Enfance Brisée [fiction originale en plusieurs chapitres..]

(histoire en plusieurs chapitres mais pas encore terminée ^^)
Disclamer: les perso m'appartiennent tout comme l'histoire ^^ et oui tout est à moi XD
Auteur:猫: ねこ N£k0

:arrow: WARNING: Fic yaoi, inceste, meurtre, lemon, viol (sur mineur)...

~Enfance brisée~

CHAP I:
Par une douce nuit d’hiver, un jeune enfant naquit, sa mère n’était pas très riche et ne pouvait donc pas subvenir comme il le fallait à ses besoins. Cette femme du nom de Yoko accoucha de son premier enfant une nuit de pluie dehors et seule au fond d’une ruelle sombre. Ne sachant que faire de cet enfant, elle se rappela alors avoir entendu parler d’un couple assez aisé qui était dans l’incapacité d’avoir un enfant et qui pourtant en désirait un, enfin surtout la femme. Yoko décida alors de laisser son enfant aux bons soins de cette famille. Ils ne pourraient sûrement pas le rejeter, un jeune enfant si mignon abandonné en pleine rue, il était brun et possédait de jolis yeux ambrés et légèrement bridés, tandis que ça peau était plutôt pale, laissant apercevoir quelques lignes bleutées formant un réseau sous sa peau. Elle sonna alors à la porte en laissant l’enfant dehors enveloppé dans son manteau et regarda de loin la scène, pour s’assurer que son enfant serait bien recueilli par cette famille sur laquelle elle avait misé tous ses espoirs de survies pour son bébé.

Un homme assez âgé ouvrit alors la porte et écarquilla les yeux en voyant cet enfant, abandonné là dehors devant sa porte, il le prit alors dans ses bras par pur reflex de gentillesse et appela sa femme, rien ne pouvait lui faire plus plaisir à elle qui désirait tant un enfant. Sa femme prit l’enfant dans ses bras celui-ci avait les lèvres bleuies par le froid, elle passa rapidement le pas de la porte pour voir, si il y avait quelqu’un, mais plus personne. Yoko avait disparue après avoir vu ses personnes accepter son enfant comme s’il était le leurs.

Cet homme et cette femme, gardèrent le petit Seishi avec eux, du moins c’était ainsi qu’ils l’avaient appelé, lui s’appelait Kaido et sa douce femme se nommait Luna. Elle était si douce de caractère une vraie mère poule, elle aimait les enfants et ne pouvait imaginer passer sa vie sans en avoir un et par chance, ce soir de Janvier, Dieu décida de lui en offrir un devant le pas de sa porte. Elle fut si heureuse qu’elle s’en occupa comme s’il était le sien, elle lui fit tout d’abord sa toilette et l’amena ensuite à l’hôpital pour faire les premiers examens que ce nouveau-né n’avait pas dut recevoir par sa mère biologique.

L’homme quand à lui n’était pas plus ravit que cela, car oui un enfant apportait de nombreuses contraintes à sa petite routine, ses habitudes, sa femme le délaisserait pour s’occuper de lui, rien que cette pensée réussissait déjà à l’énerver pourquoi n’avait-il pas laissé ce bébé dehors au lieu de le montrer à sa femme. Ainsi, ils auraient pu continuer leur vie sans problème et surtout sans enfant, car pour lui un enfant représentait une source d’ennuis ambulante. Sa femme rentra alors au bout de quelques heures, entourée de ses amies proches qui lui avaient déjà amené de nombreux habits pour bébés, elle enfila alors au jeune Seishi son premier pyjama, un pyjama adorable avec un petit lapin blanc sur le ventre entrain de grignoter une carotte.

Luna présenta alors fièrement ce petit bout de chou tout beau et tout propre à son mari, celui-ci le prit dans ses bras contraint et forcé. Il ne devait pas laisser paraître le fait que d’avoir un enfant ne le réjouissait pas plus que ça… Sa femme l’aurait quitté et il aurait alors perdu tout l’héritage qu’il devait recevoir à sa mort. Car oui ce mariage semblait peu être harmonieux, mais en réalité tout était faux, cet homme était peu être gentil et semblait attentionné envers sa femme, mais il n’en était rien il était tout simplement attentionné envers son capitale financier, oui car elle était son capital financier. Il devait hériter de sa fortune à sa mort, mais avec l’arrivé de cet enfant … rien n’était moins sûr peut être passerait-il en deuxième position mais ça jamais il ne l’accepterait.

Seishi quand à lui ne savait rien de toute cette haine qui lui était dédié, il ne ressentait que l’amour de sa mère l’entourer, l’envelopper de sa douce chaleur. Sa voix si calme et rassurante lui parler, alors qu’il ne saisissait pas encore le langage, mais même sans avoir la capacité de comprendre ses mots, il comprenait déjà à quel point elle l’aimait. Voilà pourquoi en sa compagnie, il arborait toujours un magnifique sourire de béatitude, faisant se gonfler ses petites joues rondes et rosies. Tandis que, lorsqu’il était dans les bras de son père, son sourire disparaissait et même des fois une crise de panique et de larmes apparaissait obligeant sa mère à s’occuper à nouveau de lui et rapidement il se calmait en la voyant aux petits soins pour lui.

Mais cette petite habitude du rapidement se perdre, à son onzième mois lorsqu’il apprit à marcher, sa mère fut si fière qu’elle l’emmena voir toute sa famille, le père quand à lui était toujours en retrait. Elle dut reprendre alors son travail, elle était infirmière de nuit et travaillait donc tous les soir de vingt heures à six heures le lendemain matin. Kaido quand à lui était directeur de la société des parents de Luna, qu’il avait réussit à se faire offrir comme cadeau de mariage, il travaillait donc la journée ce qui arrangeait sa femme, il pourrait donc s’occuper de Seishi pendant qu’elle travaillait.

Ils entamèrent alors ce cycle routinier, elle travaillait le soir et s’occupait de Seishi la journée et inversement pour son père qui n’était pas plus réjouit que cela. La nuit son fils le réveillait comme tout enfant à cet âge là penserez vous…mais ici non ou du moins pas là nuit, Seishi se fit de nombreuses fois gifler par son père la nuit lorsque sa mère n’était pas là. Au début le jeune enfant ne comprenait pas mais rapidement, il prit pour habitude de ne pas faire de bruits quand son père était là, encore moins lorsqu’il était accompagné d’une magnifique blonde qui ne ressemblait en rien à sa mère.

Sa mère quand à elle ne se doutait de rien, elle s’occupait toujours de son petit ange comme elle l’appelait, elle était la plus heureuse des femmes en ce bas monde, certes son couple n’était pas le meilleur, mais la présence de ce petit être avec, arrivait à illuminer sa vie et à la rendre plus jolie. Luna passait la plupart de son temps avec son fils, ils sortaient ensemble, elle l’emmenait faire les magasins pendant la journée. Il grandit alors rapidement sous son œil attendrit, elle qui le trouvait de plus en plus beau, et même quelques traits du visage ressemblant aux siens malgré le fait qu’elle ne soit pas sa vrai mère, son visage fin et ses lèvres ressemblaient en tout point à celle de sa mère. Elle était ravie de l’avoir auprès d’elle chaque soir, elle sentait son cœur se déchirer lorsqu’elle devait le quitté pour aller travailler, puisqu’elle ne le voyait plus autant, la journée. Il devait aller à l’école maintenant.

Et oui le petit Seishi grandit bien vite, il était adorait de ses maîtresses à la maternelle, élèves sage et très calme, il faisait tous ce qui lui était demandé sans jamais se plaindre ni même contester. Il faisait ainsi la fierté de sa mère, qui assurait l’avoir élevait seule avec son mari et que pour un premier enfant, ils s’en étaient plutôt bien sortis. Mais malheureusement elle ne savait pas tout… Elle ignorait tous des excès de violences que sont fils subissait de la part de son père, celui-ci inventait toujours de faux prétexte pour chaque coups visibles, après tout c’était un enfant et les enfants tombent souvent… Si elle savait… Si seulement elle savait…

Seishi passa dans les niveaux supérieurs avec une facilité déconcertante, il était tellement assidu et concentré, qu’il était souvent le meilleur de la classe, peu être espérait-il réussir à faire la fierté de son père… Ou au moins éviter quelques coups, qu’il aurait pu recevoir si ses résultats n’avaient pas étaient impeccables. Sa mère le gâtait comme elle le pouvait. Puis un jour, elle partie au travail comme tous les soirs, laissant son fils de huit ans seul avec son père…C’est ce jour là que la descente au enfer du jeune Seishi commença…

Ce soir d’octobre, le petit garçon regarda sa mère partir en lui faisant comme tous les jours un petit signe de la main alors qu’elle était dans la voiture. Il rentra alors dans la maison et se dirigea vers sa chambre. Il avait entendu son père crier et s’énerver au téléphone et ne voulait pas se retrouver seul avec lui, lorsqu’il était dans cet état là, malheureusement il le fallait… Son père l’appela alors de sa voix froide et grave, pour qu’il vienne dîner le jeune enfant arriva aussitôt et mit la table sans dire un mot. Dans ses cas là, il était préférable de rester silencieux. Il servit alors le repas et mangeant doucement en face de son père sans jamais croiser son regard, ou plutôt en évitant de croiser son regard. Lorsqu’il eut finit son assiette, il attendit son père pour débarrasser et posa à ce moment là une question commune à tous les enfants …mais une question que le jeune enfant n’aurait jamais du poser.

- « Dit papa! Comment on fait les bébés? » Demanda-t-il puisque personne à l’école n’avait voulu lui répondre ou bien seulement en lui racontant des idioties avec des choux et des roses.

A croire qu’ils le prenaient tous pour un imbécile, il regarda alors son père avec interrogation, celui-ci afficha un sourire bien étrange. Un sourire qui n’inspirait pas très confiance à l’enfant qu’il était.

- « Montes dans ta chambre…je vais venir te montrer… » Répondit Kaido d’une voix douce inconnue au petit Seishi.

Le jeune garçon fut surprit par la douceur de la voix de son père et esquissa un magnifique sourire, son père ne le détestait plus. Il allait même lui apprendre quelque chose, il en était ravit et monta alors en sautillant jusqu’à sa chambre où il l’attendit tranquillement assit sur son lit. Son père le regarda monter en haussant un sourcil Seishi ne semblait pas avoir mesuré ses paroles et surtout les conséquences que celle-ci allaient engendrer… aucun enfant n’aurait pensé devoir subir cela pour une simple question…

Le père remonta alors les escaliers doucement, un sourire carnassier étirant doucement ses lèvres. Il regarda son « fils » assit sur son lit et prêt à recevoir son enseignement. Sur ce, il s’approcha du petit Seishi et lui retira son haut, celui-ci le regarda un peu perdu mais n’osa pas le repousser, après tout il était quand même son père.

- « Mais papa tu devais m’apprendre comment faire les bébés et en plus je sais me déshabiller tout seul maintenant… » Affirma le petit garçon tout en se laissant faire par cet homme.

- « Ah oui! Et bien déshabilles toi et je vais t’apprendre comment on fait les bébés…tu verras la pratique par toi-même… » Répondit alors le père se sourire étrange trônant toujours sur son visage.

Seishi haussa un sourcil et s’exécuta. Il se retrouva alors nu devant son père le corps légèrement tremblant d’appréhension, mais pas de peur. Son père s’approcha alors en le poussant sur son lit, la tête dans le coussin. Seishi lâcha un gémissement plaintif en tentant de se débattre mais à quoi jouait son père, il commençait sérieusement à avoir peur et ne voulais plus vraiment savoir comment on faisait les bébés.

- « Papa!!! Lâche moi tu me fais peur…je veux plus savoir comment on fait les bébés » S’écriant l’enfant en gigotant sous son père, la peur au ventre, et sa voix était légèrement tremblant.

- « Tu as voulu savoir et tu vas savoir…Ah ! Je te fais peur maintenant… ce n’est peu être pas si mal… » Rétorqua-t-il de sa voix froide et menaçante.

Le jeune homme resta figé en entendant ses paroles et surtout le ton de sa voix, jamais il ne l’avait entendu lui parler ainsi, jamais… Et cette voix ne semblait rien présager de bon. Il tenta de tourner la tête, mais celle-ci fut maintenu avec force dans le coussin alors qu’un bruit venait de résonnait dans ses oreilles un bruit caractéristique, qu’il aurait pu reconnaître entre mil, ce bruit était celui d’une fermeture éclair. Il tenta alors tant bien que mal de s’extraire de l’emprise puissante de son père. Kaido rit alors à gorge déployée de voir son fils se tortiller ainsi sous lui, il avait décidé de le briser, de le détruire de l’intérieur, et la façon dont réagissait Seishi ne faisait que l’exciter un peu plus, voir ainsi ses petites fesses rondes se balancer sous lui. Il lui souleva alors les hanches, une main toujours plaçée sur sa nuque pour lui plonger la tête dans l’oreiller, et pressa son membre tendu contre l’intimité de son fils, qui tremblait de tout son corps en gémissant doucement, des larmes coulaient déjà pour aller humidifier l’oreiller. Son père esquissa un sourire pervers et le pénétra d’un mouvement fluide jusqu’à la garde en lâchant un gémissement rauque. Tandis que Seishi avait écarquillé les yeux, la bouche ouverte alors qu’aucun son ne daignait sortir, il redressa doucement le visage reniflant alors que Kaido commençait déjà à butter au plus profond de lui. Il se sentait si mal, son corps se déchirait de l’intérieur, il aurait voulu mourir pour se soustraire à cette douleur, comment pouvait-il lui faire ça, lui… son père.

Kaido continua ses pénétrations brusques en lui, le sang du jeune homme coulant le long de ses cuisses et servant assez macabrement de lubrifiant, il criait de douleur et suppliait son père d’arrêter, que ça faisait trop mal. Mais celui-ci n’en fit rien au contraire, il lui replongea le visage dans l’oreiller alors qu’il se retirait de lui pour mieux le reprendre entièrement. Il lâcha un gémissement rauque alors qu’il venait d’atteindre la jouissance, mais il ne s’arrêta pas là et continua ses mouvements de hanche. Kaido se retira alors de son fils après son troisième orgasme. Seishi se laissa tomber sur son lit, le sang et le sperme coulant le long de ses cuisses, alors que des larmes silencieuses venaient couler sur ses joues. Son père se rhabilla et s’approcha de son fils, en lui tournant le visage vers lui.

- « Ose dire quoi que ce soit à ta mère ou à quelqu’un d’autre et je te jure que je te tu…et encore une chose…A présent je ferais ce que je veux de toi…c’est bien compris! » Grogna Kaido avant de sortir de la pièce

Seishi se redressa difficilement et se mit à pleurer de plus belle, il avait si mal, mal à en mourir. Il enfouit alors son visage dans ses mains et pleura en silence, ses lèvres tremblant doucement, alors que son visage se recouvrait de larmes. Il s’enroula dans ses draps sanglotant doucement, avant de se traîner jusqu’à la salle de bain. Il se glissa alors dans un bain et couina de douleur en sentant l’eau glisser contre son intimité meurtrie.

Il se lava assit, puisque ses jambes ne tenaient plus son poids, elles tremblaient telle des brindilles. Seishi se redressa et s’essuya en enfilant son peignoir avant d’aller se coucher. Son père ayant changé les draps, pour que sa femme ne remarque rien. Il s’enroula dans sa couverture, une douleur lancinante irradiant ses reins, ses larmes se remirent à rouler sur ses joues. Il s’endormit alors doucement les yeux rougis par les larmes.

Sa mère rentra le lendemain matin et l’aperçut simplement à la sortie de la douche, le jeune enfant lui fit un petit sourire s’efforçant de ne pas chanceler en sa présence. Il ne voulait pas perdre sa famille, les seules personnes l’ayant jamais acceptées, surtout il ne voulait pas être séparé de sa mère. Son père quand à lui, reprit le court de sa vie très normalement. Il l’amena le matin à l’école en lui rappelant ce qu’il ne devait surtout pas faire c'est-à-dire parler.

Le soir même, il rentra chez lui sans avoir rien dit comme il l’avait promit, il se retrouva de nouveau seul avec son père, et s’enferma dans sa chambre évitant tout contact avec lui, par peur qu’il ne s’énerve ou qu’il ne recommence. Il fut obligé de sortir tout de même pour manger son ventre se tordant dans tout les sens, par la faim, mais aussi et surtout la peur… Son père ne lui fit rien ce soir là, il n’était même pas présent à la maison, sûrement était-il parti chez cette blonde qu’il faisait venir parfois. Le lendemain matin, sa mère s’inquiéta un peu de son état, il ne parlait plus ou du moins beaucoup moins. Il ne riait plus et ça pour elle s’était un signe lui qui riait si souvent, montrant ses jolies dents blanches. Sa mère adorait ce sourire et ne pouvait supporter de ne pas le voir. Elle lui demanda alors le soir de lui expliquer ce qu’il se passait pourquoi ne riait-il plus, pourquoi était-il sans cesse triste…

Kaido qui passait par là fit couper court à la conversation, prétextant qu’il devait être fatigué ou bien un simple problème avec un autre élève. Sa mère n’était pas convaincue, elle se releva pour suivre son enfant jusque dans sa chambre et le questionner. Seishi sous le poids des questions, lui répondit après quelques instants. Il lui raconta réellement ce qu’il s’était passé hier, le fait qu’il s’était fait violer par son père, même si il ne le disait pas aussi clairement. Il lui raconta aussi le nombre de fois où une autre femme était venue à la maison alors qu’elle était au travail. Le petit garçon était en pleur dans les bras de sa mère qui restait bouche bée devant les accusations qu’il portait à propos de son mari. Il venait de lui dire qu’il violait leur seul et unique enfant et qu’il la trompait, qui plus est dans leur maison, leur lit…

Luna descendit alors les escaliers avec son fils à coté d’elle, elle pénétra dans le salon et questionna son mari qui ne s’efforça même pas de nier. Elle s’approcha de lui sa main levée prête à s’abattre sur son visage, mais Kaido était plus rapide, il lui tenu le poignet le serra fortement entre ses doigts, le serrant avec tant de force que ses phalanges se blanchissaient. Le jeune garçon leva ses yeux humides vers son père le suppliant de relâcher sa mère, qu’il ne dirait plus rien, que elle non plus n’allait rien dire… Kaido fronça simplement les sourcil et ordonna à son fils de monter dans sa chambre après lui avoir violement giflé le visage. Le petit Seishi s’exécuta en coulant un dernier regard vers sa mère horrifiée et apeurée. Il se jura alors à cet instant, que lorsqu’il le pourrait il lui ferait payer, il n’avait peu être que huit ans mais cette promesse à lui-même, il ne l’oublierait jamais… De sa chambre, il entendit sa mère crier de douleur, il voulait descendre et l’arrêter, mais il n’en eut pas l’occasion, après en avoir finit avec sa mère, son père monta jusqu’à sa chambre. Il le trouva de nouveau recroquevillé dans un coin le suppliant de tout arrêter, qu’il serait sage. Mais son père n’en fit rien, à part rire, rire du peu de fierté que son jeune fils possédait. Il l’allongea à nouveau sur le lit mais cette fois face à lui, pour qu’il puisse l’observer, le regarder. Il le viola encore une fois, à plusieurs reprises il butta en lui. Seishi quand a lui gémissait et criait de douleur, appelant au secours sa mère, mais celle-ci trop sonnée par les coups reçus ne put venir l’aider. Les larmes du jeune garçon coulèrent encore et encore, inondant son visage si angélique et doux…

Après avoir finit, le père le laissa dans sa chambre le corps parcourut par de nombreux tremblements, il se pencha alors sur le coté de son lit et vomit le peu qu’il possédait dans l’estomac. Il s’enroula dans un coin du lit toujours nu, le sang coulant le long de ses cuisses et s’évanouit au bout de quelques instants submergé par les événements, qui venaient de s’enchaîner. Le lendemain vers les coups de onze heures, sa mère vint le réveiller. Elle n’était pas allée au travail, son état ne le lui permettait pas, son visage était recouvert de contusion, et de larmes en voyant l’état de son précieux fils. Seishi se réveilla en sursauts le regard tout d’abord plein d’incompréhension avant de reconnaître sa mère et s’attendrit pour l’enlacer tendrement alors que des larmes se remettaient à rouler sur ses joues pâles. Le père passa alors dans la chambre et en voyant ce tableau éclata de rire. Il les haïssait tellement tous les deux, si complices, toujours attentionnés l’un envers l’autre alors que lui était et resterait pour toujours la troisième roue du carrosse,…

- « Puisque nous sommes tous les trois réunis, autant vous le dire je vais vous faire vivre un enfer, Seishi j’ai appelé ton école tu n’y retourneras plus et auras des cours par correspondance, quand à toi Luna j’ai envoyé une lettre de démission à ton travail pour cause de dépression. Vous serez mes jouets…mes animaux de compagnies, dont je disposerais comme bon me semblera…. » Affirma le père à sa femme et son enfant.

La femme serra un peu plus son enfant, alors qu’elle allait répliquer, Kaido prit Seishi par les cheveux, menaçant de lui faire subir les coups qu’elle avait reçu la veille même, Luna tomba alors à genoux devant son mari le suppliant de laisser leur enfant hors de ça. Il secoua alors négativement la tête, il en était la cause et paierai comme il se devait…

Il ressortit de la chambre et parti au travail, Seishi se précipita vers la porte d’entrée entouré d’un simple drap et essaya d’ouvrir en vain, les portes étaient fermées à clés, les vitres étaient elles aussi fermées et qui plus est bloquées de l’extérieur. Ils étaient prit au piége, comme une souris tournant sans cesse dans sa cage, il erra dans sa propre demeure au coté de sa mère. Tandis que Kaido était au travail, Seishi et sa mère pensèrent alors à téléphoner, chose normale, mais peut être avait il oublié un détail dans son plan machiavélique, mais non, le fil de téléphone avait été retiré. Sa mère s’assit alors devant lui calmement lui indiquant ce qu’ils devraient faire au retour de Kaido. Ils devraient faire tout pour le garder le plus calme possible. Seishi acquiesça après tout sa mère avait forcement raison…

Le soir, pour le plus grand malheur de Seishi son père rentra, pendant toute la journée il avait espéré qu’il aurait un accident ou bien qu’il passerait voir cette blonde que le petit garçon avait déjà vu. Mais non, il rentra à la maison. Seishi et sa mère étaient au petit soin pour lui, tout cela à contrecœur bien sûr, mais le père ne pouvait pas le savoir, il aurait pu simplement penser qu’ils s’étaient résignés. Après le repas, il voulu monter avec son fils car comme il l’avait dit, ils lui appartenaient et il faisait maintenant ce qu’il voulait d’eux. Luna le supplia de rester avec elle, qu’elle ferait tout ce qu’il voudrait. Cette nuit là encore, Seishi entendit les cris et supplications de sa mère. Il supporta cette situation, jusqu'à l’âge de treize ans.

Tous les jours, la même routine le même chose et personne ne s’était rendu compte de rien, certes son père ne le touchait plus depuis environ cinq ans, mais sa mère quand à elle subissait un tout autre traitement pour éviter à son fils les foudres de son père. Un soir, alors que sa mère dormait encore, affaiblit par sa soirée avec Kaido, Seishi se pointa devant son père le regard déterminé et cette peur qui lui tordait le ventre était désormais remplacée par un autre sentiment bien plus dangereux, de la haine, de la rage… Il proposa alors à son père de le prendre lui plutôt que sa mère, qui n’était plus en état de subir ses excès de violence, son père accepta un grand sourire aux lèvres, et cette nuit là le calvaire qu’il avait subits cinq ans auparavant devint son lot quotidien. Oui, tous les jours son père le violait et le violentait. A coup de gifle, de ceinture, de fouets, à se demander où il allait chercher tous cela et chacun de ses viols ressemblait en tous points à ceux qu’il avait subit à l’age de huit ans.

Sa mère tenta à de nombreuses reprises de mettre fins à ses jours, des tentatives toujours ratées bien sûr, et des tentatives que le jeune Seishi payait de son corps car son père l’en tenait pour responsable. Sans lui tout aurait été si bien une femme pour lui seul, et aucun souci d’héritage. Le jeune homme quand à lui garda toujours enfouit, cette promesse qu’il s’était faite. Le soir où Kaido violenta sa mère pour la première fois, cette promesse le tenait en vie, et le poussait à continuer dans l’espoir qu’un jour il aurait sa vengeance. Le jeune homme continua de grandir, suivant ses cours par correspondances et s’occupant de sa mère qui meurtrie par les attaques répétées de Kaido, ne pouvait presque plus quitter son lit. Le jeune homme, en voyant l’état de sa mère se dégrader de jour en jour, passa un soir la voir, et en déposant un baiser sur son front l’assura que tout aller se terminer aujourd’hui. Sa mère caressa doucement sa joue, comme l’on caresse la joue d’un enfant pour lui donner du courage. Ce jour là, Seishi avait dix-huit ans, cela faisait maintenant six que son père le détruisait chaque nuit, ou presque. Après être passé dans la chambre de sa mère, il retourna dans la sienne, un couteau de cuisine caché sous son oreiller et s’allongea sur son lit en attendant le retour de Kaido. Un sourire étrange étirant ses lèvres, il allait se venger, de tous ce qu’il lui avait fait subir et venger sa mère par la même occasion, elle si douce et gentille, elle ne méritait pas ça.

Kaido rentra comme tous les soirs maintenant, vers les coups de vingt-deux heures, après avoir mangé, ailleurs et en même temps Seishi n’en avait rien à faire, moins il était présent mieux il se portait. Il l’entendit alors monter les escaliers, et son sourire s’agrandit doucement sur son visage, alors que ses pas de rapprochaient, il pénétra alors dans sa chambre légèrement saoul pour faciliter encore plus la tâche du jeune homme.

Seishi se déshabilla devant son père avec toujours la même expression dégoûtée sur le visage, il ne devait surtout pas lui faire voir, l’euphorie qui était entrain de naître en lui, ce bonheur de savoir que tout cela allait avoir une fin. Il s’allongea alors sur le dos, alors que son père s’approchait dangereusement de lui, il devait attendre le moment propice. Il devait le laisser abuser de lui encore une fois, une dernière fois. Son père le pénétra alors encore une fois avec violence ne se doutant de rien, il ne savourait même pas ses instants, qui étaient les derniers mais après tout il n’en savait rien. Il butta alors de nombreuses fois en lui, avec brutalité, arrachant à chaque pénétration des grognements de douleur au jeune homme, qui entre temps avait glissé sa main sous son oreiller comme pour s’agripper. Il serra alors encore les dents pendant un instant supportant encore cette humiliation que son père lui faisait subir une énième fois, tandis que son père se déversait en lui les yeux clos et la tête rejetée en arrière.
Il se redressa brusquement et le planta en plein cœur sans aucune once d’hésitation. Kaido lâcha alors un cri de douleur rapidement atténuait par la main de Seishi venue se poser sur ses lèvres. Son père ouvrit de grands yeux les posant sur son fils qui le regardait avec dégoût avant de retirer d'un mouvement sec la lame de la plaie laissant à son sang le loisir de s'écouler comme bon lui semblait. Kaido posa alors sa main sur la plaie tentant en vain de stopper l'écoulement de ce liquide chaud qui lui était vital. Tandis que son corps commençait à être parcourut par de nombreux tremblements et spasmes, il relâcha alors sa plaie sa main couverte de sang et s’agrippa à son fils qui n'eut comme seul réflex que celui de le faire lâcher prise. Il tenta alors de d'ajouter quelques choses surement pour se défendre de ses actes et faire maintenant son mea-culpa mais il n'en eut pas l'occasion son coeur venait de s'arrêter de battre et sa respiration venait de prendre fin au même moment. Les lèvres de Seishi s'étirèrent alors en un grand sourire de satisfaction, son enfer et celui de sa mère venait de se prendre fin. Le jeune homme redescendit alors, une serviette autour des hanches, et vint directement rassurer sa mère que tout était finit. Il la regarda une dernière fois en lui faisant son plus beau sourire tout en déposant un doux baiser sur son front, avant d’appeler la police pour signaler un meurtre, qu’il venait de commettre…

Les policiers arrivèrent rapidement et prirent en charge sa mère qui pleurait à chaudes larmes, elle ne voulait pas être séparée de son fils, mais celui-ci semblait déjà avoir fait un choix. Il fut alors embarqué et inculpé pour homicide volontaire avec circonstances atténuantes. Au terme de son procès, et après avoir entendu l'étendu de sa sanction qui était une peine de trois ans d'emprisonnement à la prison de Fuchu . Il se tourna vers sa mère qui était présente dans l'auditoire, en lui faisant un son adorable sourire qu'elle aimait tant, tous en lui adressant ses dernières paroles en tant qu’homme libre qu’il était pour le moment.

- « Je te rend ta liberté maman… Celle qu’il t’avait volée… »

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A suivre ...

FIN DU CHAPITRE 1

CHAP II:
Seishi était pour l’instant dans la prison locale où il avait attendu son jugement et où on l’avait ramené après celui-ci. Il était ici en compagnie de deux autres hommes à l’allure louche qui ne cessaient de lui tourner autour, ils devaient avoir entendu parler de son affaire, du meurtre qu’il avait commit mais aussi des circonstances qui avaient engendrées cet acte. Le jeune homme regarda les hommes du coin de l’œil, il n’avait pas un physique très développé, même plutôt frêle, il n’était pas large d’épaules, possédait des hanches étroites et de longues jambes qui lui valaient depuis son arrivée en prison les regards lubriques de tous ses hommes malsains accompagnés souvent par quelques remarques salaces et les propositions qui en découlaient. Un homme entra alors dans sa cellule et l’interpella, le jeune homme se releva et le suivit, celui-ci venait lui annoncer la visite de sa mère, sûrement la dernière avant qu’il n’aille dans la prison de Yuuzu. Il entra alors dans une pièce où était entreposé différents siéges et tables pour les visites. En voyant sa mère, Seishi esquissa un sourire ravi pour la première fois de sa vie il pouvait voir le visage de sa mère sans aucune marque, sans aucune trace de bleus, ni d’aucunes autres brutalités. Le garde resta alors vers la porte s’appuyant contre celle-ci tout en regardant les divers condamnés, prisonniers avec les membres de leur familles. Seishi s’approcha de sa mère, le sourire aux lèvres, un sourire enfantin mais si adorable que la femme fondit en le voyant les larmes se mirent alors à perler à nouveau sur ses joues comme le jour du procès de son fils. Seishi s’approcha alors de sa mère la prenant dans ses bras en déposant un baiser sur son front, il n’était pas bien musclé mais ses bras eurent le mérite de faire cesser les larmes de sa mère tandis que la voix du gardien raisonnait dans la pièce.

- « Seishi Itadaki ! Aucun contact n’est permi, tu le sais très bien ! »

Seishi fronça les sourcil en soupirant pourquoi n’avait-il pas le droit de prendre sa mère dans ses bras, il la relâcha et se tourna vers le gardien lui faisant signe que tout allait bien, il s’assit alors en face de sa mère en lui caressant furtivement la joue, le regard brillant de bonheur malgré sa situation. Celle-ci parla de nombreuses minutes avec lui avant de lui demander de la pardonner pour n’avoir rien pu faire et l’avoir laisser dans cette condition pendant toutes ses années. Le jeune homme sentit alors un pincement au cœur le faire souffrir et posa sa main sous le menton de sa mère, l’obligeant ainsi à le regarder.

- « Tu ne pouvais rien faire, c’était à moi de réagir, peut être trop tard mais c’est comme ça… et maintenant je suis heureux car toi tu es à nouveau libre et ton visage lui est de nouveau aussi beau qu’auparavant sans aucun hématome venant l’enlaidir … »

Le gardien s’approcha alors de Seishi lui tapotant l’épaule signe que les visites étaient terminées. Le jeune homme acquiesça sans même se retourner et se leva s’approchant une nouvelle fois de sa mère qu’il prit dans ses bras. Après tout l’autre pouvait gueuler dans une heure, il allait être transféré alors qu’est ce que ça pouvait bien lui faire de se le mettre à dos maintenant! Le gardien s’égosilla à vouloir faire lâcher prise à Seishi et au final vint le tirer en arrière l’obligeant à relâcher sa mère qui était en pleure sachant qu’elle ne reverrait pas son fils de si tôt, vu la distance qui la séparait de sa future prison. Seishi regarda alors sa mère partir tout en se débattant comme un beau petit diable tentant en vain de s’échapper. Le gardien le tenait simplement d’un bras autour de la taille, mais Seishi avec son physique fluet et chétif ne pouvait rien contre cette masse de muscles qui ne semblait pas vouloir le lâcher. Lorsque la mère du gamin eut passé la porte l’homme le relâcha tout en le tournant vers lui le giflant violement à deux reprises pour lui faire comprendre que ses actes ne lui avaient pas plus. Seishi encaissa les coups et se redressa haussant un sourcil, il avait connu bien pire depuis son enfance, et n’allait donc pas se mettre à gindre et gémir pour si peu. L’homme le ramena alors à sa cellule, qu’il allait voir encore pendant quelques heures avant de quitter ce trou à rat pour aller dans un autre plus spacieux mais aussi plus dangereux à ce qu’il avait cru comprendre. Il resta alors dans cette cellule pendant aux moins trois heures, à rester sur ses gardes dans un coin surssautant ou tressaillant à chaque mouvements de ses colocataires. Le gardien passa alors dans la cellule et le fit sortir lui et un autre homme, il les menotta et les fit passer dans un couloir assez long et étroit, où deux personnes ne pouvaient tenir l’une à cotés de l’autre. Il les fit alors monter par l’arrière dans un fourgon, où était déjà assit cinq autres hommes. Seishi s’assit alors en silence et regarda les portes du véhicule se fermer derrière lui alors qu’un des gardiens étaient assit en face de lui entre les prisonniers. Il posa alors son regard sur les différents individus présents et se réavisa rapidement en voyant les visages marqués par la haine, la violence et parfois un air pervers qui lui été destiné. Le jeune homme baissa alors son regard observant et ré observant ses chaussures sous toutes les coutures, jamais il ne les avait trouvé aussi intéressantes qu’a ce moment précis.

De nombreuses heures plus tard, le gardien se leva et regarda les prisonniers leur faisant signe qu’ils n’allaient pas tarder à devoir descendre. Le véhicule s’arrêta alors brutalement dans la cour de la prison Yuuzu. Les portes du fourgon s’ouvrirent et trois gardent firent sortirent les hommes un à un, les faisant entrer dans une sorte de vestiaire, où chacun d’entre eux dût entrer seul, se déshabiller et se laisser fouiller. Le gardien poussa alors Seishi dans la pièce, où deux hommes l’attendaient. Il se déshabilla alors lentement se demandant ce qui allait bien lui arriver ici. Il sentait qu’il n’aurait jamais dut entrer dans cette pièce et tout tenter pour rester dehors ou échapper à cette fouille. Lorsqu’il fut déshabillé l’un des deux hommes le plaqua le ventre contre l’une des tables, tandis que l’autre glisser un doigt en lui le fouillant de l’intérieur, à la recherche de différents cachets ou autres drogues. Seishi crispa les mains sur la table en serrant les dents, pourquoi étaient-ils obligé de faire ça, obligé de l’humilier encore une fois, comme si pendant toutes ses années son père ne s’en été pas assez bien chargé!! Lorsque les hommes le relâchèrent. Seishi les fusilla du regard, il savait très bien qu’il ne pourrait rien faire contre eux, mais au moins ça le soulageait de se dire qu’il leur avait fait comprendre à quel point à peine arrivé il commençait déjà à les détester.

Ils lui jetèrent alors sa tenue : une veste de toile bleue avec un numéro dans le dos et un pantalon du même tissu et de la même couleur, ainsi qu’une paire de chaussure, puisque les prisonnier n’avaient en aucun cas le droit de posséder quelques chose bien à eux. Seishi regarda ce petit tas d’affaire et chercha un sous-vêtement, mais ceux-ci étaient interdits pouvant cacher de nombreuses choses mais aussi provoquer des infections que le directeur préférait éviter. Il enfila alors son pantalon et sa chemise. Un frisson lui parcourant le corps sur toute la longueur en constatant que les deux gardiens étaient restés là à le regarder de leurs yeux pervers d’où ressortaient un regard lubrique, avec lequel le jeune homme ne voulait pas faire plus ample connaissance. Il se fit alors amener jusqu'à l’infirmerie, où une jeune femme l’attendait une fiche à la main et dans l’autre un stylo prête à noter toutes les réponses qu’elle attendait. Seishi resta quelques minutes dans cette salle où elle lui posa diverses questions sur de probables allergies ou d’autres maladies qu’il serait important qu’elle connaisse. Mais Seishi n’avait rien de tout cela, il avait juste une constitution très faible mais aucun problème de santé autre que son poids, bien trop léger. Un des gardiens passa le chercher, et l’amena dans une cellule où il le fit entrer, avant de refermer la griller derrière lui dans un tintement de clés.

Seishi resta un instant immobile dans la cellule en y voyant un autre homme qui était là entrain de dormir, ou se fut du moins ce qu’il supposa. Ainsi allongé de dos à lui, il semblait plutôt grand, des longs cheveux couleur de jais cascadaient sur ses épaules, dévoilant sa nuque à la peau clair, comme le reste du corps pensa alors Seishi. Le jeune homme vit alors son partenaire de cellule se mouvoir dans son sommeil et fit un bond en arrière se tapant le talon contre l’une des barres en fer de la grille. Ce choc lui arracha alors un petit hoquet de surprise suivit d’un court gémissement de douleur. L’homme se retourna alors net et détailla le petit de la tête au pied, soufflant d’une voix rauque.

-« Tu comptais rester là à me regarder dormir ou bien aller dans ta couche et me laisser enfin en paix ?... »

Seishi se crispa en entendant la voix de l’homme et sentit une chaleur prendre possession de ses joues alors qu’il se rendait compte de sa gaffe et surtout du fait que cet homme savait très bien qu’il le regardait depuis quelques temps. Le jeune homme baissa la tête en signe de respect et monta dans sa couche située au dessus de celle de l’homme qui allait lui servir de partenaire pour les sept prochaines années à venir. Le petit s’allongea dans sa couche sur laquelle était posée un oreiller et un drap à l’une de ses extrémités. Il posa alors les mains sur son ventre et pensa de nouveau à sa mère, qui devait maintenant pouvoir vivre une vie confortable et sans ennuis ce qui le fit sourire. Au bout de quelques instants, il se remit à penser à l’homme situé en dessous de lui, il n’avait vu son visage qu’un court instant, mais s’en rappelait parfaitement. Ses longs cheveux en batailles encadrant son visage, des grands yeux d’un marron clair, des lèvres fines, un visage plutôt sévère et dur, qui n’inspirait en rien confiance et une petite cicatrice sous la lèvre inférieur qui intrigué notre petit homme qui se demandait bien comment son « colocataire » c’était fait ça. Il ferma alors les yeux et sombra peu à peu dans un sommeil léger.
Les bruits des alentours l’obligeant de temps à autre à quitter le monde des rêves pour se tourner dans l’autre sens et tenter de fuir ses nuisances sonores. L’homme qui était avec lui resta pendant une longue heure allongé sur son matelas, attendant un quelconque signe de vie de la part du petit nouveau, comme chaque nouveau le faisait. D’habitude, il lui posait tous des milliers de questions et des fois même, ils arrivaient à lui coller un sacré mal de tête mais là rien. Le néant, il l’avait aperçut à son arrivée et voilà tout depuis tout ce temps ce petit bonhomme était perché là haut et ça commençait sérieusement à intriguer son partenaire de cellule.

L’homme se redressa et se retrouva alors à la hauteur de la couche du jeune homme qui dormait comme un bien heureux, de dos à la pièce et face au mur. Il ne semblait pas avoir peur, et même plutôt serein, normalement aucun nouveau venu ne dort comme ça là première nuit, surtout à Yuuzu. Il tapota alors le matelas du petit qui sursauta en se recroquevillant dans un coin du lit, soufflant tout en gardant les yeux clos. « Laisse moi tranquille papa ! Laisse moi !... ». L’homme écarquilla les yeux et haussa un sourcil en voyant ce jeune homme se recroqueviller de la sorte en parlant de son père, il s’approcha un peu plus et lui tapota l’épaule.

-« Hey gamin ! T’es plus chez toi ici… »

Seishi ouvrit alors doucement les yeux en entendant une voix qui ne lui était que très peu familière voir pas du tout, en voyant le visage de son partenaire de cellule, il se sentit extrêmement ridicule se rappelant des paroles qu’il venait de prononcer. Mais il n’y avait pas que ça, que lui voulait cet homme pourquoi l’avait-il réveillé, autant de questions qui pour l’instant étaient sans réponses. Il regarda alors l’homme avec de grands yeux peureux tels une biche effarouchée. Celui-ci haussa alors un sourcil, prenant au bout de quelques instants la parole.

- « Je commences les présentations vu que tu ne m’as pas l’air très pressé de les faire… moi c’est Suichi, j’ai 23 ans et je dois moisir ici pendant encore six longues années et toi gamin ? »

Suichi s’appuya alors contre le mur derrière lui et regarda le jeune homme qui émergé peu à peu des bras de Morphée, Seishi se frotta alors les yeux et les ré ouvrit en secoua légèrement la tête pour se remettre les idées en place.

- « Euh… moi c’est Seishi, j’ai 18 ans et je dois moisir ici pendant sept ans… »

Il passa une main dans ses cheveux en baillant ouvertement, il était vraiment au bout du rouleau, dans l’autre prison, il n’avait pas osé fermer l’œil. Ils étaient plusieurs et lui était plutôt maigrelet, alors endormit ça ne serait que plus facile. Suichi acquiesça et resta quelques instants à parler avec lui, l’informant sur ce qu’il fallait faire et ce qu’il ne fallait surtout pas faire dans une prison, tel que répondre à tous les sarcasmes des autres condamnés et d’autres précautions qui pourraient paraître bénigne mais qui pourraient peut être l’aider à passer ses sept ans sans trop de casse. Maintenant, il devait être aux alentours de dix huit heures, l’heure où les prisonniers avaient quartier libre jusqu’au moment du repas. Les grilles s’ouvrirent et Suichi sortit laissant le gamin seul, celui-ci se tourna alors de nouveau dos à la grille et se remit à somnoler, un sourire aux lèvres content d’avoir pu parler à quelqu’un sans s’être fait passer à tabac. Suichi quand à lui descendit dans la cour réservé au prisonnier, il s’y installa dans un coin et observa les autres, ils ne faisaient rien, ils étaient juste là pour avoir un peu plus d’espace où se dégourdir les jambes.

Seishi dormait toujours et cette fois-ci d’un sommeil de plomb, il commençait à avoir l’habitude des situations angoissantes et ça ne lui faisait pas perdre le sommeil pour autant. Il avait vécu dix ans dans une prison plus petite que celle-là alors coté changement cette situation ne lui faisait ni chaud ni froid. Mais certains trouvaient ça amusant de le voir dormir si paisiblement et se mirent en tête de lui gâcher son petit somme. Deux hommes s’approchèrent alors de la cellule de Suichi et Seishi. En silence, l’un d’entre eux imbiba un mouchoir de chloroforme volait à l'infirmerie et vint le glisser sous le nez du jeune homme, qui tenta en premier lieu de se dégager avant de retomber à nouveau dans un sommeil profond. L’un des deux hommes tendit un drap en travers de la grille pour ne pas être vu, pendant que l’autre déboutonnait son pantalon, ce jeune homme était là si paisible et innocent. Ils devaient s’occuper de lui, car si plus tard il arrivait à se faire des alliés plus hauts placés, ils n’en auraient plus l’occasion. Le premier prit doucement le visage du jeune homme entre ses mains se mettant a califourchon au dessus de lui, il porta alors ce doux visage endormi jusqu'à son membre déjà fièrement dressé, pressant l’index et le pouce sur les joues du petit Seishi celui-ci ouvrit alors docilement les lèvres, perdu entre le néant et ses rêves.

L’homme agrippa alors les cheveux du jeune Seishi le forçant à effectuer des mouvements profonds, sa hampe buttant contre, la gorge du jeune homme l’obligeant ainsi à déglutir faisant ainsi pression de sa langue contre le sexe de cet homme qui abusait ouvertement de lui. Continuant ainsi ses mouvements pendant de longues minutes, le jeune Seishi se mit à papillonner des yeux et ne comprit pas tout de suite la situation alors que l’homme venait de faire un mouvement plus brusque se déversant abondamment entre ses lèvres. Le deuxième homme quand à lui était resté à la porte guettant et attendant son tour, en entendant un soupir gras de son ami, il esquissa un sourire pervers se disant qu’il allait enfin avoir ce qu’il voulait lui aussi. Mais à cet instant là, le guetteur vit la silhouette très reconnaissable de Suichi, aussitôt, il relâcha le draps et parti dans le sens opposé.

Seishi fronça les sourcils en voyant cet homme posté devant sa cellule, qu’est ce qu’il faisait là cet imbécile, quels coups fourrés était-il encore entrain de comploter, il se rappela alors qu’il n’était plus seul dans cette cellule et avança alors à grandes enjambées et vit un homme entrain de se rhabiller et le petit, le regard vide, le teint pâle et du sperme coulant le long de son menton et de son cou. Suichi n’était peu être pas un enfant de cœur mais ça s’était l’une des choses qu’il détestait le plus au monde, qu’un homme s’attaque à plus faible que lui, c’était minable. Il s’approcha alors de l’homme et l’empoigna tout en le jetant hors de sa cellule.

- « La prochaine fois que je te vois dans les parages, c’est toi qui me suceras ! »

L’homme acquiesça et reparti aussi vite qu’il fut arrivé, Suichi était assez réputé pour son tempérament excessif et impulsif, et de nombreuses personnes évitaient de se le mettre à dos, tout le monde savait très bien pourquoi il était là. Suichi se rapprocha alors doucement du jeune homme qui semblait sur le point de vomir, les yeux vide et le regard éteint, différent de celui qu’il avait pu voir quelques heures plus tôt. Il l’attrapa alors par le bras et le fit descendre le menant près des toilettes qu’il y avait dans chaque cellule.
Suichi fit alors claquer sa langue dans sa bouche preuve de son mécontentement, ce gamin était là depuis seulement quelques heures et il avait déjà dut subir ça, mais pourquoi n’avait-il rien fait, il aurait pu le mordre ou bien au moins se débattre. Il le laissa alors vomir en paix ce que le jeune homme fit. En se tournant pour venir s’asseoir sur son matelas, l’homme aperçu par terre un mouchoir, il le prit dans ses main et l’amena à son nez, le humant légèrement, il fronça les sourcils comprenant maintenant pourquoi Seishi n’avait rien pu faire.
Seishi venait de vomir, et le goût du sperme lui restait encore sur la langue comme collait à son palais, imprégnant chacune de ses papilles, il ouvrit alors le robinet d’eau et en bu une bonne gorgée qu’il recracha après l’avoir fait tourner de nombreuses fois dans sa bouche.

Il se rinça aussi le visage des vestiges du passage de cet homme, il essuya alors l’eau qui coulait d’un revers de manche et ferma le robinet en se tournant vers Suichi, il se sentait honteux, il lui avait parlé normalement pas comme si il était un jouet et après ce qu’il venait de voir que devait-il penser de lui. Seishi baissa alors les yeux retrouvant ses manières infantiles, ses mains venant triturer le bas de sa chemise de toile. Il leva alors timidement son regard vers Suichi, celui-ci le regarda et tapota le matelas à coté de lui. Seishi s’exécuta. Il vint s’asseoir à ses cotés, se mettant de nouveau à fixer ses chaussures. Il tressaillit alors en sentant une main venir ébouriffer ses cheveux, et tourna légèrement la tête, bien évidemment l’auteur de ce geste n’était autre que Suichi qui semblait bien motivé pour lui éviter ses problèmes. Il ferma alors doucement les yeux se laissant aller sous ce doux contact dont il n’avait guère l’habitude, au bout de quelques instants, il se redressa et planta son regard dans celui de Suichi, il l’avait aidé alors maintenant, il devait en savoir plus sur lui.

- « Merci… et pourquoi vous êtes là ? Vous avez de la famille en dehors… ?...oh euh…à moins que vous ne vouliez pas répondre désolé… »

Il baissa la tête, se demandant si il faisait bien de vouloir se lier un peu plus à un homme qu’il ne connaissait à peine et qui semblait faire fuir les autres prisonniers, peu être devrait-il commencer à fuir lui aussi… Suichi quand à lui fut surpris de l’entendre, il ne parlait pas bien fort mais à cette distance, l’homme était tout à fait en mesure de l’entendre et de lui répondre.

- « De rien gamin, je déteste les mecs dans leur genre … pourquoi je suis là … euh … on va dire que j’ai fréquenté un homme qui se faisait battre par son père et au bout de quelques temps, ne pouvant plus supporter de le voir comme ça, j'ai tué son père… après pour ce qui est de ma famille non, je n’ai plus personne … au du moins plus personne qui ne veuille entendre parler de moi … et toi gamin dit moi tout… »

- « Euh bon bé … j’ai tué mon père ... je sais on va penser que je suis un fils indigne, mais il abusait de moi depuis mes huit ans et frappé ma mère… et pour la famille, il ne me reste plus qu’elle… ah euh et vous êtes gay alors ? »

Le petit Seishi avait dit ça avec toute l’innocence, qu’il lui restait, il était simplement surpris de voir un homme tel que Suichi être homosexuel, il semblait fort et strict, ce qui ne collait pas avec l’image des homosexuels que donnait la société. La preuve était devant lui, un homme viril tout ce qu’il y avait de plus viril, la seule différence étant lorsqu’il se masturbait, il fantasmait sur un homme et non sur une femme. Suichi écouta le jeune homme et n’ajouta rien en entendant ce que son père lui avait fait, même si il n’en pensait pas moins. Au moment où Seishi lui demanda si il était réellement gay, il esquissa un sourire attendrit, ce jeune homme semblait tomber des nues en l’entendant dire ça, à croire qu’il n’avait pas du tout la tête de l’emploi. Il tourna alors son visage vers lui tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, il acquiesça alors ne voyant pas trop quoi ajouter d’autre.

Seishi fronça les sourcils, il faisait peur à tout le monde dans la prison et lui était là entrain de bavarder avec lui, il aimait les hommes et lui il allait devoir dormir dans une pièce confinée avec lui, il sentit alors un vague sentiment de peur lui tordre l’estomac alors qu’il se relevait, prenant le chemin de la sortie. Suichi comprit rapidement ce qu’il venait de se passer dans la tête du gamin lorsqu’il se leva, il lui rattrapa le poignet le forçant à se tourner vers lui, tout en lui adressant, un sourire qui se voulait amical avant de prendre la parole d’une voix douce mais ferme.

- « Hey petit, je suis peu être homo mais je suis pas un détraqué comme eux! J’ai un cerveau et j’pense avec ça et non avec ce que j’ai en dessous de la ceinture… Ne t’inquiètes pas gamin… ton cul j’y toucherais pas… Je ne touche personne contre sa volonté… »

Seishi se retourna alors en marmonnant et écouta l’homme lui parler, lorsqu’il parla de ne pas toucher à son cul, il contracta les fesses par pur reflex et garda son regard planté dans le sien alors qu’il déglutissait, ne comprenant pas comment il avait pu se retrouver dans une tel situation. Suichi lui relâcha la main et se leva, à coté de Seishi il paraissait immense, il faisait bien une tête de plus que lui et encore peu être même plus. Il tapota alors l’épaule du gamin le faisant sortir de leur cellule en lui indiquant qu’il était l’heure d’aller chercher leur repas, ou plutôt ce qu’on osé leur donner en affirmant que cette bouillie infecte était composé d’aliments, même si nombre des prisonniers en doutaient. Seishi lui sourit un peu rassuré par ses paroles, il semblait réellement sincère et puis même toute à l’heure il l’avait aidé alors qu’il aurait très bien pu prendre sa place dans la petite tournant que les autres voulaient lui faire subir. Ils arrivèrent alors tous les deux au réfectoire de la prison, il était tout ce qu’il y a de plus simple, les tables et les chaises étaient visées au sol pour éviter qu’elles ne servent de projectile à une quelconque bagarre. Dans cette pièce aucun bruit n’était admis, les prisonniers devaient manger et repartir aussi vite qu’ils étaient venus. L’interdiction de parler en ce lieu, était tout simplement appliquée pour qu’aucun conflit n’éclate dans le réfectoire alors qu’il y avait les couverts qui servaient aux condamnés à manger.

FIN DU CHAPITRE II

ces une histoire dur mais je veux savoir la suite moi :snif:

comment va l'apprendre sa mere si elle l'apprend?je supose plusieur annee plus tard comment esqu'il va se venger?va t'y savoir construire une vie stable apres une enfance si terrible?

:T_T: :T_T:
ses trop de torture d'arreter l'histoire comme sa.j'ai trop hate a la suite

edit: desoler j'ai ete trop longue a lire donc j'avai pas vu qu'il y avait la suite :parfait:

wa!!! tu as déjà lu les deux preniers chapitres? tu es trés rapide ^^
*impressionée*
désolé suite est en cours de production dan smon petit esprit machiavélique et torturé d'idées malsaines XD
mais merci ça fait plaisir

(edit: ah oki ^^ bon bé bonne suite de lecture alors XD tu me diras ce que tu en penses aprés )

ta une super imagination j'ador

mais j'ai d'autre question qui me vienne parce que je veu tros savoir la suite

comment sa mere va surmonter sa nouvelle liberter toute seule?comment seishi va evoluer dans se milieu carseral?comment va etre la relation entre seishi et suichi amitier/amour/ou simple attirance sexuelle?

vivement la suite je suis deja pendu a tes levre raconte raconte raconte :parfait: :parfait: :timide:

Merci beaucoup, mais pour ce qui est de tes questions
je vais te répondre un peu pour ne pas te laisser en suspens trooop longtemps, gentille fille que je suis...
je suis désolé mais je n'aborderais pas la vie de la mère après sa séparation avec son fils, puisque l'histoire tourne autour de Seishi...

Ensuite Seishi rencontrera l'amour en prison peut être Suichi, ou si je change d'avis un autre... mais il y aura de l'amour dans l'air... rien de très fleurs bleues ce n'est pas mon style et qui plus est nous sommes dans une prison donc les mamours et les grosses papouilles toutes guimauves à m'en faire vomir ne seront pas présente...

voilaaa la suite dans le prochain épisode

merci moi non plus je ne suis pas fleur bleu donc sa me rassure
j'ai hate a la suite
fertilise bien tes idee j'attendrai écrit

RHOOOOOO J'ADORE J'ADORE !!!!!!!

S'il te plait neko-chan S'IL TE PLAIIIT est-ce que tu pourrais nous faire une suite rapidement !!!!!!!
ti te plait ti te plait !!!!!!

ton histoire est vraiment géniale et je trouve sa horrible de ta part de t'arrêter a ce moment :colerepleure:
HAAAA vivement la suite !!!!!!!! c'est GENIAL

*se sent coupable* je suis désolé j'avance petit à petit
mais j'ai mes cours à faire en même temps et j'ai pas toujours le temps, gomen
mais je pense pouvoir finir le chapitre trois pendant les vacances
car qui dit vacances dit farniente devant le PC ahahahaha
Mais merci à vous tous de vos compliments, celle là c'est ma toute première... *flattée, fait une courbette et se retire*

Nyaaa, je suis totalement fan de ton style :coeur:
C’est vraiment très bien écrit je trouve !
J’aime beaucoup les histoires dures et tout.
*en a assez des histoires à l’eau de roses … :soupire: *
Enfin bref, ce fut un plaisir de te lire ^^

Bon courage pour la suite ! =)

*rougit, se cache dans un petit trou de souri* euh merci
mais là ça commence à faire beaucoup de compliment
:timide:
mais merci quand même ça me fait très plaisir
vous m'excuserez pour les fautes si il y en reste hein!
et ne t'inquiètes pas je déteste les trucs à l'eau de rose
la suite est en cour est le monde de Seichi, reste toujours aussi grisâtre avec un petite tache de blanc...peut être Suichi...XD je n'en dirais pas plus

KYUUUUUU j'ai hate !!!!!!!

Mais tu sais tu les mérites tous ces compliments !!!!
Allez bonne chance pour la suite ( et ne t'inquiète pas je comprend trèèèèèès bien que tu croule sous les devoirs et que tu n'aies pas le temps ....... je compatis :oui: )

* j'ai tellement hate de lire la suite que je me relis encore et encore ces 2 ~~petits~~ longs chapitres .... *

Quand j'ai vu au début l'histoire écrit assez petit je me suis dit, bon aller on lit le début pour voir que quoi cela parle et finalement j'ai tout lu ce matin, je pensais rester sur l'ordi 10 minutes et je sais pas combien de temps finalement j'en ai passer mais un peu quand même, j'ai fallit louper mon car, mais je l'ai eu, j'ai penser toute la journée a cette histoire. Elle est bien écrite et me fait penser a un certain yaoi pour l'univers carcerale et c'est cela que j'aime dedans, j'espere qu'il y aura de belles scenes de sexe dedans!

D'ailleurs l'idée t'est venu du yaoi UGH?

Arf je me doutais qu'on allait me dire à un moment un autre que j'avais piqué l'idée de la mangaka qui avait fait Ugh. Mais je tiens à dire que non^^ malgré que je sois flattée qu'on compare mon petit écrit à son mangas que j'adore.
J'ai écrit cette histoire bien avant d'avoir connu UGH. L'idée de l'univers carcérale, m'avait était donné par une amie, avec qui j'avais fait un rp en prison, rp qui avait duré plus de 6 mois, alors imaginez vous toutes les idées et rebondissements....
Donc voilà pourquoi je sais déjà à peu prés tout ce que je vais faire dans l'histoire et donc maintenant je te remercie d'avoir prit le temps de lire mon histoire, bien qu'elle soit assez longue.... *hug* la suite dans de prochains épisodes

Merci pour ta réponse, c'est bien que tu sache deja comment cela va avançer, ca nous évitera a nous d'attendre trop que les idées te vienne, tu n'a plus qu'a les mettre en place et les écrire puis bien entendu ne pas oublier de les poster pour notre plus grand plaisir. En tout cas si tu le veux bien j'aimerais bien l'imprimer pour la montrer a des amis qui non pas forcement internet, et a qui ce genre d'histoire va plaire, tu aura ainsi peu etre plus d'avis, bien entendu si j'ai ton autorisation je ne ferai rien sans.

En tout cas de mon côté je ne vois rien a te repprocher pour le moment, c'est bien écrit et quand on commençer on a beaucoup de mal a s'arretter!
Et pour la question fallait bien que quelqu'un la pose et bien entendu ca tombe sur moi!Faut toujours que je trouve la question dans ce genre là :content1:

euh *rougit* la montrer à d'autres euh...hm...euh...oui pourquoi pas?
tu me transmettras leur avis... j'accepte tout aussi bien les critiques que les compliments hein, faut pas s'en faire...
Contente que tu n'ai rien à me reprocher pour le moment, et j'espère continuer ainsi... et ne t'inquiètes pas, pour la question, c'est tombé sur toi comme ça aurait pu tomber sur d'autre... :coeur:

Ouai sur moi par exemple ..... ça fait un moment que je voulais te poser cette question .

Enfin sinon quand j'ai parlé de ta story a mes amies elles m'ont regardé bizarement quand elles ont su que ça parlait de l'inceste ..... mais en fait une fois qu'elles ont lu les 2 premiers chapitres elles étaient encore plus exitées que moi de lire la suite !!!!!! :happy1:

" WOW elle en a des idées celle là !!! J'aime vraiment trop l'univers de la prison ..... je sens qu'on va pas s'ennuyer avec la suite !!! "

" C'est horrible ..... mais je dois dire que les lemon sont vraiment très bien écrits !!!!! Demande a la fille qui écrit ça de se dépécher !!!!!! ( ça c'est fait !!! )
Je veux troooop savoir ce qui va se passer ensuite "

vila c'était les impressions de mes 2 amies

*blush, blush, re blush*
merciiii
tu diras à tes copines que s'est trés gentil
et merci pour mes lemons, c'était mes tous premiers...contente qu'ils vous plaisent
mais les prochains seront encore mieux puisque notre jeune Seishi sera CONSENTANT....!!!!
et je vous pond la suite dés que je peux merci pour vos encouragements^^
:arrow: EDIT: je viens de finir le chapitre trois !
enfin me direz vous et bien oui! et je vous assure que vous allez apprécier ou du moins je l'espere fortement
mais je ne la mettrais que demain parce que là je suis sur un pc portable et que vu que je suis blonde je sais pas faire de sélection de texte avec le paddle ^^
a demain! :dors:

Dernière édition par le Mar 08 Jan 2008, 18:32, édité 3 fois

CHAP III:

Seishi avait commencé à s’habituer à cet enfermement intense, toujours les mêmes personnes, toujours la même rengaine, les même atrocités qui étaient tentées de lui être faites par des gens qu’il ne connaissait pas. Mais heureusement pour lui, il avait réussi à trouver dans tout ça une personne sur qui compter… Suichi. Il le protégeait dés qu’il en avait l’occasion et faisait très clairement comprendre à tout homme qui s’approchait trop prés ce qui allait lui arriver. Le petit brun lui en était reconnaissant, il savait très bien que son séjour aurait été beaucoup moins ’agréable’ si il n’avait pas été là. Et puis même, il ne faisait pas que l’aider, il l’écoutait aussi le soir, et le laissait se coucher avec lui lorsqu’il en avait envie. Il était vraiment tout ce dont Seishi avait besoin, mais malheureusement, il était peut être entrain d’en vouloir plus toujours plus. Au début ça simple présence lui suffisait, mais maintenant, il voulait être prés de lui, puis petit à petit contre lui. Sous la douche, le jeune homme se mit alors une claque mentale faramineuse pour se remettre les idées en place. Il était en prison ici, et bien qu’il ne sache pas ce que voulait dire ce sentiment qui lui torturait l’esprit, il n’était pas question de le laisser sortir ou d’en faire part à quelqu’un, il devait rester le jeune homme intouchable. Le petit protégé de Suichi. Il soupira dans la douche et posa son front contre le mur en carrelage, soupirant de bien être alors qu’il sentait se contact froid contre ses petites joues écarlates.

Pourquoi était-il écarlate, ce sentiment peut être, savoir qu’il ne devrait pas le ressentir oui, voilà c’était sûrement pour ça. Sur ce, il ne rentra pas directement à sa cellule où l’attendait Suichi et préféra déambuler dans la cour, marchant lentement, alors qu’il se massait la nuque de la main droite, l’esprit complètement dans les nuages. Il devait se l’avouer, il trouvait Suichi très beau, mais c’était quoi ce sentiment de vouloir être toujours dans son sillage, de sentir son cœur se serrer en le voyant partir et lorsqu’il ne le voyait pas pendant toute une semaine. Et se mettait à broyer du noir, est ce que c’était normal ce genre de réaction, non bien sûr que non et c’est pour cette raison, qu’il venait de prendre l’initiative de ne pas en parler à Suichi. Il repartit alors jusqu’à sa cellule où il retrouva Suichi, un petit sourire lui étira alors les lèvres alors qu’il venait s’allonger contre lui. Suichi quand à lui avait prit l’habitude d’avoir ce petit bout de chou entre ses mains, et autant dire qu’il y faisait attention, très attention, comme si au moindre éclat, il allait se casser dans ses mains. Mais bien sûr ce sentiment, était visible pour des gens qui le connaissaient bien, mais heureusement pour lui personne n’avait été assez intime avec lui ici pour savoir réellement ce que pensait Suichi et surtout pour le comprendre. C’était aussi l’une des raisons de sa force ici, personne ne le comprenait, mais personne n’en avait réellement l’envie, ils ne savaient pas pourquoi il était là et ne se seraient jamais tentaient de lui demander. Ces petits spécimens là, tenaient trop à leur pauvre vie inutile pour les mettre en périls ne serait-ce que quelques secondes.

Le grand brun passa son bras autour du jeune homme le rapprochant de son torse, ils avaient l’habitude de rester là comme ça, des fois même de s’endormir, la chaleur de l’un suffisant à l’autre pour qu’ils se sentent bien au point de s’endormir lentement mais sûrement. Cependant Seishi ne dormit pas cette fois-ci, il resta éveillait la tête posée contre son torse regardant l’homme en face de lui, ses mèches brunes mal taillées barrant son visage, une petite barbe de trois jours pouvant se faire sentir sur ses joues. Il effleura alors la cicatrice présente sur le visage de Suichi. Du bout des doigts, rien qu’un effleurement qui ne réveilla en aucun cas l’ours qui dormait en dessous de lui. Il se mit à rougir rien qu’à la façon dont il le regardait se disant que ça ne devait pas être bien de faire ça, mais bon après tout personne n’allait le savoir. Il laissa alors ses doigts parcourir son visage, son pouce effleurant ses lèvres qui s’entrouvrirent par automatisme, alors que ses doigts parcouraient maintenant le haut de son torse. Un petit sourire aux lèvres Seishi avait quitté des yeux son colocataire et ne regardait plus que son torse. Suichi quand à lui, s’était réveillé, mais aucun mouvement n’aurait pu faire remarquer cet état de fait, il voulait savoir à quoi jouer ce petit, car si il continuait ainsi autant dire que dans pas longtemps, il y allait y avoir un retournement de situation. En attendant le moment venu, il restait silencieux, le corps figé comme du marbre… Le petit brun esquissa un sourire et approcha son visage de celui de son ‘garde du corps’, posant alors son front contre le sien, leur nez s’effleurant, il avança légèrement le visage, déposant ses lèvres sur celles de Suichi. Simplement pour en ressentir le contact et savoir si oui ou non ce sentiment pouvait s’apparenter a ce que tous les autres appelaient ‘aimé’. Il frissonna à ce simple contact s’était si doux, il n’aurait jamais pensé pouvoir ressentir une telle sensation rien qu’en embrassant quelqu’un. Qui plus est… un homme. Il se recula légèrement, gardant son visage à quelques centimètres de celui de Suichi, alors qu’il se léchait les lèvres avec un petit sourire, tout en sentant des petits papillons voleter dans son estomac.

Il tressaillit en voyant Suichi ouvrir les yeux et se redressa en tentant de partir, mais malheureusement le brun avait bien plus de reflex que prévu. Suichi le rattrapa aussitôt en passant ses bras autour de ses jambes, le faisant retomber sur ses cuisses en lui adressant un sourire. Glissant sa main sur sa nuque, il plongea son regard dans le sien et l’embrassa une nouvelle fois. Mais cette fois-ci à sa façon. Il caressa sa nuque et glissa sa langue entre ses lèvres forçant légèrement le passage pour acquérir l’accès à sa bouche. Sa langue venant maintenant effleurer sa jumelle, alors qu’il sentait Seishi crisper. Il glissa sa main sur ses épaules, le plus jeune frissonna en sentant cette langue venir se glisser dans sa bouche. Ouah, c’était si … euh comment dire ?...doux ? Il frissonna de plaisir, certes, il avait déjà vu des hommes s’embrasser de la sorte mais de là, à se faire embrasser lui-même. Il devint alors écarlate et se mit à rendre timidement le baiser à son colocataire. Avant de rompre le baiser à bout de souffle. Le regard brillant d’un plaisir nouveau et d’une gêne qui venait s’immiscer en lui, lui faisant prendre conscience de ce qu’il venait de faire et surtout du fait qu’il venait d’embrasser … un homme. Il se dégagea d’un mouvement fluide et repartit dans sa couche en bougonnant contre lui-même, mais aussi contre Suichi pourquoi l’avait-il embrassé à son tour au lieu de le repousser en lui mettant une bonne tape derrière la tête.

Suichi le regarda partir un petit sourire aux lèvres, voilà il venait de signer l’arrêt de leur amitié tout bêtement platonique, ce simple baiser avait réussi à lui donner envie de plus, envie d’avoir le jeune homme avec lui, de le faire sien. Maintenant qu’il le veuille ou non, il allait le devenir, en contrepartie maintenant plus personne n’aurait le droit de le toucher, ni même ne pourrait le toucher. Car autant dire que d’avoir un grand brun ténébreux à sa suite, ne donnait pas réellement envie aux hommes à part quelques suicidaires, qui le regrettaient rapidement, voir même directement. Le petit brun quand à lui venait de rejoindre sa couche et de s’y allonger comme un gros loir, prenant son visage entre ses mains, il se lécha par automatisme les lèvres et frissonna à la simple pensée du baiser qu’il venait d’échanger avec Suichi, autant dire qu’il était tout retourné. Il ne savait plus comment il allait devoir agir avec lui… agir comme si de rien était ou bien au contraire, en parler pour lui dire que ce n’était qu’une grosse bêtise, voir même prétendre que c’était une blague. Il se mordilla la lèvre inférieure avec force en soupirant, il ne savait pas quoi faire, il se sentait mal d’avoir fait ça. Mais en même temps, son corps semblait parfaitement bien réagir, si bien qu’il sentait des petits papillons voletaient dans son estomac et une étrange sensation se diffuser dans ses reins. Il posa sa main en sentant un début d’érection et devint complètement écarlate, déglutissant difficilement, il tourna le dos à la porte, se recroquevillant sur lui-même. Il regarda en dessous de lui et sourit en voyant que l’homme était encore allongé sur le lit les yeux clos… pensant innocemment que celui-ci s’était rendormi. Il déboutonna son pantalon, mort de honte, espérant que personne ne le verrait, mais à part Suichi, il n’y avait plus personne de toute façon, ils devaient être dehors entrain de faire leur petit tour pour se dégourdir les jambes.

Il se lécha alors les lèvres honteux de ce qu’il s’apprêtait à faire, il glissa sa main dans son pantalon et délivra alors son membre qui était déjà bien réceptif à ses nouvelles sensations, mais rien que le contact de sa main lui arracha un soupir alors qu’il se mordait fortement la langue se disant qu’il devrait peut être arrêté là et que ça passerait tout seul. Mais, il n’avait pas compté ici, la volonté de son corps d’adolescent en bonne santé qui était à la recherche de nouveau plaisir. Enserrant celui-ci entre ses doigts fins, il tourna le visage et le pose contre le coussin alors qu’il commençait des mouvements de va et viens. Son autre main s’étant glissait sous son haut, effleurant tout d’abord son ventre finement musclé, le faisant frissonner tandis qu’il accélérait ses mouvements de poignet, son souffle se faisant plus court, alors qu’il haletait légèrement. Il rouvrit des yeux embués de plaisir et déglutit difficilement en se léchant les lèvres, sa main droite quand à elle venait de trouver une nouvelle source de sensation plus agréables les unes que les autres, ces petits monts de chairs qu’il ne savait pas si sensible. Le petit brun se mit alors à les faire rouler entre ses doigts en gémissant doucement, tentant au maximum d'étouffer ses bruits que Suichi ne devait pas entendre. Mais malheureusement pour lui, ou bien heureusement selon les points de vu, celui-ci ne dormait et depuis tout à l’heure écoutait les gémissements et soupirs embarrassés du petit, c’était vraiment adorable de savoir que rien qu’un baiser de sa part, réussissait à le mettre dans un tel état et autant dire qu’il attendait la suite avec impatience.

Il se redressa en silence et retira son haut qu’il jeta négligemment sur son lit avant de prendre la direction du lit de Seishi, sur lequel, il monta sans même que son cadet ne le remarque, trop occupé à se donner divers plaisir qu’il ne connaissait pas encore très bien. Suichi se glissa derrière lui, et passa ses bras autour de ses épaules. A ce moment, là Seishi rouvrit des yeux horrifiés par la situation, et n’osa pas tourner la tête vers l’homme qu’il savait être derrière lui. Son odeur était reconnaissable entre mil. Il ferma alors les yeux lorsqu’il sentit des lèvres se poser dans son cou et l’embrasser doucement, ne comprenant pas trop la situation il préféra se taire et voir ce qui allait advenir de lui, au pire il appellerait les gardiens si il sentait que l’homme derrière lui avait trop d’idées derrière la tête. Suichi s’amusait des réactions de l’adolescent qu’il avait entre les bras, une main poussa la sienne et caressa son membre tendu, alors que le petit brun se cambrait, pressant ses petites fesses musclées contre les hanches de Suichi.

Les mouvements reprirent alors lui arrachant un gémissement, la main chaude de Suichi se mettant à son tour à caresser son torse, alors qu’il se sentait pressé contre le torse de son brun, de son… fantasme autant le dire… si il était entrain de se masturber à l’instant ce n’était pas pour rien, mais surtout c’était en pensant à lui, en pensant à cet homme qui était entrain maintenant de laisser ses mains parcourir son corps et de lui faire ressentir toutes sortes de choses nouvelles, son souffle se faisant de plus en plus rapide tandis qu’il sentait des vagues de plaisir prendre possession de ses reins. Il se cambra alors et posa par la même occasion sa main sur la nuque de l’homme derrière lui, autant dire qu’il ne savait plus réellement ou il était, il espérait que tout ça n’était qu’une rêve et que tout serait oublié demain, mais les sensations semblaient bien trop réelles pour n’être que simplement imaginé, et puis comment aurait-il pu imaginer quelques chose qu’il ne connaissait pas ?... Le petit brun, tourna alors son regard sur son colocataire et entrouvrit les lèvres pour parler. Mais Suichi semblait avoir une autre idée, il scella alors ses lèvres aux siennes, glissant sa langue entre ses celles-ci, cette langue taquine venant à la rencontre de sa consœur, la caressant tendrement. Alors qu’il accentuait ses mouvements, se mettant maintenant à suçoter sa langue, tandis que le baiser devenait au fur et à mesure des minutes, plus intense et passionné. Faisant monter le rose aux joues du plus jeune, qui timidement rendait le baiser à son aîné, se sentant affreusement idiot et bête, mais à la fois son corps en redemandait. Détournant la tête, il se mordit violement la lèvre en retenant un petit cri de plaisir en sentant la pression des doigts de Suichi se faire plus forte sur son membre, mais en même temps son corps ne pouvait se laisser totalement aller au plaisir, il avait peur. Peur que ça se repasse encore, qu’il ne puisse pas repousser Suichi comme il n’avait pas pu repousser son père pendant toutes ses années. Tournant un regard empli de larmes vers le plus âgé, il déglutit et voulu une nouvelle fois parler avant de sentir des lèvres douces et chaudes de nouveau se poser contre les siennes en un baiser chaste alors que son brun souffler contre celles-ci.

-« Laisses-toi aller je ne ferais rien d’autre… »

Il scella de nouveau ses lèvres aux siennes après un faible acquiescement de son cadet, resserrant ses doigts autour du membre, il laissa son pouce venir caresser l’extrémité du membre, ses ongles venant de temps à autre effleurer la peau qu’il savait en ce moment si sensible chez le jeune homme. Il accéléra alors ses mouvements de poignet et esquissa un sourire en sentant la semence chaude du petit venir se rependre entre ses doigts. Seishi quand à lui n’en revenait pas… pour la première fois de sa vie, il venait d’atteindre l’orgasme…c’était si wouah... Il resta un instant pantelant dans les bras de Suichi avant de se tourner vers lui en lui adressant un petit sourire avant de l’embrasser chastement comme pour le remercier de ce qu’il venait de lui faire découvrir. Suichi passa sa main dans ses cheveux et pencha légèrement la tête en approfondissant le baiser, ce que laissa faire Seishi. Il le rompit malgré tout au bout de quelques minutes, à bout de souffle, son rythme respiratoire et cardiaque encore éprouvés par son orgasme tout récent. Il baissa alors les yeux et rougit jusqu'à en devenir écarlate en voyant la main de son colocataire recouvert de sa semence. Il regarda autour de lui, voulant trouver quelques choses pour nettoyer, mais rien, rien qui ne soit à hauteur du moins. Il ferma alors les yeux et apporta la main à ses lèvres, venant lécher la semence blanchâtre et chaude qui recouvrait la main de Suichi. Celui-ci eut un petit sourire et arborant simplement un sourire approbateur, il laissa alors ce petit chiot laper ses doigt avec un sourire, il était si mignon, comme ça. Le dos légèrement voutait, sa main entre la sienne et cette petite langue chaude qui passait sur chacune de ses phalanges après qu’il se soit amusé à suçoter la pulpe de ses doigts.

Il retira alors sa main et attira le jeune homme sur lui, se retrouvant allongé sur Suichi, Seishi posa simplement l’une de ses mains sur l’un de ses pectoraux, l’autre restant le long de son corps alors qu’il posait sa joue sur le torse de Suichi. Trouvant la situation totalement surnaturel, et excitante à la fois, il eut un petit sourire satisfait, après tout Suichi avait était gentil avec lui et ne l’avait forcé à rien, mais bizarrement, il savait que cette faveur ne se reproduirait pas toujours et qu’une fois prochaine, il voudrait surement le faire sien. Il frissonna rien qu’a cette idée et ferma les yeux, il ne fallait pas qu’il pense à ça, ou il allait tout gâcher, tout gâcher de ce superbe moment, qu’il vivait. Ou pour la première fois, il se sentait bien dans les bras de quelqu’un autre que sa mère, il se sentait en sécurité dans ses bras, et un certains confort, il adorait cette sensation d’être protégé. Une sensation rarissime dans une prison, mais une sensation connue du petit Seishi à chaque fois qu’il réussissait à se glisser dans les bras de Suichi. Il était beau, fort, semblait pouvoir le protéger de tout le monde, et en plus il était gentil avec lui. Certes, il savait que pour les autres condamnés, il n’était que le nouveau jouet de Suichi, mais allez savoir pourquoi dans ses bras il ressentait qu’il n’était pas qu’un jouet, qu’il allait utiliser maintenant. Pour jeter par la suite lorsqu’il en aurait fini, comme un enfant qui après s’être trop amusé du même jouet le délaisse dans un coin au privilège d’un autre. Il ne pouvait pas l’expliquer mais il le ressentait en lui, au fin fond de ses trippes… Mais peut être n’était-ce que sa peur maladive de se faire rejetait qui faisait que son corps entier tentait de le persuader d’autre chose, … Suichi baissa le regard et le posa sur le jeune homme, qu’il vit entrain de réfléchir, pour ensuite sentir ses mains se crisper légèrement sur son torse. Il esquissa un pâle sourire et lui caressa les cheveux, de toute façon il était sur le lit en hauteur et autant dire que de là personne ne pouvait les voir. Il laissa alors sa main glisser sur le menton du jeune homme avant de l’attraper et de le redresser en plantant son regard dans le sien. Il resta alors quelques instants à le regardait, un regard intense… noir … ses pupilles ne se distinguant pas de l’iris. Il accompagna ceci, d’un sourire charmeur et d’un léger clin d’œil, il ne parlait pas… non… il n’en avait pas besoin. En voyant le sourire du plus jeune il comprit que celui-ci venait de comprendre ce qu’il représentait à ses yeux. Seishi esquissa un petit sourire, les joues rosies de plaisir de constater qu’il ne s’agissait pas là d’une simple illusion, ou impression. Il déposa alors un simple baiser dans le cou du plus vieux et glissa une main vers son pantalon, étant toujours le pantalon ouvert sur son entrejambe. Suichi quand à lui resta un long moment, allongé sous lui, réfléchissant à la manière de rester le plus discret sur leur relation, sans pour autant faire croire au petit qu’il ne comptait pas pour lui. Il fronça les sourcils, arg qu’est ce que c’était compliqué ! Du moins pour lui, lui quoi n’avait pas eu de relation depuis son arrivé à la prison.

Il se massa l’arrête du nez entre le pouce et l’index et effleura la joue du jeune homme en le faisant glisser sur le coté alors que celui-ci s’était endormi. Il descendit et eut un sourire en entendant Seishi geindre dans son sommeil en cherchant sa présence. Il prit alors son oreiller et le glissa entre les bras du jeune homme. Le petit brun, fronça les sourcils renifla l’oreiller, puis posa son visage contre avant de s’endormir un petit sourire satisfait aux lèvres. Il était dans un petit cocon, enfouit dans l’odeur de son … euh…son colocataire…ce n’était plus trop de mise…alors son amant…non c’était trop tôt… Suichi….dans l’odeur de Suichi. Suichi le regarda et parti après avoir glissait sa main dans ses cheveux. Il repartit dans la cour réservait aux prisonniers et s’assit dans un coin, pliant et repliant une feuille de papier vierge, qu’il avait trouvé dans un coin. Il leva alors les yeux au ciel en soupirant, que le temps passait lentement ici. C’était ignoble, il ne savait même plus combien de temps il avait à tirer ici, ni même quel jour on était. Là seule chose qui lui faisait savoir quel jour on était la nourriture, une fois par semaine, il avait une purée infecte de couleur verdâtre et ce tout les lundis. Ca il le sait encore, car c’était le premier repas qu’il avait mangé en arrivant ici et c’était un lundi, aujourd’hui cela devait faire 2-3 jours qu’il avait mangé ce repas. Il devait donc être mercredi ou jeudi quelque chose dans ce genre, mais autant dire qu’ici le jour n’était pas ce qui intéressait les prisonniers. Tout ce qui les intéressait s’était justement de pouvoir voir les jours passer, de pouvoir voir tous les lundis cette bouillie infecte être au menu. Et oui, car ici, les gens ne vivent pas, mais en premier lieu survivent, certains resteront ainsi pendant toutes les années qu’ils auront à faire ici. D’autres deviendront ceux qui ont le pouvoir et ceux qui peuvent rester dans leur coin seul lorsqu’ils en ont envie. Tel que Suichi, il était la plupart du temps seul, ou bien maintenant avec Seishi. Mais à tout cela, rien de bien étrange lorsque l’on sait que les deux premiers hommes qui se sont approchés de lui dans cette prison, sont pour l’un reparti avec un bras cassé et pour l’autre une hémorragie interne. Suichi n’était pas un tendre et ça tous le monde le savait, c’était pour ça que dans la salle de repas, une table était toujours vide pour lui, que lorsqu’il arrivait dans la cour les conversations devenaient plus basses voir presque chuchotées… Et autant le dire, il adorait ça, savoir que les autres ne l’emmerderait jamais, qu’il pouvait faire presque ce qu’il voulait ici. Il posa sa main sur son front en soupirant un petit sourire se dessinant sur ses lèvres, maintenant il n’était plus réellement seul, il avait récupéré ce petit chiot adorable qui venait se blottir dans ses bras à chaque fois qu’il avait peur… Il se leva alors et passa par la bibliothèque prenant un bouquin quelconque. Il revint dans leur cellule. Le petit était toujours entrain de dormir et apparemment personne ne l’avait déragé, il tenait avec toujours autant de fermeté son oreiller dans ses bras, le visage fourrait à l’intérieur. Peut être que quelqu’un l’avait vu descendre de là haut, et autant dire que si quelqu’un était dans la ligne de mir de Suichi, peu de gens étaient assez suicidaire pour vouloir profiter de son absence pour quoi que se soit.

Il esquissa un sourire et s’allongea sur le ventre, posé sur les coudes, tenant le livre devant ses yeux se mettant à lire, des mèches retombant sur son visage, alors qu’il soufflait de temps à autre vers le haut pour les faire aller ailleurs et éviter que celles-ci ne le dérange pendant sa lecture. Dix minutes plus tard, les gardiens passèrent, faisant rentrer chaque détenu dans sa cellule avant la fermeture des portes jusqu’au prochain repas, ou la prochaine sortie. Seichi se réveillas en entendant le verrouillage des portes et lâcha un petit couinement de surprise en resserrant le coussin contre lui. Il entrouvrit alors les yeux et fixa la grille agars avant de comprendre que ce bruit ne correspondait qu’a la fermeture des portes. Il se redressa en position assise en tailleur et se massa la nuque pour ensuite venir se frotter les yeux comme un enfant. Il s’allongea à nouveau et s’étira de tout son long en prenant appuis au barrière du lit, un couinement se faisant de nouveau entendre pour être ensuite suivit d’un soupir de bien être alors que le petit brun se massait le ventre. Il cligna des yeux une dernière fois pour être sur d’être bien réveillé et descendit les escaliers. En voyant Suichi, il ne put s’empêcher de venir faire l’étoile de mer sur son dos, glissant son visage par-dessus son épaule pour prendre connaissance de ce que lisait le brun. L’ainé savait très bien qu’après la traditionnelle séance d’étirement et de couinement, il se retrouvait presque à chaque fois avec un jeune homme sur le dos, c’est pourquoi il ne fut pas surprit de sentir un poids se poser sur celui-ci. Il referma alors le bouquin et tourna la tête sur le coté pour plonger son regard dans celui plus clair de son cadet, alors que celui-ci avait prit place en s’asseyant sur ses reins. Seishi lui adressa un sourire avant de vouloir se lever mais une main posée sur sa cuisse l’en empêcha. Le brun, retira alors d’un mouvement souple son haut et le laissa tomber à terre, faisant un petit signe au jeune homme, il lui souffla simplement.

-« Masse-moi …tant que tu es là haut … »

Seishi sentit le rouge prendre de nouveau possession de ses joues alors qu’il écoutait l’homme sous lui, comment ça le masser ? Non il était sérieux ?... Il posa alors timidement ses mains sur ses épaules et commençant à masser lentement, faisant rouler les trapèzes sous ses doigts fins et presque froids. Suichi ferma alors les yeux et posa sa joue contre le matelas ne possédant plus d’oreiller… Seishi regardait le dos de l’homme avec un petit sourire, il était si musclé, il n’en avait jamais vu comme ça, il sentait les muscles se contracter sous ses doigts, si bien qu’il pouvait presque sentir la fibre, après avoir continué un long moment à masser les épaules de Suichi, il descendit légèrement et continua les mêmes mouvements sur les omoplates, ensuite les dorsaux, puis dans un autre moment les flancs de l’homme qu’il avait entre les mains. Rien que de faire ça, il sentait de nouveau cette petite chaleur reprendre fau dans ses reins. Comme si toute à l’heure Suichi était parti en laissant quelques braise et que maintenant, il s’amusait à souffler dessus, faisant se raviver rapidement le petit feu ardant qui bruler en lui. Assit maintenant au niveau des fesses, il laissa ses mains glisser le long de sa colonne vertébrale pour venir ensuite se poser sur ses reins, effleurant les petits creux qu’il pouvait voir à ce niveau là. Ses mains étaient de plus en plus câlines et indiscrètes se glissant partout où elles le pouvaient. Suichi fit alors volte face se retrouvant sur le dos, le petit ne remarqua pas directement le changement et tressaillit en sentant les mains se poser contre le torse de Suichi. Ah ! Qu’est ce qu’il faisait ? Ça ce n’était pas bien, ça appartenait à la zone rouge à ne jamais dépasser avec un homme… mais en même temps cette zone rouge est ce qu’il ne l’avait pas dépassé en se laissant masturber par son ainé et surtout en appréciant ça… Il planta son regard dans celui du plus âgé, alors qu’il sentait des mains se posaient sur ses hanches et ses reins, se retrouvant allongé contre Suichi, il esquissa un pâle sourire. Il ne pouvait pas mentir, ou quand bien même il essaierait, son corps était entrain de se faire un plaisir de le trahir. Il voulu se mettre à onduler contre lui, mais Suichi posa un doigt sur ses lèvres et se redressa. Il prit alors le drap du lit du jeune homme et le coinça dans la grille, après tout à cet âge là, les adolescents sont encore très pudiques. Il reprit place dans le lit, remettant le jeune homme sur lui, il glissa ses mains sous son haut et le lui retira, ses grandes mains chaudes venant caresser son torse fin, alors qu’il arborait un petit sourire rassurant à l’attention du jeune homme assit au dessus de lui. Seishi ne pouvait pas attendre plus, son corps en redemandait à croire qu’il avait vraiment appréciait ça le matin même. Il posa alors ses mains sur le torse de Suichi et se mit à onduler, ses hanches effleurant avec plus ou moins de pression l’entrejambe de Suichi, qui venait de fermer les yeux en rejetant la tête en arrière. Seishi sentait bien que quelque chose cloché, la sensation des jeans entre eux voila ce qui le gênait, il voulait vraiment sentir si quelqu’un pouvait le désirer sans lui faire de mal. Il s’approcha alors de Suichi et souffla timidement à son oreille.

-« Est-ce que je peu… »

Il ne put finir sa phrase un doigt venant se poser sur ses lèvres avec un acquiescement, Suichi ne savait pas réellement ce que voulait le gamin mais bon de toute façon, il ne pouvait pas lui faire grand-chose. Il rentra le ventre en sentant des doigts venir déboutonner son jean pour ensuite le lui enlever, retrait qu’il facilita en soulevant les hanches. Seishi se mordilla la lèvre inférieure et retira lui-même son propre pantalon, venant s’asseoir de nouveau sur Suichi, s’allongea à moitié sur lui, leurs deux érections se caressant. Il lâcha un petit gémissement au creux de l’oreille de l’homme, qui venait de poser ses mains sur ses fesses, les caressant en le laissant onduler contre lui. Son souffle se faisant plus lourd et rapide, alors qu’il sentait sa hampe réagir très agréablement aux ondulations du jeune homme. Il esquissa un sourire en le voyant s’affairer à onduler un peu plus pour accentuer les sensations, il le fit alors s’asseoir au niveau de son bas ventre et glissa sa main vers son entrejambe se remettant à effectuer des va et viens, souriant de voir tous ses petits muscles se contracter sous ses caresses. Seishi se laissa faire se mettant à gémir, avant de souffler à demi-voix.

-« Mais… euh… et toi ?... »

Seishi eut un petit sourire et glissa alors sa main libre dans le dos du jeune homme glissant son membre entre ses fesses, sans pour autant le prendre. Seishi esquissa un sourire et se mit à onduler des hanches au rythme de la masturbation, soufflant de temps à autre le prénom de son Suichi alors qu’il se mettait à haletait légèrement, ses ongles griffant le torse du brun, tandis que celui-ci lâchait de temps à autre un soupir plus rauque…

****
à suivre....héhéh désolé de m'arrêter là mais j'ai pas pu résisterXD

FIN CHAPITRE 3

[ :timide: désolé pour les doubles postes mais tout ne rentre pas sur un seul poste ]

KYUUUUUUUUUUUUUUUUU

Ma neko-chan JE T'AIMEUHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!

Merki :coeur: merki :coeur: MERKIIIIIIIII :coeur:

J'étais tellement heureuse de voir que tu avais posté la suite que j'ai même pas encore lu tout ça ....
Allez je m'y met :happy1:

Lol doki
ne te réjouis pas trop vite et dit moi ce que tu en penses ^^
merci d'être si fidèle à mon petit écrit ^^ :rirecaché: :lunette:

:happy1: WAAAAAAAAH C'EST SUUUUPER :happy1:

J'adoooooooooooore !!!!!!!!!!!!!!
Haaaaaaaaaa ça vallait vraiment le coup d'attendre , je regrette pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'espère que la suite sera aussi bien :coeur:

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