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| [Fiction original] Amour interdit? | |
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Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: [Fiction original] Amour interdit? Ven 30 Mar 2012, 03:36 | |
| Voici ma première fiction à chapitre. Elle compte au total 15 chapitres plus un extra. Suivi d'un deuxième tome qui est en cours. J'en suis assez fière, mais elle est loin d'être parfaite et j'aimerai avoir vos commentaire, savoir se que vous en pensez, ça me ferait très plaisir et ça m'aiderait à m'améliorer. Il s'agit d'un yaoi. J'ai eu des envies de meutres en faisant cette fiction (mon ordi bien sure) Alors voici, j'espère que vous allez apprécier Résumé: - Spoiler:
Malgré son intelligence hors du commun, Akihiko trouve toujours les moyens de rencontrer les emmerdes. Souvent blesser ou humilié, seul la présence de son meilleur ami Akeko semble pouvoir le réconforter. Ils ne se quittent pas d'une semelle, ayant à l'encontre de se qu'espère chaque jour Ikaku, le frère d'Akihiko. Plus le temps passe, plus leur sentiment d'amitier semble changer en des sentiments plus impure, mais oh combien plus profond. Pourquoi Akihiko trouvait subitement que son meilleur ami était le plus bel homme qu'il connaissait? Chapitre 1: - Spoiler:
J'ouvris les yeux sur un vide profond et noir. Je ne savais pas où j'étais et j'avais très peur. Ma respiration était bruyante et inégale. Depuis combien de temps étais-je là? Sûrement cinq minutes, ou peut-être bien une heure, je n'arrivais pas à comprendre le temps tout semblait arrêter, à moins que le temps était plus rapide?
"Akihiko! Akihiko! Hurla une voix derrière moi."
J'avais peur, qui pouvait être là, je n'étais pas seul et j'en étais terrifiée.
"Akihikosan, derrière toi!"
Je me retournai terrifié, puis les battements de mon cœur se calmèrent peu à peu. J'étais en sécurité si il était là. Mon ami de toujours. Voir son visage avait toujours réussi à m'apaiser. C'est là que les larmes se mirent à couler, allant contre ma volonté et j'accouru dans les bras de mon ami pour m'y blottir.
"Akekosama, où sommes-nous? J'ai peur! -Ne crains rien, me dit-il en me réconfortant de ses bras, je suis là, il ne peut rien t'arriver. -Je le sais ça, dis-je en reniflant se qui fit bouger mes petites narines faisant rire mon ami, eh ce n'est pas drôle! -Gomenasai, dit-il entre deux rires, mais tu es si mignon quand tu fais ça."
Je me détachais de Akeko en boudant. J'étais à la fois gêné et heureux qu'il me trouve mignon, mais avant même de m'en rendre compte, il était revenu à la charge me serrant beaucoup trop fort.
"Arrêtez Akekosama, vous me faites mal!"
Akeko desserra son emprise, mais me tint tout de même fermement.
"Ne t'éloignes plus de moi, compris? Demanda mon ami. -Pourquoi? Est-ce que c'est dangereux d'être ici? Interrogeai-je. -Non… dit-il simplement. -Alors pourquoi…?"
Akeko ne prit pas le temps de me répondre, car il s'approchait de plus en plus de moi, trop près même, pour finalement m'embrasser. Vient-il vraiment de m'embrasser? Est-ce vraiment ses lèvres que je sens sur les miennes? Pensai-je complètement sous le choc. C'est fou, je m'étais fait embrasser pas mon meilleur ami. J'ai dit ami, mais au fond, ce grand homme aux cheveux bruns était autrefois mon babysitter. Voilà pourquoi je ne l'ai jamais traité comme mon égal. Il est et sera toujours l'homme que j'admire le plus au monde et bien que je devrais être dégoûté, être embrassé par cet homme me rendait énormément heureux même étant perdu dans ce néant sombre et total. Je continuai à embrasser mon vis-à-vis tendrement, mais quelque chose me dérangeait, une voix dans ma tête résonnait, c'était la même que celle de Akeko, mais ça ne pouvait pas être lui, puisqu'il m'embrassait. J'essayai de faire taire cette voix, mais rien à faire.
"Akihikosan! Réveille-toi bon sang, Akihikosan!"
Les images s'effaçaient, Akekosama disparaissait. Akekosama, AKEKOSAMA! Tout était noir et une voix se faisait toujours entendre, j'ouvris les yeux pour se qui me semblait être la deuxième fois en peu de temps.
"Ah, tu te réveils enfin! S'exclama mon visiteur avec un visage désespéré. Ça fait cinq minutes que j'essaie de te réveiller."
Je ne l'écoutais pas, j'étais à peine conscient de ce qui venait de se passer. Puis, comme un coup d'éclair, je pris conscience: Akeko était dans ma chambre et me voyait seulement vêtu d'un slip. Mon visage prit une teinte de rouge tellement j'étais gêné et je lui lançai un de mes oreiller.
"Allez-vous-en Akekosama, je ne suis même pas habillé! Criai-je un peu fort. -C'est une raison de plus pour rester, dit l'intrus simplement. -Quoi?!? Qu'est-ce qu'il veut dire par raison de plus? Me demandai-je. -Si je pars, tu vas te rendormir. (Il se dirigea vers ma garde-robe et sortit mon uniforme d'école.) Allez mon petit, met-le, tu es en retard. -En retard? (Je regardai vers mon radio réveille.) Oh mon Dieu, je suis vraiment très en retard. (Je me levai précipitamment.) Pourquoi ne m'avez-vous pas réveillé plus tôt? -Qu'est-ce que j'essai de faire depuis tout à l'heure d'après toi? Demanda-t-il avant de soupirer, bon sang Akihiko, tu as 16 ans et tu ne sais toujours pas te réveiller par toi-même."
Je le regardai un instant puis clignai des yeux, me remémorant le baiser de mon rêve. Je le fis sortir de ma chambre soudainement très gêné. Je mis mon uniforme, totalement noir, les uniformes masculins sont pratiquement toujours les mêmes, parfois elle diffèrent, mais c'est surtout les uniformes féminins qui ne sont pas pareille d'une école à l'autre, elles se ressemblent au point de vue de sa structure, mais les couleurs ne sont pas tous les mêmes. Une fois habillé, je descendais rejoindre Akeko qui avait préparé des crêpes, je suppose qu'il avait eut un blanc et ne se rappelait plus que je n'avais pas le temps de manger si je voulais arriver à l'heure pour le métro. La salle à manger avait la bonne odeur des crêpes et mon ventre me cria son envie de se remplir de cette succulente petite chose qu'était ses crêpes.
"Tu as finis de te préparer? -Hai. -Très bien, viens t'asseoir maintenant. -J'ai pas le temps, je suis en retard je te signal. -Je vais t'y conduire, il faut bien que tu prennes ton petit-déjeuner. -D-D'accord…"
Je pris place à la table et le laissai me servir quelques crêpes, puis je les savourai et en redemandai. C'était un vrai délice, j'avais enfin une occasion d'utiliser du sirop d'érable, mes parents en achètent, mais ma mère faisait rarement de petit-déjeuner avec lequel on pouvait mettre du sirop d'érable, or moi j'adore ça. C'était d'autant plus meilleur puisque c'était les merveilleuses crêpes de Akeko.
"Vous êtes toujours aussi bon en cuisine Akekosama! M'exclamai-je. -Aussi bon? (Il rit un peu.) Je suis loin d'être un expert. -Tu l'es pour moi! (Je lui souris et me laissai aller dans mon élan de plaisir.) Tous se que tu cuisines est ce qui est de meilleur. -Arrête ça, dit timidement Akeko, tu vas me faire rougir… -Oh! Je suis désolé, je n'avais pas réalisé mon erreur… (Je venais de le tutoyer) les mots sont sorti sans que je ne m'en rende compte. -C'est bon, dit-il presque murmuré, je te pardonne, mais à une seul condition. -Laquelle? M'empressai-je de demander. -Je veux, dit-il avant de s'approché énormément de mon visage, fixant mes yeux avant de dévier vers mon oreilles gauche, que tu me laisses te conduire chaque jour à l'école, et ce, jusqu'à la fin du mois. -Que…que…que….quoi? (Je me reculais un peu cherchant de la distance entre lui et moi.) Pensiez-vous vrai…vraiment que je n'accepterai pas ça? (Je mis les mains devant ma bouche.) J-Je veux dire que même si je n'avais pas à me faire pardonner j'aurai accepté avec grande joie. -Tout est parfait alors! S'exclama-t-il avant de continuer, allez, magnes-toi, si je ne te reconduis pas maintenant à l'école, il y a des grandes chances que tu sois en retard."
Mon visage avait prit une teinte rosée lorsque je le suivis à la voiture. Il m'ouvrit la porte côté passager et me laissa y entrer pour ensuite refermer la porte. Il me laissa choisir le poste de radio, quelle gentillesse, m'étais-je dit intérieurement. J'arrivai juste à temps pour le premier cours, il y avait encore des élèves dehors et je fus mal alaise par tout leur regard braqué sur moi. Super comme première journée, avais-je pensé complètement exaspéré. Je marchais vers la porte d'entrée de l'école lorsque j'entendis Akeko crier quelque chose dans mon dos. Je me retournai et le vis m'envoyant la main de sa décapotable rouge et la je compris que ce devait être la voiture qui avait causé tout ses regards. Mon meilleur ami me demanda de l'attendre après l'école, qu'il allait venir me chercher, mais il ne m'avait pas laissé le temps de dire quoi que se soit qu'il était partit. À croire qu'il ne voulait pas que je refuse. Bon, c'était bien, au moins je savais qu'après ma journée, qui s'annonçait merdique, il serait là et on passera la soirée ensemble. Je me retournai à nouveau et repris la marche vers l'entrée de l'école. En classe, la première heure n'était pas trop difficile, mais après une heure je somnolai, j'avais de la difficulté à garder mes yeux ouvert. C'est pour ça que je n'aime pas me faire réveiller! Je ne pus m'empêcher de sombrer et de refaire exactement le même rêve que j'avais fait ce matin. Dommage pour moi, car mon rêve fut brusquement arrêté par mon Sensei qui frappait sur mon bureau pour que je me réveille.
"Non mais on est pas dans un lit ici! Soit donc un peu plus sérieux bon sang, si j'aurai vraiment voulu que mes élèves dorment dans mes cours j'aurai prit des sofas et je vous aurai donné un oreiller à tous. -Gomenasai, Shibuyasensei…"
Je jetai un coup d'œil autour de moi et je remarquai que tout je monde riaient. Ahhhhh la honte! Mon Sensei n'en avait toutefois pas fini avec moi.
"Je te prierai de replacer ses affreuses berniques à poils! - H-Hai! Berniques à poils? Me demandai-je."
Je me demandai se qu'il voulait dire par ses berniques à poils, était-ce vraiment un mot? Lorsque j'eue touché mon visage ayant remarqué que je ne voyais pas très bien je pus faire le rapprochement entre mes lunettes et ses berniques à poils. Maintenant c'était compréhensible que personne n'ait pas encore arrêté de rire. Heureusement, les cours qui suivirent se firent sans encombre et j'avais même apprécié mon cours d'art plastique. J'adore peinturer et c'était justement se que nous faisions. À la fin des classes, je restai devant l'école à attendre l'arrivé à Akeko et je trouvais qu'il était vraiment long à arriver. Je me suis mis alors à penser que ce aurait peut-être été mieux d'attendre avec Shibuya comme il me l'avait proposé, malheureusement j'avais refusé. J'attendais toujours lorsque je senti une présence hostile qui m'observait de loin, puis peu de temps après, je la sentais complètement derrière moi. Je manquai ma respiration en entendant sa voix.
"Dis moi, si ce n'est pas le petit frère de Ikaku? -K-Kanna? (J'étais vraiment terrifié.) Oh? Tu te souviens de moi? Tu avais quoi déjà quatorze ans la première fois que je t'ai, comment dire, tabasser, persécuter, briser? -Nee nee, Kannasempai, et si on recommençait? Proposa une voix derrière le chef. -Tais-toi Jun! Je ne t'ai pas autorisé à parler.
Kanna fit une pause et remit son attention vers moi:
-Bien, dit-il tout en s'avançant vers moi, je ne peux nier que Jun a tout de même eut une superbe idée. (Il me prit brutalement par le bras et le leva dans les airs.) Qui parmi vous aurait une raison valable pour le frapper? (Il attendit que quelqu'un se déclare.) -Ikaku nous a prit trois de nos membres pour les rallier à lui, cria un gars qui semblait venir de nulle part. -Oh! s'exclama Kanna avec un sourire diabolique, voilà une raison valable, (Il me regarda et me lança un coup de point sur la tempe droite.) tout le monde, le repas est servit."
Je m'accroupis en position foetus protégeant ma tête de mes mains me faisant frapper sur tout le corps, je tremblais de douleur, sentais des secousses à chaque coup. Ma vue se fit mauvais, puis au moment où je sombrai dans l'inconscience j'entendis le son des sirènes de polices en approche. Chapitre 2: - Spoiler:
Akeko arrivait, en voiture, dans le stationnement de l'école lorsqu'il vit des autos de police en approche. Ils se stationnèrent dans le même stationnement que lui et ils s'éloignèrent. Akeko les suivit des yeux et son cœur cessa de battre lorsqu'il me vit inerte sur le sol.
"Akihiko!"
Il sortit de sa voiture et courut dans ma direction écartant les policiers sur son passage. Il tomba à genoux près de moi pleurant pour la première fois depuis des années.
Il me tint fermement contre lui espérant me voir ouvrir les yeux, mais les ambulanciers, qui étaient arrivé plus tard que les policiers, le séparèrent de moi, le laissant à genoux sur le sol maculé de sang, complètement sous le choc.
Une des policières qui restaient l'aida à se relever et elle lui proposa de le reconduire à l'hôpital où ils allaient m'emmener. Il accepta et ensemble, ils se dirigèrent vers la voiture de la policière. Ils furent cependant arrêtés par quelqu'un qui appelait Akeko derrière lui. Il tourna les talons, suivit de près par la policière et Akeko reconnu Shibuyasensei, son ancien professeur, mais aussi mon nouveau.
"Akekosan, ne me dis pas… à voir ta réaction… ça devait être Akihiko… est-ce que je me trompe?
-Ié, c'était bien lui… répondit Akeko les yeux encore rouge d'avoir pleuré.
-Oh mon Dieu! J'ai appelé la police lorsque j'ai vu ce gang s'en prendre à quelqu'un, mais je n'avais pas reconnu mon élève… dit le professeur avant de s'écrouler, c'est de ma faute. J'aurai dû insister plus longtemps pour qu'il attende à l'intérieur avec moi. (Il regarda Akeko directement dans les yeux.) C'est qu'il était très impatient de te voir.
-Je… Gomen Shibuyasensei… s'excusa le concerné."
Akeko ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il avait déjà fait demi-tour pour partir avec la policière. Ils se mirent en route et Akeko en profita pour avertir ma famille. Mon père avait répondu et le souffle cours, il avait répliqué qu'ils seraient tous là très bientôt.
Trente minutes plus tard, mon ami les accueillit, si on peut le dire ainsi. Mes parents, Akeko ainsi que mon grand frère attendirent dans la salle d'attente, tous sur les nerfs. Quand enfin vint une infirmière.
Elle les informa qu'ils n'étaient pas autorisés à être dans la même salle que moi. Ils pourraient cependant me voir derrière une vitre.
Ils se dirigèrent silencieusement vers la dite pièce. Ma mère retint une larme sur sa joue lorsqu'elle me vit à peine reconnaissable. J'avais plein d'ecchymoses, de blessures encore ouvertes et toujours inconscient. Blanc comme la mort.
Ils étaient autorisés à me tenir compagnie seulement le lendemain, une fois les plaies lavées et pansées. D'ici là, l'infirmière rajouta qu'il était inutile de rester plus longtemps à l'hôpital. Mes parents et mon frère quitta l'hôpital les premiers, Akeko avait dit vouloir rester plus longtemps.
Le lendemain, mon père et ma mère étaient arrivé aux petites heures du matin pour me tenir compagnie le temps qu'ils le pouvaient, mais que fut leur surprise lorsqu'ils aperçurent Akeko qui était déjà à mon chevet.
"Tu es bien matinal Akekosan, dit ma mère.
-Non… Pas tant que ça. Je suis resté ici la nuit entière, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit.
-Mon Dieu, mon grand tu devrais allé dormir! S'exclama ma mère.
-C'est bon Noémichan, je n'en suis pas capable de toute façon. (Il me jeta un coup d'œil quelques secondes et se crispa les mains avant de retourner son attention sur ma mère.) Akihiko est…
-Il est assez fort pour sortir indemne d'un séjour à l'hôpital, répliqua sèchement mon père.
-Arigatô Gentarô, je sais que vous cherchez à me réconforter, mais…
-AKEKOCHAN! Hurla ma mère.
-Quoi, qu'est-ce qui se passe! S'exclama Akeko, soudain alarmé.
-Aies donc un peu plus confiance en notre fils, dit doucement Noémi.
-J-J'ai confiance, bégaya mon meilleur ami, mais c'est si dur de le voir ainsi…
-Si c'est si difficile, pourquoi n'attends-tu pas qu'il se rétablisse avant de venir le voir?
-Ié, je ne peux pas, je ne ferais jamais ça, dit-il en me prenant la main très fort, j'ai besoin de savoir quand il ouvrira les yeux."
Ikaku, qui lui aussi avait décidé de me rendre visite, fit son apparition à la porte.
"Ne me dites pas qu'il est encore là se mec? Demanda-t-il, bon sang, je n'aurais donc jamais l'occasion de passer un peu de temps avec mon p'tit frère."
Il quitta ensuite la pièce d'un pas las. Noémi s'excusa auprès d'Akeko de l'humeur de son fils et alla embrasser mon front suivit de mon frère. Elle s'excusa encore une fois, mais pour devoir partir aussi rapidement. Les devoirs de mon père, un P.D.G d'une entreprise, ne pouvaient pas attendre. Dans la voiture, Gentarô se permit d'échapper quelques paroles.
"C'est de ma faute, j'aurais dû lui montrer comment se battre lorsqu'il s'était fait attaquer il y a deux ans.
-Ah non, penses-y même pas, répliqua Noémi, Akihiko est mon petit ange à moi, je ne veux pas qu'il devienne comme son frère. Tu as vu comment il a réagit devant Akeko tout à l'heure?"
Gentarô ne prit pas la peine de répondre n'en sentant pas le besoin. Ikaku était resté à l'hôpital guettant le moment, qui ne vint jamais, où Akeko partirait, pour qu'il puisse enfin venir me voir. Malheureusement pour lui, même la nuit tombée Akeko n'avait pas quitté mon chevet. Ikaku dû à son grand désespoir entrer chez lui, me laissant seul avec mon meilleur ami. Il savait que la nuit ne serait pas un obstacle pour Akeko et qu'il restera près de moi la nuit durant et cela l'énervait vraiment. Demain, il trouvera un moyen pour rester seul avec moi, n'importe lequel. La nuit était longue pour Akeko qui n'avait pas fermé l'œil depuis déjà 48 heures, mais il n'était pas capable de me laisser seul. Je ne le savais pas mais durant toute la nuit il m'avait parlé, me racontant toute sorte d'histoire et il me disait à quel point il m'aimait et que je devais me réveiller le plus tôt possible. J'aurai bien aimé être conscient lorsqu'il m'avait dit tout ça. Akeko ne s'aperçu pas de la présence de mon frère derrière lui et se n'est qu'au moment où celui-ci l'agrippa qu'il s'en rendu compte.
"Va-t-en! S'exclama Ikaku, j'ai peine à croire que tu puisses rester ici sachant que tout est de ta faute… si… si tu n'avait pas été en retard…
-Ce n'est pas moi qui aie voulu ça. Répondit Akeko au bord des larmes.
-Vraiment? Tu m'en dira tant, répliqua mon frère en entraînant mon frère hors de la chambre, tu l'as quand même laissé se faire massacrer.
-Ikaku… ne dit pas ça… tu sais bien que ce n'était pas de ma faute… s.v.p ne me dit pas ça, implora Akeko avant de continuer, ne dis pas ça, non pas toi."
Je me réveillai empreint d'une énorme douleur au crâne et j'avais des élancements dans ma jambe droite. Je reprenais doucement mes esprits. J'entendais des interminables crie qui provenait de l'extérieur de la pièce où je me trouvais. Toujours les yeux fermé, j'écoutai la conversation, si on pouvait l'appelé comme ça, j'ouvris les yeux au moment où je compris qu'il parlait de moi, et pas seulement ça, je m'aperçu que mon grand frère blâmait Akeko pour se qui m'était arrivé. Je me levais, avec difficulté, et me dirigeait vers la dispute, Ikaku n'avait pas le droit de parler ainsi à mon meilleur ami. Je marchai difficilement vers la porte et je vis que mes parents étaient déjà sur les lieux du spectacle, d'ailleurs mon grand-père y était aussi. Ils étaient tous pétrifié et ne savaient pas quoi faire. Je m'armai de courage lorsque je constatai que mon frère était sur le point de donner un coup de point à Akeko. Avec ma poussée d'adrénaline, j'avançai hors de la chambre et m'immisçai entre eux deux. J'avais un des plus mauvais regards que jamais je n'aurai cru avoir envers mon frère, et sous le regard surpris de tous je pris la parole et ce n'était pas très beau à entendre.
"Je t'interdis de toucher à un seul cheveux de sa tête! Si tu fais ça, je te promet que plus jamais je te considèrerai comme de ma famille.
-M-mais Akihiko… c'est de sa faute, répliqua mon frère un peu sur la défensive.
-De sa faute? T'es cinglé? T'as prit de quoi? Ce n'est certainement pas de la faute à Akeko, tout est de la tienne. (J'eues droit à de nouveaux regards surpris.) Qui crois-tu qui m'a attaqué? (Je lui laissai le temps de réfléchir un peu.) C'est Kanna pis sa gang, pourquoi? Simplement parce que tu leurs as prit je ne sais plus combien de membres."
Ikaku restait bouche bée tandis que de mon côté je m'écroulai, mais heureusement pour moi je fus rattrapé par Akeko.
"Sois plus prudent Akihikosan.
-H-Hai! M'exclamai-je avant de me mettre à rougir se qui fit sortir mon frère de sa transe.
-Ne le touche pas! Hurla Ikaku avant de pousser mon ami qui trébucha et tomba n'étant de se fait incapable de me retenir, je t'interdis de le TOUCHER! (J'étais tombé douloureusement sur le sol et m'étai relevé fou de rage.)
-Tu as oublié ton cerveau à la maison onisan? Je t'ai dit que si tu le touchais tu ne serais plus mon frère, dis-je en même temps que j'aidai Akeko à se lever puis je m'adressai à mon ami, vous allez bien Akekosama?
-Mieux que toi je le crins, me répondis mon ami.
-Bien alors, lui dis-je avant de remettre mon attention sur Ikaku, pars, je ne veux plus te voir! (Je m'attendais à ce que mes parents, ou mon grand-père réagissent, mais je ne m'attendais pas à ce que se soit mon ami que le fasse.)
-Non, tu ne devrais pas dire ça Akihikosan.
-M-Mais…
-Il ne savait pas se qu'il faisait, m'expliqua Akeko avant de jeter un coup d'œil vers Ikaku avec d'énorme yeux, n'est-ce pas? (Je vis Ikaku baisser la tête en signe d'approbation.) Il a vécu une grosse peur et je comprend qu'il ait agit ainsi, il se cherchait un coupable, pardonne le lui.
-Mais… rouspétai-je avant d'incliner la tête vers l'avant en signe de soumission et de répondre, hai. (J'observai mon frère pour ensuite dévier vers mes parents et mon grand-père.)
-Je suis désolé de vous avoir inquiété, rajoutai-je.
-C'est bon, avait assuré Gensaku, mon grand-père.
-Je savais que tu étais plus fort que tes blessures, renchérit mon père.
-Celui que tu as sans nul doute inquiété le plus c'est lui, dit Noémi en pointant Akeko du doigt, car il était toujours près de toi durant tout ton séjour."
Je regardai Akeko surpris, lui, être resté auprès de moi, c'était impossible. Pourtant lorsque nos regards se croisèrent et que je vis son visage se décomposer, je sus que ma mère disait vraie. J'eus alors le soudain besoin de cacher les larmes qui ne tardaient à arriver de mon ami, ses yeux étaient déjà larmoyants et rouge. Je m'étais élancé vers lui pour l'étreindre cachant de se fait son visage. Je le serrai fort contre moi, mais de son côté mon ami de semblait pas savoir quoi faire. Comme s'il n'osait pas me blesser. Pourtant j'avais besoin qu'il me sert contre lui, car je savais à présent qu'il était cette présence qu'il m'avait aidé à reprendre conscience. Il fallait qu'il le comprenne comme ça il acceptera de me serrer. Il ne pouvait pas en être autrement.
"Alors, c'était toi! Avais-je prononcé à haute voix.
-M-Moi? M'avait-il demandé d'une vois arrêté par des sanglots, qu'est-ce que tu veux dire?
-C'était toi Akekosama, dis-je en le serrant encore plus fort retenant mes propres sanglots, cette présence réconfortante.
-Peut-être, je ne sais pas, répondit-il ne prenant nullement en compte que je l'ai tutoyé, comment aurai-je pu être une présence réconfortante?
-Tout était noir, j'avais peur, mais j'entendais quelqu'un me parler constamment, la voix était apaisante et je savais grâce à elle qu'il ne pouvait rien m'arriver, expliquai-je avant de prendre une grande respiration, c'était toi pas vrai? Dis… Dis moi que c'était toi!
-Je suis sûr que c'était lui, avait soufflée ma mère.
-Franchement chérie, avait répliqué Gentarô.
-Quoi, c'est vrai! Qui d'autre que lui aurait pu l'être, après tout nous étions presque jamais présent et Ikaku encore moins puisqu'il ne voulait pas y être si Akeko y était."
Rendu à l'évidence Akeko tomba sur ses genoux me tenant contre lui, enfin il me prenait dans ses bras, enfin je sentais son étreinte en retour de la mienne. Akeko demanda gentiment à tout le monde de nous laisser seul. Noémi attrapa la main de son mari et l'entraîna plus loin, quant à Gensaku, il traîna Ikaku de force. J'aimais que ma mère comprenne que nous avions vraiment besoin d'être seul, car sans elle, il est plus que probable que tout le monde serait resté. Je me détachai d'Akeko pour lui laisser l'espace pour se lever, par la suite il me tendit la main et m'aida avec précaution à me relever. Il me conduisit ensuite vers le lit d'hôpital où je me détendis. Être seul avec mon meilleur ami me rendait bien plus heureux que je ne l'aurai pensé. Nous nous sommes regardé durant de longues minutes avant qu'il se décide à prendre la parole.
"Je suis désolé, c'est de ma faute si Kanna et sa clique t'ont attaqué…
-Je t'interdis de dire ça! (Ma main partit tout seule et je le giflai) tu ne pouvais pas savoir qu'ils seraient là.
-Je… (Il avait mis sa main sur sa joue blessé et s'était mis à pleurer), mais si j'étais arrivé plus rapidement…
-Si tu serais arrivé plus rapidement, intervins-je, tu serais dans le même état que moi. Ils étaient trop nombreux, même pour toi. De plus, ma voix s'adoucis et je mis ma main sur celle qui était sur sa joue, qui aurait été cette présence qui m'a aidé à reprendre connaissance? (Je lui fis un sourire.) Certainement pas mon frère.
-Je suis sûr que j'aurais pu les distraire pour que tu puisses t'enfuir! S'exclama Akeko.
-Et comme ça me faire sentir coupable le restant de mes jours de te voir dans l'état que tu serais?
-Yada! Yada! Je ne voulais pas dire ça.
-C'est bon, le rassurai-je, je te crois. -Akihiko… souffla mon ami en même temps qu'il reniflait.
-Akeko… je suis fatigué. Je comprend, dit-il en même temps qu'il retrouvait un peu sa bonne humeur, allez tu devrai te reposer, (Il me prit la main et s'avança pour me donner un bisou sur le front) et tu devrai continuer à me tutoyer, j'aime ça.
-Quoi!?! Criai-je surpris en devenant rouge comme un homard cuit, j-je vous ai encore tutoyé?
-Alala, soupira-t-il en mettant sa main droite sur son front complètement découragé, pourquoi faut-il toujours que tu recommences à me vouvoyer lorsque tu t'aperçois de ton erreur?
-Akekosama, lui répondis-je, je ne peux pas me permettre de vous tutoyer. Vous êtes mon sempai, en plus, vous êtes de 4 ans mon aîné. Je suis étudiant et vous écrivain Je ne peux pas me permettre de vous traiter comme mon égal.
-Je te l'autorise!
-Ié!
-Akihikosan! Se facha mon meilleur ami.
-J'ai dit NON, yada, yada, yada!! (Je frappai du point sur mon lit d'hôpital en même temps que je le disais.) Je ne veux pas, je ne veux pas point.
-Pourquoi? Me questionna-t-il tristement, ne suis-je pas devenu assez proche pour toi?
-C-Ce n'est p-pas ça, bégayai-je comprenant que son visage m'effrayai un peu, v-vous ne comprenez pas.
-Alors, aide moi à comprendre! S'exclama Akeko irrité.
-Je vous l'ai dit Akekosama. Vous êtes un écrivain célèbre, vous êtes gentil, talentueux, vous êtes un adulte. Moi un adolescent, les femmes vous aiment et les hommes vous respecte. Moi les hommes me renient et les femmes ne me voient même pas… Pourquoi pensez-vous? Simplement parce que je suis rejeté, mais vous, vous êtes si populaire et par-dessus tout, vous êtes b-beau. (Je rougis énormément en disant se mot.) Vous voyez bien que je ne vous arrive pas à la cheville.
Il y eut une pose ou ni l'un ni l'autre ne prit la parole.
-Est-ce qu'il faut que j'arrête ma passion, demandai Akeko, que je m'habille avec de la breloque pour me faire le moins remarquer et que je me ridiculise pour me faire accepter par toi?
-N-Ne faites pas ça Akekosama! M'exclamai-je, où est l'utilité de faire ça?
-J'ai besoin de ne pas me sentir supérieur à toi…
-Mais vous étiez mon babysitter!
-Je suis ton meilleur ami maintenant, dit-il en crispant ses mains, bon, je te laisse, tu devrai dormir."
Il s'éloigna et me laissa seul. J'étais triste, comment en étions-nous arrivé là? C'était notre première dispute. Nous n'en avions jamais eu depuis 6 ans. Des larmes coulaient dur mes joues sans que j'en aie conscience, puis je sombrai dans un profond sommeil. Mes rêves furent très agités et je le montrai inconsciemment par des cris et des pleurs, car je m'étais fait réveiller par un Akeko inquiet qui me tenait dans ses bras. Ma respiration se faisait forte et rapide, mais je me sentais bien dans ses bras, au moins je savais qu'il n'était pas en colère contre moi. Pourtant, je n'avais pas pu m'empêcher de pleurer. Je me remémorai mes cauchemars et il y en avait un, en particulier, qui me faisait peur. Ce n'était pas épeurant, mais plutôt tragique. Ça m'avait semblé si réel que je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer. Je l'étreignis, à mon tour, très fort cherchant plus de réconfort. Après quelques minutes, Akeko lâcha sa prise, mais je tins bon, c'est là que mon ami comprit que mon cauchemar devait le concerner. Il me regarda de ses yeux noirs de jais me faisant perdre tous moyens, mes muscles au bras me lâchèrent faisant descendre mes bras le long de mon corps. Quant à mon vis-à-vis, il essuya une de mes larmes à l'aide de son pouce droit.
"Qu'est-ce que se passe mon petit Akihikosan?
-C-Cauchemar, articulai-je.
-Allez, dit-il en bougeant afin d'être plus à l'aise mais toujours près de moi, je t'écoute, dis-moi tout.
-Je ne sais pas, dis-je en regardant au loin, devrai-je?
C'étais davantage un question pour moi-même que pour lui.
-Allez, vas-y Akihikosan!
-Eto… ok… Eh bien, j'ai rêvé à toi… nous étions dans le centre-ville de Tokyo, tu me tenais la main et j'aimais ça, car… (Je me mis à rougir sachant se que j'allais dire.) Car nous étions ensemble… (J'aperçu un point d'interrogation dans ses yeux.) Je veux dire que… nous étions a-amants.
Je pris une pose cherchant une réaction de dégoût, mais si il l'était, il le cachait très bien.
-On marchait dans la rue, commençai-je, lorsque tout à coup, vous m'aviez lâché la main. Je ne comprenais pas pourquoi, je cherchais à vous parler, mais vous vous étiez éloigné de moi. J'ai eu très peur de ce geste, c'était la première fois que Akekosama s'éloignait autant de moi. J'ai marché dans votre direction et j'ai aperçu que vous embrassiez quelqu'un d'autre que moi. (Je mis mes mains devant mon visage complètement dans mon rêve.) A-Akekosama m'a remplacé, i-il ne m'aime plus.
Des larmes coulèrent sans prévenir et c'est là que Akeko intervins.
-Akihikosan, me dit-il en mettant une main sur mon menton, me faisant lever le visage. Il me regarda d'un regard tendre et apaisant, tu n'es plus dans ton rêve, ici c'est la réalité et tu sais que jamais je ne t'abandonnerais. (Il rougit n'osant plus me regarder.) Je t'aime beaucoup trop pour ça.
-M-Mais vous disiez…
-Non Akihikosan, me contredit-il, je n'ai rien dit, ce n'était qu'un mauvais rêve.
-Qu'est-ce que je ferai si vous m'abandonneriez Akekosama? Je n'y survivrai pas, je ne suis que votre meilleur ami. Vous en aviez déjà eu avant moi, ça veut dire que vous pourriez m'enlever le statut de meilleur ami… J'en serais anéantis.
-Si un jour je faisais ça, dit-il avant de réfléchir à des paroles un peu moins révélatrices, ce serait parce que je te considérerai pour bien plus qu'un meilleur ami.
-P-Plus qu'un meilleur ami…comme quoi alors? Demandai-je.
-Je ne peux pas te le dire…
-Allez, dites-le moi, demandai-je avec un regard plein d'espoir, je vous en pris.
-Bien, si décida-t-il, peut-être que je pourrai te le révéler, mais seulement si tu me tutoies durant un mois entier.
-T-Tout le mois?
-Tu as un problème avec ça, demanda-t-il.
-N-Non, mais… Bon, c'est correct."
La conversation d'était arrêté ainsi, car Ikakunisan s'était incrusté sans prévenir. De sa venue, il avait éloigné Akeko pour s'asseoir à sa place. Il est beaucoup trop possessif mon grand frère en toute sincérité.
"Alors, tu te sens mieux Akihiko?
-Hai, dis-je sèchement en ne le regardant qu'une fraction de seconde, je me sens mieux.
-Ah, ça me rassure, j'avais peur que tu n'ailles pas mieux, me dit-il en posant ses mains sur les miennes, si je peux faire quoi que se soit…
-Si tu veux me faire plaisir, trouve toi une putain de job, ou bien retourne à l'école, mais lâche ton maudit gang.
-Je ne peux pas, me répondit onisan en baissant la tête.
-Tu ne peux pas, pourquoi? C'est simple non? T'es trop con pour ça?
-Akihikosan, intervins Akeko, ce n'est pas une manière de parler.
-Toi, l'ami de mon frère, on ne t'a pas sonné, s'exclama-t-il en se levant pour l'emprisonner contre le mur, tu n'aurai pas quelque chose à faire par hasard, du genre mon laisser en paix avec mon petit frère?
-Onisan, hurlai-je.
-Quoi? Me demanda-t-il en se retournant vers moi, j'ai fait comme tu me l'a demandé, non? Je ne l'ai pas touché.
-TOI!!! Criai-je le regard empreint d'une rage monstre, peux-tu me dire se qui a bien pu te faire pour que tu le détestes autant, bordel de merde.
-Ce qu'il a fait, tu me demandes? Dit Ikaku en portant son regard vers Akeko avec un sourire narquois, il est venu au monde."
Ikaku frappa ses deux mains sur le mûr, de chaque côté de Akeko, voulant l'effrayer, mais celui-ci ne cligna pas des yeux, il ne faisait que le regarder avec ce regard pure et innocent. Ce maudit regard menteur, car Ikaku connaissait la vérité sur Akeko et son mauvais côté. Même étant mon ancien meilleur ami, je ne te fais nullement confiance. Se dit Ikaku en même temps qu'il le regardait. Il avait été dupé autrefois, mais il ferait tout pour que son petit frère adoré ne fasse pas les mêmes erreurs que lui, même s'il devait se faire détester par son propre frère. Akihiko devait s'éloigner le plus rapidement possible de cette erreur de la nature.
"Désolé de vous déranger, dit une voix féminine à la porte, est-ce que tout va bien?
Ikaku s'éloigna de mon ami à la vue de l'infirmière.
-Tout va bien, affirma Akeko.
-Très bien alors, dit l'infirmière en entrant dans la salle pour débrancher des machines à ma gauche, tous les tests se sont bien déroulés, il pourra sortir une fois que tous les papiers auront été signés.
-Génial! M'exclamai-je, ce n'est pas que ce lit est inconfortable, mais je commençai à avoir des crampes aux fesses, (le silence se fit dans la pièce.) Oh mon Dieu, désolé c'était un peu déplacé.
-Daijôbu, on ne va pas te critiquer pour si peu, avait répondu onisan.
-Sur ce, dit l'infirmière, je vous laisse."
L'infirmière quitta la pièce au moment où le restant de ma famille y mettaient les pieds. Gentarô sentit l'atmosphère pesante qui régnait dans la pièce. Je le vis poser un regard sur Ikaku qui, je pus le remarquer, avait compris le message que dissimulait ce regard, il quitta la chambre et un fois l'atmosphère détendue, Gentarô marcha dans ma direction et me serra très fort.
"Ôtôsan! Dis-je avec difficulté, arrête, je suis trop jeune pour mourir!!"
Gentarô desserra son étreinte, mais restait près de moi encore un peu. Je voyais à quel point il avait eu peur pour moi. Lorsqu'il s'éloigna, se fut au tour de Gensaku de s'approcher, mais contrairement à mes attentes, il ne m'étreignit pas. Non, à la place il me gifla le visage. Tout le monde le regardèrent surpris, mais moi je savais pourquoi il m'avait frappé. J'étais en tord depuis le début concernant mon frère, je n'aurais pas dû m'interposé entre lui et Akeko, au mieux, j'aurais même dû soutenir mon frère, car comme Ojîsan n'arrête pas te le dire, l'amour fraternel est la chose la plus importante, si on la compare avec celle d'un ami. Cependant, je ne pouvais pas me résoudre à laisser mon frère toucher mon seul vrai ami. Ça, il n'en était pas question. Bon, je ne sais pas si il s'agissait de la douleur due à mes blessures, ou à mon erreur de jugement, selon Gensaku, mais encore une fois, je ne pus m'empêcher de pleurer. Je me permis un regard dans les yeux de Ojîsan tout en pleurant et là, son regard habituellement glacial de métamorphosa en un regard rempli de crainte et d'amour, il n'avait pas oser le montrer plus tôt, mais lui aussi il avait été inquiet à mon sujet. Avant que je m'en aperçoive, il m'avait enlacé.
"Ojîsan!"
Il se détacha un peu de moi, mais restait assis à mes côtés.
-Appelle-le!
-Appeler qui demanda Noémi.
-Ton fils, avaient répondu machinalement Akeko et Gensaku.
-Ah, d'accord! S'exclama okâsan avant d'appeler onisan, Ikaku chéri, viens ici une seconde.
Ikaku entra dans la pièce hors de lui.
-Okâsan, ne m'appelle pas Ikaku chéri, je n'ai plus trois ans! Cria-t-il avant de jeter un coup d'œil autour de lui, nous pouffâmes de rire. Gensaku tapota mon dos pour que je comprenne le message, donc je me levai et allai devant mon frère.
-Je suis désolé d'avoir agit comme un imbécile, tu sais que l'amour que je te porte est bien plus grande que celle envers… envers mon ami, dis-je avec des larmes qui commençaient à couler, j-je suis désolé de m'être interposé entre Akekosama et toi.
J'avais l'impression de mentir à Ikaku, car certes, j'aimais mon frère, mais j'aimais Akeko autant, si ce n'était pas plus.
-C'est bon, répondit Ikaku en m'enlaçant, tu n'as pas à t'excuser mon grand. (Il regarda Ojîsan.) Je préfère lorsque tes excuses sont sincères.
-M-Mais…"
Je fondis en larmes dans les bras de mon grand frère. Comment fait-il pour savoir tout de moi? Je ne savais pas que j'étais si peu subtile. Désolé onisan désolé de ne pas être le vrai que tu aimerai avoir, me dis-je avec une boule dans l'estomac.
"Désolé onisan, hontôni gomenasai!
-Bon ça va là, dit Ikaku en m'ébouriffant les cheveux, on ne dirait pas un vrai mec quand tu chiales comme ça."
Il me fit un de ses meilleurs sourires narquois et je m'éloignai de lui boudeur. Je me tins près de ma mère qui se permit de tendre son bras autour de ma taille pour m'entrainer dans un câlin.
"J'ai eu tellement peur pour toi mon ange, s'exclama-t-elle.
-Okâsan! Ne m'appelle pas mon ange…
-Pouquoi, c'est la vérité il me semble, tu est mon petit ange et je me suis très inquiétée pour ce petit ange.
-Je vais bien, dis-je avant de m'éloigner d'elle, la preuve, on m'a autoriser à quitter l'hôpital.
-Hontôni? Demanda Noémi folle de joie.
-Hai et j'ai hâte de quitter cette endroit.
-Ne restons pas ici plus longtemps alors, dit-elle en haussant la voix, Ikaku, raccompagne ton frère et son ami, moi je dois reconduire Gensaku chez lui et ton père travail.
-Ouin… j'vais le faire si c'est si bien demandé, soupira Ikaku.
-Ikaku chéri, pourrais-tu avoir l'amabilité de coller un sourire sur ce visage? Demandan Noémi.
-À vos ordre chef! Allez les enfants, on me suit.
Ikaku quitta la pièce sous le regard désespéré de sa mère.
-Bon, je crois qu'on va vous laisser, dit Akeko en se penchant d'un angle de 90 degré.
-Dépêchez-vous avant qu'il ne parte sans vous, avait répondu mon père.
-Hai, que nos dîmes en cœur."
Je me penchai à mon tour et quittai la chambre pour mon grand bonheur. Chapitre 3: - Spoiler:
Nous marchâmes jusqu’à la voiture de Ikaku qui même pas une minute après avoir démarré, avait commencé à insulter et dénigrer Akeko qui regrettait déjà d’avoir laissé sa propre voiture à l’école. De mon côté, j’avais passé tout le trajet à espérer que mon grand frère se la ferme. Pourtant, même à la maison il avait continué, Akeko essayait de le faire taire en vain. À bout de nerfs, je m’en pris encore une fois après mon frère.
« Tu as finis ? Demandai-je, es-tu satisfait ? -Quoi, encore ? Me répondit Ikaky totalement désespéré en me regardant avec un certain mépris. -Tu n’as pas arrêté de l’envoyer se faire foutre depuis qu’on est partis de l’hôpital. -T’inquiète pas, p’tit frère, dit-il en riant, se faire foutre lui plait énormément, j’te le jure. -Ikaku ! Avait crié Akeko complètement éffrayé. -Quoi Akeko ché-ri ? (Ikaky avait mis l’emphase sur le chéri.) Tu ne lui as toujours pas dit ? -Me dire quoi ? Demandai-je. -Te dire qu’il est gay, mon cher Akihiko, qu’il est gay ! S’exclama mon grand frère. -QUOI ? Hurlai-je en regardant mon frère terrifié. -Akihiko-san…je… Tenta de dire Akeko. -Ça va ! Dis-je en le regardant tout aussi terrifié, c-comment… -Comment je le sais ? Demanda Ikaku. (Je hochai de la tête.) C’est parce qu’il… -Arrête Ikaku ! Hurla Akeko tel un supplice, ne le dit pas comme ça. (Ikaku cessa net de parler.) Laisse moi…. Laisse moi lui dire… -Pff… au point ou on en ait rendu. Dit simplement mon frère. -Akihiko-san, dit doucement mon ami me donnant tout son attention, te rappelles-tu de la façon dont je t’ai connu ? -Hai ! Dis-je, tu étais l’ami de oni-san. -Meilleur ami pour être exacte. (Mon cœur cessa subitement de battre.) il ne connaissait pas mon homosexualité, parce que je n’avais jamais osé lui dire… -Dis plutôt que tu ne voulais pas que je sache que tu avais le béguin pour moi, rajouta Ikaku. -Et d’après ta réaction, je crois que j’en avais tout à fait le droit, hurla Akeko en se retournant vers mon frère. -L-Le… Le béguin p-pour oni-san ? »
J’étais mortifié, des images défilaient dans ma tête, j’imaginais Akeko embrassant Ikaku et lui faisant des avances. Je me demandais alors s’il n’avait pas arrêté de l’aimer. Après tout, il prenait toujours sa défense. Sans m’en apercevoir, je m’étais mis à pleurer, j’avais tourné mon regard vers Akeko qui l’évita. Ce geste me brisa le cœur, c’est sûr qu’il était mon ami seulement pour rester proche de mon frère, c’est pour ça qu’il venait de détourné le regard, parce qu’il sait que je le sais. Ce n’est pas grave, moi je veux rester son ami, il fallait que je reprenne la parole, je faisais dure à garder le silence.
« Ce n’est pas grave. -Quoi, avaient répondu en chœur Akeko et Ikaku. -J’en ai rien à faire qu’il soit gay, Akeko est mon ami qu’il soit gay ou non ! (Je tournai les talons et m’enfui dans ma chambre. -Akihiko ! Hurla mon frère. -Ça ne sert à rien Ikaku, dit Akeko une main sur l’épaule de mon frère. -Toi, j’t’ai rien demandé ! S’exclama Ikaku en poussant mon ami avant de se diriger vers sa voiture. »
Akeko ne savait pas qu’elle attitude prendre, est-ce qu’il devait me rejoindre, me dire que rien ne changeait à notre amitié. Il voulait me dire que Ikaku pour lui, c’était du passé, qu’il n’y avait personne de plus important que moi dans sa vie. Pourtant il ne bougeait pas, il était en fait, totalement paralysé par la peur. Il restait dans l’entrée, est-ce que je vais le renier comme Ikaku l’avait fait ? Peut-être qu’il m’avait entendu lui dire que je n’avais aucun problème avec son homosexualité, mais comment il pouvait être sûr que je ne changerais pas d’avis en sachant que c’était moi qu’il aimait. Evidemment, il n’était pas prêt à me le dire, ça par exemple. Si je venais à le laisser tomber, il ne pourra jamais se relever comme il avait pu le faire avec mon frère.
De mon côté, après avoir entendu la porte de la maison claquer, j’étais subtilement sorti de ma chambre pour observer qui était parti. Je descendais subtilement les marches pour apercevoir, à mon grand soulagement, Akeko. J’avais vraiment eu peur que se soit Ikaku qui soit resté, qu’est-ce que j’aurai fait rendu là ? Si Akeko était partit, ce serait parce qu’il ne m’aime pas.
« Est-il partit ? Demandai-je encore dans les marches. -Quoi ! s’exclama Akeko, je lui avais fait le saut, ahh…euh… oui, il est partit… -Bien ! Dis-je en descendant complètement les marches. -Écoute, Akihiko-san, je suis désolé… -Désolé ? Demandai-je à la fois triste et frustré, désolé de quoi ? D’être gay ? Ou bien de me l’avoir caché tout ses années ? À moins que ce soit d’avoir cru que je ne t’accepterai pas ? (Je pleurais en même temps que je lui disais tout ça.) As-tu si peu confiance en moi ? -Ce n’est pas ça ! S’exclama Akeko, désolé que j’ai pensé toutes ses choses. Ce n’est vraiment pas ça. -Alors c’est quoi ? -J’avais peur, Akihiko-san, j’avais peur, ne comprends-tu pas ? J’étais terrifié de me faire renier par toi, je ne voulais pas que tu me haïsses comme il me hait. J’ai tellement été blessé par Ikaku, j’avais peur de ne pas pouvoir y survivre en l’étant par toi. »
Il s’agenouilla en pleure devant moi. Il paraissait tellement faible, je me demandai si mon frère l’avait blessé autant que ça. J’avais tellement envie de le serrer dans mes bras, qu’il comprenne que je ne suis pas mon frère. Pourtant, une partie de mon cœur avait horriblement mal à cette simple question.
« Est-ce que tu l’aimes toujours ? -Non, me répondit-il en me regardant dans les yeux, sûr de lui, il y a longtemps que je ne l’aime plus. -Alors, pourquoi as-tu détourné le regard tout à l’heure ? -Parce que tu paraissais tellement dégoûté, tu semblais terrifié de découvrir que j’étais gay, comment tu voulais que je me sente après ça ? -Je n’étais pas dégoûté ! Lui assurai-je. -Alors, qu’elle était ce regard ? -J’avais peur, voilà, dis-je m’agenouillant à mon tour à sa hauteur et je l’étreignis, mais Akeko resta figé, parce que quelqu’un avait été ton meilleur ami avant moi, ce quelqu’un était mon frère et tu l’a aimé, tu semble l’avoir tellement aimé que j’avais peur que tu m’aies utilisé seulement pour rester près de lui. J’ai commencé à avoir peur qu’il t’ai aimé en retour, que tu l’ai déjà embrassé… -Pourquoi avoir toutes ses craintes ? -Je…je ne sais pas… -Écoute mon grand, jamais je n’aurai pensé me servir de toi, de plus j’ai 20 ans, c’est normal que j’aie eut un autre meilleur ami, mais continua-t-il en m’ébouriffant les cheveux, tu es sans nul doute mon préféré. -Je ne te crois pas, je ne suis pas ton préféré, Ikaku l’était. -Tu ne peux pas le savoir, je t’interdis de dire ça ! S’exclama Akeko soudain très fâché, tu n’es pas dans ma tête tu ne peur rien savoir. -Mais je ne peux pas être ton préféré, lui expliquai-je en le regardant droit dans les yeux, toujours dans notre étreinte à sens unique, c’est impossible que je le sois. -Et pourquoi ça, allez, dis-le moi. -Parce que… Parce que Ikaku a dû incontestablement être un bien meilleur ami que moi pour que tu aies finis par en être amoureux. »
Je laissai mon regard sur mon ami qui ne me disait rien, qui ne bougeait même pas. Comme figé dans le temps, puis après quelque secondes il paru bouger plus vite que le son. Sans même que je m’en rende compte, il m’entourait de ses bras fort, très fort.
« L’amour et l’amitié son des choses complètement différentes Akihiko-san, contrairement à toi, ton frère n’a pas accepté mon homosexualité même si je n’aurai pas été amoureux de lui, il ne m’aurai pas accepté. Ce qui fait de toi, sans l’ombre d’un doute, le meilleur des meilleurs amis. -Hontôni ? Vrai de vrai ? Demandai-je tout sourire. -Je te le jure mon petit gars ! M’assura-t-il avec un sourire en coin. -Je suis content ! -C’est tout se que m’importe, allez maintenant tu devrai laver tes lunettes, elles m’empêchent de voir tes beaux yeux bleus, elles sont salies de larmes alors que j’aimerai pouvoir les contempler comme il se doit, ils brillent lorsque tu es heureux. -H-Hai ! (Je m’exécutai un peu gêné.)
Akeko me tenait toujours de ses bras, perdu dans ses pensées. Il ne savait pas comment contenir toute la joie qu’il avait. Je l’avais accepté, il remarquait maintenant à quel point mon frère et moi étions différent. Totalement l’opposé, comme le jour et la nuit. Il me serra un peu plus fort sans prendre compte qu’il m’étouffait. De mon côté, je ne bougeais pas, profitant de se moment qui n’était qu’à lui et moi. Ses bras autour de ma taille, qui se serrait toujours un peu plus, étaient chaudes et musclés, je m’y sentais bien, je me surpris même à espérer que l’on reste ainsi pour toujours. J’ouvris les à cet pensée plus qu’inhabituel et les referma aussitôt répétant le même manège quelques fois encore avant de les rouvrir pour fixer le dos de mon vis-à-vis. Je trouvai qu’il avait un dos, ma foi, vraiment séduisant avec son tatouage qui dépassait de son t-shirt. Son tatouage ? Depuis quand en avait-il un ? Je n’avais jusque là jamais remarqué sur lui quelque chose d’aussi important. Je me demandai alors quand était la dernière fois que je l’avais vu torse nu, je retournais bredouille de cette recherche au fond de mes souvenirs. Je ne l’avais jamais vu torse nu. Bons sang, il me voit presque nu à tout les jours lorsqu’il vient me réveiller pour l’école, mais moi je ne l’ai encore jamais vu sans chandail ! C’est désespérant. Pensai-je en me mordant la lèvre inférieure. J’étais découragé à cette remarque et je fis un très long soupir qui fit sortir Akeko de ses propres pensées.
Chapitre 4 :- Spoiler:
Chapitre 4
Le brun se sentait coupable de s’être perdu dans ses pensées se disant que se long soupire qu’il venait d’entendre devait, sans nul doute, être dû à mon exaspération d’être ainsi pris au piège dans ses bras. Il éloigna ses bras de ma taille et fut surpris autant que moi d’entendre un grognement de refus sortir de ma bouche. Il me regardait quelques trop longues secondes pour enfin dire quelque chose.
« Bon sang, Akihiko-san pardonne moi, hontôni gomenasai, je n’avais pas l’intention de te faire prisonnier. -Eto… (Je le regardai sans plus jusqu’à ce que nous pouffâmes de rire.) C’est bon Akeko-sama, je te pardonne. -J’en suis heureux, dit-il en m’ébouriffant les cheveux, ça te dirait des onigiris ? -Quoi ? -Pour le dîner le parle, veux-tu que je te prépare des onigiris ? -C’est sûr ! Tu sais que j’adore ça. -Haha, je sais oui. »
Akeko se leva, m’aida à me lever et se dirigea dans la cuisine. Il sortit de quoi faire de bons onigiris et se mit à les préparer. Pour l’aider j’avais préparé la table dans la salle à manger, sachant que Ôtô-san, okâ-san et oni-san arriveraient bientôt, si il y avait bien une chose que j’appréciais de ma famille c’était que tout le monde arrivait à temps pour le dîner. Oui, même mon grand frère. Akeko avait finit de faire les onigiris, il s’attaquait maintenant aux crudités, prenant soin de ne mettre aucun champignon, sachant que je déteste ça. Pour finir, il prépara des cubes de fromages. Je l’aidai à mettre les plats sur la table et satisfait nous nous installâmes à notre place habituelle. Cependant, Akeko se leva brusquement affolé en s’écriant : « Les poulpes. » Je le regardai se diriger vers la cuisine avant de le voir revenir avec une assiette pleine de poulpe. Il les déposa et me regarda afin de me faire savoir que Gentarô l’aurait tué s’il n’y avait pas eu de poulpes. Connaissais-il réellement les goûts de ma famille par cœur ? Akeko venait de s’asseoir à ma droite lorsque la porte s’ouvrit une première fois. C’était ma mère qui arrivait dans la salle à manger courbé à 90 degré devant nous presque à bout de souffle.
« Pardonnez-moi de mon retard, j’ai parlé trop longtemps avec Gensaku, je n’ai pas encore préparé le dîner, je m’y met de ce pas. (Elle releva la tête et fût surprise de voir le repas déjà préparé.) -Daisobu Noemi-san, comme vous n’étiez pas arrivé, j’ai cru bon de faire à dîner moi-même. -Akeko-kun, ce n’était pas la peine, s’exclama ma mère toujours surprise. -Je vous assure, ça m’a fait un plaisir, du plus Akihiko-san m’a beaucoup aidé, dit Akeko en montrant la table, il a tout mit en place. (Je rougissais devant le regard surpris de ma mère.) -Akihiko ? Je n’en reviens pas, même moi je n’ai jamais réussi à lui faire au moins mettre la table. Quel est ton truc Akeko-kun. -Eh bien… (Il ne pu finir car quelqu’un d’autre arrivait.) -Je suis rentré avait crié Ikaku qui se dirigeait lui aussi vers la salle à manger, ça sens bon, qu’est-ce qu’on… (Il s’arrêta net en voyant son ennemie.) Pourquoi est-il toujours là, lui ? -Voyons Ikaku, dit Noemi, ne parle pas ainsi de ton ami. -Ami ? Quel ami ? Il y a longtemps qu’il ne l’est plus. -Content de te voir Ikaku-san, répondit Akeko à cette phrase tout en souriant, d’un sourire noir. »
Ikaku s’assit à ma gauche offrant un ténébreux regard à celui qui était à ma droite, puis il pigea dans dans les légumes ne s’arrêtant que pour respirer. Gentarô fit son apparition à la surprise de tout le monde, toujours aussi silencieux celui-là. Il s’approcha de sa femme et l’a prit par la taille pour ensuite l’embrasser sous nos regards dégouttés.
« Regarde chéri, Akeko a préparé le repas, (Sur ses mots, Ikaku cracha se qu’il avait en couche. Frustrée, Noemi continua : ) En plus Akihiko l’a aidé. »
Ikaku, se sentant un peu coupable regarda dans ma direction, mais je le regardai déjà, décidément, il faisait tout pour que je le déteste. Comme pour s’excuser, il reprit exactement le même morceau qu’il avait craché et le mangea. Durant ce temps, ôto-san et okâ-san avaient prit place et s’était servi, Gentarô avait plongé dans les poulpes en remerciant Akeko d’un signe de tête, puis tous ensemble nous dîmes : « Itadakimasu ! »
Dernière édition par Kuroedesu le Mer 09 Mai 2012, 00:49, édité 2 fois | |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Sam 07 Avr 2012, 01:50 | |
| Et voilà, le chapitre 2 est maintenant publié ^^ | |
| | | Beubelette Fraise Paradisiaque
Nombre de messages : 5267 Age : 33 Localisation : Dans une chambre, mon second maso dans les bras **regard lubrique** Date d'inscription : 10/10/2010
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Sam 07 Avr 2012, 08:57 | |
| Comme promis je lirais ne t'inquiète pas (Sur fictionpress par contre, je trouve ça plus pratique). Et tu auras une review par chapitre, comme j'ai l'habitude de faire. - Spoiler:
Comme je t'ai proposé de corriger, pourrais-tu me donner ton mail par MP pour que je t'envoie les docs sous word (ou openoffice, comme ça t'arrange) dès que ça sera fait ?
| |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Dim 08 Avr 2012, 00:07 | |
| je te donne mon mail tout de suite ^^
Et je préfère en word | |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Lun 04 Juin 2012, 02:42 | |
| Je vais continuer à poster mon histoire à partir d'ici. Si ce n'est pas déjà demandé, ce serait très apprécié d'avoir vos commentaire sur cette fiction. C'est très désagréable de ne pas avoir l'impression que quelqu'un nous lit... Et je ne dis pas ça que pour moi. ^^ En tout cas, j'espère que cette suite va vous tenir en haleine, sincèrement c'est a partir d'ici que mon bout préféré commence ^^ Chapitre 5: - Spoiler:
Chapitre 5
Akeko rentra dans ma chambre à six heures le matin et s’était assit sur le bord de mon lit et il me regardait dormir. Si tu savais à qu’elle point tu es beau… pensa-t-il en me caressant la joue. Il resta ainsi quelques minutes puis commença à me bouger pour me réveiller.
« Je veux pas me lever. Je boudai en frappant l’air de mes mains cherchant à faire fuir la personne qui se permettait de troubler mon sommeil. -Akihiko-san, c’est le moment de se lever. -Ah ! Okâ-san, laisse moi dormir. -Ravi que j’ai une voix de femme, dit sarcastiquement Akeko, mais je t’ai laissé dormir plus longtemps. -Q-Quoi !?! M’exclamai-je en m’assoyant rapidement, puis je rougis gêné de l’avoir prit pour ma mère, pourquoi m’as-tu laissé dormir ? -Je n’ai pas à répondre à cette question, allez, dit-il soudainement en déposant mon uniforme sur mon lit, habilles-toi, j’ai déjà préparé le petit déjeuné. »
Il sortit de ma chambre et me laissa me préparer tranquillement. Je me permis un coup d’œil au réveille-matin, évidemment il était désactivé, mais mon Dieu, il était déjà six heures et demie. Je m’habillai rapidement, me brossai les dents et aillai rejoindre Akeko qui m’attendait à la table.
« Parfois, je me dis que tu passe plus de temps chez moi que dans ta propre maison. -J’y retourne tout les savoirs. -Je sais… mais tu es toujours ici. -Non, pas toujours, je ne suis pas ici lorsque j’écris. »
C’est débile à quel point Akeko essaie par tous les moyens d’avoir le dernier mot. Je m’assis à ma place et mangeai tout le contenu de mon assiette sous le regard de mon visiteur, je n’y pensais plus, mais il faut croire que Akeko se souvenait qu’il me conduirait à l’école tout le mois, cependant je ne savais pas que le petit déjeuné faisait partit du contrat. Akeko se leva et alla nettoyer mon assiette pendant que je mettais mes souliers prêts à partir. Il me rejoint assez rapidement, dehors il me devança pour m’ouvrir la porte de la voiture, je le remerciai et le gratifiai d’un sourire. Il me déposa devant l’entrée de l’école où comme la dernière fois, je sentais tous les regards sur moi. Je me retournai pour saluer mon ami et rentrai dans l’école.
Deuxième journée d’école depuis mon transfère et je n’étais toujours pas accepté. Je soupirai en marchant dans la foule, puis je fonçai, bien malgré moi, sur quelqu’un et le pire était que ma main était déposé sur quelque chose de plutôt mou et confortable, je me mis comme par réflexe à le taponner cherchant à identifier la chose lorsque j’entendis un cri assourdissant qui semblait vouloir me briser les tympans. J’ouvris les yeux et m’aperçus que je tenais le sein de la propriétaire du crie. Je m’excusai milles fois répétant que je n’avais pas faits par exprès. Je fus alors surpris de voir un sourire sur son visage et encore plus lorsqu’elle s’excusa d’avoir été tête en l’air. Je tachai ensuite de lui expliquer que moi-même j’avais été tête-en-l’air ne l’ayant tout simplement pas aperçus. Je m’étais alors levé et lui avais tendu la main pour ensuite l’aider à se lever. La cloche sonna et nous nous aperçûmes que nous étions dans la même classe d’histoire. Tout heureux d’avoir une amie, malgré l’étrange façon que ça c’est passé, je m’assis près d’elle. Elle me sourit et me prêta ses notes de cours, elle savait que c’était mon premier cours d’histoire depuis mon transfère. Je lui souris en retour, acceptai les notes et les retranscris dans mon cahier de note. Je lui remis les notes au son de la cloche puis je me dirigeai vers mon prochain cours, mais pas avant que ma nouvelle amie me demande de la rejoindre à la cafétéria à l’heure de lunch. Bien sûr, j’acceptai avec plaisir. Le deuxième cours se passa extrêmement lentement, déjà que Shibuya-sensei s’était accouru vers moi me demandant si j’allai bien, il a fallu qu’il dise à tout le monde que je m’étais fait battre à ma première journée d’école. Une chose en emmenant une autre, les élèves me forcèrent littéralement de leur expliquer comment ça m’était arrivé. J’avais été bref leur expliquant en gros que Kanna cherchait à se venger de mon frère. Au nom de Kanna je pus apercevoir plusieurs visages se pétrifier d’horreur, que les gars pour être précis. Mon histoire terminée, je pris ma place et laissa mon sensei commencer le cours, mais au préalable, il m’avait demandé des nouvelles de mon meilleur ami, m’expliquant que lorsqu’il lui avait parlé il paraissait prêt à sauter en bas d’un pont. À ces mots, mon cœur manqua un bond, je refusai de croire se qu’il m’avait dit, Akeko-sama était plus fort que n’importe qui, jamais il n’aurait pensé à mourir, d’ailleurs pourquoi voudrait-il mourir ? J’espère que ce n’était pas parce qu’il se sentait coupable… Je savais que Shibuya-sensei attendait que je sorte quelque chose, mais je ne voulais rien dire, je tournai mon regard en direction de la fenêtre et la fixai sans rien dire. Après quelques secondes, Shibuya me laissa enfin à mes réflexions. Le cours terminé, je me levai pour partir, mais la classe se réunit autour de moi, je devais fatalement répondre à leurs questions.
« Comment tu as fait pour t’en sortir avec si peu de blessures ? Tout le monde sait que Kanna est réputé pour briser les membres de sa victime. -Je suppose que j’ai eu de la chance, dis-je pour me sans vraiment me préoccuper de tout ça. -Comment connais-tu son nom ? en demanda un autre. -Parce qu’il m’a déjà battu… Et tu n’es pas mort !?! S’exclama cette même personne avant de soupirer, si Kami-chan avait une ta bonne étoile, il serait toujours ici… -Toujours ici ? Dis-je soudainement intéressé à la conversation, que lui est-il arrivé ? -Il n’y a pas de preuve, mais on dit qu’il a été tué par Kanna… -Le connaissant, ça ne me surprendrai pas, sortis-je sans pouvoir me retenir avant de partir. »
Celui qui avait prit la parole tourna les talons suivi du reste de la classe, un peu secoué par mes dernières paroles, ils n’avaient jamais connu quelqu’un qui connaissait aussi bien le briseur de membres sans être dans son camp.
Je marchai en direction de la cafétéria où j’avais rendez-vous avec mon amie. Il y avait beaucoup de monde là-bas et je n’arrivai pas à la trouver.
« Je suis là, lança-t-elle. »
Je regardai dans la direction du crie et la rejoint. Elle était entourée d’un groupe d’amis. Je me sentais gêné, mais elle enleva très vite ma gêne avec son sourire.
« Salut ! J’étais en classe et je me suis rendu compte que je ne t’ai pas demandé ton nom. Je m’appelle Chidori, mais mes amis me surnomment Chi-chan, toi quel est ton nom ? -Akihiko, dis-je en souriant. -Tout le monde, s’exclama Chidori en tapant des mains, voici Aki-kun (elle me regarda quelques secondes) dis Akihiko, j’ai le droit de t’appeler Aki-kun ? -Hai, aucun problème. -Super ! »
Elle sourit et me présenta brièvement quelques uns de ses amis, mais elle ne me donna que leur surnom. Je me joins à eux pour déjeuner et nous eûmes une longue conversation sur le pourquoi de tout ces regard vers moi. Comme je le pensais, la décapotable de mon ami en était pour quelque chose, mais la vraie raison était que la personne qui conduisait cette décapotable était nul autre que Akeko, le plus célèbre écrivain auprès des jeunes entre 13 et 21 ans. Il y avait aussi un peu de la surprise de voir une personne tel que moi en compagnie d’un être d’un charisme presque criminelle, ça au moins, je ne pouvais pas le nier. Au cours de la discutions ils furent tous surpris de savoir qu’autrefois Akeko était mon babysitter et qu’il était maintenant mon meilleur ami. Trouvant que Chidori était de bonne compagnie, avant que la cloche indiquant le début des cours se fasse entendre, j’invitai ma nouvelle amie à passer la soirée à la maison. Elle accepta toute souriante se qui me fit sourire en retour, j’aimais beaucoup son sourire. L’après-midi se déroula avec le sourire aux lèvres et c’est avec une grande joie que j’attendis Chidori à la porte de l’école. Elle n’arriva que deux secondes et quart après moi et c’est ensemble que nous prîmes route vers le stationnement de l’école où Akeko m’attendait déjà.
Akeko ne s’attendait pas à me voir avec une fille et cela paru sur son visage, mais il se colla tout de même un sourire aux lèvres.
« Akeko-sama, m’exclamai-je en courant vers lui, suivit de Chidori, je te présente une nouvelle amie. -Bonjour, dit la concernée en se penchant d’un angle de 45°, je me nomme Chidori, mais mes amis me nommes Chi-chan. -Bonjour à toi, répondit Akeko en se penchant à son tour, je suis Akeko, le meilleur ami d’Akihiko-san, ravis de te rencontrer.
Akeko se redressa et sourit à ma nouvelle amie.
-J’ai invité Chi-chan à la maison pour la soirée, expliquai-je afin que mon ami sache pourquoi elle était avec nous en ce moment. -C’est super, tu te fais des nouveaux amis, dit Akeko avec une légère pointe de jalousie, ne restez pas planté là, embarquez !
Il m’ouvrit la porte côté passager, mais je fis un signe de refus.
-Je vais m’asseoir en arrière avec Chi-chan. -Comme tu veux, répondit mon ami un peu déçu, les dames d’abord !
Il ouvrit la porte arrière et fit signe à Chidori de s’installer.
-Ce sera la première fois que je vais embarquer dans une décapotable, s’exclama-t-elle en s’assoyant.
Chidori me fit signe de m’installer à côté d’elle, ce que je fis.
-Elle est vraiment belle cette décapotable ! dit Chidori. -Merci !
Akeko fit sursauter Chidori en le disant puisqu’il était soudainement apparu à sa droite, accoté sur la fenêtre en lui souriant. -Bon Dieu, Akeko, s’exclama Chidori, cherchez-vous ma mort ? -Gomen gomen !
Il s’éloigna de la fenêtre et alla prendre siège puis continua :
-Alors Chidori-san, comment as-tu rencontré Akihiko-san ? -Comment je l’ai rencontrée, demanda-t-elle avant de rire, Aki-kun m’a rentré dedans ce matin, bon il faut dire que ça m’arrive couramment, mais je n’ai pas l’habitude qu’on me… outch !
Elle s’était subitement arrêtée de parler car je lui avais donné un coup à sa jambe gauche.
-Ça fait mal, se plaignit-elle. -Désolé Chi-chan, mais je ne veux pas que tu précises la suite… -Pourquoi pas ? Ce n’était rien. -Rien ? Je ne crois pas qu’on a la même définition du mot rien… et c’était quoi se crie si c’était rien ? -Ah ! J’étais seulement surprise, c’est tout, me répondit-elle. -Eto… je suis toujours là, vous savez ? J’aimerais bien savoir se qui s’est passé, dit le conducteur de la voiture. -Rien, dis-je, il ne s’est rien passé. -Dis Aki-kun, pourquoi tu ne veux pas que Ake-kun le sache ? -Parce que, commençai-je avant de rougir, c’est gênant… -Bordel de merde, pouvez-vous me dire se qui était si gênant à la fin ? Avait ‘’Si gentiment’’ demandé Akeko. -Aki-kun dit Chidori dans un rire, m’a pris un sein. -Quoi ! Hurla Akeko. -Non, je n’ai pas fait exprès, c’est ton sein qui était sous ma main quand je suis tombé, tentai-je d’expliquer complètement rouge. -Tu m’en diras tant et je suppose que mon sein s’est contracté par lui-même sous ta main ? -Akihiko-san, s’exclama Akeko qui voulait me faire peur après qu’il ait compris mon malaise dans tout ça, ne me dit pas que tu lui as tripoté un sein, mon Dieu, je ne te savais pas comme ça. (Il ne pouvait pas s’empêcher de rire en le disant.) -Akeko-sama, je te jure, ce n’était qu’un accident ! -Pourquoi es-tu si formel envers Akeko, demanda Chidori ? -Je ne suis pas formel, boudai-je, je souhaite seulement qu’il me croit. -Daijôbu, intervint Akeko, je te croyais déjà au début. -Moi je le savais déjà qu’il de croyait, dit Chidori. -Vraiment, demanda Akeko, comment l’as-tu deviné ? -Akeko-kun semble vraiment aimer Aki-kun et semble près à croire n’importe ce qu’il dirait. »
Cette fille ne croit pas si bien dire, avait pensé Akeko qui nous ouvrait maintenant la porte de la voiture. Chidori me gratifia d’avoir une belle maison et nous y entrâmes. J’entendis ma mère se disputer avec mon frère, je les appelai et leur présentai ma nouvelle amie. J’avais supplié presque à genoux mon frère pour ne pas qu’il fasse son dure devant elle ce qui, à mon grand étonnement, avait accepté sans broncher. Même qu’il avait salué mon amie en se penchant d’un angle de 45°. Très inhabituelle pour lui, ce que je ne savais pas, c’était qu’il avait espéré que ma rencontre avec Chidori éloignerait Akeko et il espérait même que je crée des liens plus fort que seulement de l’amitié, encore plus gros que le lien qui me lie à Akeko. D’ailleurs, Akeko avait la crainte que ça se produise après tout, Chidori est une fille.
Ma mère alla préparer le dîner, mais avait au préalable invité mon amie à dîner à la maison. Celle-ci avait acceptée et là elle appelait ses parents pour leur demander la permission. Pour ma part, j’étais resté avec mon meilleur ami dans le cadre de la porte, heureux d’être seul quelques secondes avec lui, j’espérais qu’il reste à dîner avec nous, mais ma joie disparu lorsqu’il m’apprit qu’il devait retourner chez lui pour la soirée. Je sentis mes yeux virer au rouge et je me retournai avant qu’il ne s’aperçoive que je commençai à pleurer. Pourquoi ça me fait autant de peine ? Me demandai-je intérieurement. Je lui demandai s’il devait vraiment partir puis sûrement qu’il s’était aperçu que je pleurai, car il m’étreignit par derrière puis il me dit n’avait pas le choix de partit, il avait du retard dans son roman et si il ne le finissait pas pour le lendemain son patron allait lui passer un savon. Il commença à se détacher de moi et j’en profitai pour me retourner et lui rendre son étreinte, il me dis d’une voix douce : « À demain. » puis il partit, en même temps que Chidori revenait pour me dire que c’est parent acceptait qu’elle mange à la maison. Je fermai la porte derrière mon meilleur ami en même temps que Chidori lui disait au revoir. Je me questionnai un peu sur les évènements qu’il venait tout juste de se passer, mais n’y pensai plus assez rapidement, car je commençai une petite visite guidée. Rendu à ma chambre, elle fut vite intéressée par ma bibliothèque couverte de livres. Elle se permit de prendre un de mes livres et ça me faisait plaisir de le lui prêter. Au moment où on se rendait vers la chambre de mon frère ma mère nous appela car le dîner était servi.
Le repas avait été très bon et mon frère semblait beaucoup apprécier Chidori, d’ailleurs il lui avait permis de venir aussi souvent qu’elle en avait envie, elle en avait semblé émerveillée. Je m’étais régulièrement aperçu que Chidori regardait Ikaku, peut-être appréciait elle mon délinquant de grand frère ? Toujours est-il que malgré moi, je trouvai que Chidori et Ikaku formeraient un beau couple. Après le repas, je dis au revoir à mon amie qui devait quitter une fois qu’elle aurait mangée. Une fois seul je me dirigeai vers ma chambre impatiemment pour ensuite prendre mon téléphone, me coucher dans mon lit et appeler Akeko.
« Moshi moshi ? -Konishiwa, c’est Akihiko, dis-je tout sourire d’entendre sa voix. -Ah, Konishiwa… je suis occupé là… -À oui, c’est vrai… dis-je timidement d’avantage peiné que je ne l’aurai cru, tu écris ton roman. -Effectivement, et tu appelles pour ? -Euh… j’avais envie de te parler… -Ça ne peut pas attendre ? -Gomenasai… je… je rappellerai plus tard, dis-je avant de raccrocher. »
Je me sentais triste, c’était la première fois qu’il refusait de me parler, même en était vraiment en retard dans son roman. Je fermai les yeux le téléphone toujours près de moi. J’avais vraiment besoin de voir mon meilleur ami… seul sa présence me redonnerait le sourire. Chapitre 6:- Spoiler:
Chapitre 6
Akeko essayait tant bien que mal d’écrire son histoire, mais mon appelle l’en empêchait. Pourquoi avais-je raccroché sans lui laisser le temps de lui dire au revoir, c’est la question qui le tourmentait depuis quelques minutes déjà. De plus, il lui semblait que j’avais l’air troublé, il se demandait s’il avait parlé froidement. Il lui semblait pourtant que non. Le brun se pencha la tête vers l’arrière fermant les yeux en se remémorant notre dernière conversation. Il n’aurait peut-être pas dû montrer aussi clairement qu’il était occupé. Il regarda son téléphone et après quelques secondes de réflexion, il prit le combiné et m’appela. Au son de la sonnerie je sursautai et répondis au téléphone.
« Moshi moshi ? -Akihiko-san… -Akeko-samaT -Je… j’appelle pour m’excuser, j’ai l’impression d’avoir été froid avec toi… -Non, tu te trompes, tu ne l’étais pas, c’est moi qui n’aurai pas dû appeler. -Arrête Akihiko-san, j’ai sûrement été froid pour que tu te sentes si mal… bon, changeons de sujet, veux-tu ? -H-Hai !! mais tu devrai continuer ton roman, non ? - J’aimerai bien, mais je n’en suis pas capable, je n’y arrive pas lorsque j’ai le sentiment de te faire de la peine. -Tu devrai te dépêcher à le terminer, plus vite il sera finit, plus vite je vais te revoir, pas vrai ? -Tu ne disais pas que j’étais toujours chez toi ? -Je m’ennuie, ok ? Je veux te voir ! -… (Muet totalement troublé.) -Akeko-sama ? -Ah… eto… gomen gomen, je réfléchissais. -À quoi ? -À une chose qui fait partie de mon jardin secret… en tout cas, que fais-tu présentement ? -Qu’est-ce que tu penses, dis-je en riant doucement, je te parle. -Ça te dirait de venir me voir ?
Je restai bouche bée, il en aurait rit en me voyant.
-Tu connais ma nouvelle adresse, continua-t-il. - Sérieux, que je vienne te voir… et ton roman ? -Ça peut bien attendre… alors viens-tu ? -Oui, mais… -Pas de mais, je t’attends, à plus tard Akihiko-san. -Eto… à… à tentôt Akeko-sama. »
Akeko raccrocha.
J’avais toujours le téléphone sur l’épaule et j’écoutai l’interminable sonorité, indiquant qu’il n’y avait personne sur la ligne, durant près d’une minute pour enfin raccrocher. Toujours surpris par ce qu’il venait de me dire, je mis ma veste et mis mon téléphone portable dans ma poche, puis sortit en criant à qui l’entendrait que je ne reviendrai pas tard. Durant le trajet, je me demandai comment tout d’un coup in m’invitait dans la demeure qu’il n’avait, jusqu’alors, jamais accepté de m’emmener, soi disant à cause de son insupportable colocataire. Occupé par mes pensées, je manquai par trois fois de me faire renverser par une voiture. Devant la maison de mon ami, je me demandai comment un écrivain aussi célèbre pouvait vivre dans une maison aussi, comment dire, ordinaire. Il n’empêche que la maison me semblai plutôt chaleureuse. Je sonnai à la grille et attendis qu’elle s’ouvre. Une fois ouverte, je me dirigeai vers la poste qui s’ouvrit avant même que j’aie atteint la première marche. Akeko se tenait dans l’embrasure de la porte, torse nue, ne portant qu’un jeans. Il me paraissait là au meilleur de sa forme, me surpris-je à penser en retenant un rougissement, bon Dieu qu’il était beau ! Cette pensée me fit peur, doc je scrutai les environs afin de penser à autre chose. Le poisson rouge derrière lui fut alors mon sujet d’attention.
« Super le poisson m’exclamai-je en avançant vers l’animal en question, tu trouves le temps de le nourrir et laver son aquarium ? -Ie, mon coloc s’en occupe. -Oh, soka, dis-je en regardant autour de moi, il n’est pas ici ? -Salut Akeko-sama, tu m’as manqué. Oh vraiment ? Tu m’as manqué aussi Akihiko-san. »
Je le regardai avec un gros point d’interrogation sur le visage pour enfin rire de bon cœur. Il rit à ma suite. Nous rîmes encore quelques minutes pour finir par reprendre notre respiration. Il me regardait intensément, tellement que j’en étais incapable de le quitter des yeux, ses yeux noir de jais. J’avais le sentiment que de ce simple regard il arriverait à me mettre à nu. Akeko voyait tout le trouble émotionnelle que son regard me portait et il ne savait pas encore s’il devait s’en réjouir ou s’en maudire, mais une chose qu’il savait, était que s’il n’arrêtait pas ce moment, il allait faire quelque chose qu’il regrettera sûrement plus tard, c’est la raison pour laquelle il prit la parole.
« Pour répondre à ta question, mon coloc est parti il y a environs une heure. -D’accord, il revient bientôt ? -Autant dans deux minutes que demain matin. -Sérieusement ? Dis-je surpris. - Ouais, sérieux… aimerais-tu un peu de thé ? -Bien sûr, m’exclamai-je joyeusement. -Parfait, suis-moi. »
Akoke prit ma main afin de me traîner à sa suite. De mon côté, je m’efforçai d’oublier la sensation de picotement que je ressentais à la main que tenait Akeko. Il s’arrêta devant la table et me fit signe de m’asseoir, se que je fis de suite. Il fit bouillir l’eau et me laissa quelque temps pour aller s’habiller. Me laissant, de ce fait, le temps d’examiner les lieux à mon aise. Les murs étaient peints en blanc, la cuisinière était sale, mais semblait tout de même neuve, il y avait un réfrigérateur séparé de la cuisinière par deux parties du comptoir. Il n’y avait ni micro-onde, ni grille-pain, étrange. Une fois Akeko revenu, il me tendit une coupe du style Anglais les motifs étaient ravissant, je me demandai où il se les était procuré. Je crois qu’il lu dans mes pensées, car je le vis hausser les épaules et me dire qu’ils appartenaient à son coloc. Je mis la tasse sous mon nez et respirai, earl grey, mon thé préféré. Je souris avant de prendre la première gorgée, puis je remerciai Akeko qui était assit en face de moi. Nous sirotâmes notre thé silencieusement quelques minutes avant que je prenne la parole.
« Je devrai peut-être y aller… -Tu veux déjà partir ?
Je n’en avais pas du tout envie en fait.
-Tu dois finir ton roman, il me semble. -Reste avec moi ! -Est-ce une demande ou un ordre ? -Prend le comme tu veux, mais reste avec moi. Très bien, dis-je en me levant et lui faisant un sourire enjôleur, seulement si tu arrives à me retenir. -Vraiment ? demanda-t-il en riant, ça va être facil ! -Par si sûr ! »
Je marchai rapidement vers la porte, mais il me retint avant que j’aie eu le temps de toucher la poignée. Il me tenait par derrière, ses bras autour de ma taille m’empêchaient de m’échapper et son parfum m’empêchait d’y penser. Des frissons me parcouraient le corps et cela me terrifiait énormément, qu’était-il en train de m’arriver ? Pourquoi mes rêves semblaient soudainement prendre vie ? Je restai contre lui le cœur battant jusqu’à ce que la porte devant moi s’ouvre. Le colocataire ?
Hidemi rentrait chez lui, comme à son habitude avec un nouveau jouet en sa possession, mais quelle fut sa surprise en voyant que son écrivain de colocataire en avait un aussi.
« C’est super “My dear love”, lance Hidemi, tu te lances enfin dans ce jeu. Tu as compris que si le gars que tu aimes n’est pas gay, ça ne sert à rien d’espérer, c’est bien, c’est bien que tu t’attaques maintenant au plaisir de la chair.
Durant tout ce temps, Akeko faisait des avertissements silencieux qui ne semblaient pas se rendre aux yeux de son ami d’enfance.
-Dis ‘’my dear love’’, continua Hidemi en me regardant, qui est ce joli petit être dans défense ? -‘’My dear hated ‘’, je te présente Akihiko-san, mon meilleur ami.
Les yeux d’Hidemi sortirent de leurs orbites comprenant son erreur.
-Akihiko-san, continua Akeko, voici Hidemi, mon colocataire et ami d’enfance. -Mama mia ! Content de te connaître enfin, se lança le colocataire, pardonne moi pour tout à l’heure c’était déplacé de ma part. -C’est bon… dis-je gêné en regardant Hidemi monter à l’étage avec son invité, il est… -Incorrigible, dénué de sentiment réelle, complètement détraqué ? demanda Akeko. -Beau, rectifiai-je. Beau, dit Akeko, lui, vraiment ? -hmm…
Je me remémorai son visage, avec des traits plutôt efféminés tout en étant très masculins, ses cheveux droits et brun foncé la limite avant le noir, ses yeux d’un bleu perçant, son corps mince et bien dessiné, oui il était sans l’ombre d’un doute beau.
-Oui, il est très beau, si ce n’est pas plus, affirmai-je. -Pfft… -Dis donc toi, ce ne serait pas un grain de jalousie que je vois là, dis-je en mettant un doigt sur son cœur. -Moi ? Jaloux ? Pfft… -Bon, bon, bon, si ça peut te faire plaisir, dis-je en gloussant, tu es beaucoup plus beau que lui. -J’aimerai des commentaires sincère, dit le brun. -Akeko-sama, je te ferai remarquer que ce que j’ai dit est plus que sincère. -Vraiment ? demanda celui-ci avec espoir.
Je le dévisageai de la tête aux pieds.
-Oui, vraiment… »
Je tournai les talons pour retourner dans la cuisine, force est de constater que Akeko, avec ses cheveux bruns semi longs, son mètre 80 et son corps de rêve, était très séduisant et je ne pouvais pas me permettre de le trouver séduisant. C’est un mec bordel ! Pensai-je avant de m’asseoir. Je remarquai que mon meilleur ami m’avait suivit et s’était assit en face de moi et me regardait. Je posai ma tête sur la table et le regardai me regarder. Il était tard, j’étais fatigué et sans que je ne m’en sois rendu compte je m’étais endormis en le regardant. Chapitre 7: - Spoiler:
Chapitre 7
Encore une fois, je me retrouvai dans ce néant, ce même que celui d’avant mon séjour à l’hôpital, mais je n’avais pas peur, cette fois-ci, je savais qu’il serait là. La personne la plus importante en ce monde, je courrai dans sa direction et le laissa m’étreindre, j’étais tellement bien dans ces bras, son souffle chaud contre mon cou, ce corps qui se nouait si bien avec le mien. Je savais que cette personne qui savait tout de moi était celle que j’aimais. Il était mien pour l’éternité.
Je l’embrassai tendrement, j’en voulais plus, mais à mon grand désarroi, il se retira, désolé. J’essayai de l’embrasser à nouveau, mais il me repoussa. « Tu n’es qu’un ami Akihiko-san, j’aime déjà quelqu’un » Me dit-il. Je fondis en larme, pourquoi Akeko-sama ne voulait plus de moi ? « Akeko-sama, je t’aime, ne me déteste pas pour ça ! » Hurlai-je dans mon sommeil.
Je me réveillai alarmé, des larmes coulaient sur ma joue droite et à voir le regard surpris de mon vis-à-vis, je me dis que probablement que la dernière phrase n’avait pas été que dans mon esprit, mais je n’en pris pas compte.
« Il a dit… Hidemi a dit que… tu aimais quelqu’un… I-Il l’a vraiment dit ? Demandai-je en reprenant ma respiration. -Oui, il l’a bien dit. Pourquoi ? -Qui ? Je veux le savoir, m’exclamai-je en me levant, qui diable est la personne la plus importante pour toi ? -Je-Je ne peux pas le dire… -Pourquoi ? demandai-je à demi irrité, j’ai le droit de savoir, je pensais être la personne la plus importante pour toi, j’en conclu que tu m’as mentis en me disant ça. -Bon sang Akihiko réveille ! hurla Akeko en se levant hors de lui.
Il fit le tour de la petite table et m’agrippa le bras pour ensuite me bloquer contre le frigidaire.
-C’est toi que j’aime, toi et personne d’autre ! continua Akeko avant de m’embrasser. »
J’étais estomaqué et je ne pouvais pas bouger. Mon corps était brûlant malgré le contact froid du frigidaire. J’aimai tellement le contact de ses lèvres sur les miennes que mes mains bougeait tout seul et sans m’en apercevoir j’entourai le cou de mon vis-à-vis de mes bras une main jouant dans ses cheveux. Tout ceci me terrorisai, je n’étais pourtant pas gay au dernière nouvelle, surtout pas moi. C’est impur, contre Dieu, contre la nature même. Dans un élan de lucidité je repoussai Akeko et me glissai hors de sa portée en ne le toucahnt pas une seule fois de peur de ne plus y résister. Je courus vers la porte renversant accidentellement une tasse qui était resté sur la table à mon passage. Dehors, je m’arrêtai pour respirer m’étant éloigné un peu de la maison. Puis après avoir entendu Akeko crier mon nom, je sautai dans un buisson pour m’y cacher. Il s’arrêta juste devant moi pour crier mon nom à nouveau, je ne répondis pas. Il continua donc son chemin en criant mon nom. Je décidai de le suivre.
*Un peu plus tôt, sans moi.*
Hidemi sortit de sa chambre en trombe se demandant d’où venait le bruit. « Bon Dieu de merde, cria-t-il en voyant son ami ramasser des verres cassés, que s’est-il passé ? -Je lui ai dit, répondis Akeko les yeux rouge, que je l’aime et il s’est enfui… -Bon, laisse faire ça dit Hidemi en poussant son ami d’enfance amicalement sur le côté, vas-y, cours lui après, je m’occupe de ça. -Sérieux ? demanda Akeko en se levant pour sortir, merci ! -Bon Dieu et moi qui doit me taper tout ça… Yo le gamin, cria-t-il à l’intention du concerné, descend tout de suite pis ramasse moi ça. »
*Fin*
Même d’aussi loin j’arrivais à le voir parfaitement et mon cœur se noua lorsque je vis qu’il pleurait. Je m’en voulait tellement d’être partie maintenant. Le voir pleurer était la pire des tortures qui m’était donné de voir. Surtout lorsque j’en étais la faute. Malgré ça, je n’étais pas prêt à retourner vers lui. Savoir qu’il était gay était une chose, mais savoir qu’il m’aimait en était une autre. Je me demandai comment j’aurai réagis si ce n’aurait pas été moi qui aurait aimé, mais quelqu’un d’autre et à cette simple pensée je m’arrêtai de marcher net. Gay ou pas, je voulais être celui qu’il aimait le plus. Après une bonne inspiration je repris la marche, je me sentais vraiment comme un stalker, peu de temps après il s’arrêta dans un bar, contre tout attente, gay. J’ignorais qu’il aimait boire celui-là. Je me demandai se qu’il allait faire là et dans combien de temps il en sortirait. Devrai-je prendre la chance qu’il sorte prochainement ou laisser tomber et partir ? Je choisi la première option et me trouvai une cachette confortable. Un peu plus d’une demi-heure plus tard il en sortit au bras d’un homme. Mon cœur manqua un bond en voyant cela. Ils se trémoussaient comme ça dans la rue sans honte et l’homme avait le bras autour de la taille de mon Akeko-sama. Je me retiens pour ne pas sortir de ma cachette. J’examinai la scène se déroulant juste sous mes yeux avec un calme étonnant, bien que pour la première fois à vie, j’avais envie de mettre mon poing dans la face de quelqu’un d’autre que mon frère. Je regardai l’homme empoigner les fesses de mon ami, lui frôler le dos de ses doigts pour ensuite l’embrasser, là c’était la goûte qui faisait déborder le vase, surtout qu’Akeko avait reculer dégoûté, je me disais que c’était super, ils n’iront pas plus loin, Akeko refusera, mais que fut ma surprise lorsque je vis mon ami s’accrocher au cou de l’homme pour l’embrasser en retour. Là, j’étais rouge de rage et sans m’en rendre compte je sortis de ma cachette et courus dans leur direction. Je me pétrifiai devant Akeko, il était dénué de vie, une coquille vie sans âme. Était-ce de ma faute ? Où bien l’homme l’a drogué ? Je ne savais pas, mais ce dont j’étais certain, Cet homme n’avait pas le droit de toucher mon Akeko.
« Non mais tu vas enlever tes sales pattes de pervers de sur lui ? -Qu’est-ce que tu me veux petite merde ? -Onhh… c’est mignon, j’ai le droit à un p’tit nom, dis-je d’un sourire narquois, maintenant tu vas laisser mon ami tranquille. -Pfft… C’te gars-là, y m’appartient, dit-il en le prenant les fesses pour prouver ses dires. -Putain mais dégage ! M’exclamai-je en roulant des yeux, en plus d’être laid à chier, tu ne sais même pas parler. -Toé ‘tite merde, tu vas nous laisser tranquille. -Non, dis-je m’approchant d’avantage, il y a une chose que tu n’as pas encore compris, A-KE-KO-SA-MA est à MOI ! (Je lui fis un super sourire.) Compris ? -On verra bien, dit l’homme plutôt sur de lui. »
J’étais sûr que Akeko-sama prendrait mon partie et s’éloignerai de cet homme, mais je restais choqué lorsque je vis mon meilleur ami mettre ses bras autour du cou de ce gros con, pourquoi il faisait ça ? Akeko s’approchait dangereusement et doucement de la bouche de celui-ci puis là, ce fut trop rapide pour moi, est-ce qu’Akeko-sama avait vraiment empoigné les cheveux de l’homme pour le tirer vers l’avant et le frapper de son genoux ? Les images restaient floues dans ma tête. Toujours en essayant de décortiquer la scène, j’entendis Akeko crier :
« Je suis à lui, t’as compris grosse merde ? »
Je vis Akeko pousser l’homme à terre et lui cracher au visage.
Durant de longues minutes Akeko ne savait plus quoi penser. Près d’une heure avant, je lui avais clairement montré mon mépris en m’enfuyant et pourtant j’étais là à dire qu’il était à moi. Il restait debout devant moi, juste à côté de l’homme que j’avais baptisé « gros con ». Son regard, comme à son habitude, me clouait sur place. J’avais peur, peur de ce nouveau sentiment qui naissait en moi, ce désir d’appartenant, le besoin qu’il ne soit qu’à moi et que je ne sois qu’à lui. Je ne pouvais plus le nier, j’étais amoureux d’un homme. Je laissai le temps à mon cerveau de ce remettre du choc pour ensuite, encore une fois me mettre à pleurer. Il doit vraiment en avoir ras-le-bol de me voir pleurer à tout bout de chant. J’essayai de me retenir, mais je n’y parvins pas. Trop d’émotion en même temps. Pourquoi fallait-il que l’homme dont je suis amoureux soit mon meilleur ami et pourquoi il m’a fallu autant de temps pour m’en rendre compte ? J’essuyai les quelques larmes qu’il me restait avant d’attirer mon nouveau boulet vers moi, je devais être fort pour le soutenir tout en marchant, Akeko n’était pas dans son état normal, il avait bu et avait probablement été drogué. Je marchai le plus rapidement possible pour m’éloigner de cette rue, avant de perdre pied dû au surpoids. Je tombai sur le sol suivis d’Akeko qui tomba par dessus moi.
« Oh la douleur !! Me plaignis-je, tu veux bien te lever, j’ai mal. »
Je me tournai pour être face à lui.
« S’il vous plait, continuai-je. »
Akeko ne bougeait pas, il restait là sans bouger, simplement à me regarder. Son regard était toujours vide, sans vie. Pourtant, je sentais la présence d’Akeko en lui. J’avais l’impression que j’allai me remettre à pleurer, je voyais flou dû aux larmes qui résistaient dans mes yeux. Puis brusquement, Akeko se mit à dire toute sorte de phrase sans que je puisse vraiment comprendre. Jusqu’à ce qu’il dise à répétition :
« Je suis à toi… je suis à toi, n’est-ce pas ? -Akeko-sama, m’alarmai-je ne sachant pas se qui lui prenait. -Je suis à toi, répéta-t-il avant de me tenir les bras au sol, et toi tu es à moi !
Il m’embrassa sauvagement.
-A-Akeko-sama, soufflai-je en lui rendant son baiser, je… -Shh… fit-il en m’embrassant à nouveau, mais plus fougueusement.
Il glissa ses mains dans les miennes, les croisèrent tout en continuant son chaud baiser. Tout mon corps le réclamait, il criait pour qu’il le prenne dans ses bras. Jamais je n’avais ressenti ça auparavant.
-J-Je t’aime, dis-je en enroulant les bras autour de son coup. »
En état de choc, Akeko arrêta de m’embrasser et me regardait dans les yeux et moi j’espérai qu’il arrive à lire à quel point je ne voulais pas qu’il s’arrête. Je le serrai encore plus fort au cou en espérant qu’il réagisse. Enfin j’avais gagné, il recommença à m’embrasser, toujours plus sauvagement, il finit par trouver que le sol n’était pas assez confortable puisqu’il me tira littéralement jusqu’au mur d’une bâtisse. Clouer au mur je continuai de l’embrasser, jouant dans ses cheveux tandis qu’il me frottait doucement le dos ayant les bras autour de ma taille. C’était très torride comme premier baiser. Chaque fois que l’un de nous arrêtait pour reprendre son souffle l’autre en redemandait et l’attirait à lui avant même d’avoir eu le temps de respirer. Nous restâmes ainsi à nous embrasser encore longtemps, jusqu’à ce que j’entende des bruits de pas, et ils étaient plusieurs. Prit de frayeur je repoussai Akeko qui se retira à contrecœur, qu’il soit saoul ne m’aidait pas du tout. Je scrutai la noirceur essayant de reconnaître les silhouettes et lorsque j’en reconnu une je poussai totalement Akeko loin de moi. Pourquoi il était là celui-là ? Ikaku-onisan.
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| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Lun 16 Juil 2012, 20:57 | |
| Salut tout le monde~! Aujourd'hui j'ai un cadeau, c'est un trois pour le prix d'un. J'ai publiée plus tôt le chapitre 7 aujourd'hui et voilà que je m'apprête à publier le chapitre 8 et le 9. C'est en guise d'excuse pour ne pas avoir postée plus tôt. C'est que j'étais très occupé. Chapitre 8: - Spoiler:
Chapitre 8
Je l’avais échappé belle, comme on dit. Ayant été assez éloigné j’avais feint n’être là que pour m’occuper de ce boulet qui avait trop bu. Mon frère avait paru me croire et il m’avait même aidé, bien que sous mon ordre, à ramener Akeko chez lui. Une fois chez celui-ci, j’avais demandé à mon frère de retourner à la maison, que je tenais à rester ici pour m’occuper de mon ami. Ikaku et moi savions que Hidemi était là, mais pour une fois nous avions été d’accord en disant que l’ami d’enfance n’était pas apte à s’occuper de lui, alors bien qu’à contrecoeur, mon frère m’avait laissé m’occuper de Akeko sans lui. Au final, j’étais debout le poing fermé devant la porte de chambre d’Hidemi à me demander si je devais ou non cogner et le déranger. Je cédai en me disant que je n’avais pas le choix et cognai. Lorsqu’il ouvris la porte, je fut soulagé de le voir sourire, mais je paniquai lorsque ce même sourire s’effaça.
« Tu pus l’alcool à plein nez, qu’est-ce qui se passe ? -Akeko-sama a trop bu. -Ah le sale con, se plaignit Hidemi. -Je t’interdis de dire ça de lui ! -Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi, s’exclama-t-il avant de tourner la tête vers son jouet, je reviens, je t’interdis de dormir ! -Il est allongé dans le salon, je les couché sur le futon »
Hidemi fit irruption dans le salon, regardant son ami d’enfance, totalement découragé. Bon Dieu qu’il avait bu. Il s’assied près de lui, se pencha vers son visage et lui susurra des mots à l’oreille, je n’avais aucune idée de quoi il s’agissait. De toute façon, je voulais seulement qu’il s’éloigne de Akeko, Hidemi était beaucoup trop proche de mon amant. Étais-je jaloux ? Peut-être que oui, ou peut-être que non… Néanmoins, je savais qu’il ne prenait Akeko que pour un ami. Hidemi se leva et se dirigea vers la pièce du fond, y pénétra et revint avec un sac de glace. Il me le tendis et remonta dans sa chambre en me disant qu’il détestait avoir à s’occuper de ses affaires là. Je regardai quelques secondes Akeko endormis avant de déposer la glace sur son front et me coucher à côté de lui, dans le petit espace qu’il restait.
« Bon sang, Akeko-sama dis-je en laissant glisser mes doigts sur son torse, peux-tu bien me dire pourquoi tu as bu autant ? -hmm… -Tu ne veux pas me le dire ? -Devine donc pourquoi, me répondit-il avec un effroyable regard, j’ai vraiment cru que j’allai mourir quand tu es partie. -Tu… commençai-je en arrêtant de jouer sur son torse, Tu crois vraiment que c’était facile pour moi ? Je n’ai pas ton âge, ça me prend plus de temps que toi pour l’accepter. -Accepter quoi ? Que je t’aime ? -Non, dis-je en me penchant vers lui, pas ça, mais que je sois gay, je l’embrassai avant de continuer, et que je sois incontestablement amoureux de mon meilleur ami. -Akihiko-san, dit-il les yeux embrouillés, je t’aime tellement, continua-t-il en se tournant la tête pour me regarder dans les yeux, depuis le début c’était toi, ça a toujours été toi. -Non, constatai-je en détournant le regard sous prétexte que je ramassai la glace qui avait tombé de son front, Il y avait onisan… -Certainement pas, il n’y a jamais rien eu entre lui et moi, dit-il en prenant mon menton pour rediriger son regard sur le mien, ce n’était que de l’attirance physique, rien de plus. »
Je réfléchissais à ses paroles en me remémorant le physique de mon grand frère. C’est vrai qu’avec ses cheveux aussi noirs que ses yeux, sa grande taille et son allure de mauvais garçons, il avait tout le charisme pour mettre toutes les filles à ses pieds. Je baissai les yeux regardant mon petit physique d’intello, avec mes lunettes, mes vêtements acheté à la va-vite dans des magasins à bas prix, à oui, c’est sûr, moi aussi j’étais très beau physiquement, non sérieusement, mon allure était plus que médiocre. Comment Akeko pouvait-il être attiré pas moi ?
Akeko me trouvait beau avec mon regard vitreux, perdu dans mes pensées, je paraissais très loin au-delà de ces murs, mais lorsque quelque temps plus tard, j’avais vaissé la tête, il devina déjà le pourquoi de cette interrogation qui se manifestait sur mon visage. Il me serra contre lui, très fort pout me procurer tou le réconfort dont j’avais besoin, même saoul, il faisait des efforts pour me voir sourire. Je m’apprêtai à parler, mais il m’intima le silence pour prendre la parole. Il m’embrassa tout d’abord pour ensuite me dire à quel point j’étais beau. Il me disait que je n’avais pas conscience à quel point mes lunettes mettaient mes yeux bleu en valeurs, que mes cheveux blonds hérités de ma mère allait en contraste avec les autres Japonais, me rendant ainsi bien plus attirant que les autres. Il disait aussi que mes vêtements bon marché était une bénédiction, car il serait toujours effrayer des regards des autres si tel ne serai pas le cas, car les gens ne se rendait pas compte à quel point j’étais sexy, mais malgré ça, j’étais tellement séduisant que même vêtu de sac à vidange j’arriverai à faire tourner des têtes. Je rougissais à chaque seconde qui passait. Jamais je n’aurai imaginé que mon meilleur ami me voyait de cette façon, jamais je n’aurai cru qu’il me trouvait aussi beau. D’ailleurs d’eus un fou rire en m’imaginant comme il a dit, vêtu d’un sac a vidange, ce n’était certainement pas dans mes plans. Bon, sérieusement, il devait avoir vraiment trop bu pour s’imaginer se genre d’habit.
Je regardai mon amant droit dans les yeux devinant bien que je devenais bien rouge de gène, mais alors que je m’apprêtai à embrasser mon vis-à-vis, je téléphone sonna.
« C’est quoi l’idée d’appeler les gens à minuit le soir ? M’exclamai-je désespéré. »
Je commençai à me lever, mais Akeko me devança, malheureusement pour lui, il trébucha on tomba sur le futon.
« Laisse faire, je vais répondre, dis-je en me levant pour décrocher le combiner, moshi moshi ? Ici la résidence de Akeko, que puis-je pour vous ? -Akihiko, c’est toi ? -Okâ-san ? -Chéri ! Est-ce que tu vas bien ? Ikaku m’a dit qu’il vous a vu et que Akeko était dans un sale état. -Akeko-sama a trop bu. Moi je vais bien je m’occupe de lui, dis-je en jetant un coup d’œil vers le concerné, il est totalement mort je dois dire.
À la remarque, Akeko émit un grognement en tentant de se lever.
-Ah non ! Akeko-sama, tu dois resté couché !
Akeko retomba sur le divan.
-Chéri, demanda ma mère, tu es sûr que tout va bien, je peux venir tu sais ? -NON ! Hurlai-je avec beaucoup trop de conviction, pour cacher mon erreur je continuai, je t’ai dis de rester coucher, bon Okâ-san merci de te proposer, mais j’ai la situation bien en main, mais ce serait plus simple si je n’avais pas à tenir ce téléphone. »
La conversation était loin d’être terminé et Akeko avait un énorme manque d’affection. Il avait envie de me sentir près de lui. Il se sentait seul sur ce futon, il avait, à plusieurs reprise, tenté de se lever afin de venir me rejoindre près du téléphone, mais en vain. Par contre, il allait pour une cinquième fois tenter de se lever, et il se promettait de réussir. Le brun s’assit sur le divan et patienta quelques secondes afin que les objets cessent de tourner, puis enfin il se leva, encore une fois, il dû patienter le temps que tout cessent de bouger. Il avait d’ailleurs eu un haut le cœur en se levant, mais il n’y prêta pas attention. Dès qu’il tenait en équilibre il commença à marcher vers moi, malgré mes objections, manquant de tomber presque à chaque fois. Une fois qu’il eut atteint son but, il m’enlaça ce qui, par ce simple touché, m’empêcha de parler durant plusieurs longues secondes.
« Akihiko, tu es sûr que tout va bien ? Pourquoi tu ne parles plus ? Entendis-je dans le téléphone. -Akihiko, dit Akeko, je t’aime mon Akihiko ! -Est-ce la voix de Akeko-kun que j’entends ?
C’est alors que mon esprit d’alluma.
-Akeko-sama, lâche-moi, tu me déranges, je suis au téléphone. -Pourquoi tu es méchant avec moi ? Chiala celui-ci. -Tu devrais peut-être lui donner du café, il sera encore saoul, mais au moins ça lui réveillera un peu l’esprit, dit Noémi avant de raccrocher. -Franchement Akeko, bravo ! M’exclamai-je en tentant de me retirer de son étreinte forcée, comment ma mère va te voir la prochaine fois ? Bon lâche-moi, je vais te faire du café. »
J’essayai encore une fois de sortir de son étreinte et à force de m’agiter, nous finîmes pas tomber sur le futon, bien entendu, il devait fatalement être au dessus de moi… Chapitre 9: - Spoiler:
Chapitre 9
Je restai silencieux tandis que mon vis-à-vis me scrutait du regard. J’étais pris au piège entre le futon et ce boulet trop saoul pour reprendre ses esprits. Mon cœur battait la chamade lorsqu’Akeko se pencha vers moi pour m’embrasser. Le baiser était fougueux et me brûlait les lèvres. Je fermai les yeux à ce contact, mais je les rouvris bien assez vite alors qu’une de ses mains devenait un peu trop baladeuse. Je tournai la tête pour cesser de l’embrasser puis je l’intimai d’arrêter, mais il continua malgré mes objections. J’essayai de me déprendre, non pas que je n’avais pas envie de lui, je savais à quel point je le désirai juste en sentant l’énorme bosse qui se dressait dans mon pantalon, tout comme je savais que je lui faisais le même effet en sentant son membres durci que je sentais sur ma jambe qui était pliée entre ses jambes. C’est seulement que je trouvais indécent d’être aussi intime alors que notre relation venait à peine de commencer. De plus, Akeko était complètement saoul. Je ne voulais pas que ça se passe en était d’ivresse. C’est pourquoi je frappai mon vis-à-vis d’un bon coup de poing au visage puisque je venais de sentir sa main se diriger vers mon entre jambe. Le poing l’avait fait tomber sur le sol et je m’étais rapidement lever pour l’aider. Je défroissai ensuite mes vêtements avant de conduire Akeko à la cuisine pour qu’il prenne un bon café.
« Bon sang, dis-je après lui avoir servi son café, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi après ça ? Il est 1h du matin passée, je tombe de sommeil et il n’y a pas moyen pour que je dorme avec toi, tu vas m’agresser dans mon sommeil. -Je jure que je ne ferai rien dit-il en prenant une gorgé de café, du moins sans ton accord. -Tu es mieux ! dis-je en le dévisageant, parce que je ne veux pas que monsieur ici, continuai-je en pointant son membre bien dure, vienne me déranger lorsque je dors. »
Je laissai mon ami finir son café ensuite j’essayai de l’aider à monter les marches vers sa chambre, mais il était trop lourd. Maintenant, j’espérais vraiment que son coloc ne dorme pas encore.
« Hidemi, hurlai-je, viens m’aider ! -Tu as fini de me déranger, j’essaie d’avoir du plai… »
Il se tut voyant que j’avais vraiment de la difficulté avec Akeko. Il descendit les marches, me poussa de côté et prit Akeko dans ses bras, comme une princesse, faut le faire sérieux, et ce sans difficulté. Je savais bien que sans Hidemi je serai toujours au point de départ, mais j’avais le sentiment quand il le prenait comme ça que Akeko ne m’appartenait pas totalement et ça m’irritait royalement. J’ouvris la porte de la chambre de mon ami et laissa passer Hidemi avec sa cargaison. Durant le trajet, Akeko avait trouvé le moyen de s’endormir alors son colocataire le mit directement dans le lit. Je me disais qu’au final je pourrai dormir sans me faire déranger, puisque Akeko, justement, dormait déjà. Avant qu’Hidemi, qui était sur le cadre de la porte, ne parte je retournai près de lui pour me pencher d’un angle de 90°.
« Merci infiniment de m’avoir aidé. -Pfft… It wasn’t a problem. -Euh…? J’haussai un sourcil dans l’incompréhension. - J’ai dit que ce n’était pas un problème, y’a pas de quoi si tu préfère. »
Je roulai des yeux en le voyant partir puis revins ver Akeko. Je savais qu’avant de dormir je devais lui enlever ses chaussures, je détachai doucement ses lacets, pour ne pas le réveiller et lui enleva ses souliers. Une fois fait je lui enlevai ses bas et je me disais qu’il ne serait sans doute pas confortable à dormir avec ses vêtements alors je me m’y en charge de les lui enlever. Je montai sur le lit pour m’aider à lui enlever son pantalon, mes joues devinrent rouges lorsque je détachai le bouton de son jeans et détacha sa fermeture éclaire. Une fois le jeans enlever, je m’attaquai à sa chemise. Je détachai doucement chacun de ses boutons retenant mon souffle en lui enlevant la chemise. Je lui laissai tout de même son caleçon, déjà que je n’avais pas l’intention de le lui enlever, s’aurait été, mentalement parlant, impossible de le faire, trop dangereux pour mon mental. Je commençai ensuite à enlever mes propres vêtements, ne gardant que mon propre caleçon. Je m’installai à la droite d’Akeko pour la nuit. Bon, j’ai dit pour la nuit, mais en fait, ça faisait 30 minutes que j’essayai de dormir, mais le simple fait que je dorme dans le même lit qu’Akeko suffisait pour m’y empêcher. Déjà que j’étais bien dure avant d’aller me coucher, je savais que là il pouvait rivaliser avec la tour Eifel et ça me faisait atrocement souffrir. Je devais impérativement me soulager, mais je n’osai pas faire ça, ce n’était pas bien lorsqu’on n’est pas chez soi.
J’étais couché dos à Akeko alors que je ne m’étais pas rendu compte que je l’avais réveillé avec mes plaintes. Akeko se tourna vers moi et se colla en cuillère contre moi, mon cœur cessa de battre lorsque je sentis l’énorme bosse qui touchait mes fesses. Je m’arrêtai de respirer. Bon sang, il était presque aussi dur que le mien ! Je sentais ensuite sa main glisser sur ma taille, mais je recommençai lorsque sa main pénétra mon caleçon.
« Akeko, dis-je en tournant la tête pour le voir, qu’est-ce que tu fais ? -Shh… je sais que tu en as besoin, laisse-moi faire, ce n’est qu’avec la main. »
Je ne répondais pas, mais je ne bronchai pas non plus et le laissai faire. Parce que, que je le veuille ou non, lorsqu’il avait commencé ses va-et-vient, ça m’avait fait un bien fou. Tellement que je ne pouvais plus parler. Akeko était extrêmement doué. Je me disais que si j’avais su qu’il avait ce talent, il y a longtemps que je serai sortie du placard. Je rougis à cette pensée, je me demandai ensuit, en était si bon avec sa main, j’imagine mal à quel point ce serait l’extase avec sa bouche. Peut-être que je devrais moi aussi lui procurer du plaisir de cette façon ? Je m’imaginai entre deux cris d’excitation, son énorme membre que je mettrai dans ma bouche, j’imaginai aisément ses expressions faciales et ça m’excitait juste à l’imaginer. J’avais hâte au jour où il ferait le plus gros crie de jouissance par la seule force de mon bon vouloir. Je sortis brusquement de mon petit monde d’extase puisque Akeko m’avait tournée sur le dos pour me regarder dans les yeux.
« Je ne sais pas ce qui se passe dans a tête ou à quel point ce que je fais est agréable, mais chaque fois que ça ramollit tu durcis d’avantage. Je vais finir pas me fouler le poignet. -Mmm…
Je le regardai gêné, mais il me fit un clin d’œil et monta sur moi a califourchon.
-Je vais devoir soulager tout ça d’une façon ou d’une autre façon.
Il se pencha pour m’embrasser avant de descendre vers mon membre toujours plus dur.
-Laisse toi allez mon ange, fini-t-il par dire avant d’embrasser le monument. -A-Ah ! A-Ake… AH !! »
Ce simple baiser avait suffit pour m’électrocuter les entrailles.
**************************************************************************************************** Akeko reprenait tranquillement conscience au fur et à mesure que la nuit passait. Il me sentait dans ses bras, dormant blotti contre son torse. Il savait que j’étais avec lui, mais il n’arrivait pas à savoir si ce qu’il s’était passé cette nuit n’était qu’un rêve ou la réalité. Tout se mélangeait, il se rappelait le gars au bar, puis moi qui surgissais de nulle part, il croyait avoir vu Ikaku, mais rendu là c’était trop vague. Après, il se souvenait d’être allez dormir, mais d’avoir été réveillé par des plaintes très près de lui. Rendu là, il n’arrive pas à se souvenir si il a rêvé ou non. Il bougea un peu afin d’être dans une position plus confortable, c’est là qu’il sentit quelque chose de collant sous les draps. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il comprit que ce n’était pas un rêve. Il m’avait mangé.
« Oh mon Dieu ! S’exclama Akeko en se relevant se qui me réveilla, je suis désolé Akihiko-san, désolé, je…j’ai… -Shhh…bon sang il est 4 heures du matin, tu vas réveiller Hidemi.
Sur le coup, Akeko se demanda si je m’étais aperçu de se qu’il avait fait.
-Mais Akihiko-san, dit-il avant de me regarder dans une longue pause, je-je t’ai mangé. -Oui, j’en suis conscient, et je n’ai pas du tout refusé, j’étais d’accord, maintenant laisse moi dormir. -Mais tu n’es pas gay, oui ? -Ne me dit pas que… dis-je avant de baisser la tête gêné, ne me dis pas que tu as oublié. -Oublié quoi ? demanda-t-il intrigué. -Je n’en reviens pas, dis-je en sortant du lit, tu as oublié la fois où on s’est embrassé une fois que je t’ai éloigné du bar, continuai-je en marchant vers le miroir pour ne pas rougir lorsqu’il écarquilla les yeux, tu as oublié lorsque je t’ai dit que je devais accepter d’être gay, dis-je toujours dans ma lancé avant de me retourner pour le regarder dans les yeux malgré l’éloignement, puisque s’en était l’évidence même moi qui était incontestablement amoureux de toi ? »
Je marchai vers le lit pour ensuite le pousser sur le dos et l’embrasser fougueusement. Il ne bougeait pas durant quelques secondes avant de finalement me prendre par la taille et m’embrasser en retour. Une fois plus à l’aise Akeko avait collé sa langue à ma bouche fermée pour me demander silencieusement de lui laisser une ouverture, ce que je fis sans plus attendre. Nos langues jouaient ensemble dans un jeu de succion où le but était de faire donfre l’autre. Je perdis la partie et me retirai afin de prendre ma respiration, puis ce fut le second « round » et là je gagnai la partie haut la main. Notre souffle était irrégulier, il m’a fallu près de cinq minutes afin qu’elle redevienne normale. Toujours couché à ses côté Akeko m’avait demandé si au final on était un couple. J’étais resté muet quelques minutes me demandant comment après tout se qui s’était passé il pouvait encore en douter. Je lui avais ensuite dit en riant qu’il pouvait bien se trouver un autre meilleur ami, que ça m’était égal. Il m’avait ensuite souris avec de nous endormir l’un contre l’autre joyeux comme tout.
Hmm... et bien voilà, j'étais supposée faire un deux pour un, mais comme j'étais en feu et que j'en avais écrie un autre, j'ai décidée d'en faire un 3 pour un, mais je viens encore d'en finir un alors, disons qu'on va appeler ça un quatre pour un. Difficile à croire, mais j'ai passée ma journée à retranscrire ma fiction sur l'ordi. Alors voilà le chapitre 10 Chapitre 10: - Spoiler:
Chapitre 10
Le réveil se fit brutal lorsque Hedemi vint nous réveiller en compagnie d’Ikaku. Mon sang ce figea, mon frère me voyait à moitié nu dans le lit d’un homosexuel. Son regard faisait déjà des flammèches.
« O-Oni-san ? -Qu’est-ce que tu fais là ? Je suis venu voir si tout allait bien pour toi, et voilà que je te trouve dans le même lit que cette chose. -Il fallait bien que je dorme moi aussi ! M’exclamai-je. -Il y a le divan pour ça Akihiko ! -Oni-san, je sortis du lit en rogne, tu me vois vraiment dormir sur un divan alors que je ne me suis même pas parfaitement remis de mes blessures.
Je tournai sur moi-même afin qu’il voit mes blessures.
-Regarde mon dos, putain, criai-je en colère.
Hidemi et Akeko regardaient la scène sans trop savoir quoi faire, mais mon amant essaya tout de même de faire taire la dispute.
-C’est bon Akihiko-san, c’est quand même normal qu’il se pose des questions. -Toi le putain de gay, j’vais t’apprendre à te mêler de tes affaires. -Non, mais la ça suffit hurlai-je, c’est quoi ton problème avec l’homosexualité ? -C’est dégueulasse, me répondit-il. -Ce qui est dégueulasse, c’est l’homophobie, répliquai-je.
J’arrêtai de lui parler et alla m’asseoir auprès de mon amant. -C’est contre mes principes l’homosexualité, expliqua Ikaku d’un ton de reproche, pis il est dangereux, il aurait pu te toucher sans ton consentement. -Il ne l’aurait pas fait, dis-je fermement. -En ouin ? Et pourquoi peux-tu en être sûr ? -Parce que… eh bien…
Je ne savais pas quoi dire, je ne pouvais tout de même pas lui dire que je serai consentant, ce serait signer mon arrêt de mort.
-Je veux dire que… continuai-je avant d’appeler Hidemi à l’aide du regard. -Ah « my dear love » s’exclama Hidemi en s’approchant de son ami d’enfance, laissons-les se disputer entre frère et allons dans ma chambre, je m’ennuie de ton p’tit cul.
Hidemi embrassa mon amant et je le voyais bien, il le faisait avec le plus grand des plaisirs, j’en détournai le regard avant qu’il ne reçoive mon poing dans sa face.
-Ouais, on y va, dit Akeko en se levant pour se diriger vers la chambre d’hidemi. »
Lorsque j’avais détourné mon regard, Ikaku ne s’était douté de rien, il avait prit se geste pour du dégoût. Une fois sûr qu’il n’y avait rien entre Akeko et moi il nous laissâmes tranquille. Akeko sortait déjà avec Hidemi, donc il ne pouvait rien me faire devina mon frère, ce serait de l’infidélité. Ikaku alla rejoindrele reste de sa gang qui attentaient devant la maison de leur ancien ami.
De mon côté, j’allai rejoindre Hidemi et Akeko qui attendaient dans la chambre voisine. À ma vue, Akeko se leva et vint m’étreindre tendrement. Je l’étreignis en retour avant de l’embrasser.
« Gardez-vous une petite gêne, intervint le propriétaire de la chambre un sourir en coin, je suis toujours là. »
Je lui souris avant d’entraîner Akeko en dehors de la pièce. Je retournai dans la chambre de mon amant afin de prendre mes vêtements qui était éparpillé par terre.
« Où est la salle de bain ? Demandai-je, j’ai besoin d’une douche. - En bas, il y a une porte au fon du salon, c’est là. - -Ah, d’accord, dis-je avant de marcher jusqu’au marche pour ensuite m’arrêter et regarder Akeko, t-tu m’accompagnes ? »
Oh là ! Akeko croyait rêver, il ne s’attendait vraiment pas à une proposition dans le genre de ma pars. Bon, c’est vrai que nous étions un couple, mais selon lui, je ne chercherais pas à brûler des étapes. Soit, Akeko accepta avec joie et m’accompagna dans la douche. J’étais émerveillé par ce corps qui s’offrait à moi, qu’elle chance que j’avais que mon amant soit aussi sexy. Les gouttes d’eau s’égouttaient sur son corps et j’en étais presque jaloux, c’était animal, moi aussi je voulais être aussi intimement lié à lui. Je m’approchai de cet homme séduisant qui m’appartenait et l’embrassai, je le collai de tout mon corps. Il m’embrassait toujours plus passionnément et sans qu’on ne s’en aperçoive, nous étions totalement dur. Il me regardait comme pour me dire : « tu veux que je le fasse. » Je lui fis non de la tête et pris le premier shampoing que je vis pou me laver les cheveux, je les frottai puis les rinçait prenant soin de bien fermer les yeux pour ne pas avoir du shampoing dedans, j’en avais déjà vécu l’expérience et lorsque j’ouvris les yeux je vis Akeko savon à la main avec l’un de ses meilleurs sourire narquois. Avant même que j’aie le temps de dire oups, il me savonna le corps n’oubliant aucune place, ses mains me donnaient des frissons et il ne se gêna pas pour jouer un peu avec mon entrejambe déjà très dur. Je criai de plaisirs tout en essayant de les retenir, mais ce n’était pas évident. J’étais totalement couvert de savon lorsqu’il se colla contre moi pour m’embrasser, dans le feu de l’action, j’avais enroulé ma jambe droite autour de sa taille nous rendant encore plus collés. Plus mon entrejambe frôlait sa peau, plus mon envie de lui augmentait. J’entourai mon autre jambe autour de sa taille et laissa échapper un crie lorsqu’il empoigna mes fesses, mais je revenais vite à sa bouche pour l’embrasser. Il fit quelque pas vers le jet d’eau pour enlever se savon qui restait sur nous. Nous restâmes sous l’eau à nous embrasser de longues minutes, jusqu’ à ce que je pousse un crie hystérique, l’eau était soudainement glacial. Akeko me laissa le temps de me détacher de lui et ferma l’eau.
« Combien de temps sommes-nous resté dans la douche ? Me demanda Akeko. -Pas plus de 30 minutes je suppose, dis-je avant de jeter un coup d’œil à l’horloge en dehors de la salle de main, il est midi, soulignai-je avant de me retourner vers Akeko, quel heure était-il quand on a commencé notre douche ? -À peu près 10h, il me semble. -J’y crois pas, on a passé deux heures sous la douche ! Dis-je en regardant mes doigts, et je ne suis pas plus ratatiné que ça ? - Franchement Akihiko-san, il y a de quoi de plus important que ça. -Vraiment, quoi ? -T’as mère doit commencée à s’inquiété, tu n’es toujours pas rentré. -Oh putain, c’est vrai elle doit m’attendre pour manger. »
Je ramassai mon linge que j’avais au préalable, déposé sur le siège de la toilette et les mis. Akeko fit la même chose de son côté. Je montai pour dire au revoir à Hidemi. En descendant, je vis mon amant avec un téléphone dans la main gauche. Il sourit en voyant mes points d’interrogation au dessus de ma tête. : « Tu devrais l’avertir que tu pars, qu’elle arrête de s’inquiéter. » Ouais, il n’était pas 4 ans plus vieux que moi pour rien, il était aussi plus mature. Je pris le combiné et signalai mon numéro à domicile.
« Moshi, moshi ? dit une vois féminine de l’autre côté de l’appareil. -Salut, c’est moi. -Justement, dit Noemi, j’allais t’appeler. -Ah, vraiment ? -Hai ! As-tu faim ? J’ai préparé des pancakes en me disant que vous viendriez tout juste de vous réveiller avec l’heure où vous vous êtes couchés. -Tu veux dire que tu en as préparé pour Akeko-sama aussi ? Demandai-je avant de regarder celui-ci en mimant les mots : « tu veux venir ? » -Bien sûr que j’en ai fait pour Akeko-kun ! Il est toujours le bienvenu pour manger. -Maman, tu es la meilleur, je t’aime !
Je raccrochai et sautai dans les bras de mon beau brun et l’embrassai.
-Tu vas venir hein ? -Je ne peux certainement pas refuser, par contre, tout de suite après, je n’ai pas le choix, je rentre, je dois finir d’écrire mon roman. -Oh, c’est vrai, tu es sûr que tu vas finir dans les temps ? C’est pour aujourd’hui je crois, non ? -Ne t’inquiète pas, je le ferai attendre en lui offrant un thé, il ne pourra pas refuser. -Ok, si tu le dis. »
Akeko marcha jusqu’au garde rode de l’entrée et en sortit un casque de moto et il me le lança, me disant qu’aujourd’hui il voulait qu’on prenne sa moto. Il prit ses clés accrochées au mur, ouvrit la porte et me laissa sortir le premier. En sortant, je vis la porte du garage s’ouvrir automatiquement. Akeko avait une très belle moto, une yamaha V-star, pas très confortable pour les longs trajets, mais pour aller chez moi, tout ira bien. Je n’aimais pas trop sa moto, mais lui, il l’adorait. Chaque fois qu’il en avait l’occasion, il l’utilisait. Je mis mon casque en même temps qu’il sortait la moto du garage. Il s’assit et à son « Ok » je m’assis à mon tour. Je posai mes mains autour de sa taille et finalement, il démarra.
Ma maison avait une bonne odeur de pancakes et à cette simple odeur, mon ventre se mit à gronder. J’entendis Akeko rire sous cape juste avant que ma mère nous rejoint avec deux assiettes pleines en mains. « Asseyez-vous nous dit-elle en nous poussant dans la salle à manger. Nous nous assîmes à notre place et elle déposa les plats devant chacun de nous, voilà le moment que j’aimais le plus. Je patientai le temps que ma mère prenne place à table, pour ensuite rejoindre mes mains au dessus de mon repas et laissai le temps aux autres de faire pareil puis, tous en chœur nous dîmes : « Itadakimasu ».
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| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Mar 16 Oct 2012, 04:01 | |
| Du nouveau par ici! Après des moi sans écrire, j'en suis vraiment navrée, je publie enfin le chapitre 11. Comme je venais de déménager et que je commençais l'école, je n'avais pas trop le temps pour travailler sur cette histoire, je n'ai pas eu le temps de faire corriger cette partie, donc elle doit être remplie de faute, je veux dire plus que les autres je suis désolée D: Mais bon, je vous dis bonne lecture, et j'aimerai avoir vos impression vis-à-vis cette fiction, car j'ai vraiment l'impression de publier mes chapitres pour rien en fait... je n'ai pas l'impression qu'on me lise -_- Chapitre 11:- Spoiler:
Chapitre 11 (N.B. Ce chapitre contient des langages SMS québécois ainsi que de l’anglais.)
Je dis au revoir à Akeko, après l’avoir discrètement embrasser caché de tous. Il était 13h30 et il me restait encore du temps pour passer la journée. Je montai dans ma chambre pour me changer. Ensuite, je fis un tour sur l’ordinateur. Entre temps, j’avais entendu la porte d’entrée claquer, signe que mon grand frère était de retour. Je cris « Okaerinasai » pour qu’il remarque que j’étais à la maison. Sur l’ordinateur, je parlai via facebook avec Chidori-chan dont j’avais accepté la demande d’amitié qu’elle m’avait envoyée la veille.
« Chido-chido : Sup? Akihikodesu : Rien, je reviens de chez Akeko-sama. Chido-chido : Pour vrai! Est-ce qu’il va mieux? Akihikodesu : ??? :/ Chido-chido : J’ai appelé chez toi hier vers 10h. Ton frère m’a dit qu’Ake-kun était ivre mort. Akihikodesu : Mon frère a été hostile avec toi? :o P.S. Oui, il va mieux. Chido-chido : Pk il aurait été hostile O.o Akihikodesu : Pour rien… Tu fous quoi là? Chido-chido : Je me tappe des épisodes de Bleach Akihikodesu : ??? Chido-chido : C’est un anime je sais! Viens chez moi, je te laisse mon addresse on va écouter ça ensemble. Akihikodesu : Très bien, j’arrive :D »
Chidori me laissa son addresse et je me mis en route non sans m’avoir fait intercepter par mon frère qui voulait savoir si j’allais chez Akeko, mais lorsque je lui dis que je me rendais chez Chidori, il me sourit et me laissa sortir, mais avant d’atteindre le seuil de la porte, je m’étais retourné faignant la peur de partir seul jusque chez mon amie. Moi qui trouvais que Chidori irait bien avec oni-san, je voulais qu’ils se voient le plus souvent possible. Au début réticent, Ikaku avait finalement cédé et maintenant, il m’accompagnait à pied. Devant la maison de Chidori, je m’obstinais avec Ikaku, car il ne voulait pas aller jusqu’à la porte avec moi, mais je réussis encore une fois à le convaincre lorsquej’usai de mon cerveau en lui disant que la majorité des personne attaqué se faisait près du lieu où il se rendait. À la porte, Chidori nous gratifia de son plus beau sourire avant de me laisser entrer, elle a ensuite demandé à ikaku s’il souhaitait boire quelque chose avant de partir, mais celui-ci refusa. Je pris tout de même la peine de demander à mon frère de venir me chercher lorsque je voudrais m’en aller. Pour une fois que je disais vouloir profiter de cela pour passer du temps avec lui, il ne pouvait refuser.
La maison de mon amie était petite; deux chambres, une salle de bain, le salon et la cuisine jumelés, rien de plus. Les murs étaient peints d’un beige très pâle. Par contre, les murs de sa chambre étaient couverte d’affiches de mangas, je n’en connaissais aucun, mais sur il y avait quelque chose d’écrit sur chaque affiche. Bleach, Vampire knight, full metal alchemist, full metal panic, Junjou romantica, je rougis en voyant l’affiche des deux hommes qui s’enlaçaient amoureusement, il y avait une dernière affiche plus petite que les autres d’Ouran host club. Elle avait aussi toute sorte de figurine avec un personnage ayant chacun un drapeau de pays différent, voyant ma curiosité, elle m’apprit qu’il s’agissait de figurine d’Hetalia. Il y avait aussi comme dernière chose surprenante, son ordinateur qui était branché directement à la télévision, je trouvai qu’il s’agissait là d’une brillante idée. Je m’assis sur son lit, elle me donna un bol de pop corn puis elle s’assit à côté de moi. Comme elle me l’avait proposé, nous écoutâmes Bleach. Elle était rendue dans les épisodes 300, mais elle m’assura que ça lui faisait plaisir d’écouter le premier épisode pour me rendre accroc à mon tour. Elle avait raison, car déjà au premier épisode, j’avais adoré. Ichigo Kurosaki, le personnage principal, était vraiment drôle et je ne pu m’empêcher de le trouver sexy.
« C’est vraiment bon!, m’exclamai-je. -Je savais que tu aimerais ça. On écoute les autres épisodes? -Bonne question, dis-je en regardant l’heure, ah c’est bon, j’ai jusqu’à 9h, on a 8 heure devant nous. -C’est super dans ce cas là. »
Nous écoutâmes Vleach toute la soirée tandis que du côté d’Akeko il travaillait fort sur son roman. Je savais qu’il devait en une soirée écrire plus de 100 pages.
*** Toujours aussi exigent ce directeur, se démoralisa Akeko. Comment allait-il réussir à terminer son histoire? De point de vue des lecteurs, le personnage principal devrait finir avec la sœur de la victime, mais lui, il voulait une fin plus tragique, moins prévisible.
« Hey Hidemi, cria l’auteur à l’intention de son coloc, come here please! -What could I do for you, my ‘’dear love’’? -Qu’est-ce que je devrai faire ici? »
Hidemi regarda l’écran où défilait les vagues de mots du roman d’Akeko et se gratta le menton.
« Tue la fille et arrange-toi pour que la victime finisse avec l’enquêteur. C’est le personnage principal? -Oui, exactement, dit Akeko avant de rouler des yeux et poursuivre, pourquoi faut-il toujours que la femme meure et que les hommes soient ensemble? Tu me désespères! -Je déteste les femmes, que veux-tu? Plus sérieusement je crois vraiment que la sœur de la vistime devrait mourir, car tout au cours de la série, le personnage principal semble l’aimer, mais il n’est pas indifférent à la victime et sous le coup du chagrin il coucherait avec la victime, qui évidemment est un homme. -Tu es horrible my ‘’dear hated’’, but it sounds good. »
Akeko commença à taper la fin de son histoire et comme il me l’avait prédit, son patron dû le regarder écrire, thé à la main, pendant plus d’une heure. Il était 9h lorsqu’il remit le roman en entier. Après tout un après-midi et une bonne partie de la soirée à écrire, il se permit de me faire une petite visite, malheureusement pour lui, je n’étais pas là. En fait, j’étais toujours devant les épisodes de Bleach avec Chidori. J’avais au total regardée 9 épisodes et je me promis d’en regarder d’autre chez moi. À 9h nous entendîmes la sonnette, Ikaku était arrivé, mais il restait 10 minutes à l’épisode et je voulais le terminer.
« Peux-tu patienter 10 minutes, après on part, promis. Je fis signe à mon frère d’entrer puis continuai : -viens finir l’épisode avec nous. -Bon, okay pour cette fois, mais on se dépêche. -Que 10 minutes, dis-je déjà en route vers la chambre à mon amie, domo arigatô. »
Dans la chambre, j’avais intentionnellement prit la chaise de bureau afin d’Ikaku soit obligé de s’asseoir sur le lit auprès de Chidori, à ce geste, cette dernière me fit un sourire fendu jusqu’aux oreilles et je la regardai avec un sourire complice. Les dix minutes passèrent très vite, mais mon frère n’avait pas pu se retenir de critiquer tout les deux minutes, entre autre : « Franchement, comment un humain pourrait se battre avec un sabre aussi gros que celui aux cheveux orange? » Bon, c’est vrai que sa critique faisait du sens, mais il s’agit d’un manga, pas de la réalité quand même.
Toujours est-il qu’avant de quitter Chidori, je l’invitai à venir dîner à la maison le lendemain à la fin des cours. Je fus très heureux lorsqu’elle accepta avec une réelle joie. Elle rajouta qu’elle était toujours heureuse de passer du temps avec son meilleur ami, en l’occurrence moi. À ces mots je lui offris mon meilleur sourire en lui disant que pour moi aussi elle était ma meilleur amie puis nous quittâmes, mon frère et moi, sa maison et marchâmes vers la nôtre dans une grande discutions :
« Bon sang, Ikaku-nisan, Chi-chan fait rapidement confiance aux autres, je suis déjà au titre de meilleur ami pour elle. -Et alors, dit mon frère insignifiant, tu es content, non? -Bien sûr que je suis content oni-san, Chidori est une fille super, comment ne pourrai-je ne pas l’être? -Elle est bien cette fille, dit mon frère avant de me taquiner en me frottant douloureusement les cheveux, ne la perd pas, hein? -Ahhh…. Oni-san! »
Je ris, ravi de se moment fraternel avec Ikaku. Pour riposter à son attaque je lui frottais à mon tour les cheveux. Notre bagarre amicale dura tout le long du trajet. Combien de temps cela faisait-il déjà depuis la dernière fois ou j’avais eu cette complicité avec mon frère? J’étais vraiment heureux, là tout de suite. Malheureusement, tendis qu’une merveilleuse silhouette apparaissait devant mes yeux, du côté de mon frère, il s’agissait plutôt d’un nuage sombre venu pour le séparer de son bien le plus précieux.
« Akihiko-san? -Akeko-sama! M’exclamai-je le sourire aux lèvres, je suis content de te voir. -J’étais venu faire un tour, mais tu n’étais pas là, est-ce que je dérange? -Certainement pas, répliquai-je. Au même moment, Ikaku disait tout le contraire : -Bien sûr que tu dérages, comme d’habitude… -Je… je crois que je ferai mieux de partir, commenta Akeko. -Non, le réprimandai-je, tu ne vas nulle part. -Mais Akihiko! Se fâcha mon frère. -Ah non pas ça, ne vient surtout pas gâcher notre moment avec ta tête de mule, on riait il y a deux secondes! -Oui, rajouta Ikaku en pointant son ennemi, mais il n’était pas là. -Eh puis? On s’en fout!, criai-je. -Bon, je vais partir, dit Akeko en commençant à battre en retraite. -J’ai dit, que tu ne bougeais pas d’ici. Je rattrapai Akeko part le poignet. -Mais… -Non Akeko, pas de mais! Il est temps pour Ikaku de comprendre que j’ai parfaitement accepté ton orientation et qu’il n’a donc plus aucune raison de te détester, surtout que tu ne l’aimes plus. »
Je regardai mon amant droit dans les yeux pour déceler ses vrais pensés pour ainsi m’assurer que je disais vrai. J’étais heureux de voir tout l’amour qu’il ait pour moi et qu’il n’aimait vraiment plus Ikaku. Certes, je voyais qu’il regrettait de se faire détester par mon frère, mais qui ne le serait pas? Malheureusement, j’appris très vite qu’Ikaku ne tenterait pas, ne serai-ce qu’une seconde de pardonner Akeko. Il s’était enfui totalement frustré. Il nous avait laissé seul et malgré les circonstances, cela m’avait rendu heureux, car je pouvais faire se que je veux sans craindre de représailles. Je ne pus m’empêcher de lui prendre la main et l’entrainer à l’écart de la maison pour l’embrasser. Oh et il me le rendit avec ardeur. C’était fantastique, vraiment! Je sentais qu’il me voulait et ça m’excitais, c’était incompréhensible. Il fallait à tout prix que j’arrête où j’en étais, que je rentre chez moi, car mon désir montait tellement que j’étais prêt à me faire prendre ici, dehors à la vue des passants.
« Akeko… on doit arrêter là, dis-je avant de l’embrasser à nouveau. -Je sais, me répondit-il sans toutefois s’arrêter. -Je suis sérieux, répliquai-je essoufflé, mon désir augmente à chaque seconde, je ne sais pas si je vais tenir, j’ai envie que tu me prennes!! Arrête-toi avant qu’on apprenne aux nouvelles qu’il y a des exhibitionnistes en ville! -Mmm…, marmonna mon chéri avant de m’embrasser une dernière fois me cachant ses rougeur, très bien puisqu’on n’a pas le choix… »
Il arrêta de m’embrassé à contre cœur et me raccompagna à la porte. Il me chuchota un bonne nuit avec de me mordre subtilement l’oreille et se retirer. Il faisait tout pour me donner envie celui-là. Lorsqu’il tourna les talons j’observais le déhanchement de son corps et il arriva soudain la chose qui devait arriver, je devais me soulager. Je glissai subtilement dans la salle de bain sans me faire remarquer et ouvrit l’eau pour atténuer le bruit et je me soulageai du mieux que je le pouvais. Akeko aurait été bien meilleur que ma main droite il faut dire. Une fois terminé, je descendais, rouge comme un homard dans le salon. À la télévision jouait un drama que j’adorais et je ne voulais pas le manquer, le problème était que mon frère l’écoutait aussi. C’était gênant pour moi d’être prêt de lui après se que j’avais fait. Ce n’est pas si pire, pour l’instant il croit encore que je dois regarder des revues de fille peu vêtu pour faire ça, mais moi je sais qu’en fait je ne pense qu’à une seule personne et un gars par-dessus le marché. Je m’asseyais sans trop avoir le choix à côté de mon frère et comme un automatisme, je le vis mettre le poste où jouait Kami no shizuku, le super drama que je ne voulais pas manquer. Jamais je n’aurai cru qu’un Drama où l’on parle en majorité de vin m’aurait intéressé, comme on dit, tout les goûts son dans la nature. Au début de l’épisode, on voit le résumé des épisodes précédentes, se qui me rappel qu’au fond, le fils d’un riche critique de vin doit lutter contre son frère adoptif pour avoir la collection de vins de son père, bien qu’il n’aimait pas le vin, en fait qu’il n’en avait jamais bu de sa vie. J’étais encore qu’au tout début du Drama et j’espérai secrètement qu’il finisse avec la fille qu’il venait de rencontrer, mais surtout, je souhaitais qu’il gagne. Après l’émission, je dis bonne nuit à mon frère sans lui accorder un regard et je montai dans ma chambre et dormi très rapidement.
Le lendemain, au matin, je me réveillai dans un silence de mort, aucun bruit n’émanait de la maison, seule une odeur m’indiquait que je n’étais pas seule, cette odeur reconnaissable parmi tant d’autre du bacon qui saute sur la poêle, des patates cuites à la friture, ainsi que l’odeur des œufs. Toutes ces odeurs alléchantes me trainèrent, tel un zombie, dans la cuisine. Comme je m’y attendais en mon fort intérieur, Akeko était là et avait tout préparé. Oh la joie d’avoir un petit ami aussi ‘’cool’’ que lui!
« ohayôgozaimasu! Dis-je souriant. -Bon matin mon cher, bien dormi? -Hai! Comme un bébé. -Vraiment? Donc tu as dormi 2h, tu as pleuré 1h pour ensuite dormir 2h, tu as vraiment passé la nuit à faire ça? -J’espère, Akekosama, que tu me niaise en ce moment. -Qu’est-ce que tu en penses, me répondit-il suivi d’une grimace. -Ouin…bon… enfin, pourquoi un si gros festin? -Hmmm… j’avais envie de te préparer tout tes petits plats préféré, mais… je crois que j’en ai un peu trop fait. Il avait dit cette phrase en se grattant le dessus du crâne d’un air penseur. -Si tu manges avec moi, dis-je, je suis sûr qu’il n’y aura pas de restant. -Excellente idée! Va vite te mettre en uniforme mon petit Akihiko-san, de mon côté, je vais mettre la table. »
Se ce, je tournai les talons pour aller dans ma chambre, Je m’habillai rapidement et retournai à la cuisine pour manger. Akeko paraissait stressé, mais je ne connaissais pas la cause. Une seule chose était sûre, c’était que je voulais lui enlever son stress. Il était assis à la table le repas devant lui à m’attendre. J’allais le rejoindre pour m’asseoir sur ses genoux. Je souris à sa surprise avant de prendre un morceau de bacon de son assiette. Je lui dis ensuite de me nourrir en même temps que je portais le morceau de viande à sa bouche et je continuai ma phrase en lui disant que c’était exactement comme ça que je voulais qu’il fasse. Je le regardai mâcher, ses mouvements était lent et presque sexy, je vis sans difficulté la trajectoire que faisait le bout de bacon de sa bouche à son estomac. Akeko se préparait à me faire la même chose, mais avant qu’il en ait le temps, je l’embrassai. C’était une sensation agréable d’embrasser son amant au réveil. Je forçai une ouverture afin d’y introduire ma langue, nous nous embrassâmes comme ça de longues minutes, jusqu’au grondement de mon ventre. J’arrêtai subitement notre élan d’amour et je me mis à rougir énormément. Cela fit rire mon amant, il trempa son doigt dans du pudding au chocolat fait maison et me regarda en m’ordonnant de manger, que c’était gênant, plein d’image perverse m’était venu à l’esprit. Je léchai le côté de son doigt avant de remonter vers le bout de celui-ci pour ensuite l’introduire totalement entre mes lèvres. Je fis ensuite un jeu de succion tout en me retirant. J’avalai le pudding et il me fit recommencer cette acte gênant encore et encore, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Avait-il plaisir à me voir aussi humilié? Par la suite, Akeko prit une patate et la mis dans sa bouche, il me faisait signe de la prendre, je ris et m’avança pour le lui voler, profitant de se fait pour l’embrasser. Il me nourrit avec le reste de son assiette en faisant ce petit tour de manège. Je me sentais coupable d’avoir mangé son repas alors je lui offrais le mien, il accepta en riant et le fini rapidement. Une fois le repas terminé et que je fus complètement préparé, Akeko me conduisit à l’école. En moto cette fois-ci.
Je débarquai devant l’école où Chidori m’attendait. D’ailleurs celle-ci obligea mon amant à enlever son casque pour lui donner un câlin. Je ris doucement en mettant une main sur l’épaule de mon amie pour ensuite lui dire que si elle continuait elle l’étoufferait. Elle rit en sortant de son étreinte avant de m’en donner un en disant que la seule personne en danger de mort présentement n’était nulle autre que moi. Je ris à ces mots puis je me tournai vers mon amant toujours dans l’étreinte avec Chidori pour lui demander s’il comptait me ramener à la maison ce soir, je lui expliquai que Chidori mangeait à la maison ce soir donc il y aurai une passagère de plus et qu’il devrai inévitablement venir avec sa décapotable. Malheureusement, il m’expliqua qu’il était très occupé et ne pourrai pas venir me chercher ce soir, j’étais bien plus triste que je ne le pensais. Cependant, je me réjouissais en me disant que ma première expérience avec le métro serait avec ma superbe amie. Je dis au revoir à Akeko, laissant aussi le temps à Chidori de lui dire au revoir, puis nous courûmes vers les portes de l’école. Encore aujourd’hui, tout le monde me regardai, mais cette fois-ci, ils ne regardaient pas que moi, ils nous regardaient tout simplement et ça ne me causait aucun problème. Nous rejoignîmes le reste de la bande qui, se rappelant ne s’être jamais présenté, me dirent leur nom : « Je m’appelle Merisa, enchantée, dit la jeune brune. -Enchanté, moi je suis Akihiko. -Et moi! Et moi!, dit la petite châtaine tout excitée, je suis Kumiko. -M-Moi je suis H-Hisa, bégaya la plus vieille aux cheveux frisé noir. -Ravis de vous rencontrer mesdemoiselles. »
Les filles étaient tous très différentes les unes des autres. L’une était très sociale et l’autre semblait refermée sur elle-même, mais une chose est sûre, c’est qu’elle étaient toutes de vraies amies et je me sentais un peu de côté, étant le seul gars. Quoi que, j’avais peut-être parlée trop vite. Un inconnu venait tout juste de prendre la parole dans mon dos.
« Ne me dit pas qu’elles ont fait leurs présentation sans moi? »
Je me retournai pour voir un garçon aux cheveux teints bleu. Il ressemblait un peu à kaïto dans vocaloid. Il était séduisant et un peu plus grand que moi. Sa beauté me rendit muet durant quelques secondes.
-Yop, me dit-il en me serrant la main, moi je suis Terumi, mais tu peux m’appeler Rumi. -Enchanté…euhh… Rumi-chan. -Toi et moi, on va devenir de supers amis, sourit-il en m’ébouriffant les cheveux, je le sens. -Ruru-chan! S’exclama Chidori.
Les cheveux de mon interlocuteur s’hérissèrent en entendant la voix de Chidori. Elle continua :
-Aki-kun a déjà un meilleur ami, alors ne tente pas de prendre sa place. -Oh…euhh… commençai-je, c’est bon… il n’est plus mon meilleur ami…
Je baissai la tête avant de la relever cherchant son expression faciale. Elle ne paraissait ne pas comprendre durant quelques secondes, puis elle eut un énorme sourire.
-Ahhhh!!!!! Je vois! S’exclama-t-elle en me faisant un clin d’œil, Ake-kun n’est plus ton meilleur ami, c’est super!
-Euhh… se demanda Merisa, ce n’est pas supposé être une mauvaise chose? -Pas dans leur cas, lui répondit Chidori. »
La cloche sonna et nous nous dirigeâmes chacun dans nos classes respectives. D’ailleurs, je ne pouvais vraiment pas tomber mieux comme premier cours. Sarcastiquement parlant je parle, franchement, j’étais tombé sur le pire prof d’Anglais qu’il y avait sur la terre. Pis, merde à quoi est-ce nécessaire d’apprendre une langue étrangère alors que tu ne compte même pas quitter le pays? Et je ne dis pas ça parce que c’est la seule matière dans laquelle je n’ai aucun talent, je le jure. Je venais à peine d’arriver que mon professeur me posait déjà une question, qu’elle était l’intérêt de savoir ce que j’ai fait de ma journée de congé?
-I-I see my fliend. -You mean, me rectifia le professeur, friend, right? -What?
Ma bouche était pâteuse tellement j’étais stressé.
-Well, I see that you can’t understand what I said… En plus, renchérit l’enseignant pour que je comprenne, tu te trompes de temps de verbe et tu ne prononces pas le son ‘’R’’ comme il le faut, tu es lamentable. »
Je me sentais humilié. En voyant les autres élèves rire de moi. Demandez-moi d’écrire un texte sans faute, demandez-moi de trouver l’angle d’un triangle, demandez-moi de trouver la masse volumique d’un solide et je le fais sans problème, mais par pitié arrêter de me faire parler en Anglais.
La cloche qui annonçait la fin du cours sonna enfin. J’allai faire un tour à la bibliothèque de l’école. Je ne savais pas quoi prendre au départ, mais lorsque je passai à côté des livres qui, je le remarquai rapidement, venait d’Akeko, je me rendis compte que je n’avais encore jamais lu un de ses livres. J’empruntai le premier d’une longue série. Je lus durant le reste de la pause et je ne pus m’empêcher de le lire en classe aussi et avant même que je ne m’en rende compte, je l’avais terminé. La journée terminée, j’attendis Chidori à l’entrée de l’école. Nous prîmes le métro jusqu’à chez moi. De retour à la maison, ma mère nous salua avant de se diriger vers la cuisine pour préparer le diner. Chose étonnante pour l’heure qu’il était, Ikaku était déjà à la maison. Je souris me rappelant qu’il était là lorsque j’avais invité mon amie à venir en me disant qu’il devait être là exprès. Je débarrassai Chidori de son sac et l’invitai dans la salle à manger. Au même moment, ma mère avait criée, afin que tout le monde entende, qu’elle voulait que je l’aide à préparer le repas et que si Chidori le voulait bien, qu’elle puisse aider Ikaku à mettre la table. Évidemment, elle accepta avec une joie non feinte. Je les laissai seuls à la table. La salle à manger et la cuinise étaient en fait dans deux salles différentes.
Ikaku donnait la vaisselle à Chidori qui de son côté la mettait sur la table de façon ordonnée. Il trouvait qu’elle était belle avec ses long cheveux rouges, sa silhouette fine et la couleur de ses yeux bleus, il se disait que je ne pouvais pas ne pas l’aimer elle était la fille parfaite. Énergique, souriante et elle n’avait pas l’air d’avoir peur de dire ce qu’elle pense. Avec elle, il était sûr que je finirai par l’aimer et laisser mon amitié pour Akeko de côté. Une fois la table mise, il ne restait plus qu’à attendre que je repas soit servit. Ils s’installèrent à la table chacun en face de l’autre.
« Dit, Ikaku-san, pourquoi tu détestes tant que ça le meilleur ami d’Aki-kun? -Il faudrait que tu comprennes l’histoire pour comprendre, soupira calmement mon frère. -Je suis toute ouïe. -Bien, dans le passé, Akeko et moi étions meilleur ami, vois-tu? - Laisse-moi deviner, il t’a laissé pour Aki-kun et tu ne lui as jamais pardonné? -Tu as tout faux, dit-il sèchement, complètement faux! -Alors quoi? -Il est… homosexuel… -Et alors? Ce n’est qu’une orientation. -Il était amoureux de moi, Chidori, c’est totalement contre nature… Je ne veux pas qu’il soit amoureux de mon frère. -Pourquoi ça? Si l’amour est réciproque où est le problème? Et s’il ne l’est pas, rien ne change, tu sais je suis amoureuse de toi, pourtant je peux très bien n’être que l’amie de ton frère. Je suis forte je peux survivre. Exactement comme Akeko, s’il aime ton frère, mais pas lui, il va accepter et c’est tout. -Que viens-tu de dire… je veux dire… par rapport à moi?
-Ikaku… je t’aime. »
Chapitre 12:- Spoiler:
Chapitre 12
« Je suis amoureuse de toi depuis la minute où je t’ai vu Ikaku-san »
Impossible, tout bonnement impossible, comment pouvait-elle l’aimer? Elle n’avait pas le droit, Ikaku avait planifié qu’elle tombe amoureuse de moi, pas de lui. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire contre ça, il ne pouvait pas l’accepter. Il ne le voulait pas.
« Ne dis pas ça! Arrête, c’est impossible. -L’amour ne suis pas la logique parfois, répliqua Chidori. -Tu n’as pas le droit de m’aimer, dit Ikaku. -Pourquoi ça? Allez, dis-le moi, lâcha la petite aux cheveux rouges. -Tu ne peux pas, tu dois être amoureuse de mon frère! -Tu n’as pas le droit de m’obliger!, hurla la pauvre fille, Tu ne peux pas m’obliger à aimer quelqu’un d’autre, bon sang Ikaku-san, c’est toi que j’aime. -Pourquoi, souffla le grand frère, pourquoi ne peux-tu pas aimer Akihiko-san? -J’aime beaucoup Aki-kun, mais d’un amour voué à un meilleur ami, rien de plus. -J’ai besoin que ce soit de lui que tu sois amoureuse… -Je sais… Tu espères que ça l’éloigne de son meilleur ami. -Comment as-tu devinée?, s’exclama le jeune homme. -Je suis télépathique! Non sérieux, dit-elle avec le sourire, j’ai seulement devinée. -Tu as un bon esprit de déduction dis-donc toi! -Pas vraiment, c’est facile pour moi de comprendre la façon de penser, commença-t-elle avant de continuer avec un sourire niais, de la personne que j’aime. -Chidori, s’impatienta Ikaku, je t’ai dis que tu ne peux pas m’ai… »
Ikaku cessa immédiatement de parler à ma vue. Son cœur battait la chamade, je ne comprenais pas pourquoi il paraissait aussi anxieux, je ne comprenais pas pourquoi Chidori s’était soudainement lever de sa chaise en me regardant. Avais-je interrompu une conversation importante?
« Eto, commençai-je, est-ce que j’ai manqué quelque chose? -Non, me répondit Ikaku sèchement. -hmmm… je vois, dis-je avant de présenter un bol de soupe, est-ce que quelqu’un peut m’aider avec la soupe? J’aurai besoin d’un sous-plat si possible. -Ah, oui les sous-plats, dit Ikaku en se levant, euh… ils sont où? -Ce ne serait pas ça par hasard?, demanda Chidori en pointant l’objet en question. -Oui, c’est ça, lançai-jem allez, vite prenez-le quelqu’un, ça devient lourd. -Oui oui, ça vient, ça vient! Me dit mon frère en prenant l’objet en question, je vais le mettre sur la table, là. -Bon enfin, m’exclamai-je à bout de forces, je vais le déposer. -Est-ce que maman arrive avec le repas?, demanda Ikaku. -Nope, elle prépare le repas principal justement, lui dis-je en disposant la soupe dans les bols, eh mais il y a trop de bols! -Non, il n’y en a pas trop, n’oublie pas que grand-père mange à la maison ce soir et que papa revient du boulot très bientôt. -Sérieux! Ojii-san mange à la maison? J’avais oublié. -Ouais… il veut te voir en meilleur forme qu’à l’hôpital. »
Comme de fait, quelqu’un rentrait à la maison. Qui était-ce? Mon père ou mon grand-père? Le seul moyen de le savoir était d’aller moi-même à la porte. Oh! C’était mon père.
« Okaeri! -Bonsoir Akihiko. -Grand-Pa n’est pas avec toi? -Il a dit qu’il sera un peu en retard, pas très long je crois. -Très bien alors. »
Je laissai mon père pour retourner dans la salle à manger. Chidori était dans une longue conversation avec ma mère, elles riaient, mais mon frère de son côté était de plus en plus couleur homard. Je me demandai de quoi elle jasait. Je m’assis à ma place habituelle, puis j’écoutai un peu la conversation. Bon sang, pourquoi ma mère racontait ce genre d’anecdote de notre passé à quelqu’un qu’elle en connait à peine. C’est humiliant! Elle n’a pas le droit de dire que lorsque j’étais jeune je pleurai lorsque mon frère et Akeko n’était pas à la maison. C’est trop gênant. Je devenais rouge de gêne avec mon amie qui semblait fort intéressée par tout ça. Heureusement, les conversations humiliantes cessèrent avec l’explosion imminente de mon frère.
« Là, ça suffit! Tu arrêtes tout de suite! -Pourquoi le devrai-je, demanda innocemment ma mère. -Parce que c’est humiliant, m’exclamai-je à mon tour. -Mais c’est tout mignon! Répliqua Chidori. -Mignon? Demanda sèchement mon grand-frère. -Oui, répliqua ma mère à son tour, vous étiez toujours ensemble. -Pff… seulement car Akeko était là, lança Ikaku. -Ça, ce n’est pas vrai! Dis-je hors de moi, comment peux-tu penser ça? -N’est-ce pas la vérité? Demanda Ikaku ironiquement, après tout depuis qu’il est « ton » meilleur ami tu n’es plus aussi souvent avec moi. -Mais si tu ne détestais pas Akeko-sama… -Ça suffit vous deux! Hurla Chidori. -Pourquoi faut-il que ça finisse toujours en guerre entre vous? Renchérit Noemi. -Ça ne finit pas toujours en guerre, bouda mon grand-frère. -Itadakimasu, dis-je simplement sans entrain en voyant mon père s’asseoir. -Itadakimasu, répétèrent les autres avant d’entamer leur soupe. »
Je ne comprenais pas mon frère. Pourquoi chignait-il alors que c’était lui qui nous avait abandonné Akeko et moi? S’il voulait continuer à me voir aussi souvent, il n’avait qu’à accepter l’homosexualité de celui qui avait été son meilleur ami. En me disant cela j’eus soudain une énorme frousse : et s’il ne m’acceptait pas en tant qu’homosexuel aussi? Mon cœur se serra à cette posibilitée. J’avais peur. Je savais que le reste de ma famille l’accepteraient, mais qu’en serait-il d’Ikaku-nisan? Bon, ce n’était pas le temps de penser à ça, j’avais une invitée et je n’allais pas faire en sorte qu’elle ne veule plus venir chez moi. J’avalais la bouchée que j’avais en bouche avant d’entamer la conversation.
« Chi-chan, pourquoi tu n’as que des amis filles, sans compter Terumi et moi? Je pensai que tu serais le genre de fille à s’entourer de garçons. -Pff… les mecs, c’est stupide, dit-elle à la franchise. -Merci de dire que je suis stupide, dis-je faussement attristé. -Il n’y a pas de quoi, dit-elle avec un demi-sourire en coin, tout le plaisir est pour moi. -Euh… qui est Terumi? Demanda mon frère. -Ruru-chan est un ami d’enfance, répondit Chidori en me jetant un coup d’œil, il cherche à devenir le nouveau meilleur ami d’Aki-kun. -Nouveau… je vois, dit mon frère. -Rumi-chan n’aime pas que tu l’appelles comme ça, fis-je remarquer à Chidori. -Pour quelle raison crois-tu que je l’appelle ainsi? Répliqua-t-elle. -O.K. je n’ai rien dis. En tout cas, ça parait que vous êtes amis d’enfance, vous vous ressemblez. -Vraiment? S’interrogea-t-elle. -Ouais, tu te teins les cheveux en rouge et lui en bleu. Vous êtes les plus à part si l’on peut dire. -Ouin, eh bien, on a l’habitude de faire tout ce que l’autre fait. -Vous avez l’air très lié, remarqua Ikaku. -Ouais, nous sommes comme des frères et sœurs, dit-elle en nous jetant un coup d’œil un à la suite de l’autre, on se dispute tout le temps, mais jamais je ne le laisserai tomber. -Chi-chan… dis-je, coupable puisqu’elle me faisait subtilement la leçon. -Ne perd surtout pas ton amitié avec cette jeune fille mon garçon, suggéra Gentarô qui n’avait pas encore pris la parole, elle est essentielle pour toi et peut-être plus pour ton grand-frère.
Il se tut et recommença à manger.
-Je n’ai pas l’intention de perdre son amitié de si tôt. »
Je souris à l’intention de mon amie en même temps que Noemi se levait pour nous débarrasser de nos bols. Ensuite elle présenta une assiette pleine d’onigiris, de légumes et de boulette de viande. À la vue de la viande j’entendais Chidori faire un cri de joie : Les boulettes de viande étaient son repas préféré. J’étais ravi de connaître une nouvelle chose sur elle, et elle était heureuse de connaître quelque chose de nouveau par rapport à moi, car en voyant qu’il y avait des champignons, j’avais regardé ma mère avec des yeux meurtrier, mais avant même que j’eusse le temps de lui dire ma façon de penser, elle me dit que je devais faire ce sacrifice et en manger puisqu’elle m’avait fait plaisir avec mon repas préféré qu’était, elle le précisait pour le faire savoir à mon amie, les onigiris. Je m’étais plain en disant qu’au moins Akeko ne faisait rien que je n’aimais pas. Chidori avait ri de façon très enfantine. J’avais alors arrêté de manger prétextant que j’attendais mon grand-père. À ma grande surprise, Chidori fit pareil, suivit d’Ikaku. Mes parents nous regardèrent avant de se regarder puis ils firent la même chose. Nous attendîmes donc mon grand-père qui ne devait pas tarder. Chidori commença une conversation peu intéressante sur le maquillage avec ma mère. Exaspéré, je mis mon résolu sur mon frère et commençai une conversation avec lui. J’appris que mon frère et sa gang m’avaient vengé en ayant battu le petit frère de Jun, le bras droit de Kanna puisque le chef n’avait pas de famille. Je n’avais pas su comment réagir entre la peur, le dégout, la colère ou l’indifférence, mais mon Dieu, ils avaient tabassé un gars innocent pour moi. J’avais envie d’étrangler mon frère. Si jamais il recommençait ça je jurai de l’assassiner. « Ne t’inquiète pas, je ne suis pas aussi dérangé de lui, m’avait dit mon frère, je sais quand je dois m’arrêter, je ne faisais que passer un message. » J’avais peur qu’ils décident de venir se venger sur moi, en même temps j’espérais que jamais mon frère irait faire ça à nouveau en plus que j’espérais que le petit frère n’était pas trop jeune et ne serait pas traumatisé par ça. J’étais toujours dans mes pensées lorsque quelqu’un cogna à la porte.
«Ce doit être grand-papa, je vais ouvrir, m’exclamai-je en me levant. » J’ouvris la porte et je vis mon grand-père me faire un salut de la main avant de faire un pas de côté pour me montrer quelqu’un derrière lui. Je restai surpris en remarquant de qui il s’agissait. Que faisait mon amant derrière mon grand-père. Il me salua avec un sourire à demi-gêné. Il m’avait dit qu’il ne pourrait pas me voir dans la soirée, mais finalement il faut croire qu’il en avait trouvé le moyen. Je lui souris en retour et l’invita à entrer en même temps que mon grand-père.
« Nous avons un invité surprise » À ces mots, je vis Chidori se lever précipitamment avec un crie fort enthousiasme pour étreindre Akeko. J’avoue qu’à ce moment là, j’ai eus un petit moment de jalousie, moi aussi je voulais enlacer Akeko.
Ikaku était vraiment à bout de nerf et il se demandait sincèrement pourquoi il fallait que ce soit son ennemi le plus apprécier des deux, avait-il quelque chose que lui n’avait pas? L’image de Chidori dans les bras d’Akeko lui était insupportable. En plus, il redoutait énormément ce qu’il se passait devant lui, ma jalousie se faisait voir par tous les pores de ma peau. Là, trop c’était trop. Ikaku se leva et quitta table allant se cloîtrer dans sa chambre. Ce n’était pas parce que Akeko était là qu’il était énervé, mais parce qu’il détestait d’avoir été aussi jaloux lorsque le visage de mon amie s’était illumidé à la vue d’Akeko. Ikaku prit un livre au hasard et se coucha dans son lit pour le lire, mais il n’en eut pas la chance car je m’étais incrusté dans sa chambre.
« Bon, c’est quoi maintenant ? Lui demandai-je en haussant la voix. -Va-t-en, j’t’ai jamais autorisé à rentrer dans ma chambre, dit-il de bout en blanc. -Ikaku, lui criai-je aux oreilles, c’est bon quand on est en famille, tu peux faire tes crises quand tu en as envie, j’te laisse faire, déteste Akeko autant que tu veux, mais jamais je ne te laisserai faire de la peine à Chidori. -Pourquoi ça lui ferai de la peine, hein? -Parce qu’elle t’apprécie beaucoup… -Et alors…?? -Tu n’as pas vue la mine attristée qu’elle faisait quand tu es partie, continu comme ça et elle va finir par te détester. -Mais… commença mon grand frère avant de se lever, je ne veux pas qu’elle me déteste. -Tu es très mal parti le frère, lui dis-je avant de me préparer à rebrousser chemin, tu ferais mieux de ramener ton cul à la table et laisse un peu ton animosité envers Akeko-sama de côté, terminai-je avant de descendre l’escalier. »
Je retournai dans la salle à manger et m’assis à ma place. Durant mon absence, Akeko avait pris place à la table et il s’était servi de la soupe. Je dis à tout le monde de patienter, Ikaku allait revenu, c’était certain. Tous étaient hésitant à me croire, amis ils n’en eurent pas le choix lorsque mon frère s’était assis à sa place et recommençait à manger. Pour une fois, j’éais très fier de mon frère, car il s’était collé un sourire a visage. Akeko s’était penché vers moi pour me chuchoter quelque chose : « Que diable lui as-tu dit? » J’avais fait un sourire narquois vers Chidori avant de lui répondre qu’une certaine amie avait beaucoup de peine à cause de son acte. Akeko sourit avant de se remettre à sa soupe. Je fis de même avec mes onigiris. Neome commença une conversation à sens unique avec Gensaku, qui lui faisait des sines de tête signifiant qu’il l’écoutait. Chidori entama une conversation avec Ikaku qui faisait des efforts pour être agréable. Mon père, par contre, était trop occupé à manger le fabuleux repas que sa femme avait préparé pour parler. Comme tout le monde était très occupé, j’en profitais pour subtilement donner un champignon à Akeko. Il rit doucement avant de prendre les quatre autres, il les engouffra en silence. Je le remerciai d’un signe de tête et continuai de manger. Je ne savais pas par contre, que ma mère avait tout vue de la scène, j’ignorai donc à quoi était dû son léger sourire. Elle n’en fit aucun drame, elle trouvait mignon. Je repas terminé, j’étais monté dans ma chambre en compagnie de mes deux invités. J’avertis Akeko que j’avais l’intention de continuer à regarder Bleach avec chidori et il ne pouvait rien contre. Il avait alors ri en sortant deux chaises de mon garde-robe. Il les installa à ma droite devant l’ordinateur et fit signe à Chidori de prendre place à mes côtés. Elle lui sourit et vint près de moi. Je cherchai l’épisode 18 sur google, puis le mis en marche. À la moitié de la vidéo, je dus l’arrêter car mon frère cognait à la porte de la chambre. Il me demandait s’il pouvait passer une partie de la soirée avec nous. J’étais surpris sur le cou, mais je lui répondis joyeusement que ça me ferait plaisir. Mon amant alla chercher une autre chaise pour lui-même, il l’installa à ma gauche et s’assit. Comprenant vite que mon grand-frère voudrait s’asseoir à côté de moi, Chidori avait changée de place laissant libre la chaise directement à ma droite puis elle prit l’ancienne place d’Akeko. Une fois mon frère installé, je lui expliquai qu’on écoutait Bleach et que je n’accepterai aucun commentaire dans ma chambre, sous peine d’être expulsé. Il me donna sa parole, comme ça je savais qu’il ne dirait rien. Il me dit même qu’il aimait bien Ichigo. Je remis enfin la vidéo en marche et nous finîmes l’épisode. Je remarquai que Akeko aimait bien prendre des risques, car sa main droite s’était aventurée sur ma cuisse, m’ayant fait retenir un cri de surprise, et là, sa main se dirigeait vers mon entre jambe. Mon Dieu, Ikaku pouvait nous surprendre, il n’avait qu’à baisser les yeux, ne serait-ce que deux secondes. Je crispai mes mains qui étaient accotées sur mon bureau de travail, je m’avançai vers l’avant, faisant mine d’être intéressé pas la scène que je voyais afin de cacher les gestes de mon amant. C’était une chance que se soit une scène de bataille, car je ne laissais aucun soupçon lorsque j’avais commencé à me mordre l’index pour retenir mes gémissements. Akeko était très babille de ses mains, il devait avoir beaucoup d’expérience, comment une simple main pouvait me faire autant de bien, par-dessus le pantalon? C’est fou, j’étais déjà dur comme le roc et je faisais mon possible pour me retenir de lui dire de me prendre, là tout de suite. J’eus un léger rire sous cape : depuis quand étais-je si perverti? L’épisode terminé, je commençai le prochain : pas question que je quitte cette chaise avant que mon entre jambe de désenfle. J’avais posé ma main sur celle d’Akeko afin qu’il arrête de me toucher ainsi. Il soupira et mit son bras autour de ma taille. Mon cœur battait très rapidement, j’étais tout autant excité par notre proximité que j’avais peur que mon frère nous voit. La peur me frappa le ventre lorsque j’entendis Chidori s’étirer vers l’arrière, elle nous a regardée durant plusieurs éternelle secondes, je réussi à respirer seulement lorsque je lui vis me sourire et faire un clin d’œil. J’étais rouge de gêne. Savait-elle déjà ce petit secret à propos de moi et mon amant?
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| | | Nata Bourgeon Naissant
Nombre de messages : 77 Age : 31 Date d'inscription : 19/06/2010
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Dim 04 Nov 2012, 22:44 | |
| Faut pas désespérer comme ça XD Je lis, JE LIS !!! et c'est même très bien <3<3<3 Je viens de tout lire d'une traite, c'est dire. Sérieusement j'ai accroché à ton histoire, les personnages sont trop mimi (surtout le couple principal ^^) J'aime bien le fait qu'il ne saute pas direct au lit comme certains couple, genre: je suis gay et toi ? oui! Ok bon, déshabille toi et youplaaa ^^' J'aime bien aussi que le uke ne cache pas son désir pour son partenaire, c'est rafraichissant. Sinon bon il y a des petits points négatifs.... Les fautes d'orthographe en n°1 (par exemple, je sais plus où, akihiko qui tend les mains autour du coup de son amant....) ça me déstabilise toujours lorsque je vois ça ^^ Surtout parfois, il y a des phrases (5,6) qui n'ont pas de sens dommage j'aurai voulu comprendre. Ex, chap 11 : "J’espère, Akekosama, que tu me niaise en ce moment." là j'étais comme ça O_O L'autre chose que j'ai pas trop aimé c'est la mention excessive de mangas et de l'anime bleach... J'ai trouvé ça décalé comme si tu voulais caser tes mangas préférés. Après, je te dis juste mon impression. A mon avis, c'est dû au fait que tu cites les noms... Pour une histoire courte, il y a peut être trop de personnages secondaires (on a le père, la mère, le grand-père, l'amie et les 5 amie de l'amie, le prof principal, la brute, les amie de la brute...) Ça fait beaucoup de noms. On sent d'ailleurs que les 5 ou 4 amis de l'école sont très secondaire (pour ne pas dire inutile, du moins, à ce stade de ton histoire), d'où coup, on les ignore et on passe à la suite... Un poil, peut-être aussi, de trop de scènes familles/repas, mais bon c'est pas mon truc alors je peux pas trop être objective ^^ Retour au positif la scène d'Akeko soul est plutôt cool! Tes scènes lemons sont bien faites, elles sont bien écrite et on sent l'érotisme Du coup, je ne peux que demander la suite On attends tous le moment où nos héros vont finir au lit Sinon, c'est que je ne sois pas à l'aise avec le japonais (de base) et l'anglais mais bon, j'avoue que ça me perturbe de voir du jap partout... Je pense surtout aux gens qui n'y comprenne rien et qui sont donc vraiment lésés Je comprend que ton histoire se passe au Japon et tout mais, je trouve ça superflue (à part les suffixes) et ça peut paraitre prétentieux (genre, je sais parler jap et pas toi!) => ce n'est pas ce que je penses, hein ^^ Voilà, ce n'est que mon humble (long) avis :) J'espère que tu comprends ce que je veux dire. ça peut te paraitre un peu rude mais j’espère avoir construit mon argumentation Courage et je veux vraiment la suite !! Ton histoire est riche et mérite une suite ^^ MERCI DE POSTER !!!!! | |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Lun 05 Nov 2012, 16:29 | |
| Salut ENFIN UN SIGNE DE VIE!!!!! Je sais que j'ai énormément de faute, j'avais une correctrice qui avait tendance à oublier des fautes, beaucoup trop même et pour dire, je suis en Français renforcement à l'école, car je fais trop de faute. Pour les phrase qui ne font pas de sens, je problème s'est qu'ils ont du sens là où je vis et le Québec ne parle pas vraiment bien il faut l'avouer, donc je ne peux pas savoir si tel ou tel expression se dit ailleurs. Désolée... >.> Peut-être que c'est excessif la mention de Bleach, j'avoue, et le pire c'est que ce n'est pas mon anime préféré o.o. En fait quand je l'ai mis c'était surtout pour montrer que Chidori était une Otaku pure à 100% et tant qu'on n'est pas dans la partie 2, que je suis présentement en train d'écrire, on ne peut pas nécessairement comprendre l'excès. Il faut dire que je n'allais pas inventer un titre pour un anime qu'elle serait en train d'écouter. Chidori essai de convertir Akihiko au manga, donc je devais mettre une scène où il en écoutait un. Sinon j'ai préférée mettre un anime que la plupart des gens connaissait pour qu'il puisse facilement se situer dans l'histoire de l'anime au cours des épisodes que les personnages regardaient. Je sais qu'il y a beaucoup de personnage, les amis par exemple, encore une fois on en parle surtout dans la partie 2 qui arrive bientôt, avec le temps certain des amis vont presque disparaître de l'histoire, mais ils apparaîtront assez souvent pour comprendre qu'ils font toujours partie de l'histoire, mais sans plus. (Tout est mentalement calculé dans ma tête). P.S. La gang adverse tu peux oublier les personnages presqu'aussi vite qu'ils apparaissent, les plus important sont Kanna et Jun, seulement pour un one-shot à la fin, sinon ils ne vont pas apparaître souvent dans la partie deux. Désolée pour les scènes de famille, le lien familiale est une chose très importante pour cette famille, surtout le repas, en fait sans les évènements où Akihiko se fait battre par la gang adverse de son frère et qu'il doit aller à l'hôpital, les scènes de repas en famille serait presque les seuls moment familiale entre eux. Oh et pour les mots Japonnais plus l'histoire s'installe plus je les enlève, au départ l'histoire était écrite seulement pour mon propre plaisir, sans aucun but de le publier, c'est mes amis qui m'ont convaincu, du coup je n'ai pas pris le temps d'enlever les mots Japonnais, mais j'ai arrêtée de les écrire à peu près au moment où j'ai pensée publier l'histoire. Désolée pour ce long texte, bien sûr je prend le tout en note et je garde ça en tête pour mes autres fictions. En espérant ne pas faire les mêmes erreurs, sinon j'aime qu'on me dise les côtés négatifs comme ça je peux m'améliorer pour plus tard, mais j'ai toujours tendance à donner une raison à tout, comme tu as pu le remarquer >.> Sinon, je suis contente que tu aimes ça, écrire cette histoire me fait grand plaisir surtout dans les scènes lemons, il faut dire que je les adore et la scène dans le lit arrive à grand pas ^^, je vais bientôt publier le treizième chapitres, surement au cours de cette semaine ou de la semaine prochaine alors surveille bien la page:) | |
| | | Nata Bourgeon Naissant
Nombre de messages : 77 Age : 31 Date d'inscription : 19/06/2010
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Lun 12 Nov 2012, 14:03 | |
| Salut :) excuse-moi pour le retard de réponse, je sors d'une semaine d'exam alors j'étais crevée.... Bref: T’inquiètes pas, il faut se défendre face aux critiques , c'est bien plus amusant ça me fait toujours plaisir de donner mon avis puis après de discuter dessus, de se convaincre... Et en plus, si je peux t'aider un peu, c'est toujours agréable Ton message explique bien des choses ^^ j'avoue que j'ai pas du tout pensé à la différence de langage avec le Québec ^^ Je pensais à des fautes de frappes ou à des mots manquants... Pour Bleach: ET c'est pas ton préféré XD Je comprend mieux ta démarche et le but, maintenant. Mais je continue à penser qu'il y a trop de référence ~~ Bah pour les perso, encore une fois, fais comme tu le sens ^^. Prend en compte que tu donnes des noms orientaux à tes personnages et que (enfin pour moi, je sais pas pour les autres lecteurs) je les retiens beaucoup moins bien que des noms occidentaux... Du coup, plus tu donnes de noms, plus ça se mélange . On finit par ne plus savoir à qui correspond tel nom. Oublis pas que même si, toi tu t'y retrouve (normal, hein) les lecteurs, eux.... Tu peux aussi ne pas nommer tes personnages "tertiaire"; le prof peut juste être sensei/le prof, les amis de la brutes, juste des gamins sans noms (vu qu’ils ne reviennent pas) Ça évite de noyer le lecteur sous les noms T'excuses pas pour les scènes de famille, c'est juste pas mon truc... Je suis sûre que ya pleins de gens qui adoooooore ^^ Ahh, l'explication pour les mots Jap! Je vois, alors je ne peux que t'encourager à tous les traduire en français. Ça va unifier ton texte, et surtout lui donner de la "gueule", de l'allure. En plus, comme actuellement, ça fait amateur ou "fan-otaku". Pour t'avouer un truc, j'ai hésité à commencer ton histoire à cause des mots en jap. Je m'explique: en général, sur le net toutes les histoires ayant soit des mots abrégés, des mots en Jap/autres langues, ou avec une mauvais mis en page ne sont jamais intéressante, bien écrite ou avec une vraie histoire de fond qui tienne la route... (d’où, le côté amateur cité plus haut) Tous ça pour dire: Attention à la présentation de ton histoire/texte, c'est la première chose que le lecteur voit, ici-bas, sur le net. Ne crée pas de fausse image alors que ton histoire est bien <3 Si j'ai pu t'être utile, franchement, je suis contente :) Je te dis mon avis sans te connaitre, du coup, je n’interprète ton textes qu'avec ce que tu as écris. (d'où aussi quelques incompréhensions ) Je suis une lectrice critique, désolée J'écris un peu aussi (juste pour moi) donc je connais un peu les difficultés quand tu crées une histoire :) je relis tout le temps et je modifie pendant des heures avant que ça me plaise ^^ C'est beaucoup d'efforts/de temps alors je compatis :) Cool que tu postes bientôt la suite! plus de lemons! Je vais donc patienter et surveiller Merci de poster <3 | |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Mar 13 Nov 2012, 04:01 | |
| De mon côté aussi je suis très occupée, donc ce n'est pas grave. Sinon, c'est pour dire que même les noms vont finir par changer, en fait si je les ai gardée sur ce forum c'est surtout parce que d'une façon ou d'une autre si on est sur ce forum c'est qu'on aime les animes et qu'on a quand même une base pour les noms occidentaux, mais j'avais pour plan de les enlever puisque tu n'es pas la seul personne à avoir fait cette remarque, et il faut dire que Akihiko, Akeko et Ikaku son trois non qui peuvent être difficile à différencier.... Pour l'instant je les laisse puisque je suis encore à la recherche de noms pour mes personnages... Pour le professeur, j'avoue que j'aurai pu mettre que Sensei ou le prof, mais je n'y avais pas pensée | |
| | | Yayoi-Yukie Tige Grandissante
Nombre de messages : 36 Age : 28 Localisation : devant une feuille a dessiné ^w^ Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Mar 13 Nov 2012, 07:45 | |
| waaahhhhh j'adore sérieux l'histoire et bien ficellé bon a par quelques perso qui ne servent pas a grand chose et certain passage qui sont inutile c'est une très bonne histoire je l'ai lu d'une traite X)
avec quelque changement ça pourrais faire un excellent scénario sympatoche a travailler l'histoire ma tellement passionné que j'ai dessiné certain de tes perso enfin de comment ils m'apparaissait en tête XD ca me plairais bien de mettre en image ton histoire :)
en tout cas je trouve que tu écris très bien X) | |
| | | Kuroedesu Fraise Convoitée
Nombre de messages : 1216 Age : 30 Localisation : Quelque part perdu dans ma panoplie de livre. Date d'inscription : 28/10/2011
| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? Mer 14 Nov 2012, 03:14 | |
| Haha~ merci~! ^^ Pour les bouts qui sont ennuyeux, il faut comprendre que dans une vie quotidienne, il y a toujours des moments trèès ennuyeux xD J'essaie d'y mettre quand même du réaliste :P Sinon les personnages sont tous essentielle à part les personnages de la gang adverse de Ikaku ^^
Sinon mettre mon histoire en dessin, une de mes amis à déjà fait ça avec un de mes histoires, en fait elle a fait l'histoire publiée sur ce site appelé pleurs dans la pluie, mais on a changée quelque détail :P Mais s'il s'agit des même personnages dans les deux histoires, tu peux très bien la mettre en dessin si tu en as envie (mais montre moi les dessins hein? :D) | |
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| Sujet: Re: [Fiction original] Amour interdit? | |
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