendre en bas. Son anus se resserre sur moi, m’enveloppe si étroitement que j‘ai du mal à bouger. Puis il se relâche et je commence des va-et-vients, doucement, pour l’échauffer, avant d’accélérer.
Ces mains se sont accrocher à mes hanches, je sens parfois ses ongles qui s’enfoncent spasmodiquement. Mais ça ne me dérange pas. Je ne peux plus faire qu’une chose, m’enfoncer en lui, le pénétrer de toute ma force, jusqu'à ne plus en avoir. Au moment de jouir, j’éloigne ma tête, j’aime le regarder en cet instant, quand mon sperme vient le frapper, déclenchant sa propre jouissance. Puis je fonds de nouveau sur ses lèvres, entrouvertes sur un cri silencieux et nous nous embrassons, presque désespérément, jusqu’a ce que l’un de nous deux reprennent sa respiration.
"Ça y est, je suis prés. Tu ne t’es pas trop ennuyé ?"
J’ai les yeux écarquillés, et pourtant aveugle à tout ce qui m’entoure. Je sens une petite main sur mon bras, mais il me faut encore quelques instants pour revenir à la réalité. Une chance que je sois appuyé tout contre la rambarde, car je sentais une raideur manifeste dans mon pantalon. Je ramenais les pans de ma veste, avant de me tourner vers mon neveu.
"Non, non, je regardais les évolutions de ce patineur."
"C'est quoi, des volutions ?"
" E-volutions ! Ce sont les trajets, les mouvements qu’il fait, plus ou moins."
J’ai répondu machinalement, sans vraiment y penser, tout en regardant de nouveau vers la piste.
"Ah bon !"
Le patineur de mes fantasmes s’éloignait, en direction du portique où se tenait celui que je supposai être son manager. Je soupirai lentement, me préparant à suivre mon neveu, qui, maintenant qu’il avait vu ses copains, souhaitait rentrer prendre son goûter.

Quand le manager se pencha, cherchant visiblement quelque chose par terre, mon patineur se retourna toujours sur la glace, et s’appuyant dos à la rambarde, me lança une œillade accompagnée d’un sourire carnassier.

Je crois que ma sœur pourra se faire une séance hebdomadaire de relaxation…


il s'agit d'un oneshot, conçus comme tel, qui n'aura jamais de suite!! donc pas la peine de la demander.

si vous trouvez des fautes, merci de me les indiquer, parce que j'ai beau relire, j'en rate toujours!!
Bizou Biz

J'ai beaucoup aimé. J'aime bien ton style, très fluide.
Dommage que ça soit aussi court

L'histoire est très sympa ça aurait mérité peut-être un style d'écriture un peu plus poussé mais après tout le monde n'est pas écrivain^^ et un petit truc aussi c'est bourré de fautes! (enfin mon bourré est peut-être un peu fort) mais j'ai comme une grosse flemme des les relever

j'aime beaucoup ce One-Shot l'histoire est vraiment interressante c'est dommage qu'il n'y ait pas une suite