[One Shot 2] de Lily Rose

Un second One Shot que j'avais écrit en deux parties que je vous poste en entier d'un seul coups parce que je pensais l'avoir déjà publier... alors que non (je peux me montrer très tête en l'air parfois ><)

Il s'agit d'un HP/DM j'espère qu'il vous plaira...





Je suis là, à attendre qu'il y ait ne serait-ce qu'un mouvement depuis plus d'une heure… Mais rien, tout est désert, je suis complètement seul, mon coéquipier est parti de l'autre côté de la vallée qui est, d'après ses dires, tout aussi désert…

Je continue d'avancer discrètement, guettant le moindre bruit mais seul celui de mes pas me parvient. Je me tapis dans l'ombre d'un arbre après avoir cru voir une ombre à quelques mètres de moi…

Je remonte mon arme, l'appuie contre mon épaule et me mets de manière à être prêt à tirer… L'ombre continue sa progression aussi lentement que moi…

Je t'observe de loin
Chacun de tes gestes
ressemble aux miens
A quoi penses-tu beau-gosse?
Dans cette guerre atroce
Elle qui nous unit
en habits kakis

On est là dans le même but mais pas pour la même cause… si c'est pas triste… devoir tuer pour défendre les idées de personnes bien trop puissantes… Au final on est tous pareils ici… tous condamnés…

Comme deux jeunes mariés
Nos destins sont liés
Ennemis par la vie
Mariés par la mort
Ta gâchette au doigt
Ma vie est à toi
Ma gâchette au doigt
Ta vie est à moi

Malgré ce que j'en pense, je regarde dans mon viseur en mettant mon arme en joue… Mais c'est lorsque je remonte vers ton visage que je bloque… Non, non je… Je ne peux pas… mais… je n'ai pas le choix… Pourquoi a-t'il fallut que tu sois envoyé ici.. ? Pourquoi faut-il que ce soit sur toi que je pointe mon fusil.. ? Pourquoi faut-il que ce soit toi que je doive tuer pour accomplir mon devoir de soldat.. ?

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui je vais tirer
Répandre le deuil
Et je vais pleurer
Ta vie que je cueille
Ma patrie me décore
Pour avoir ta mort

Mon coup de feu n'est pas encore parti…Toutes ces questions m'en empêchent… Trop de questions auxquelles je ne veux probablement pas avoir de réponses…

Qu'as tu fait de mal
Pour mériter mes balles?
Si tu as fait le bien
Ça ne pèse plus rien
La guerre réduit les anges
En montres qui dérangent
En habits kakis
Plus rien n'a de prix

Tu es dos à moi et tu ne m'as pas encore entendu… Mon cœur s'emballe à chacun de gestes… Et malgré tout je ne peux m'empêcher de surveiller le moindre faux pas de ta part…

La guerre réduit les anges
En monstres qui dérangent

Je me sens mal pour ce que je m'apprête à faire… J'aurai voulu ne jamais à devoir à accomplir cet acte… A devoir être le responsable de ta mort…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui je vais tirer
Répandre le deuil
Et je vais pleurer
Ta vie que je cueille
Ma patrie me décore

Ma vue se trouble alors que tu prends conscience de ma présence… Tu fini par te retourner et tu me pointe aussitôt de ton arme dans une position de défense… Ton regard m'achève lorsque tu te rends compte due c'est Moi qui te tiens en jout… Et cette phrase qui ne cesse de tourner en boucle dans ma tête…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
''je vais te tuer''

Je ne peux pas… je ne Veux pas faire ça alors je baisse mon arme alors que tu garde la tienne en jout… Un bruit résonne… un coup de feu a été tirer…

Je ne vois personne d'autre que nous ici… Je ferme les yeux en espérant me tromper…

Lorsque je les rouvre tout se passe au ralenti…Je te voix parler sans distinguer tes paroles. Je baisse mon regard pour voir mon fusil tomber lourdement au sol et c'est là que je me rends compte que je suis maculé de sang… Tu as donc fait ce que je ne pouvais que je ne voulais pas accomplir…

Mes jambes ne me supportent plus et je fini par m'écrouler au sol …

Mon corps soudain à terre
Se tord dans cet enfer
Sur moi tu as tiré
Moi qui n'ai pas osé
Quel sanglant présent
De ta part bel amant
Une rivière de diamants
En forme de balles rouges-sang

La douleur prend progressivement possession de mon corps… Mes yeux se ferment alors que je prends réellement conscience de ce qui vient de se passer, de ton acte et mon cœur se sert encore plus, la douleur se fait encore plus forte… Ton acte…

La guerre réduit les anges
En monstres qui dérangent

J'ouvre les yeux et te vois penché au dessus de moi, tes traits sont tirés et tes yeux rouges…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui tu as tiré
Répandu le deuil

Le décors tourne autour de moi… Et ces paroles dans ma tête… J'ai l'impression que je suis en train de perdre l'esprit, de devenir complètement fou…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui tu as tiré
Répandu le deuil
Ma mère va pleurer
Ma vie que tu cueilles
Ma patrie m'offrira
Un joli cercueil
Voila que j'essaie de faire de l'humour noir…
L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui tu as tiré
Répandu le deuil

Je sens le froid de la neige m'envelopper comme une douce brume… Je sais que je suis en train de partir, et sans vraiment savoir pourquoi je me mets à dire à voix haute tout ce qui me trotte dans la tête…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui tu as tiré
Répandu le deuil
Ma mère va pleurer
Ma vie que tu cueilles
Ma patrie m'offrira
Un joli cercueil

J'ouvre une dernière fois les yeux pour te voir, malgré ma vue brouillée j'arrive a distinguer ton visage ravagé… Tu pleures la mort de ta propre victime…

Ma respiration se fait plus rare et plus douloureuse mais je continu de prononcer ces dernières paroles… pourquoi celles-là et pas celles que mon cœur te criait il n'y a pas si longtemps.. ? Surement à cause le rancœur que je ressent par rapport à ton acte…

Alors je finis dans un dernier souffle en te fixant…

L'arme à la main
Et la larme à l'œil
Oui tu as tiré
Répandu le deuil

Mes yeux se ferment… mon cœur s'arrête… mon corps s'éteint… mon âme disparaît…

A tout jamais…


Je suis là, en retrait par rapport aux autres, et j'ai mal.

Si mal de me dire que c'est fini et que tu n'es plus là ...

Malgré cette guerre, on avait tous les deux cet espoir au fond de nous qu'un jour tout s'arrête. Que tout ça prenne fin et qu'on puisse enfin se retrouver, être ensemble sans avoir peur d'être considérés comme des traîtres à notre camps ...

Je m'en souviens, on se l'était juré lorsque cette guerre a fini par nous séparé quand on n'avait que 11ans. A cette époque on était trop jeune pour tout comprendre ... Mais le principal était que notre pays était en train de se déchirer en deux depuis 19 ans et que je partais "de l'autre côté" avec mes parents. On était pourtant du "bon côté du mur" comme le disaient tes parents du côté de notre patrie... Mais les miens n'étaient pas de cet avis ... Ils étaient surtout contre les idéaux qui régissaient la RDA ... On l'a donc quitté pour rejoindre la RFA ...

Mon regard se perd dans le vague et s'embue de larmes ... Mais mes lèvres s'étirent en un petit sourire ...

Je nous revois encore jouer ensemble dans le parc en bas de la maison, sauter dans la mottes de foin comme les fous qu'on était, complètement inconscients de notre futur ...

On avait des projets plein la tête ... Tous n'avaient qu'un seul point commun ... Nous ...

Jamais on ne se serait séparés, du moins pas de notre plein gré, mais, on le sait, la vérité est bien plus douloureuse que n'importe quel rêve qui ne se réalise pas ...

Et maintenant, tous ces rêves communs s'envolent en même temps que toi ...

Je me repasse sans arrêt le moment où notre regard s'est croisé "ce" jour là ... J'ai vu tous ces sentiments déferlés en toi... Les mêmes m'ont influencé jusqu'à ce que j'aperçoive un membre de mon unité juste derrière toi en train de lever son arme et te viser ...

A ce moment j'ai senti mon sang se glacer dans mon corps tout entier et seule la peur m'habitait ... j'allais te perdre et ce pour toujours...

Je n'ai pas eu le temps de t'avertir que tu tombais à genou dans la neige ton regard toujours fixé au mien ...

Mais il avait changé ...

Ces yeux là étaient chargés d'incompréhension, de tristesse et de rancœur ... Surtout de rancœur.

Mais pourquoi ... Pourquoi me regardais-tu comme ça..? As-tu cru que le coup de feu provenait de mon arme..? Pitié non ... Je t'en pris, tu sais que je n'aurai jamais pu faire une chose pareil !

Je ... Je t'aimais ... Et je t'aime encore ... Plus que tout au monde ... Je t'en supplie Harry ... crois-moi jamais j'aurai pu être ton bourreau, jamais je ne me serai senti capable de te tirer dessus ...

Tu dois me croire ...

Comment aurais-je pu faire une chose pareil après ce qu'il s'est passé peu avant noël..?

[Flash back]

Mon regarde se plonge dans le tien ... Mon dieu, tu n'as pas changé ... Grandi et endurci, mais ton regard est toujours aussi beau ... toujours aussi profond ...

J'aurai jamais pu imaginer que tu te sois engagé dans l'armée, dans CETTE armée ... J'ai toujours gardé l'espoir de te revoir, mais jamais j'aurai imaginé te voir dans l'uniforme de la RDA ... J'en ai un pincement au cœur ... mais je ne veux pas gâcher cette chance de pouvoir être avec toi alors que cette trêve est surement la seule.

Oui voila déjà une semaine que la "paix" règne entre nos deux camps ... et c'est seulement maintenant que je te vois ... que je peux enfin t'approcher ...

-D: Harry ...

-H: Drago..?

J'hoche la tête

-H: Oh mon dieu ...

Seul murmure avant que tu ne me sautes dans les bras ... Je craque ... je te tiens enfin contre moi ... Tu m'as tellement manqué.

Je m'écarte légèrement de toi et prends ton visage entre mes mains et te détaille. Tout y passe, tes yeux, ton nez, ton front, tes joues, ta bouche ... Tu es si beau ... mes larmes coulent le long de mes joues sans que je ne tente de les en empêcher. Tu souries et approches tes mains de mon visage. Je sens tes doigts essuyer délicatement mes pommettes mouillées, c'est si doux, telle une caresse, j'en ferme les paupières ...

Sans prévenir tu enfouis ta tête dans mon cou et je sens ton souffle chaud me chatouiller. C'est ... C'est comme quand on était petits. Comme lorsqu'on jouait tous les deux dans le parc avec ce vieux toboggan qui ne servait plus. Comme quand rien de tout ça n'avait commencé.

J'hume également ton parfum et constate avec ravissement que même ça, ça n'a pas changé. Toujours ce même mélange étrange et envoûtant.

...

Voila plus d'une heure que l'on discute à une des tables de cette auberge ... On se redécouvre ... On réapprend à se connaître après cette si longue séparation ... On se confie l'un à l'autre ... On dit tout, absolument tout, aucun secret n'est gardé ... Nos mains se sont liées et ne se sont toujours pas lâchées ...

Puis d'un commun accord on se lève et tu me guides dans cet endroit que tu as l'air de connaître ...

Nous sommes tous les deux debout à l'entré de cette chambre ... On se regarde simplement et sans vraiment m'en rendre compte, mon corps bouge et assouvie rapidement son envie de sentir le plus près possible de Harry ... Ma bouche trouve la sienne rapidement. Il semble sortir de sa torpeur, et ses lèvres chaudes bougent sur les miennes froides. Comme voulant leur transmettre cette chaleur.

Il recule pour me faire entrer. Je donne un coup de pied pour refermer la porte, et Harry m'y plaque sans précaution, aucune.

Nos visages s'éloignent, le manque d'air se faisant sentir. Il défait ma chemise alors que j'essaie de retirer mes bottes. Ses mains passent par mes épaules et font descendre le vêtement vert puis les remonte jusqu'à mon visage. Ses lèvres repartent à la conquête des miennes. Sa langue taquine vient me quémander la permission de pousser un peu plus son exploration. Ne pouvant attendre plus longtemps, je le lui accorde. C'est chaud, c'est doux et en même temps violent. Je voudrais que ça ne s'arrête jamais …

Il me mordille finalement ma lèvre inférieure et se recule.

Son regard est intense, il me scrute, recherchant quelque chose que j'ai vraiment envie de lui offrir.

Pas plus fort qu'un murmure, je lui dis ce « je t'aime » que je n'ai pas pu prononcer depuis 11 ans ... Il me fait son plus beau sourire. Ses yeux brillent encore plus, si c'est possible.

-H: Moi aussi

Ce n'est qu'un léger chuchotement, mais mon cœur l'a pris de plein fouet et c'est une sensation des plus grisantes.

Nos cœurs se sont libérés, maintenant il ne reste plus que nos corps. Ils patientent silencieusement … Attendant ce petit signal qui les fera perdre le contrôle.

Les mains de Harry quittent mon visage, elles glissent en une caresse sensuelle le long de mon cou, passent sur mon torse, encore recouvert d'un marcel, pour finir leur descente sur mes hanches.

Son expression change, et un sourire taquin vient flotter sur son visage.

Il se colle plus fort contre moi, et ses mains glissent sous le fin tissu recouvrant mon torse ...

Ma peau frissonne ...

Elles remontent doucement sur mon ventre, se séparant pour aller chacune s'occuper de mes tétons, pointant déjà d'envie. J'expire bruyamment. Les sensations sont décupler. Est-ce ça l'amour..?

Mon souffle s'accélère petit à petit au fil de ses caresses, pourtant si aériennes.

Ses bras remontent encore, voulant m'enlever ce marcel devenu de trop. Je suis obligé de lâcher sa taille pour qu'il fasse passer mon vêtement au dessus de ma tête.

J'aime son regard, il est emplie d'envie, et d'admiration. Ses yeux sont un des plus beaux compliments qu'il puisse m'offrir.

Mes mains retrouvent rapidement leur place. Je l'attire rapidement pour retrouver sa bouche, embrasser ses lèvres, partager avec lui mon souffle alors que ses mains parcourent mon dos.

Il essaye de nous guider jusqu'au lit. Nous tournons et retournons, ne pouvant nous résoudre de nous séparer ne serait-ce qu'un instant pour retrouver notre chemin dans cet endroit beaucoup trop grand pour deux corps qui veulent à tout prix se fondent ensembles.

Au bout d'un moment, court ou long, je ne sais pas, mon mollet butte contre le montant du lit, et sans attendre, je m'y laisse tomber, provoquant un petit cri de surprise de la part de Harry qui tombe sur moi. Je souris, et le fais rouler pour me retrouver au dessus de lui.

Ma bouche quitte la sienne pour faire naître des frissons sur la peau délicate de son cou. Mes dents font rougir sa peau, mes lèvres caressent, et ma langue goûte. Je sens son sang pulser plus fortement.

Je remonte mes mains le long de son corps en emportant sa chemise avec moi sans retirer les boutons. Je me détache de son cou pour faire passer ses vêtement et les jette loin du lit, ma bouche retournant immédiatement embrasser sa pomme d'adam. Descendant un peu plus, je retrace ses clavicules, et sa main s'accroche à mon dos alors que l'autre part s'agripper au bois de son lit.

Sa bouche libère de délicieux sons qui me donnent encore plus envie de lui faire plaisir.

Ma langue vient cajoler ses tétons, et un cri étranglé comble le silence de la pièce.

Mes mains descendent et se posent sur sa ceinture. Je remonte mon visage à son niveau et plonge mon regard dans le sien en une question muette à laquelle il me répond en posant ses mains sur les miennes, les guidant pour déboucler cette dernière. Ceci fait il replace ses mains aux endroit où elles se trouvaient pour me laisser continuer. Je défais donc son bouton et sa braguette et la descendant lentement. Il se tortille sous moi comme pour me faire accélérer.

Je passe mes mains dans son boxer, les descend emportant ce dernier ainsi que son pantalon dans mon mouvement et les retire entièrement.

Je remonte et me rallonge sur lui lorsqu'il il écarte soudainement ses jambes me faisant tomber entre celles-ci et je peux me rendre compte de l'étendue de son désir. Je ne suis pas en reste non plus, mon pantalon se fait étroit comme jamais. Mes lèvres retrouvent son corps avec plaisir.

Plus les minutes filent, plus son souffle se transforme en râles rauques. J'ai envie de lui faire voir les étoiles, peu importe mon désir.

Je me détache de lui et me mets à genou entre ses jambes pour mieux le voir.

Mes mains glissent doucement le long puis à l'intérieur de ses cuisses, caressant cette peau si sensible, pour remonter sur cette chair impatiente, fièrement tendue pour m'indiquer la direction à prendre.

Mes touchers, de légers deviennent plus appuyés. Harry n'est plus que gémissements. Sa tête bouge désespérément recherchant de l'air, recherchant la libération, sa libération…

Mais je ne veux pas le laisser partir comme ça.

Je cesse tout mouvements, lui permettant de redescendre un peu sur Terre. Ses yeux qui s'étaient fermés sous un trop grand plaisir, se réouvrent. Ses pupilles sont dilatées à l'extrême et sa vision paraît brouillée.

Il est tellement magnifique ainsi...

Il se redresse et sa langue vient caresser l'arrête de ma mâchoire, remonte jusqu'à mon oreille, qu'il mordille affectueusement. Sa bouche part embrasser mon cou et j'ai envie de plus.

J'essaye de défaire mon pantalon, mais mes mains tremblent. Il me les retire et défait lui même mon pantalon devenu beaucoup trop gênant. Je soulève mes hanches pour qu'il puisse me mettre à nu comme je l'ai fait pour lui... La chaleur qui a envahit la pièce caresse alors ma peau. Et mes vêtements rejoignent le sol.

Je suis anxieux quand à la suite ... c'est la première fois … Notre première fois ensemble...

Voyant mon trouble, Harry se recouche et m'attire contre lui. Nos deux corps s'épousent, se mêlent pour assouvir cette envie qui nous tiraille les entrailles.

Je dégage le visage de mon amour de ses cheveux, et mes lèvres s'offrent chastement aux siennes. Une fois, deux fois, et à chaque pression l'échange s'approfondit.

Les mains de Harry descendent le long de ma colonne vertébrale, lorsqu'elles atteignent mes fesses, il exerce une pression et mon sexe rencontre le sien dans une étreinte chaude.

Nos hanches bougent d'elles-mêmes, faisant monter, par vague, le plaisir. Le rythme s'accélère, jusqu'à devenir insoutenable pour en rester là.

Je m'entends gémir à Harry que je le veux, pour toute réponse, il attrape une de mes mains pour en lécher un doigt.

Tandis que je retourne l'embrasser, ma main part à la rencontre de son intimité. Doucement, j'y fais entrer un doigt. Je l'immobilise, mais aussitôt il pousse ses hanches pour mieux sentir. Alors, j'en glisse un deuxième et ma bouche part lécher un de ses tétons pour détourner son attention de la douleur que provoque mon intrusion. Il me gémit de venir vite alors que je viens d'entamer des mouvements de ciseaux pour le préparer au mieux à mon arrivée.

Je m'empresse de finir correctement la préparation, et avant même que j'ai pu me plonger dans sa chaleur moite, il me repousse sur le dos et monte sur moi. Ses fesses attisant mon envie d'être en lui, et d'un mouvement leste, descend sur ma verge gorgée de sang.

Je nous entends jurer de bien-être. Il se stoppe, les deux mains à plat sur mon torse, et reprend son souffle. Après quelques instants son yeux remontent pour se plonger dans les miens, ils sont tellement dilatés que j'en halète encore plus ...

Mes mains s'accrochent à ses hanches, au moment où il remonte, et impriment un mouvement lent pour le laisser s'habituer. Mais ça n'a pas l'air de lui convenir, car il retire mes mains pour enlacer pour enlacer nos doigts ensembles.

Je le vois dans son plaisir : les yeux fermés, les joues rougies, ses cheveux encore plus en désordre, et sa bouche … Sa bouche si tentatrice avec cette couleur rouge et entrouverte, laissant passer ses gémissements.

Je sers plus fortement ses mains dans les miennes et ferment les yeux. C'est trop bon, trop fort, trop tout. Ma tête tourne, et je ne vois rien d'autre qu'un grand vide blanc lumineux.

Je lâche une des mains de Harry, pour l'attirer par la nuque contre ma bouche, et un va et vient de plus, je sens la passion se déferler dans tout mon corps. La bouche de mon amant étouffe mon cri, tandis que son mouvement continu. Mon autre main vient cajoler son sexe pour lui accorder cette délivrance, et peu de temps après, ses chairs se contractent et il jouit en un cri silencieux.

Comme privé de toute énergie, Harry s'effondre sur moi ... On reste dans cette position jusqu'à ce que je finisse pas le soulever et me retirer mais le laissant sur moi. Mes bras entourent sa taille fine alors que les siens se perdent dans mon cou. Je l'entends murmuré ce « je t'aime » que je chérirais aussi longtemps que possible, et je sombre.

Tout devient noir, mais je souris ...

[Fin flash back]

Ce souvenir me fait du bien tout comme il me détruit, car tu n'es plus là, avec moi ... Une nuit de bonheur et nous voila séparés ... alors je souris en même temps que je pleure ...

...

Tout le monde vient de quitter le cimetière ... Mais moi je reste ... Je ne veux pas partir, pas une seconde fois ... Je ne veux plus te quitter, alors j'avance doucement, je ne veux que me rapprocher de toi ...

Mes yeux se posent sur cette croix blanche immaculée ... Si semblable aux autres, si impersonnelle ... Et CE souvenir qui continue de m'habiter ... Qui continue de déchirer les morceaux de mon coeur ...

Je ne veux pas partir, je ne veux pas te quitter, te laisser seul ici ...

Trouve-moi ici
Et parle-moi
Je veux te sentir
J'ai besoin de t'entendre
Tu es la lumière
Qui me mène à l'endroit
Où je retrouverai la paix

Viens me chercher, viens me prendre dans tes bras et me chuchoter encore et encore ces trois petits mots, je t'en pris ... J'en ai tellement besoin ...

Tu es la force
Qui me fait avancer
Tu es l'espoir
Qui continue à me faire croire
Tu es la lumière de mon âme
Tu es mon but
Tu es tout

Je ne peux pas vivre, continuer si tu n'es plus là ... Je ne peux pas sans toi ...

Et comment puis-je rester ici avec toi
Et ne pas être ému par toi
Pourrais-tu me dire
Comment est-ce que ça pourrait être
Mieux que cela

Mes larmes ne se tarissent pas ... Bien au contraire ... Mes joues sont ruisselantes de ce fruit de tristesse ...

Tu calmes les tempêtes
Et tu me donnes le repos
Tu me tiens dans tes mains
Tu ne me laisseras pas tomber
Tu voles mon coeur
Quand tu emportes mon souffle
Veux-tu m'emmener, m'emmener plus loin maintenant

S'il te plaît laisse moi te rejoindre ... Laisse moi venir avec toi, rester avec toi...

Car tu es tout ce que je veux

Tu es tout ce dont j'ai besoin
Tu es tout... tout
Tu es tout ce que je veux

Tu es tout ce dont j'ai besoin
Tout... tout

Tu es tout pour moi, tout ce qui me compose ... En partant, tu as emmener mon coeur et mon âme avec toi ... Alors laisses mon corps te rejoindre également...

J'ai besoin d'être avec toi ... J'ai besoin de toi ... J'ai besoin de te rejoindre... Si tu savais comme je me sens vide ici sans toi ... Je ne peux pas me résoudre à rester alors que tu as tout emporté de moi ...

Et comment puis-je rester ici avec toi
Et ne pas être ému par toi
Pourrais-tu me dire
Comment est-ce que ça pourrait être
Mieux, mieux que cela

Je détourne les yeux de ta croix pour les poser sur ce que je tiens dans ma main ... Ton arme ... que j'ai récupéré ce jour là ... Mes larmes ne coulent plus, à la place un léger sourire se dessine sur mes lèvres ... Non, je ne peux vraiment pas rester loin de Toi ...

Non, je ne m'en sens pas capable ... Tu es parti avec ce qu'il y avait de vivant en moi. Tu m'a pris mon coeur le soir où l'on a fait l'amour pour la première fois. C'était notre unique soirée mais ce fut la meilleure que j'ai vécu dans cette merde qu'était devenue ma vie lorsque le mur nous a séparé. Et quelle ironie du sort, c'est grâce à lui que l'on s'est retrouvé. Pour finalement se perdre une nouvelle fois.

On a rien pu faire pour empêcher ça, quand on était gosses. On pouvait rien faire contre ça. Sauf qu'aujourd'hui je n'ai plus 11 ans. Aujourd'hui j'ai décidé de mener ma vie comme je voulais qu'elle soit. Mais tu n'es plus là pour ça ...

Et je n'ai pas l'intention de vivre ici sans toi. Ce n'est pas possible ... Tout bonnement impensable ...

Alors c'est dans un geste lent mais déterminé que je remonte ton arme et la pointe sur mon coeur ... Une balle dans la tête serait tellement banale ...

Non je veux que tu emportes mon coeur également physiquement...

Pourrais-tu me dire comment ça pourrait-être
Mieux que ça

Le coup part ...
Finalement... après nous avoir séparés deux fois... cette guerre nous aura réuni et ce pour l'Eternité...

C'est magnifique D'habitude, je n'en lis pas avec du drame (Parce qu'aprés je pleure ! Et oui là je pleure aussi )mais c'est tout bonnement magnifique et même si ils meurent, il sont réunis (et voilà, j'arrête pas de pleuré et j'ai le nez qui coule !!snif vois à quel point c'est grave quoi )Le lémon est super bien écrit et le reste aussi d'ailleurs

Juste un mot bravo! *bon je vais cherché un mouchoir* (pour le nez !!)