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| L'histoire de mes petits chéris | |
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emma Bourgeon Naissant
Nombre de messages : 127 Age : 37 Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: L'histoire de mes petits chéris Dim 09 Nov 2008, 16:43 | |
| aaahhhh comme que c'est pas bien: je me rend compte que je passe presque plus par ici :alaide: Moi qui avais prit la bonne résolution de ne pas être un membre fantôme :baille: Je vous entend d'ici... "les bonnes résolutions d'emma hein, rien que des mots en l'air sorti sous l'excitation d'un nouveau chapitre de UGH :p" Donc pour me faire pardonner (ouais bon, je sais pas si je vais pouvoir me faire pardonner avec ça mais au moins voilà un topic où je pourrrais poster autre chose que du flood hein ^^) Je tiens à dire que c'est vachement impressionnant de livrer ses écrits dans la même collonne que Val-raffale et Myushi (je ne me sens pas du tout comme une piètre débutante là) Inutile de présenter trop longuement, c'est une histoire d'amour, vous vous en doutez, et c'est un yaoi, vous vous en ditez encore plus en intro: deux dessins de mes persos: Chapitre un, un moment de solitude avant le début- Spoiler:
Il marche en regardant ces pieds. Non pas qu'il soit triste. Il n'a pas trop envie de regarder le monde autour de lui et préfère se tourner la tête dans le rythme rapide et répétitif de ses propre pas. Il pense à la route qu'il parcoure et au chemin sur lequel il marche. Cette route il la parcourera tant et tant de fois que cela deviendra bientôt une habitude. C'est pourquoi il ne regarde pas le paysage, c'est un jeu pour lui de ne pas le voir, comme une lettre reçue qu'on ouvre que le lendemain. S'il ne veut pas s'ouvrir c'est qu'aujourd'hui ses pensées sont un peu noires. C'est un bon lycée dans lequel il fait cette rentrée, pourtant ça ne lui rappel que son échec. Il avait rêvé son entré au lycée dans un établissement d'élite. Une réussite et un bonheur abstrait mais promis. Mais il a échoué à ce concours. Là il ne sait pas trop où il va. Sous ses pieds une fine pellicule de boue noire, mélange d'humidité et de pollution malaxée par les milliers de passants représente si bien son dégoût de lui même et de l'avenir vers lequel il va que ça le fascine et il s'y complaît. Il se trouve faible de se laisser aller ainsi. Mais après tout, pourquoi ne se donnerait il pas le droit d'être faible aujourd'hui? Cette décision le rassénére et lui arrache un sourire; "Aujourd'hui sera spleen et mélancolie et ça lui f'ra du bien, voilà!"
La journée a commencée avec le son du réveil. Il dormait pas mais ça l'a réveillé quand même. Il est assit sur le toit au dessus de sa chambre, il est sorti par le velux, comme il le fait depuis toujours, dans un crapahutage enfantin. Il fume, il regarde le soleil se lever. Il a une sacrée dégaine avec sa clope, ses jambes nues, ses grosses bottes noires gothico-punk aux pieds et le gros pull informe qu'il était retourné chercher parce qu'il faisait vraiment trop froid cette nuit, assit au milieu de ses mégots. Il a tenu la place toute la nuit. C'est plus les vac", merde. Cette nuit il a pas dormi pour regarder les vac" se finir. Il n'est pas triste. Un grand sourire lui traverse le visage quand il appuis enfin sur le bouton off du réveil, après avoir écouté ce son jusqu'à être sur de ne pas regretter de l'avoir stoppé: le clairon qui sonnait ce moment solennel. Ses dernières vac" de collégien. Il déteste les fins. Mais c'est nécessaire pour un nouveau début, ce sera "collège reload", le même délire avec encore plus de tout... non en fait il flippe grave. Il déteste les fins parce que ça l'angoisse. Il avait réussit à imposer sa domination dans le petit collège de son quartier mais c'est quoi ce grand lycée de relous où il va devoir passer ses trois prochaines années? Un truc de petits bourges bons élèves dont il aurait dû rater le concours...inexplicable qu'il l'ai eu d'ailleurs, il y avait mis du siens pourtant (pour le rater). Aller, faut y go. Se lancer dans la bergerie et y faire masacre serait la meilleur façon de rendre ces années moins pourris, tout se joue pendant la première semaine. En même temps ça devrait pas être bien dur de prendre le titre du plus fort face à cette fine sélection d'intellos faiblards et binoclards, arg, avant de partir il passe du crayon noir par dessus ses cernes, sa touche perso à l'uniforme de son nouveau lycée.
Il avance d'un pas mesuré et précis dans le hall de l'école. Il s'arrête assez loin des panneaux d'affichages, derrière les petits attroupements qui cherchent leur nom et commence à faire comme eux, lisant en diagonale, rapidement mais sur de lui. Il s'arrête, revient en arrière, en avant en arrière, un coup d'oeil de plus, c'est bien ça, il ne s'est pas trompé. Guidé par un petit plan sur un flier disponible à l'entrée il rejoint sans attendre sa salle de classe. L'établissement est encore vide dans les étages, ce qui est normal vu son avance. La majorité des élèves vont rester en bas retrouver leurs connaissances, discuter de leurs vacances, et ne chercheront leurs salles que le moment venu. Il aime bien découvrir les couloirs qu'il arpentera ainsi: vides, il a l'impression de les voir mieux, de mieux comprendre leur architecture et de les mémoriser. Et puis il ne les verra probablement jamais plus comme ça alors il en profite. Les portes des salles sont ouvertes, il entre donc dans celle qui lui a été désignée et s'assoit à la dernière place du fond, côté fenêtre. Immédiatement, dans cette salle de classe vide et propre, il prend devant lui le flier et commence à l'étudier avec concentration et calme. _ "gage! Ehp! [...] là oui ou non !! T'es mort ?!? *Il est pas croyable celui là...* T'es une poupée en cire ? ...une déco ? Mais putain quelle potiche !!! Le dernier cri parvient enfin à contacter le garçon blond dans le monde lointain où il s'était isolé mais il sursaute juste à temps pour voir le brun l'attraper par l'épaule et le jeter violemment par terre, voir un bref moment d'hésitation traverser ses yeux puis attraper tout aussi violemment le flier et le lui jeter dessus. Le blond regarde la chute lente du papier tandis que l'autre s'installe à la place près de la fenêtre. Le geste vif et rageur avec lequel il l'a lancé et le résultat tout mou du petit papier qui vient de se poser entre ses jambes arrache au blondinet un rire convulsif très audible bien que bref. Le brun tourne son visage vers la fenêtre en mordant son poignet pour maîtriser son propre rire. Halluciné, il voit le blondinet, décidément original, se réinstaller exactement une place en face de lui, laissant juste un mètre entre eux. après une telle première impression n'importe qui aurait fuit à la diagonale de la pièce. Mais il semble vraiment tenir à rester côté fenêtre. Il regarde dehors et son visage se reflète. Le brun regarde ce reflet en tentant de définir ce visage...lascif. Un prof entre dans la salle et fait du bruit pour rassembler l'attention de ses élèves. La salle est juste à la hauteur du feuillage des arbres de la cour. Leurs feuilles sont juste nées, d'un vert clair et gaie (note : la rentrée scolaire est en mars au japon) . Le blond se laisse captiver par le spectacle d'un oiseau et délaisse le discourt du prof. puis d'un geste souple il ramène ses cheveux du côté qui ne le gêne pas pour écrire et sort du sac posé sur ses genoux du matériel basique. On dirait vraiment le geste d'une fille. Ca fait penser qu'il a dû avoir les cheveux plus long par le passé. Ils sont plutôt court autour du visage, une coupe classique avec une frange fine, les quelques longues mèches argentées qui tombent sur les épaules sont très romantiques. Sa nuque qu'il vient de découvrir a l'air toute douce. Le brun est bien tenté de la toucher du bout des doigts. Ces cheveux fins et un peu ondulés et surtout si clair, ce n'est pas une chevelure de japonais, un étranger? _ Tsuda Momoïro se lève et s'incline *c'est lui* *me met pas ton cul sous le nez !* *pourquoi je pense ça ?* *Tsuda?, ça ressemble à mon vrai prénom, je m'en souviendrais facilement.* Il est si proche. J'ai trop envie de le toucher, "Tsuda". Il regarde par la fenêtre en se balançant imperceptiblement, puis se détourne, prend quelques notes, reprend sa contemplation de je ne sais quoi et se mouvement imperceptible qui m'hypnotise. C'est comme la voix d'une fille qui chante dans ma tête quand je le regarde bouger. Je me suis rendu compte que je l'avais touché quand j'ai entendu son sursaut. Ca m'a fait crier, comme si j'avais cassé un objet précieux...c'était un peu ça. Parce que le joli gif-annimé devant moi est parti. L'injonction du prof m'a fait l'effet d'une putain de fenêtre pop-up. Tsuda s'est excusé très poliment et est allé s'installer devant, à la place que le prof avait désignée. Avant de s'asseoir à sa nouvelle place son regard à croisé le mien sans faire cas de moi pour aller se fixer un instant sur le même point que tout à l'heure, de l'autre côté de la fenêtre. J'ai pensé qu'il devait être dégoûté d'avoir perdu cette place et ça m'a un peu touché. Une attitude normale de ma part aurait était d'en rire. Maintenant que son visage ne se reflète plus dans la vitre il n'y a plus rien dans l'image que m'offre cette fenêtre que j'ai envie de regarder. Mais que voyait 'il dans ce paysage banal, lui ? Lui il n'est pas banal et ça intéresse le brun. Ca paraît ridicule de lui parler, c'est un petit intellectuel fragile et timide... mais tout proche de la fin du cour il ne sais quoi faire d'autre pour qu'il ne disparaisse pas encore plus loin en refusant de le voir. Faut dire que tout à l'heure ça l'a un peu vexé ! Donc il lui fait passer d'une table à l'autre un petit mot tout plié que le blondinet reçoit de justesse avant la sonnerie. Après que le prof principal de chaque classes ait fait son topos à ses élèves il y avait réunion à l'amphi pour entendre un topos plus général sur le lycée et notamment le clubs, parmis lesquels chacun devrait un choisir un. La plupart des élèves se regroupent par affinités mais quand on a encore aucunes connaissances dans le bahut on ne peut pas se reposer là dessus. Comme c'est un grand lycée il y a beaucoup de clubs. *Dépêche toi de finir de jaqueter, vieux con, j'ai qu'une envie c'est de remplir ma fiche d'inscription ai club de karaté et de me barrer d'ici. C'est bien assez long pour une première journée.* *Eh bien, c'est pas ce que vous dites qui va nous aider dans le choix d'un club, monsieur le dirlo, vous faite de l'air tiède, mais celà tombe bien, c'est la température de mon humeur du jour.* Idée en boucle: karaté, me barrer... *C'est un club alors je pourrais peu être faire quelque chose de vraiment futile?* de l'ikebana (?) j'en fait déjà assez, de la calligraphie aussi...; idées embrouillées. *Qu'est ce qu'il va prendre lui?* [idée parasite].
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| | | emma Bourgeon Naissant
Nombre de messages : 127 Age : 37 Date d'inscription : 05/10/2008
| Sujet: Re: L'histoire de mes petits chéris Dim 09 Nov 2008, 16:45 | |
| je vous mes tout de suite le chapitre deux - Spoiler:
Deux jours se sont écoulés de façon tout à fait normale. Tsuda a sans doute oublié le petit mot tout plié. Depuis ma connerie du premier jours il s'assoit devant pendant les cours de maths avec notre prof principal. Tsuda semble toujours autant dans un autre monde mais il est entré dans un cadre de banalité, c'est un élève sérieux, il ne paraît plus évaporé comme le premier jour mais au contraire très concentré. Ce genre de gars, même s'il a lu le mot, il n'en fera pas cas. Je regrette un peu d'avoir brisé cette image en ne pouvant résister à la toucher.
_ C'était toi? ...n'est ce pas ? ...le mot _ hein? _ Ceci qu'il a dit en me tendant le petit papier plié qu'il a sorti sous mes yeux de la doublure de sa cravate. Il n'y a plus que nous. Comme le cour de sport est notre dernier cour le jeudi après midi la majorité des élèves préfèrent se doucher chez eux que dans les douches des vestiaires du lycée, c'est compréhensible, ce n'est pas très agréable ce genre de douches. On a tous les deux les cheveux mouillés. Quand ils sont mouillés les cheveux de Tsuda tombent d'une bonne dizaine de centimètres sur ces épaules et paraissent encore plus "gris", quelle couleur bizarre. Il est à peine vêtue devant moi, il ne porte que son pantalon et ses chaussures et me tend le papier de bout des doigts, son bras fin tendu, ...pendant une éternité avant que je me décide à le prendre, ou plutôt que réalise je devais le prendre. Un peu décontenancé par le blond j'ouvre le papier et le lis, même s'il n'y aucun doute que se soit bien "ce papier". Une lettre de défit façon imitation de samuraï. Ca me semble tellement ridicule maintenant qu'elle m'est rendue par ce garçon plutôt "métrosexuel", s'il fallait le classer, qui ne doit certainement pas lire le jump, que j'aurais voulu donner n'importe quoi pour ne jamais avoir écris ça.
_ C'était moi ! Et alors ?! [Se sentant ridiculisé par son vis à vis le brun adopte une attitude bravache.] _ Je voulais savoir de qui c'était avant le jour du rendez vous c'est tout... mais ce n'est peu être pas bien... Masanori-san, c'est bien ça ? [Ce nom prononcé par quelqu'un de son âge emplit la bouche du brun d'un goût âcre. Qu'un prof l'appelle comme ça, soit, mais que ce soit un garçon de son âge lui donnait une autre réalité et lui rappelait méchamment que c'était bien son nom, et pas juste celui de son père.] _ M, Makkuro, je préférerais "Makkuro". _ Pardon de ne pas m'être encore présenté, je suis Momoïro Tsuda. _ Mo-mo-ï-ro , "pinku" ? _ Oui, en un seul kanji, celui qui signifie "rose" Sur ces mots le blond recommença à s'habiller dans un ordre bizarre, en commençant à mettre sa cravate avant d'enfiler sa chemise. Une chemise propre qu'il avait emmené exprès pour se changer après le sport. _ T'as pas couru avec ta chemise ? _ Excuse moi ? _ T'as pas couru en chemise alors pourquoi tu la change, elle est pas sale. _ Je trouve qu'elle l'est assez pour que j'ai envie d'en mettre une propre. C'est une question de plaisir. Pourquoi fallait t'il qu'il prononce le mot "plaisir" avec une voix si langoureuse...ou plutôt quel besoins avais-je de me la ramener pour qu'il finisse par dire ce mot... ou plutôt pourquoi ce mot dans sa bouche provoque sur moi tant de réactions... (?) En regardant son manège je fini par comprendre pourquoi en s'habillant il effectue ces gestes aussi lentement, c'est qu'il cherche le bon angle de vu pour se voir dans le reflet de la porte métallique du casier. Il doit avoir l'habitude de s'habiller devant un miroir. Pourtant il n'en a pas besoins, il l'a très bien fait sans miroir son noeud de cravate, mais comme il vient de trouver un meilleur angle de vus il le défait pour le refaire en se regardant le faire ! J'me tape l'hallue totale là... ça aussi ce doit être "une question de plaisir" hein. Et toujours cette voix de fille qui chante quand je le regarde bouger. _ Tu ne t'habilles pas ? _ De quoi tu te mêles, tu te prends pour ma maman ?! _ Pardonne moi _ Pourquoi tu t'excuse ? T'en as pas marre de t'excuser tout le temps ?! [Le blond ne répondit pas mais se pressa de ranger ses affaires et parti après s'être vivement incliné devant l'autre en posant ses mains sur ses genoux.] _ Ep ! eh ! c'est comme ça que tu arrêtes de t'excuser [Makkuro allait lui courir après quand il fut stoppé par la vision du papier de leur rendez vous le lendemain soir abandonné par terre. Il ne viendra plus maintenant, il est trop tard....]
_Tadaïma! s'annonça t'il d'une voix enjouée en se penchant immédiatement sur un livre assez luxueux, ouvert sur une petite table haute qui lui servait de piédestal, comme un livre d'or sur le comptoir d'un grand hôtel. C'est un appartement classique dans un grand immeuble tokyoïte de très bon standing. On y entre dans un petit couloir étroit que ses propriétaires ont aménagé comme une petite galerie d'art, avec pas mal d'originaux d'artistes contemporains japonais, un éclairage artificiel est étudié pour mettre ces oeuvres en valeur et distraire de l'étroitesse des lieus. Sur la gauche une voix lui répondit à travers une porte ornée d'un grand miroir Pa-qua (1) qui la rendait imposante. _ Je ne pensais pas que tu serais déjà là ce soir Shoubi. _ Tout le monde était tellement fatigué au travail qu'on a mis le coup de bourre pour terminer assez tôt aujourd'hui. N'entres pas. dit la voix féminine alors que Momoïro posait la main sur la poignée. Vas faire du thé, je me prépare et on va le boire ensemble. Momoïro sourit et s'inclina un peu pour dire qu'il avait compris, même si la personne ne pouvait pas le voir. Il repris son sac et alla le déposer dans un coin de la grande pièce qui lui était apparemment réservé, puis passa dans la cuisine pour faire du thé tout en déboutonnant sa chemise blanche. Cette pièce sur la droite du couloir était aménagée comme un petit loft, avec la cuisine, la salons et la petite alcôve qui servait de chambre à Momo en enfilade ce qui donnait l'impression que c'était grand. De la fenêtre panoramique du salon on avait une vue magnifique sur Tokyo. Bientôt le soleil allait se coucher et ils le regarderaient ensemble en buvant du thé vert.
Il en est à son troisième café dans un grand bar d'un centre commercial. Il aime bien cet endroit car il a une vue plongeante sur le quartier animé de Shibuya. Il regarde ce spectacle le front appuyé contre la vitre. Il fait nuit depuis un bail mais on le remarque plus aux changements de couleurs qu'à une baisse de la luminosité. Il rentrera chez lui quand il commencera à avoir envie de dormir...sauf s'il s'endort ici quelques heures, ce bar reste ouvert 24h sur 24, c'est aussi pour ça qu'il aime bien cet endroit, c'est un bon endroit pour oublier, beaucoup de choses, pour s'oublier. Il se réveille en sursaut. Il se frotte les yeux, peigne ses cheveux avec ses doigts, découvre qu'il avait déjà fini son café, scrute l'ambiance autour de lui pour se donner une idée de l'heure qu'il est. Il n'a pas de montre sur lui. Un groupe de lycéens de troisième année qui étaient venus se détendre après leurs cours du soir sont sur le point de partir. Il doit être à peine minuit. Il se prend un autre café qui ne le satisfait pas et lui donne envie d'en prendre un autre, accoudé au comptoir cette fois, et avec une cigarette. il commence à retirer de ces projets de rentrer dormir chez lui.
_ Shoubiii...
_ Oui Momoïro
_ Aujourd'hui j'ai parlé à un homme bizarre, enfin c'est plutôt lui qui m'a parlé.
_ Eéééét...
_ Et j'ai envie de lui parler à nouveau...pourtant il était plutôt désagréable, objectivement.
_ En quoi il était bizarrrre ? Je veux tôût savoiiiirrrr.
_ ...Il était froid, ...et il avait des cheveux très longs, il était beau.
_ hum, ce n'est pas bizarre ça, c'est exceptionnel, je comprend que tu ais envie de le revoir. ...Pourquoi n'es tu pas tout excité?
_ Je crois qu'il ne souhaite pas me revoir, Shoubi. mon attitude ne lui plaît pas, je crois que ma présence l'agace.
_ Tu l'aimes mais tu crois qu'il te déteste et tu te lamente devant le couché du soleil, c'est vraiment cool ça !
_ Shoubi, c'est ma vie, ma vrai vie, et ce n'est pas "cool" non.
_ Maiéééés si ! Parce que c'est pas fini. Le soleil va se lever demain et tu vas lui avouer que tu l'aimeuh !
lui dit elle en pointant son doigt vers le point où le soleil venait de disparaître.
En levant les yeux de sa tasse de thé sans la retirer de ses lèvres Momo lui adressa un regard qui signifiait "Mais bien sur !" puis il rebaissa les yeux dans sa tasse de thé, faisant tourner doucement le liquide vert avec un mouvement de son poignet en se disant que lorsque Shoubi est excitée comme ça, comme une enfant, il est inutile d'attendre d'elle un conseil censé.
Le lendemain c'est le levé du soleil qui l'a réveillé. Il a donc passé la nuit ici. Sa première pensée quand il comprend ça est pour l'autre qui aime tellement changer de chemise... Ben lui il va retourner au lycée avec la même que la veille en tout cas.
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(1) un mirroir Pa_qua est un mirroir utiliser dans le Fung-shui pour repousser les influences négatives. Shoubi est probablement superstitieuse et la porte de sa chambre se trouvant prêt de l'entrée, dans un angle donc et en plus face à un mur (dans le couloir étroit) est vraiment mal placée d'après le Fang-shui
(2) s'il est utile de le rajouter, je pense que tout le monde le sait: c'est un magasine de prépublication de shonen mangas très très célèbre.
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