[Poèmes] Petit recueil de Tatsu

Je te veux et te désire
Ton regard me fait frémir
Pour toi aussi
Le sort en a décidé ainsi

Mais tu ne veux pas te l’avouer
Tu ne veux pas voir la vérité.
Pourquoi te cacher ?

Pourquoi me fuir ?
Pourquoi te mentir ?
Ouvre tes yeux et ton cœur
Ne fais pas attention aux mœurs

Laisse-moi te guider
Dans ce monde de brutalité
Je saurais être doux
Même si tu me rends fou

Je prendrais ton corps
Comme tu as pris mon cœur
Je te donnerais mon amour
Et tu me donneras la lumière du jour

Tu ne m’as pas écouté
Tu n’es plus qu’une vulgaire poupée
Entre mes doigts effilés

Mes mains glissent sur ta peau si pâle
Si tu savais comme j’ai mal
Pourquoi as-tu les yeux fermés ?
Ta peau est si froide sous mon touché

Ton cœur ne bat plus
Mon sang ne circule plus
Le rouge m’envahit
La mort m’affaiblit

Je vais te rejoindre là-bas
Je t’en prie, attends-moi
Je t’en prie, pardonne-moi.

Je vole sur un nuage
Comme si je naviguais vers le rivage
C’est grâce à toi
Si je ressens cela

Tu n’as pas le droit de me laisser
Tu ne peux pas m’abandonner
Pas de cette façon
Retournons à la maison

Pourquoi tu ne te bats pas ?
Je t’en pris ne pars pas
J’aimerais tellement que tu ouvres les yeux
Et qu’on soit à nouveau toutes les deux

Dans ce monde que tu m’as montré
Je veux à nouveau m’y replonger
Laisse-moi encore t’embrasser

Sentir tes lèvres contre les miennes
Etre de nouveau tienne
Mais tes yeux sont clos
Tu ne diras plus jamais un mot

Ces mots que j’aimais tant
Ces mots que tu pensais vraiment
Je veux les entendre encore
Que tu refasses vivre ton corps

Mais maintenant c’est fini
Tu es désormais partie
Alors que tu me disais
Qu’auprès de moi tu resterais.

Laisse-moi partir
Ce n’est pas pour te fuir
C’est pour te préserver
M’empêcher de te tuer

Je ne suis pas celui que tu crois
Même si je te prends dans mes bras
Je ne peux t’aimer
Comme toi tu m’as aimé

Laisse moi partir
Je ne veux pas te faire souffrir
Mais si tu me retiens
Je ne pourrai plus rien

C’est le cœur lourd que je m’en vais
J’aimerais tellement pouvoir rester
Mais si c’est pour te blesser
Je préfère m’en aller

Ne me retiens pas
Tu ne peux rien contre cela
Je t’en prie, écoute-moi,
Laisse-moi aller là-bas

Je t’y attendrais
Même si ça dure l’éternité.
Maintenant je suis aux cieux,
A nouveau près de mes aïeux.

Bonne fête Maman

Maman, jolie maman,
Je t'aime tellement.
Alors pour la fête des mères
Je t'offre ces quelques vers.

Qu’est-ce que la souffrance ?
Pour certains, c’est une malchance,
Pour d’autres, c’est une douleur
Qui naît du cœur.

Ces traces sur mes bras,
Tu les as vues toi ?
Tout le monde les a remarquées
Mais toi tu ne m’as pas regardée.

J’aimerais que tu fasses un peu attention à moi,
Que parfois tu me prennes dans tes bras,
Chaque fois que je suis en train de pleurer
Que tu viennes me consoler

La souffrance est une douleur physique ou morale
Et qui peut faire souvent très mal.
Mal au point de vouloir mourir
Pour enfin arrêter de souffrir.

Mais seuls les lâches se suicident
Moi je ne le veux pas,
Même si je suis vide,
Je veux rester avec toi.

Si seulement tu pouvais voir tout cela.
Pourquoi ne me regardes-tu pas ?
Je ne te demande pas de m’aimer
Mais juste de me regarder.

Est-ce que je t'en demande trop ?
Vois-je donc trop haut ?
Mais j’ai tant besoin de toi.
Pourquoi ne le vois-tu pas ?

Serai-je obligée de continuer à espérer
Qu’un jour tu veuilles bien me regarder ?
En attendant, moi je te regarde
Même si pour toi je ne suis rien qu’une bâtarde

Tu es tellement belle,
Comme un soleil illuminant mon ciel.
Un ciel qui, sans toi dans ma vie,
Est noir comme la nuit.

Je veux toujours rester avec toi,
J’ai tant besoin de toi.
Besoin de ta seule présence,
Comme si c’était une évidence.

Mais tu ne le vois pas,
Je ne suis rien pour toi.
Pourquoi ne comprends-tu pas ?
Je veux que tu sois à moi.

Chaque fois que je vois ton visage,
J’aimerais pouvoir le toucher.
Mais, comme un mirage,
Je ne peux même pas l’effleurer.

Je ne voulais pas en arriver là,
Mais tu m’obliges à faire ça.
Ce couteau est pour toi
Même si tu ne le vois pas.

Je t’aimais vraiment
Mais je ne peux faire autrement.
Je ne veux pas qu’un autre te touche,
Ni ton corps, ni ta bouche.

Une fois que tu seras morte
Tu ne pourras plus passer cette porte,
Tu ne seras rien qu’à moi,
Tout comme je serai à toi.

Pantin entre mes mains,
J’aime sentir ton corps contre le mien
Ta peau blanche et glacée
Sous mes doigts chauds et fuselés.

Mais en vérité,
Tu n’es qu’un cadavre pourrissant
Dans cette maison abandonnée
Où nous sommes maintenant.

Ils ne m’ont jamais blessée.
Ni même frappée.
Mais je le sais,
Ils veulent me tuer.

Ces voix dans ma tête,
Elles sont si présentes.
Elles me hantent,
Elles veulent rester dans ma tête.

Ces choses que je vois,
Elles me paraissent si réelles là.
Mais elles ne sont qu’en moi.
Je ne comprends pas pourquoi.

Je vous en pris, aidez-moi ;
Par pitié, libérez-moi ;
Je ne veux plus les écouter,
Je ne veux plus les regarder.

Mais ils continuent à venir
Et j’essaies vainement de les fuir.
Alors que je ne fais qu’échouer,
Ils tentent de m’emmener.

Ils vont finir par réussir,
Au fond de moi je le sais,
Mais je ne veux pas partir,
Je veux tellement rester.

Ne les laissez pas faire.
Je ne veux pas aller dans cet enfer.
Mais personne ne m’entend
Et c’est trop tard maintenant.

Ton souffle chaud sur mon visage
Me donnant l’effet d’une brise volage
Tes lèvres contre les miennes
Me donnant l’impression d’être tienne

Ce doux baiser que tu me donnes
Me paraît si passionné que j’en frissonne
Ta langue dans ma bouche
Alors que je sens tes mains qui me touchent

Peau contre peau,
Je n’arrive plus à trouver les mots
Pour décrire cette si belle sensation
Que tu me fais découvrire avec délectation

Je veux te sentir encore
Sentir tes doigts sur moi
Toujours plus fort
Comme les autres fois.

Emmène-moi là-haut
Dans cet endroit si beau
Où toi seule peux m’emmener
Avec tant de sensualité

Embrasse-moi
Touche-moi
Je suis entièrement à toi
Comme à chaque fois

Tu pourrais me blesser
Je ne me débattrais jamais
Même sans ces liens
Je ne tenterais rien

J’aime tant te sentir sur moi
Comme si j’étais prisonnière
Sous l’emprise de tes doigts
De toutes tes manières

Mais tu vas si lentement
Que c’en est trop frustrant
Je t’en prie, délivre-moi
Eteins ce feu ardant en moi

Je suis tellement heureux de t’avoir rencontré
Je veux rester avec toi pour l’éternité
J’aime tellement être avec toi
Je suis si bien dans tes bras.

Laisse-moi t’apporter le bonheur Gabriel,
Mon ange aux ailes si belles.
Ta peau est si douce sous mes doigts
Que je ne peux m’empêcher de la toucher quand je te vois

Je t’aime tellement mon beau Gabriel
Et ça restera toujours le cas
Même si tu n’avais plus tes jolies ailes
Je ne pourrais plus jamais me passer de toi

Personne ne nous séparera jamais
Car je t’aime trop pour te quitter
Laisse-moi te donner mon amour
Je suis à toi pour toujours

Prisonnière de ton regard
Je ne peux passer ces remparts
Tu me fais dépendante de toi
Tel un sujet de son roi

I want to love you
But you’re so hard to understand
I want to be with you
But I think it’s the end.

Allume la lumière
Je n’y vois rien dans ces ténèbres
Exauce ma prière et donne-moi tes lèvres

I want to kiss you
But you don’t understand
I want to walk with you
My hand in your hand

Telle une poupée entre tes mains
Je ne peux oublier le toucher de tes doigts
Donne-moi un nouveau lendemain
Et pour toujours je serai à toi

I want to touch you
But I need to understand
I want to stay with you
But I see it’s the end

I’m losting in the sadness
Whereas you’re going to the darkness
Is it the end ? Tell me.
Show me how you love me

Tu me parais tellement étrange
Mais quand tu m’appelle « Mon Ange »
Je ne peux que répondre et venir
Même en sachant qu’il n’y a pas d’avenir.

Mon oiseau bleu, vole pour moi
Même sans tes ailes, continu de voler.
N’oubli jamais qui tu es,
Même si tu ne vis pas pour toi.

Quoiqu’il dise, ne l’écoute pas.
Quoi qu’il fasse, ne baisse pas les bras.
Je t’aime tant mon oiseau,
Toi qui est si beau.

Pense à moi oiseau bleu,
Laisse-moi te rendre heureux.
Envole-toi si tu le désires
Mais tu n’as pas besoin de me fuir.

Cette cage n’est pas pour toi.
Je veux qu’on ouvre ces barreaux.
Mon oiseau, viens jusqu’à moi
Et quitte ton horrible bourreau.

Elle me prend ma joie
Alors je prendrai son âme
Elle le prend pour sa proie
Alors elle goûtera la lame

Cette lame, non d’un couteau,
Mais d’une pensée si tranchante
Qu’elle déchire tout en maux
Et fait tout ce qui m’enchante.

Elle ne mérite pas cette vie
Elle, si abjecte et détestable
Je ne veux plus la voir ici
Pas tant qu’elle ne sera pas aimable

Mais jamais je ne pourrai l’aimer
Car ce serait un affront à mon envie
Que d’accepter qu’elle puisse exister.
J’en ai marre de cette vie.

Je ne veux plus supporter tout cela
Je veux que tout s’arrête
Je veux qu’elle parte de là
Je ne veux plus voir sa tête

Tout ce qui la laisse en vie,
C’est que tuer est interdit
Je ne veux pas être enfermée
Je veux rester avec mon aimée.

Aide-moi,
Sauve-moi !
Pourquoi tu n'es pas là ?

Tu m'as menti ?
Tu es parti ?
Je t'en prie...

Reviens-moi,
Ne m'abandonne pas,
Ne me laisse pas.

Tu m'avais dit que tu serais toujours là,
Mais ce n'était pas vrai...
Tu m'avais dit que tu serais toujours là...
S'il te plait...

Je t'appelle,
Mais tu n'es pas là...
Je t'appelle,
Mais tu réponds pas...

Tu vois cette porte ?
Je ne la passerai plus...
Car je suis morte...
M'aimais-tu ?

07.08.2006

Amour partagé

Amour partagé
Innocence envolée
Bonheur éprouvé
Tristesse assurée

Ainsi est le cheminement de l'amour
Ainsi ce sera jusqu'à la fin de nos jours

Le salaud

Tu es venu d'un pays lointain
Tu m'as pris la main
Et puis avec beaucoup de douceur
tu as su toucher mon coeur.

Tu m'as prise dans tes bras
Et tu m'as murmuré des mots doux
Tout en me retirant mes bas
Et en m'embrassant le cou.

Tu as su me manipuler
Pour taire mon anxiété
Et obtenir ce que tu voulais
A savoir ma virginité

Un fois ton cou tiré
Tu es parti loin de moi
Sans m'embrasser une dernière fois
et laissant mes larmes couler

Tu as brisé ma vie
Tu as brisé mon coeur
Pour moi tout est finit
Et doucement je meurs.

Sur un banc

Un petit garçon sur un banc,
Assis en attendant ses parents.
Mais ils ne viendront jamais
Car ils l'ont abandonné.

Tout seul sur son banc, assis,
Il pleure toutes les larmes de son corps.
Puis une dame vient vers lui
Et le sert tendrement contre son coeur.

Mais ce n'est pas sa mère,
Ce n'est qu'une étrangère.
Pourtant, dans sa grande gentillesse,
Elle va s'occuper de lui avec sagesse.

Le prenant dans ses bras,
Elle va l'emmener loin,
Loin de tout fracas
Et de tout besoin.

Elle posa un baiser sur le front brûlant
Du petit, désormais sans parents,
Et l'emporta à jamais avec elle,
Dans un profond sommeil éternel.

Un petit garçon sur un banc,
Il n'attend plus ses parents,
Ceux qui l'ont abandonné,
Car la mort est venue le chercher.

Au matin on découvrit son corps,
Plus aucun battement dans son coeur,
Sur le banc glacé,
Le froid l'avait tué.

Amour, Haine et Suicide

Une main blanche et des cheveux noirs,
Un facilité à geler les gens par le regard,
Et pourtant je me suis éprise de toi
Même si nous ne nous connaissons pas.

Petite fille mince et blonde,
Je ne suis pas digne de ce monde.
Car toi, être parfait, tu y habites,
Et que je ne suis qu'un pauvre parasite.

Des traits fins sur un visage fermé.
Tu es si agréable à regarder.
Mais je sais que tu ne pourras jamais m'aimer
Car tu es de ceux qui ne tolèrent l'homosexualité.

Quelqu'un a appris ma faiblesse
Et maintenant je suis envahie par la tristesse.
Ton regard envers moi, autrefois indifférent,
Est devenu tellement méprisant.

Des cheveux blonds et une main désormais pâle.
Par mon sang le sol est devenu sale.
Il est impossible de me sauver
Car j'ai la corde au cou et les poignets tranchés.

22.04.2007

Le marionnettiste

Je peux sentir les fils
Sentir sa puissance
Il contrôle ma vie
Et ce, depuis ma naissance

Je ne veux pas faire de mal
Mais je ne suis qu’une poupée
Avec mes cheveux bouclés
Et ma peau si pale

Il me dicte mes actions
Me donne toutes les indications
Je ne peux qu’obéir
Sans pouvoir le contredire

Mais d’un autre je me suis amourachée
Je ne réussi à garder le secret
Mon marionnettiste l’a trouvé
Et m’a obligée à le tuer

Un couteau à la main
A ses jours je dû mettre fin
J’avais perdu l’être aimé
Sans pouvoir le pleurer

Je n’ai plus rien à perdre maintenant
Alors je profite de l’instant
Où enfin je peux me venger
Et faire souffrir celui que je hais

J’ai enfin réussi à couper mes fils
Mais je ne vaux plus rien désormais
Je sens mes forces me quitter
Je n’ai plus rien, plus de vie

Quand le marionnettiste s’en va,
La poupée suit le même chemin.
Elle l’a appris trop tard,
Elle n’est plus rien.

Tes ailes de couleurs
Me donnent tant de bonheur.
Tu voles librement,
Au gré du vent.

Je t’envie tellement
Pour ta liberté de mouvement.
J’aimerais aussi pouvoir voler
Et ainsi voyager.

Papillon, vole pour moi !
Montre-moi ta grâce et ta beauté,
Montre-toi au monde entier
Et défis toutes les lois.

Mais tu es éphémère,
Et, te posant sur terre,
Tu t’endors pour un sommeil infini
Et quitte finalement ta vie.

Prophétie

Le désespoir frappe le monde.
Venez écouter ma prophétie,
Laissez ma voix profonde
Pénétrer dans vos esprits.

Des jours noirs sont à venir.
Vos corps vont pourrir,
Et c'est dans la souffrance
Que vous mourrez sans clémence.

Tout ce que vous avez fait de mauvais
Vous hantera pour l'éternité.
Tout ce que vous avez fait de bon
Ne vous donnera aucun pardon.

Le Diable est parmi nous.
Il vous manipule tous
Comme de vulgaires poupées
Prêtes à se sacrifier.

Prenez garde à la chaleur,
Elle peut cacher la froideur.
Ne vous laissez pas embobinés
Par cet être malintentionné.

Cessez donc vos immondices,
Multipliez votre bonté par dix.
Arrêtez d'être égoïste,
Et soyez plus humaniste.

Mais vous n'écoutez pas.
Vous êtes si minables.
Et à continuer comme ça,
Vous serez pire que le Diable !

Interrogations

Aujourd'hui on était chez mamie
Elle a un chat très gentil
Mamie n'arrête pas de se répéter
Mais je ne dois le faire remarquer

Maman, pourquoi mamie dit des mot incohérents ?
Pourquoi elle se répète tout le temps ?
Maman, pourquoi mamie est à l'hopital ?
Pourquoi as-tu donc si mal ?

Aujourd'hui des hommes en blanc
Viennent s'occuper de grand-maman.
Elle ne cesse de dire des mots méchants
Qui font pleurer ma maman.

Maman, pourquoi on ne va plus voir mamie ?
C'est parce qu'elle n'a pas été gentille ?
Maman, pourquoi tu pleures tout le temps ?
C'est à cause de ses mots méchants ?

Aujourd'hui, on va enfin revoir mamie.
Mais elle n'est pas dans son lit.
Nous sommes dans une Eglise et je ne comprend pourquoi.
Les gens pleurent tout autour de moi.

Maman, pourquoi tant de tristesse ici ?
Est-ce encore à cause de mamie ?
Maman, pourquoi mamie ne se réveille pas ?
Pourquoi mamie ne bouge pas ?

Aujourd'hui, maman m'a dit qu'on ne verrai plus mamie
Et c'est à ce moment-là que j'ai compris :
Si maman continue de pleurer
C'est parce que mamie s'en est allée.