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| [Fiction Orginale] Akaitsuki | |
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Val-rafale Cerise embarassée
Nombre de messages : 688 Age : 46 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mer 02 Mai 2007, 11:50 | |
| Chronique de YakuzaTitre : Akaitsuki Auteur : Val-rafale et Myushi Mail : val-rafale@club-internet.fr et mew_3300@yahoo.frSérie : Originale Genre : Yaoi. Policier / Intrigue / Action. Akaitsuki Prologue Du sang gicla alors qu’un coup de feu retentissait. Le corps d’un jeune homme brun s’appuya doucement contre un grand mur avant de glisser avec lenteur jusqu’au sol, laissant une traînée rouge sur le papier peint bleu vert. Devant lui, tenant une arme encore fumante, un autre homme, aux cheveux châtain, le fixait les yeux remplis de terreur. Son corps tremblait de toute part, à un tel point que ses jambes semblaient avoir du mal à le soutenir, risquant de s’écrouler à tout moment. Pourtant, il parvint à rester debout malgré ce manque de stabilité. Il fit un pas en arrière avant d’entendre le bruit une porte s’ouvrant assez brusquement derrière lui. Il pivota sur lui-même pour faire face à un autre homme brun qui venait d’entrer dans la pièce. Celui-ci regarda le corps puis le châtain l’air quelque peu surpris. - Bara… Mais qu’est-ce tu as fait ? » demanda-t-il en s’approchant du corps et en se baissant posant deux doigts au niveau de la jugulaire. Le nouveau venu dans la pièce soupira longuement en constatant l’absence totale de pouls. Il se redressa puis fixa le dénommé Bara, une expression d’incompréhension sur le visage. Il s’approcha alors de lui, d’un pas lent, se méfiant des réactions qu’il pourrait avoir. Il tendit la main en s’avançant encore. - Bara… Donne moi ton arme… » supplia-t-il d’une voix calme, douce mais grave. Le châtain fit un pas en arrière, le regard toujours rempli de terreur. Il commença à reculer au fur et à mesure que le brun s’approchait de lui. Ce dernier s’arrêta dès qu’il le vit dos au mur. Il l’observa avec attention. Il avait l’impression d’avoir face à lui un animal complètement paniqué qui ne savait comment fuir un piège mortel. - Bara… C’est moi… Tora… » fit-il en faisant un nouveau pas. « Tu ne me reconnais pas ? Tora… » - To… Ra… » murmura le châtain en tremblant toujours. Le brun répondit d’un simple signe de tête alors qu’un doux sourire se dessinait sur ses lèvres. A ce moment là, Bara desserra sa main autour de son arme, et la lâcha. Le pistolet tomba au sol dans un bruit mat étouffé par la moquette. Le dénommé Tora s’avança puis se baissa pour la ramasser par simple mesure de sécurité. Mais au moment de se redresser, il sentit une vive douleur lui vriller le dos. Il posa une main sur l’arrière de son épaule puis la fixa pour la voir couverte de sang. Le brun compris bien vite ce qui venait d’arriver quand il aperçut une lame scintiller dans la main de Bara. Celui-ci leva le couteau pour tenter de l’abattre à nouveau sur son ami. Ce dernier se laissa tomber sur le côté afin de l’éviter néanmoins le côté tranchant de l’arme le toucha au niveau du flanc. Le brun grimaça de douleur puis se redressa le plus rapidement possible afin de tenter de mettre de la distance entre lui et le châtain. Chose qui fut totalement inutile. En effet, Bara, avec agilité, se planta devant son ami tout en enfonçant lentement la lame du couteau dans son ventre. Tora ouvrit de grands yeux surpris avant de tomber lentement au sol tandis que la vie quittait son corps. Le châtain observa son ami puis ses mains devenues rouge par le sang. Ses yeux s’agrandirent encore plus de terreur puis il tomba à genoux auprès du corps alors que des larmes coulaient abondamment sur ses joues. Des voix s’élevèrent en dehors de la pièce, semblant approcher. Elles se firent, après un court instant, plus fortes et plus proches aussi. Mais étrangement, Bara ne comprenait pas ce qu’elles disaient, ayant l’impression qu’on lui passait une cassette au ralenti. Il ne prit d’ailleurs pas la peine de relever les yeux pour voir qui venait d’entrer sur les lieux de ce double meurtre. Il restait à genoux devant le corps de Tora, la tâte basse, à le regarder, les larmes coulant toujours sur ses joues. Il était perdu dans un autre monde de terreur où il se revoyait sans cesse commettre l’irréparable. Les voix continuèrent à faire ce bruit sourd sans qu’il parvienne à capter la nature de leur conversation puis ce fut le silence. Le châtain sentit un contact sur son épaule mais ne parvint pas à relever la tête pour regarder. Un simple frisson parcourut son corps. Brusquement ce dernier se tendit alors qu’une vive douleur mais très brève venait de lui vriller la nuque. Tout devint noir autour de lui. Une étrange sensation de douceur et de chaleur l’envahit, l’entraînant loin de ce cauchemar. Le corps de Bara tomba lentement au sol aux côtés de celui de Tora. Derrière sa nuque un petit trou du diamètre de celui d’une cigarette était visible. A suivre… | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
Nombre de messages : 688 Age : 46 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mer 02 Mai 2007, 23:21 | |
| Chronique de YakuzaTitre : Akaitsuki Auteur : Val-rafale et Myushi Mail : val-rafale@club-internet.fr et mew_3300@yahoo.frSérie : Originale Genre : Yaoï. Policier / Intrigue / Action. ~ Pensée ~ Akaitsuki Chapitre 01 - Un groupe unis Un crissement de vieille chaise en bois se fit entendre en même temps qu’un étrange balancement, rythmant ce bruit crispant avec une nonchalance éreintante. Au même moment, dans toute la pièce se formait un nuage de fumée qui embaumait de façon repoussante ce lieu déjà peu reluisant. On pouvait constater que la salle était occupée depuis deux ou trois jours déjà. Si ce n’était plus si on se référait aux déchets de plats à emporter qui jonchaient sur le sol. Tout démontrait qu’une présence occupait les lieux depuis un moment, observant ou attendant quelque chose ou quelqu’un avec une patience digne d’un roi. Aucun autre bruit ne se faisait entendre jusqu’au moment où la chaise cessa son balancement et que deux pieds descendirent d’une table, pour soulever un homme d’une stature troublante. Ce dernier s’entendit et se gratta le menton, remarquant ainsi sa barbe de trois jours. Il arqua un sourcil avant de secouer négligemment la tête, se dirigeant vers la fenêtre avec une lenteur mesurée comme chacun de ses gestes. Une voiture venait d’arriver, et un homme en sortait. Attrapant son arme, le type à la chevelure brune soupira une bouffée de fumée blanche, mettant en joue sa cible avant de tirer sans l’ombre d’une hésitation et l’abattre. Puis, calmement, il démonta son fusil, et le rangea en le nettoyant soigneusement. Il fuma une lampé de sa cigarette, fixant cette lumière clignotante, soupirant avec une amertume certaine et un sentiment de manque. ~ Cela remonte déjà à quatre ans. Et je fais toujours ce même rêve. Enfin, il était temps qu’il arrive, je serais devenu fou, ainsi enfermé et à attendre ! ~ L’homme s’étira à nouveau et craqua quelques os qui demandaient un peu de mouvement avant de prendre son sac de sport et se diriger vers la sortie. Il avait avant cela nettoyer les lieux. En un temps record, il n’y avait plus de déchets, plus de traces de sa présence en ces lieux. Juste une vieille pièce désinfectée. Certain de n’avoir rien oublié, il quitta sans l’ombre d’un remord cette planque qui l’avait accueillit durant ces trois jours. Il accueillit l’arrivée d’air avec un certain réconfort, bien que ce fût la nuit et les néons les seuls témoins de sa présence. Ce qui, dans un sens, était préférable. L’homme aussi préférait, ça évitait les ennuis inutiles et raccourcissait l’échéance de son bain et son repas équilibré. A cette pensée, il jeta son mégot dans une plaque d’égout, avant de se mettre en route sans jeté un regard sur la scène de crime qui se déroulait non loin, agitée par les bruits des sirènes et des murmures des curieux qui aimaient à regarder les morts baigner dans leur sang. L’ombre s’éloigna vers le silence, calmement, simplement. ****** - Dites ? Il arrive quand Ryo ? Ca fait un moment qu’on ne l’a pas vue. - Bonne question, il ne devrait plus tarder maintenant. Ca fait combien de temps déjà… - Quatre jours…. Quatre longues journées ! Une porte venait de s’ouvrir et une ombre pénétra dans la pièce, las, et surtout d’une odeur assez repoussante. Cependant, cela ne sembla pas troubler trois des quatre personnes présentent, puisqu’elles vinrent à lui, enfin, surtout une, pour l’accueillir en héros. Et ce, au plus grand damne du dit héros qui ne rêvait qu’à une douche et un bon lit, sans oublier un repas chaud et mérité. Cependant, il savait ce qui arriverait quand il aurait franchi le seuil de la porte. Nezumi, leur petite souris allait venir à lui, pendant que Ryu et Aku allaient l’observer sous toutes les coutures histoires vérifier la non présence de blessures. Il aurait beau leur dire qu’il était en planque donc dans l’incapacité d’être blessé, cela n’aurait servit à rien, il les laissa faire, jetant un coup d’œil à Tetsu pour lui informer que la mission fut un succès, avant de revenir à ses trois autres compagnons assez amusés et surtout rassurés de voir qu’il avait encore des choses qui ne changeraient pas dans ce monde qui est sien et leur à présent. - Je vais bien. Je n’ai rencontré aucun problème. Par contre, si vous continuez ainsi, je risque la mort. J’ai besoin d’un bain, d’un repas chaud et surtout de mon lit pour les vingt-quatre heures à venir. - Mais… mais… tu viens juste de rentrer Ryo » Protesta un châtain aux airs angéliques plein d’innocence. - Pas de mais qui compte la souris. » Il lui ébouriffa les cheveux et lui fit un clin d’œil. « Dit toi qu’après j’aurais assez d’énergie pour jouer avec toi. » La dite souris eut un sourire amusé et laissa passer son ami et compagnon, en même temps que les deux autres qui avaient eut le temps de faire leurs vérifications. Notre homme aurait bien soupiré, si même pour cela, il était trop épuisé. Il se contenta d’un regard sur eux, et d’un geste de la main en signe d’au revoir, avant de quitter la pièce pour se diriger vers une autre salle, sa chambre… - Je vous ferais mon rapport dans vingt-quatre heures, d’ici là, interdiction de me déranger sous peine de mort douloureuse. Bonne nuit à tous ! » Il claqua la porte à ces mots laissant ses quatre compagnons sur leur faim… Celui qui n’avait pas bougé depuis l’arrivé du brun, se leva finalement pour s’approcher de la fenêtre tout en allumant une cigarette. Son regard noir se posa sur la ville. Il resta ainsi quelques instants avant de se tourner vers ses trois autres compagnons. Il les regarda chacun leur tour derrière ses lunettes puis s’approcha du plus petit de l’équipe, celui nommé Nezumi. - Prépare le rapport de Ryo… » ordonna-t-il d’une voix froide et dure. Le petit châtain aux grands yeux bleu ciel lui dédia un beau sourire avant d’incliner la tête en guise de réponse, visiblement pas impressionné par le comportement de son compagnon. Il se dirigea ensuite vers un ordinateur se trouvant dans un coin du salon de cet appartement. Il s’installa devant le clavier et se mit à taper rapidement sous le regard de Aku, qui s’était approché de lui en attachant ses longs cheveux blonds. Le quatrième membre de l’équipe encore présent dans la pièce se dirigea vers la cuisine afin de se chercher quelque chose à boire puis pris place sur le canapé. Il posa son regard vert sur la ville en souriant doucement. Le silence s’installa donc dans le salon, uniquement troublé par le bruit des touches du clavier de Nezumi. De longues heures s’écoulèrent sans qu’aucun des membres du groupe ne décrochent le moindre mot. Ce fut le petit châtain qui finalement brisa ce silence en se levant avec un grand sourire. Il s’approcha de Tetsu puis se pencha pour le fixer, les mains dans le dos. - J’ai terminé ! » fit-il d’une voix joyeuse. « Ryo va être content de savoir qu’il aura ça de moins à faire ! Mais je suis certain qu’il va aussi grogner en disant : *Ce n’était pas à toi de faire ça, tu n’étais pas sur place*. » Nezumi venait de se redresser en prenant une expression froide et sévère un peu exagéré, imitant son ami encore endormi. Puis il se mit à rire doucement à sa propre idiotie. Il fixa à nouveau le brun à lunettes qui l’observait aussi, toujours impassible, aucun sourire n’étirant ses lèvres. Il se leva avec lenteur pour s’approcher de l’ordinateur afin de lire rapidement le rapport. Ceci fait, il retourna s’asseoir dans son fauteuil et alluma une cigarette. - Parfait… » déclara-t-il de façon neutre. Ce fut la seule chose qu’il daigna dire à son ami. Il prit un livre posé sur une table basse en verre se trouvant devant lui puis l’ouvrit, commençant à lire en silence. Le petit châtain le regarda encore un instant puis se tourna vers le deuxième brun présent dans la pièce. Il sautilla presque jusqu’à lui puis se jeta sur ses genoux avec un grand sourire pour ne pas changer. - Ryu !! » fit-il joyeusement. « Tu veux jouer avec moi ? Je m’ennuis !! » Le brun aux yeux verts ricana doucement, amusé par le comportement de son compagnon. Il leva son bras et doucement glissa ses doigts dans la chevelure fine de la petite souris pour les ébouriffer avec calme et un certain amusement. Il se redressa alors et fixa le joyeux luron en lui tendant sa main pour l’aider à se lever. Il savait que ce qu’il allait dire allait poser certaines controverses. Comme un certain glaçon vivant qui estime que jouer n’est pas une fonction de leur groupe ou de la jalousie, sans vraiment en être, d’un autre qui aimait bien jouer aussi. Sans compter un dormeur qui allait être réveillé par une scène qui allait très vite inscrite dans certaines mémoires. Et ce fut justement cela qui motiva notre brun dans sa décision. - Bien entendu. Tu sais bien que jouer avec toi est une vraie source de bonheur pour moi. Voyons quel jeu nous allons faire ? Tu as une idée ? » Il fixa Nezumi avec un sourire entendu et reprit son petit discours-jeu alors que la petite souris allait lui répondre avec son entrain habituel. « Je sais. On va voir qui est le premier à trouver l’arme de Ryo dont il s’est servi aujourd’hui pour sa mission. Sans limite de temps et tous les coups sont permis, sauf de se faire aider ? Compris ? » - Ok ! Pas de limite de temps, pas d’aide, mais tous les coups sont permis ! Compris mon lieutenant ! » Ce fut avec une joie loin d’être dissimulée que la pile électrique se mit en mouvement… Non, que dis-je, en action afin de réaliser sa mission. Et ce, avec sérieux et extravagance mélangés. Certains allaient très vite regretter de devoir rester dans ce petit appartement dans les heures à venir. Enfin surtout deux personnes, dont une qui l’ignorait dormant encore… Et le jeu débuta. Cela commença par une observation minutieuse de la pièce suivit d’un brouhaha très loin d’être discret mettant en scène des meubles déplacés et des grincements en tout genre. Assistant à tout cela, on pouvait voir Aku, qui, si au début riait de bon cœur devant la scène, maintenant se décomposait sur place, se demandant qui rangerait tout le foutoir que ses deux compagnons étaient entrain de mettre. Son petit doigt lui disait que ça allait encore être pour sa pomme. Et à cette pensée, il en avait presque les larmes aux yeux, suppliant ses amis d’arrêter de faire du fouillis ici quand une idée lui vint. - Eh ? Pourquoi vous mettez le salon en pièce alors que… » Il revit l’arrivé de Ryo et chacun des gestes qu’il fit avant d’atteindre sa chambre. « il est directement parti dans sa chambre avec son matériel ? » Une série de point d’interrogation navigua au-dessus de sa tête alors que Ryu et Nezumi se stoppèrent en même temps, un tenant encore les jambes de Tetsu qui continuait sa lecture malgré sa petite veine pulsante sur sa tempe droite et l’autre lâchant le pauvre bocal à poisson qui se brisa en mille morceaux à peine avait-il rejoint le sol, ne faisant heureusement aucune victime, le locataire de ce bocal ayant connu la mort quelque temps plus tôt, à cause d’une expérience ‘Souriesque’… paix à son âme. Les deux hommes se fixèrent et en moins de temps qu’il en fallut pour dire ouf, le salon fut déserté par ces derniers qui se retrouvèrent dans la chambre du dormeur, encore très loin de se douter de l’ouragan qui allait passer chez lui. - Ne, si je le trouve le premier, tu devras faire un plan complet de tous mes pièges que j’ai placé dans les environs de la maison. » Il se gratta la tête, murmurant pour ne pas réveiller Ryo. « J’ai encore oublié leur emplacement. » Il tira la langue à cette révélation, souriant comme un gosse qui avait quelque chose à se faire pardonner, dépitant le pauvre Ryu qui se jura qu’il ne devrait surtout pas perdre, car retrouver les pièges, c’est amusant, à plusieurs, mais seul, ça vire au dangereux. | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mer 02 Mai 2007, 23:21 | |
| - Ok, ok ! Va pour ce gage, mais si c’est moi, tu devras faire toutes mes corvées pour les deux semaines à venir. Un bellâtre comme moi se doit de se préserver. Qui sait, je pourrais tomber sur mon âme sœur au coin de la rue, et je serais occupé à une corvée. Ce ne serait vraiment pas juste. »
Le sérieux qu’avait prit Ryu pour dire cela manqua de provoquer une crise de fou rire chez Nezumi qui fut, fort heureusement pour eux, stoppé par la main du brun, l’empêchant ainsi de réveiller Ryo et ainsi les faire périr dans une mort affreusement douloureuse. On avait beau dire, un Ryo au réveil, c’était bien pire que dix bombes nucléaires. Soufflant de soulagement en voyant que Nezumi avait comprit le message, il retira sa main. Et après un bref coup d’œil à l’endormi, se mit en chasse de l’arme cachée. Et là, la même scène que dans le salon se déroula, à une seule différence prêt, cela se fit dans le plus grand des silences. Ils aimaient jouer, certes, mais ils tenaient encore plus à leur vie. Ce fut donc dans un silence de mort qu’ils mirent la chambre sans dessus-dessous. Aku qui les observe par l’entrebâillement de la porte s’étonna d’être surpris de la scène qui se déroulait devant ses yeux. Il connaissait pourtant bien ses amis. Une bulle derrière sa tête se forma presque quand il vit le sac de sport de Ryo qui était tout simplement sur une chaise à l’entrée de la chambre. Il soupira à cette idée, et ferma la porte, ne tenant pas à être mêlé à tout cela. Lui aussi tenait à la vie. Alors que les deux joueurs, eux, continuaient leur petite chasse aux trésors.
Enfin ça, ça fut le cas, jusqu’au moment où las de ces mouvements autour de lui, Ryo ne se redresse et mette en joue Ryu qui soulevait sa couverture pour voir si le sac n’était pas sous le lit. Le brun se figea et la souris avec lui, s’immobilisant en pleine action, lançant un ‘oops’ qui ne préservait rien de bon.
- Oï ! Vous faites quoi au juste depuis dix minutes dans ma chambre ? - Euh… » Ryu se massa la tête avec un sourire très légèrement tendu. « Vois-tu, la souris voulait jouer donc… - Eh ! Fallait pas le dire ça ! » Coupa la dite souris, grand sourire nerveux aux lèvres, mais toujours aussi énervée qu’une puce. - Désolé, mais c’est moi qui ait l’arme sous le nez ! » Se justifia le menacé, avant de continuer. « Je disais donc que la souris voulait jouer. J’ai donc proposé un jeu. Et tu vas trouver ça drôle, mais le but du jeu est ton arme que tu as utilisée pour la dernière mission et comme elle est ici, on est là. C’est drôle non ? »
Pour toute réponse à cette question, un coup de feu fut tiré. Coup de feu qui ne put être entendu que part un professionnel, l’arme étant montée d’un silencieux. Ce dernier frôla de quelques millimètres le visage de Ryu, lui laissant une petite coupure comme preuve que non, il ne trouvait ça absolument pas drôle. Il rangea ensuite l’arme à sa place, sous l’oreiller, avant de fixer ses deux compagnons qui riaient jaune à présent.
- J’avais pourtant dit de ne pas me déranger pour les vingt-quatre heures à venir. Quelles informations n’avez-vous donc pas compris dans ces mots ? »
Ryo grogna en prononçant ces propos, se massant les tempes, sentant une migraine venir camper dans son crâne. Il ne savait pas pourquoi mais quelque chose lui disait que ses compagnons allaient vitre trouver une réponses à sa question. Bien entendu, elle ne serait pas à son goût et ne répondrait pas à son interrogation, comme toujours. Il ne faisait aucun doute qu’ils prétendraient ne pas avoir fait de bruit et donc ils rejetteraient la faute sur lui ainsi que sur son sommeil trop léger. Devait-il vraiment attendre une réponse alors qu’il la connaissait déjà ? Ryo n’en avait pas la moindre envie. Surtout que celle-ci l’énerverait plus qu’il ne l’était déjà… Le brun décida donc d’abandonner cette idée puis se rallongea sur le lit, ramenant la couette au dessus de sa tête dans l’espoir de se rendormir. Cependant, il était utopique de croire qu’il pourrait trouver calme et repos à nouveau. En effet, le tueur sentit la couette être doucement soulevé et un visage s’approcher de lui. Ryo ouvrit les yeux pour se retrouver nez à nez avec la souris.
- Dis… Elle est où ton arme ? » demanda-t-il alors avec un grand sourire. - Hey ! C’est de la triche !! » protesta Ryu en saisissant son équipier par le col. - Mais tu n’avais pas dit que je n’avais pas le droit de lui demander ! » répliqua le châtain tout sourire. - Ca tombait sous le sens pourtant ! » Répondit le brun en le fixant.
Ryo les observa froidement puis dégagea les couvertures avant de se lever du lit. Il ne s’était pas trompé, il ne parviendrait pas à dormir tranquillement. Il ne lui restait donc plus qu’à se lever et aller vaquer à ses occupations. Première chose au programmes, s’enfermer dans la salle de bain afin d’y prendre une longue douche chaude qui lui permettrait sans le moindre doute de se détendre. En même temps il préparerait un cachet d’aspirine pour combattre cette douleur lui martelant le crâne. Ce fut donc avec cela en tête que le brun laissa ses deux compagnons à leur disputent pour aller chercher ce qu’il n’avait pu avoir un peu plus tôt, le calme. Il pénétra dans la salle de bain et fit ce qu’il avait prévu de faire, restant dans la pièce pendant une demi heure. Une fois terminé, il sortit vêtu d’un peignoir blanc puis se dirigea vers la cuisine où il se servit un grand verre de jus d’orange. Il fut rejoint dans la pièce par l’un de ses amis, le blond de l’équipe, Aku.
- Désolé de n’avoir pu les empêcher d’aller te déranger. » Fit-il en souriant. « Ca va quand même ? » - Hm… Ca va aller. » Répondit Ryo en buvant sa boisson d’un trait. « De toute façon je n’ai pas le choix… Et ne t’en fais pas… je leur ferai regretter cela… »
Aku le fixa en riant nerveusement à ces paroles. Il savait que Ryo ne faisait jamais de menaces en l’air et allait toujours au bout de son idée. Il avait semble-t-il décidé de faire payer ce réveil brutal à ses amis et il le ferait, c’était certain. Le blond se demandait maintenant ce qu’il allait leur faire. Bien qu’il n’était pas certain de vouloir le savoir. Le blond s’approcha du frigidaire pour l’ouvrir et se sortir une limonade. Il se tourna ensuite vers le brun en souriant doucement et en s’appuyant sur le rebord de la table de cuisine. Il tendit une oreille en direction de la chambre de Ryo où visiblement Ryu et Nezumi cherchaient toujours le fusil. Ils ne l’avaient pas encore trouvé… C’était étrange…
- Tu l’as mis où ? » demanda-t-il doucement. - Là où ils ne pourront pas la trouver. » répondit mystérieusement Ryo en nettoyant son verre puis en le rangeant.
Il quitta ensuite la cuisine pour retourner dans sa chambre et s’habiller sans prêter attention à ses compagnons. Il attacha ensuite ses longs cheveux bruns en queue de cheval puis quitta la pièce, retournant dans le salon. Là, son regard se porta sur Tetsu toujours en train de lire.
- Je sors pour essayer de trouver un peu de calme. » Prévint-il d’une voix neutre. « Je compte sur toi pour leur faire ranger ma chambre avant mon retour. »
Le brun à lunette ne répondit mais leva simplement le pouce, indiquant ainsi à son ami qu’il s’en occuperait. Ryo fit un signe de tête en guise de remerciement puis quitta l’appartement pour se rendre en ville. Un peu de marche de ne lui ferait pas de mal.
******
Une sonnerie de téléphone retenti dans cette grande pièce qui visiblement, vu son mobilier, servait de bureau à son propriétaire. Ce dernier, un homme aux cheveux mi longs bruns décrocha le combiné afin de le porter à son oreille. Il ne prononça aucunes paroles, écoutant ce que son contact avait à lui dire. Ce dernier ayant terminé, le maître des lieux prit un paquet de cigarette afin d’en allumer une.
- Bien… » fit-il d’une voix froide. « Je vais venir pour mener la transaction à son terme. »
Ceci dit, le brun raccrocha le téléphone. Il fit ensuite pivoter son fauteuil sur lui-même puis se leva afin de s’approcher d’une grande baie vitrée qui donnait sur la grande salle de casino. Il posa un bras sur la vitre, s’appuya dessus en observant les tables de jeux de son regard vert perçant. Un fin sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres. Le casino, ce soir encore, était plein. Toujours les mêmes têtes. Toujours les mêmes hommes. Mais ce n’était pas important. Qu’ils restent, qu’ils apportent de l’argent, ils ne faisaient que contribuer à un plan de vengeance. C’était la pensée de cet homme au sourire machiavélique. Bientôt, oui, très bientôt, ils allaient très vite comprendre que l’enfant revenu d’Amérique avait bien grandit et qu’il avait de la rancœur à revendre. L’homme se redressa, quittant sa vue dominante, pour retourner à son bureau. Il attrapa son long manteau sombre et son écharpe et avec une nonchalance silencieuse, quitta le bureau pour sortir du casino lui-même par une porte dissimuler. Le sourire était toujours là, alors que dans un regard vers l’arrière, il s’éloigna vers le lieu de la transaction.
- Bientôt… Très bientôt, Nii-san. Juste de la patience … Et je te paierais au centuple tout ce que tu m’as donné ! A toi… Et à lui ! »
Il laissa un petit rire l’envelopper avant de reprendre une froideur qui faisait même frissonner les feuilles qui virevoltaient à cause du vent naissant. Il ferma son manteau à ce moment précis, et s’éloigna, alors que ses pensées l’enveloppaient doucement au fur et à mesure que ses souvenirs lui revenaient…
A suivre… | |
| | | caga-chan Fraise VIP
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Ven 04 Mai 2007, 15:12 | |
| Pas mal du tout ce chapitre 1 ! J'ai hâte de lire la suite ^-^ | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
Nombre de messages : 688 Age : 46 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 24 Mai 2007, 19:40 | |
| Chronique de YakuzaTitre : Akaitsuki Auteur : Val-rafale et Myushi Mail : val-rafale@club-internet.fr et mew_3300@yahoo.frSérie : Originale Genre : Yaoï. Policier / Intrigue / Action. Akaitsuki Chapitre 02 - Rencontre Flash Back – 10 ans plutôt - Tu iras à Boston pour terminer tes études. Tu ne reviendras pas avant d’avoir eut tout tes diplômes et du plomb dans la tête. Mais saches que tu n’es plus mon enfant. Un simple homme de main de la famille qui ne peut plus prétendre à rien, sinon le fait qu’il ne m’apporte que de la pitié et c’est pour cela que je te laisse la vie sauve. Akiharu ! Aujourd’hui je te renie ! » - Père… non… Le garçon, âgé d’à peine dix-sept ans, venait de voir tout son monde s’écrouler. L’homme qu’il aimait venait de révéler son vrai visage en affaiblissant sa famille. Et cette dite famille le reniait pour l’exiler dans un autre pays. Il ne savait plus où était sa place et les larmes qui ne cessaient de couler ne l’aidaient pas à lutter et se battre pour regagner cette vie qu’on venait de cruellement lui ôter. A cet instant, un garçon innocent mourut à jamais. A sa place un vide s’installa. Vide qui se changea en haine alors qu’aux Etats-Unis, un jeune japonais menait des études pleines d’avenir de droit et de commerce. Fin du Flash back L’homme au long manteau avançait avec calme. Le vent ne cessait pas de jouer avec lui, glacial pourtant moins froid que l’aura qui tournait autour de l’inconnu. Cherchant dans sa poche quelque chose, il s’avança avec calme vers un lieu précis qu’il avait bien en tête. Et il trouva ce qu’il cherchait, un étrange boîtier, qu’il actionna avec un sourire ampli de malice. Le jeu venait à peine commencer. Le maître de ce jeu était un pion qu’on qualifiait d’insignifiant, qu’on observait mais laissait évoluer, ne représentant aucunes menaces pour aucunes des organisations. Cependant, certains devraient se souvenirs qu’il valait mieux se méfier de l’eau qui dort. Les apparences sont des choses trompeuses qui peuvent mener à la perte de n’importe qui. Le brun savait de quoi il parlait pour avoir testé personnellement cette pratique. Un fin sourire se dessina de nouveau sur son visage alors que le port se montrait à son regard. Il se dirigea directement vers les docks, plus précisément le bloc B. Il avait son destin qui l’y attendait. Un destin dont il avait marqué chacun des rouages, sans oublier le moindre détail. Il n’avait pas besoin de protection. Pour le moment, aucunes craintes d’assassina. Il n’était qu’un insecte rampant à leurs yeux. Une chose insignifiante qui voulait se refaire une place dans le milieu. Qu’il pense cela, c’était sans importance. Au contraire, cela arrangeait ses affaires. Cette idée raviva encore plus son sourire avant qu’un masque de froideur ne re-possède tout son visage. Il venait d’arriver au point de rendez-vous et ne pouvait donc plus se montrer plein de machiavélisme. Juste un jeune homme déterminé à vouloir se faire une nouvelle vie dans le milieu de ses aïeuls. Le brun était prêt à tout pour mener à bien son jeu sous les couleurs de la vengeance. Ce fut dans cette idée qu’il arriva devant les deux hommes visibles et les quatre autres très mal camouflés selon l’idée du brun et bien cachés pour les autres. Il trouva cela d’un pathétisme sans égal, mais ne montra rien, ce n’était ni le temps ni le moment. Sans compter que cela donnait de bonnes informations quand aux capacités de ses vis-à-vis pour ne pas dire ennemis. - Tsubasa-sama, vous êtes pile poils à l’heure. Ce qui est un bon point pour vous. Le patron aime la ponctualité. L’interpellé manqua de couper court à ces futiles formalités avant de se souvenir que pour le moment, il devait faire profile bas. Il avait tout le temps pour faire ravaler ces paroles à ce type aux allures supérieures qui ne s’élevaient qu’à peine au dessus d’un pissenlit. D’ailleurs, bientôt, très bientôt, il allait les manger par la racine. Cette idée le réconforta dans son rôle, lui permettant de prendre sur lui sans rien montrer sa rage et sa volonté de l’écrabouiller comme l’ordure qu’il était. - Je ne me pouvais me permettre un retard. Vous le savez tout autant que moi. Maintenant, si nous allions directement au but. Le temps est une denrée précieuse que ni vous ni moi aimons perdre en discussions inutiles. Bon, d’accord, cette petite remarque était peut-être de trop. Mais se montrer trop ‘gentil’ et asservit n’aidait pas non plus pour se faire une place. Même pour une insecte insignifiant et non effrayant. D’ailleurs, cela sembla plaire puisque pas de remarques désobligeantes destinées à le remettre à sa place, mais plutôt un compliment. Franchement, à qui il avait à faire ? Le brun manqua de lâcher un soupire mais ne fit rien, laissant le contact dire ce qu’il avait à dire. - Je vois que l’enfant grandit, c’est bien, ça évitera de traiter avec un pleurnichard idéaliste. Alors allons droit au but. Si tu es capable de réunir les fonds nécessaires dans les vingt-quatre heures à venir, tu auras la marchandise avec le bonus nouveau client en prime ! Alors que les deux hommes riaient aux éclats, Akiharu, lui, prenait sur lui, maugréant intérieurement, mais s’amusant également de l’avenir qu’il leur réservait. Comme dirait un vieux dicton, on verra bien qui rira le dernier. Les fixant avec une haine pleine d’amertume, il préféra leur tourner le dos, tout en s’éloignant avec calme. Calme qui souffla les deux imbéciles s’attendant à une réaction en chaîne. Un enfant aurait bien dit : bien fait pour vous, mais le brun se contenta de leur répondre avec une malice qui passa pour de la politesse. - Bien, donc rendez-vous, ici, dans vingt-quatre heures. Et avec l’argent. N’oubliez pas la marchandise sinon, le bouffon ne sera plus celui qu’on rit. Il s’éloigna avec un sourire de nouveau machiavélique. Mains dans les poches, il éteignit le petit boîtier, satisfait. L’étape numéro un était un franc succès. Il laissa cependant deux hommes avec un certain agacement vis-à-vis de sa personne, mais cela n’était qu’un détail qui ne serait plus dans vingt-quatre heures. La famille Kudo allait perdre mystérieusement des hommes et toute une cargaison de marchandises qui n’atteindra jamais le bloc B. Cette idée reluisante en tête, il marcha en direction du casino, ayant encore des choses à régler avant de songer à se reposer… ***** Ryo avait gagné le centre ville, après avoir quitté l’appartement, que deux de ses amis avaient décidé de retourner afin de trouver une arme qui était parfaitement bien rangé. Il souhaitait trouver un peu de calme, cependant les rues d’une capitale sont loin d’être un endroit de tout repos. Pourtant, selon le brun, il ne pouvait pas trouver de lieux plus bruyants que l’appartement qu’il partageait avec ses compagnons. Du moins, c’était le cas lorsqu’il y en avait certains qui décidaient de s’amuser avec ses nerfs. Heureusement, ce n’était pas tous les jours ainsi. La majeur partie du temps, les membres de son équipe travaillaient avec sérieux. Le jeune homme avançait donc dans les rues de la ville sans avoir de but précis. Il se détendait juste les nerfs de cette façon. Il passa machinalement devant le grand casino de la ville et s’arrêta pour observer l’enseigne parée de milles couleurs. Il n’avait jamais aimé ce genre d’endroit, trop bruyant à son goût cependant, il devait avouer une chose, cela offrait toujours un moyen de se protéger de ses ennemis. Combien de fois s’était-il caché parmi la foule de joueurs, le temps que ses poursuivants l’oublient ? Cela avait dû lui arriver au moins une dizaine de fois, voir une quinzaine. Sans qu’il ne sache pourquoi, le brun se tourna vers cet antre et y pénétra. Il observa tout autour de lui, les machines à sous, les tables de jeux où s’afféraient les clients pour la plupart habitués. Ryo commença à évoluer au milieu de cette fourmilière puis s’arrêta devant le coin bar. Là, il prit place devant le comptoir et se commanda un whiskey, sa boisson alcoolisée favorite. Tandis que le barman lui préparait sa commande, le brun se tourna vers les machines à sous. Il entendit une sirène et aperçut un gyrophare s’allumer. Un cri de joie retentit alors que de nombreuses pièces tombaient dans un bac. - Ah, un jackpot… » Fit le barman en souriant. « Cela fait toujours plaisir à voir. » Ryo se retourna vers son interlocuteur et le fixa froidement avant de prendre son verre pour en avaler une gorgée. Il observa à nouveau la machine qui venait de faire gagner quelqu’un. Ce n’était pas le genre de chose qui arrivait souvent dans un casino. Une fois par jour à peu prêt il y avait un grand gagnant. Mais lorsqu’on voyait les sommes que mettaient les joueurs dans ces engins pour gagner, on ne se demandait plus qui était le vrai gagnant de l’histoire. Le brun soupira puis tourna le dos au reste du casino pour fixer le barman. - Hm… Ce qui me ferait moins plaisir c’est de savoir combien cette personne a misé dans la machine avant qu’elle ne donne… » Répondit-il d’une voix froide. « Cet homme a-t-il vraiment gagné toute sa mise ? J’en doute fort… » - Vous n’êtes guère positif… » Fit remarquer son vis-à-vis en nettoyant un verre. - Non… Juste réaliste… » Répliqua Ryo avec calme en vidant son verre. « Un autre… » Il regarda la boisson que le barman venait de lui verser puis sortit son paquet de cigarette afin d’en allumer une. Il se tourna à nouveau vers le casino, observant chaque personne présente. Il put dénombrer un bon nombre de vigils, plus que la normale. Mais étrangement, cela ne surpris pas le brun qui comprit immédiatement que pour avoir un système de sécurité comme celui-ci, c’est qu’il devait y avoir autre chose à protéger que de l’argent. Néanmoins il y avait quelques failles dans tout cela, d’ailleurs un peu trop évidente pour Ryo. Il fallait avouer aussi que son équipe possédait un petit génie en la matière. Nezumi s’amuserait d’ailleurs énormément à trouver tout ce qu’y n’allait pas ici. Cela lui donnait une idée de future occupation pour lui. Ryo souffla un nuage de fumée alors qu’un fin sourire étirait ses lèvres. Il se retourna pour terminer rapidement son verre et payer les consommations. Ceci fait, il se leva puis se dirigea d’un pas calme vers l’entrée, mettant derrière lui ce casino et tous ses strass et faux-semblants, prêt à se replonger dans les mouvements de la rue, appréciant ce brouhaha anonyme, rassurant dans un sens, dynamisant dans l’autre. Il se heurta alors à une ombre qui avait surgit devant lui avec l’agilité du chat sans qu’il n’eue le temps de sentir sa présence. Il grogna en la sentant le bousculer avant de détailler des pieds à la tête cet homme qui dégageait quelque chose qui n’avait rien d’habituel avec les gens dit normaux. Ryo aurait mit sa main à couper que l’homme qui venait d’entrer n’était pas étranger à ce nombre de vigils, conséquent, dans les lieux et cette sécurité démesurée mais loin d’être efficace. Mais cela n’étant pas son affaire, il garda pour lui sa façon de penser du comportement de l’étranger, et quitta le casino revenant à son projet initial. | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
Nombre de messages : 688 Age : 46 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 24 Mai 2007, 19:41 | |
| Enfin, ça, c’était son idée, et non celle de l’ombre qui se tourna sur elle-même et le fixa avec une froideur évidente, prêt à lui dire sa façon de penser. Mais rien ne vint, l’ombre fixa un autre point sur son vis à vis et comprenant comme Ryo de quoi il s’agissait, il l’attrapa et l’entraîna dans un mouvement de nouveaux clients s’en servant de couverture sans la moindre hésitation. Akiharu, notre ombre, loin d’être ravi de ce qui venait de se passer, grogna en lâchant l’homme qui s’était laissé entraîné certainement par instinct ou alors volonté de voir ce qui allait se passer. Dans les deux cas, il s’en moquait pas mal. L’important était que l’homme était armé et ce de façon professionnel. Donc, hasard ou pas, il n’allait pas laisser passer ce genre de type qui pouvait se fondre dans le décor et surtout savoir quand il faut agir ou pas. Cela pouvait être utile quand on songeait que cette pseudo équipe de sécurité n’avait pas réussit à intercepter un tueur embusqué.
- K’so… Les imbéciles ! » S’agaça t’il maugréant plus contre lui-même que contre ces hommes qu’il savait déjà pas de qualité.
Remettant ses vêtements en place, il fixa le brun à la cigarette, jaugeant la dite cigarette avec mépris, avant de revenir à l’individu lui-même. Il l’avait conduit dans un couloir privé du casino, un lieu sécurisé au minimum, ce qui n’était pas du luxe quand on songeait qu’un tueur traînait librement entre les murs du casino. Il fallait vraiment qu’il fasse du ménage dans tout cela. Punaise ou pas, aux yeux des concurrents et des autres familles, il devait rester nuisible, donc à éradiquer. Mais comme tout bon cafard, il sait s’accrocher à la vie et causer quelques désagréments qui allait faire certains trous dans certaines vies, foi de Akiharu Tsubasa. Mais le moment n’était pas à cette vengeance, mais à cet étranger qu’il avait conduit à sa suite par instinct de conservation et surtout une idée derrière la tête. Même si son visage froid et dur ne démontrait qu’une volonté de régler quelques choses.
- Hm… Ton nom ? » Fit-il sans le moindre détour. « Et que fais-tu en ce lieu qui ne doit pas être une tasse de thé pour ton genre de personne ? »
Il n’avait prit aucun détour et cela tira un sourire de son vis-à-vis. En effet, Ryo trouva l’attitude du gamin assez amusante, car pour lui, ce n’était qu’un gamin qui jouait au grand et ce malgré ce regard mort. Il se prenait pour qui ? Il devait être le propriétaire des lieux. Mais pas très doué si on considérait son équipe. Cependant, il devait avouer qu’il avait de bons instincts et réflexes, pour avoir repéré très rapidement le tueur, mais il restait novice pour le reste. Emmener un étranger dans un endroit privé du casino et lui parler sans se mettre en sécurité était soit très optimiste en vue de ses capacités, soit digne d’un gamin qui ne pensait pas à toutes les éventualités. Ryo opta plus pour la seconde supposition, mais il décida d’entrer dans le jeu histoire de voir jusqu’où allait le mener cette histoire. Une chose était certaine, ça resterait plus reposant qu’un Ryu et Nezumi ensemble dans une pièce à jouer.
- Et toi ?… Pour te permettre d’emmener client contre sa volonté dans ce couloir ? » Répliqua t’il avec un amusement dissimulé alors qu’il rejetait avec simplicité sa fumée en direction du jeune énervé. - Moi ? » Il attrapa avec un agacement loin d’être dissimulé lui, la cigarette et l’écrasa. « Quelqu’un qui n’aime pas qu’on fume en sa présence et qui aime qu’on lui réponde ! - Oh… je vois ! » Il se mit à sourire ouvertement. « Monsieur n’est pas vraiment ravi qu’on attente à sa vie alors qu’il emploie une tripotée d’homme pour empêcher cela. » Il sortie une autre cigarette et se l’alluma. « Alors si monsieur me disait ce qu’il voulait avant de trop me faire perdre mon temps ! »
Inutile de préciser que cela ne plut guère à Akiharu qui détestait particulièrement être rabaissé de la sorte. De mauvais souvenir et un rappel un peu trop brusque de vengeance. Cependant, il ne montra pas les crocs ou ne tira pas sur l’inconnu qui avait la langue trop pendue à son goût. Il se modéra pour le moment, montrer une quelconque réaction ne ferait qu’affirmer des dires qui étaient très loin d’être réaliste. Il savait parfaitement les capacités de son équipe de sécurité. Mais c’était tout ce qu’il pouvait se permettre pour ne pas montrer qu’il n’est pas si puceron que ça. Il se contenta de le fixer avec froideur et reprendre cette cigarette. On ne fumait pas en sa présence.
- Je pense déjà l’avoir dit ! Présente toi et surtout je veux les raisons de ta présence dans ce casino. Je pensais ces thermes compréhensibles. Mais j’ai du me tromper ! » Siffla t’il avec un rancœur visible mais un contrôle certain… - C’était parfaitement clair, mais je ne présente pas à un jeune prétentieux qui ne daigne même pas se présenter lui-même. » Il fit un sourire tout ce qu’il y a d’amusé tout en se penchant vers le jeune étranger. « Votre maman ne vous a t’elle pas dit qu’il était impoli de demander le nom à quelqu’un sans se présenter soi-même ? »
Ryo s’écarta avec amusement, tout en étudiant son vis-à-vis. Quelle sera sa réaction ? Le brun était curieux de le savoir, alors qu’il s’alluma une troisième cigarette. Ce gamin semblait déterminé, même si de gamin, il ne devait avoir que le comportement. Il ne lui donnait pas plus de vingt-huit ans. Célibataire qui ne laisse personne l’approcher. Méfiant et habitué à avoir ce qu’il veut. Mais pas un gosse de riche ou plus. Ryo le trouvait … Comment dire !?… Intéressant, bien que dangereux par son comportement. Il lui rappelait quelqu’un, c’est pour cela qu’il restait sûrement ici à chercher et à découvrir ce qu’il lui voulait, le provoquant pour voir ses limites et surtout ses capacités. Un fin sourire se dessina à cette pensée, mêlé à un regard plein de souvenirs… Bons et mauvais…
Akiharu arracha cette maudite cigarette que venait d’allumer le tueur, le faisant sursauter et sortir de ses pensées. Les deux hommes se fixèrent avec intensité, l’un d’eux l’air amusé et l’autre plus qu’agacé. Cependant, celui qui était proche de l’explosion de colère, sembla se calmer brusquement. En effet, le jeune homme propriétaire des lieux n’était pas dupe du but que désirait atteindre le brun. Il voyait clair dans son jeu mais ne se laisserait pas ainsi manipuler. Il n’était plus un enfant qui se laissait guider par ses émotions.
- La politesse avec un homme de ton espèce n’est pas de rigueur. » Répondit-il d’une voix glaciale. « De plus vous êtes chez moi ici. Donc répondez avant que je ne perde vraiment patience. » - Alors il vous faudra perdre patience. » Répliqua Ryo en souriant toujours. « Je ne suis guère décidé à vous répondre. En tout cas j’espère que vous avez les moyens de me faire parler, parce que cela ne sera pas simple. » - Ne me sous-estime pas, mon beau. » Fit le cadet tandis que ses yeux s’illuminait d’une lueur étrange, froide, vide de tout sentiment.
Ryo perdit son sourire en le remarquant. Il connaissait ce genre de regard pour l’avoir déjà rencontré chez d’autres personnes dont ses amis. Généralement, cela n’était jamais bon, peut être n’aurait-il pas dû insister de la sorte avec lui. Il ignorait ce dont ce jeune homme était capable. Il devait certainement caché son talent, lui et ses compagnons le faisaient bien, chose normale pour des assassins. Le tueur mit une distance raisonnable entre lui et son vis-à-vis, mais sans pour autant être trop éloigné afin qu’il ne s’imagine pas qu’il fuit devant l’adversité.
- Je te fais donc peur ? » Demanda alors Akiharu en souriant encore. « Je t’ai peut être surestimé… Tu ne dois pas être aussi doué que cela… »
Ryo le fixa avec calme et froideur. Il ne s’était donc pas trompé sur son compte, cet homme cachait bien son jeu. Derrière son comportement de gamin pourri gâté, se cachait autre chose qu’il ne pouvait encore déterminé, ne le connaissant pas suffisamment pour cela. Néanmoins, cela éveillait non seulement sa méfiance mais aussi sa curiosité. Il avait envie de savoir jusqu’où il était capable d’aller pour le faire parler. Le brun sourit doucement sans le quitter des yeux.
- Vous vous trompez. » Répondit-il avec calme. « Vous ne me faites guère peur, je mets juste une distance de sécurité entre nous. » - Une distance de sécurité ? » Demanda Akiharu en haussant un sourcil. « Pourquoi si tu ne me crains pas ? » - Oh mais tout simplement parce que les gamins de votre genre sont souvent imprévisibles et ont tendance à se jeter à la gorge des gens pour un rien. » Déclara Ryo sans se laisser démonter par cette remarque. - Les gamins de mon genre !? » Siffla Akiharu avec un éclair de froideur et de haine dans le regard. « Ne parle pas de choses que tu ignores ! Tu risquerais de regretter de ne pas tourner sept fois ta langue dans ta bouche. »
Akiharu connaissait parfaitement bien le facteur réflexion. Il était son arme depuis son retour au Japon. Depuis son acquisition du casino, depuis le début de l’élaboration de son plan. Il était donc hors de question qu’un inconnu, aussi professionnel qu’il soit, ne s’émisse dans sa vie. Pourtant, il garda son calme, son sang-froid. Il aurait bien mit certains points sur certains ‘i’, mais cela n’aurait conduit à rien. Le brun le savait. Il n’avait pas de temps à perdre avec ce genre d’enfantillage. Voilà pourquoi il préférait aller droit au but. Se modérant, jouant avec un caractère qu’il avait appris à modeler en fonction de la situation.
- Maintenant, ton nom. Le gamin que je suis est las d’attendre la vieille personne que tu es. » Souligna t’il simplement mais à sa façon. « Au risque de me répéter, mon temps est précieux. Alors aussi reconnaissant que je sois pour ton aide que tu as apporter dans cette tentative plus que miséreuse de me tuer, je ne resterais pas longtemps patient dans l’attente de ma réponse ! » - Oh ? Vraiment ? » Fit assez amusé Ryo avant de reprendre son sérieux.
Il savait, non, avait parfaitement compris que le jeune propriétaire face à lui savait ce qu’il voulait et où il voulait aller. Ce n’était pas un simple caprice enfantin, mais un véritable désir. Ce regard, le regard du jeune homme en était la parfaite preuve à ce moment précis. Il ne devait pas le sous-estimer. En aucun cas. Ce serait jouer avec le feu. | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 24 Mai 2007, 19:41 | |
| - Je suis quelqu’un qui peu te dire que le jeu auquel vous jouez est dangereux. Surtout si vous continuez à laisser entrer l’ennemi chez vous ! - Bonne analyse, à une erreur près. L’ennemi est là pour juger de mon incompétence. Le moment venu, il disparaîtra aussi mystérieusement que subitement. » Rétorqua l’homme d’affaire. « Mais cela n’a pas répondu à ma question. Ton nom ! » - Il n’y a pas à dire, vous êtes quelqu’un de déterminé. Cela me plait, mais hélas, ne me force nullement à vous répondre. Cependant, je vais vous répondre. Je suis… - Omocha-kun ! » Coupa Akiharu avec un éclair de malice dans son regard. « Tu es Omocha-kun à partir de maintenant à mes yeux. Tu as mit trop de temps à répondre, et j’ai décidé de trancher ! Tu es et restera Omocha-kun. »
Akiharu avait fait son choix. Un choix bien étrange. Il avait désigné Ryo comme jouet. Pourquoi faire, cela, lui seul le savait. Bien que le nom ne donnait pas l’occasion à la confusion. ‘Monsieur jouet’ ! Ca avait vraiment le mérite d’être clair. Ryo, après une surprise compréhensible, eut un sourire amusé, avant de reprendre un sérieux inquiétant et s’approcher du jeune prétentieux pour lui relever le visage et le fixer de regard à regard.
- Omocha-kun ? Hm… Voyez-vous ça ! Vous pensez réellement que ce genre de surnom puisse fonctionner ? » Il se recula à distance sécuritaire, toujours pas suicidaire pour le moment, avant de s’allumer une nouvelle cigarette, bien décidé à la terminer celle-là. « Je suis Ryo et non Omocha-kun ou un quelconque jouet. Retenez cette information petit coq roi d’une fausse basse cour ! »
Akiharu eut un sourire amusé, voir fou à cette réponse, avant de simplement retiré cette cigarette qui venait d’être allumée à son propriétaire et l’écraser. Il s’approcha de Ryo et sourit de plus belle, avant de tout bonnement reculer et de lui tourner le dos, intentionnellement, puis s’éloigner vers son bureau… Et ce, avec des gestes parfaitement calculés, mesurant chacunes de ses actions, avec un sérieux que seul un professionnel pouvait repérer. Pour tous les autres, ce genre de gestes passait pour une faute de débutant ou un suicide ouvert… Mais ce n’était pas le cas. Loin de là…
- Mais qui a dit que tu avais un quelconque choix ? » Signala t’il avec une voix qui démontrait le contraire. Il n’y avait aucun choix possible…
*****
- Ne ! Tu crois que Ryo était en colère ? - Je ne pense pas… Le connaissant, il a du profité de votre jeu pour aller prendre l’air et fumer en paix. Nous laissant le rangement ! » Répondit Aku, les larmes aux yeux, dépité par le fouillis qu’avaient réussit à faire ses deux amis en si peu de temps. - Allons, allons ! » Tapota Ryu sur l’épaule de Aku. « Nous allons t’aider, ne t’en fait pas… » Il eut un sourire plein de malice. « Quand nous aurons trouvé le fusil de Ryo ! »
Les mots furent à peine prononcés que deux éclairs se mirent en action, rajoutant du désordre dans ce désordre déjà trop conséquent. Dépité, Aku abandonna son rangement, regardant avec supplication Tetsu pour qu’il agisse, mais faisant choux blanc. Le glaçon vivant semblait penser que pendant qu’ils étaient occupés à chercher le fusil, ils ne faisaient pas de grosses bêtises en attendant. Soupirant, Aku s’installa sur le canapé, alluma la télévision, priant intérieurement qu’ils trouvent vite ce dit fusil, tout en souhaitant l’inverse, ne tenant pas à réparer d’autres bêtises… Y’a pas à dire, il préférait ses amis sérieux et concentrés, que lâché dans un jeu assez idiot…
*****
Les deux hommes et leur équipe avaient fait demi-tour après le rendez-vous avec le jeune blanc-bec, ravi et surtout satisfait. Tout avait marché comme leur patron l’avait dit. Ils avaient roulé le jeune Tsubasa avec facilité. C’était en rire qu’ils avaient quittés les docks, se moquant allègrement de Akiharu, pour rejoindre la propriété de leur patron. Ils arrivèrent très vite chez les Kudo. Un des hommes de mains, alors, s’entretint avec un des frères Kudo : Hitoshi, belle homme de haute taille et à la carrure d’athlète sans pour autant entrer dans l’excès. Il avait les cheveux courts bruns plutôt bien coiffés mais dont certaines mèches retombaient devant ses yeux, couleur acier.
- Kudo-sama ! » S’inclina respectueusement le dit homme de main. - Oui, oui ! Droit au but ! Je n’ai pas que ça à faire ! - Bien Kudo-sama ! » L’homme prit une profonde inspiration et se lança. « Tout s’est passé comme vous l’avez indiqué. Il n’y a vu que du feu. Il est vraiment simplet et crois sincèrement entrer en affaire avec vous ! » Se moqua t’il ouvertement. - Assez idiot ! Je ne te paie pas pour ce genre de réflexion. A t’il posé des conditions ? Demandé certaines informations ? Ou simplement donné un autre rendez-vous ? Alors parle !! - Euh… non ! Pas vraiment de questions, juste des mises au point et bien un rendez-vous pour dans vingt-trois heures maintenant, au même endroit qu’aujourd’hui ! - Bien… Parfait ! Tu peux te retirer ! - D’accord Kudo-sama !
Il jeta un dernier coup d’œil à son patron avant de faire demi-tour et quitter la pièce. Au même moment, Hitoshi s’installa sur son fauteuil, s’alluma une cigarette et eut un sourire amusé.
- Tu as grandi Aki mais tu n’as toujours pas prit de plomb dans ta jolie petite tête ! Je me demande si tu supporte toujours autant la cigarette !
Un rire s’échappa alors qu’il passa un coup de fil avec un amusement plus que visible…
- Faites lui peur ! » fit-il avec un sourire mauvais.
La voix à l’autre bout acquiesça alors qu’un bruit de machine à sous signalait un gagnant. Gagnant qui faisait connaître sa victoire…
A suivre… | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Sam 26 Mai 2007, 07:48 | |
| Chronique de YakuzaTitre : Akaitsuki Auteur : Val-rafale et Myushi Mail : val-rafale@club-internet.fr et mew_3300@yahoo.frSérie : Originale Genre : Yaoï. Policier / Intrigue / Action. Akaitsuki Chapitre 03 - Un nouvel amusement - Omocha-kun ? Hm… Voyez-vous ça ! Vous pensez réellement que ce genre de surnom puisse fonctionner ? » Il se recula à distance sécuritaire, toujours pas suicidaire pour le moment, avant de s’allumer une nouvelle cigarette, bien décidé à la terminer celle-là. « Je suis Ryo et non Omocha-kun ou un quelconque jouet. Retenez cette information petit coq roi d’une fausse basse cour ! » Akiharu eut un sourire amusé, voir fou à cette réponse, avant de simplement retiré cette cigarette qui venait d’être allumée à son propriétaire et l’écraser. Il s’approcha de Ryo et sourit de plus belle, avant de tout bonnement reculer et de lui tourner le dos, intentionnellement, puis s’éloigner vers son bureau… Et ce, avec des gestes parfaitement calculés, mesurant chacune de ses actions, avec un sérieux que seul un professionnel pouvait repérer. Pour tous les autres, ce genre de gestes passait pour une faute de débutant ou un suicide ouvert… Mais ce n’était pas le cas. Loin de là… - Mais qui a dit que tu avais un quelconque choix ? » Signala t’il avec une voix qui démontrait le contraire. Il n’y avait aucun choix possible… Ryo le regarda s’éloigner en souriant toujours, cependant, il ne répondit pas, préférant le silence. Il ne voyait pas l’intérêt d’aller envenimer les choses avec ce gamin, particulier, il fallait l’avouer. Le brun fit alors demi tour pour retourner dans la salle principal et ensuite quitter ce lieu dans lequel il ne reviendrait peut être jamais, à moins de n’avoir un contrat à exécuter. Mais alors qu’il se dirigeait vers la sortie du bâtiment, le tueur s’arrêta puis pivota sur lui-même, son regard scrutant le moindre recoin du casino. Il y avait quelque chose d’anormal qu’il avait cru apercevoir l’espace d’un instant. Il ne saurait dire ce que cela pouvait être, néanmoins il était certain que c’était là. Sans vraiment savoir pourquoi, le brun commença à parcourir les lieux en cherchant ce détail qui avait attiré son attention. Alors qu’il parcourait les allées, son regard se posa en hauteur sur une grande baie vitrée à travers laquelle il put voir la silhouette du propriétaire des lieux. De toute évidence, cette glace était à l’épreuve des balles, ce qui semblait logique si cet homme avait des ennemis. Cela devait être le cas vu le système de sécurité, inutile, qu’il avait tenté de déployer… Ryo observa encore le maître des lieux puis soupira avant de faire demi tour pour rejoindre la sortie. N’ayant pas trouvé ce qu’il pensait avoir aperçut, il était inutile de rester. Le tueur devait avoir rêver, son imagination lui jouait des tours. Mais alors qu’il se retournait, ses yeux se posèrent sur un objet qu’il connaît trop bien, caché entre deux machines à sous, le canon d’une arme à feu, certainement de gros calibre vu la taille. Le brun calcula rapidement la direction vers laquelle il était pointé puis réagit au quart de tour son instinct prenant le dessus. Il se mit à courir vers ce tireur embusqué, bousculant les clients. Il arriva devant les machines derrière lesquels il était caché puis bondit en prenant appuis en premier sur un siège puis sur l’avant des engins avant de passer par-dessus. Il atterrit souplement de l’autre côté et pivota sur lui-même tout en donnant un puissant un coup de pied circulaire dans la mâchoire du tireur. Ce dernier surpris s’écroula au sol alors qu’un coup de feu s’échappait de son fusil. Des cris s’élevèrent parmi les clients que la panique gagnait. Ryo se redressa immédiatement pour observer les agents de sécurité qui visiblement ne savait pas comment agir pour calmer les personnes. - Quelle bande d’amateurs… » Grogna-t-il en saisissant la lanière d’un sac pour l’utiliser comme lien afin d’attacher sa prise. Ceci fait, il se redressa puis se mit un peu en hauteur en montant sur un siège avant de mettre ses mains en porte voix, fixant la clientèle importante de ce casino. Lui qui ne supportait pas se faire remarquer, il n’allait pas avoir le choix, il se devait intervenir avant qu’il n’y ait véritablement un accident. - Que tout le monde se calme ! » Fit-il d’une voix forte. « Ceci n’était qu’un exercice pour juger la sécurité du casino. Vous avez tous agis comme il le fallait. Vous pouvez reprendre le jeu. Amusez vous, la maison offre une consommation gratuite à tous pour se faire pardonner de ce désagrément. » Cette annonce passée, Ryo descendit de son piédestal et s’étira doucement tout en se baissant pour ramasser son paquet cadeau. Alors qu’il le relevait, il se retrouver nez à nez avec le maître des lieux. Ce dernier ne semblait pas vraiment content de sa petite prestation devant les clients. D’un certain côté, le brun n’était guère surpris, à sa place, il aurait été furieux lui aussi qu’un homme totalement inconnu, un tueur de surcroîts, offre ainsi une consommation gratuite à chaque personne présente dans le casino, surtout sans son autorisation. Cependant, le tueur ne fut guère impressionné par le regard noir que lui lançait Akiharu. Il poussa sa prise sur son vis-à-vis en souriant. - Cadeau. » Fit-il en lui tournant le dos prêt à partir. « A l’avenir prenez des pro comme vigils… Parce que si moi je ne vous veux aucun mal, lui… Il a été envoyé par un de vos ennemis… » Akiharu attrapa le colis sans broncher, tout en fixant le dos du personnage qu’il avait décidé de nommer Omocha-kun. Ce type n’était pas n’importe qui. Il l’avait déjà compris à son attitude, sa façon de l’analyser. Cependant, cela ne lui disait pas qui il était réellement. Il avait son nom : Ryo. Mais rien de plus. Bien sûr, il pouvait enquêter, en réunissant les données recueillies. Agilité, rapidité, sens de l’observation aiguë. Un tueur, sans aucun doute. Peut-être un ancien militaire, rien qu’il pourrait affirmer. Mais c’était moins amusant que de chercher à la source elle-même. Une denrée rare qu’il ferait bien de capturer pour ne pas la perdre. Néanmoins, le faire maintenant, devant ces regards espions seraient montrer qu’il n’était pas si insecte que cela. Et pour le moment, le temps n’était pas venu de le mettre en avant. Il allait donc faire autrement. Et le résultat resterait le même. Il s’approprierait cet homme, comme homme de main et plus. Jouet étant une donnée qui l’amusait déjà à l’avance. - Trop aimable, mais des cadeaux de ce genre, je m’en passerais bien. Comme ceux d’offrir à des clients des tournées générales. Enfin bon, on n’a pas toujours ce qu’on souhaite. » Il eut un sourire amusé. « Je suis certain que vous savez de quoi je parle. Enfin, pour le moment, je dois m’occuper de mon nouveau cadeau. Vous… Je vous dis à demain, midi, à la terrasse du café en face du casino ! » Il le laissa partir, faisant demi-tour lui-même, entraînant le tueur avec la ferme intention de l’interroger. A sa manière… Et surtout seul. Cependant, il lança une dernière réplique à l’intention de Ryo. Une petite mise au point qui laissait entendre certaines choses, pour quiconque savait lire entre les lignes. Un autre jeu, mais celui-là, destiné à le cacher de regards indiscrets. - Mes amis sont bien connus, je ne me perds pas en route. Mais je pense que ce cadeau retournera à son propriétaire avec des ornements en plus. Je ne peux accepter un tel cadeau. Pas pour le moment ! » Son sourire disparut le temps d’un instant pour se changer en quelque chose de plus malsain, pour finalement faire place à un sérieux de nouveau. A ce moment précis, il quittait la salle principale pour s’engager dans un long couloir, sombre et surtout, étrangement, dénoué de caméra ou de sécurité. Ryo ne se tourna pas aux mots du jeune propriétaire, amusé mais surtout loin d’être surpris par l’annonce. Il savait ce qui allait se passer, d’où peut-être sa provocation. Ou peut-être voulait-il vérifier quelque chose, en mettant dans l’arène ce jeune prétentieux qui semblait vivre dangereusement dans un plan qu’il avait l’air d’avoir bien ficelé. Pourtant, dans ce plan, du peu qu’il avait put voir, il voyait plein de faille. Un cadavre… voilà à quoi lui faisait penser Akiharu. Un cadavre qui marche encore, mais qui sera mort s’il continue dans le but qu’il semble s’être fixé, sans avoir d’aide pour couvrir ses arrières. A cette pensée, il s’alluma une nouvelle fois une cigarette, ravie de savoir qu’enfin, il la terminerait. Quelle étrange rencontre tout de même. Il souffla sa fumée avec une certaine nonchalance, retournant vers un QG qui était aussi sa maisonnée. ***** | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Sam 26 Mai 2007, 07:48 | |
| Le corps fut lancé avec force sur une chaise, puis attachée de manière significative. Menotté aux accoudoirs, les jambes aussi immobilisées. Akiharu ne lassait rien passer au hasard. Sans compter, qu’il était hors de lui. On avait… non, ils avaient osés l’attaquer. Il ne s’y était pas attendu si tôt. Où alors n’était-ce qu’un jeu. Dans ces cas, le jeu allait être très vite à double tranchant. Le propriétaire des lieux aimait jouer, mais il devait à présent être le maître du jeu. Plus jamais il serait le jouet de qui que ce soit. Ce fut son serment qu’il se fit il y a quelques années de ça. Il se pencha pour voir si le cadeau dormait toujours, avant de le gifler violemment pour l’éveiller. Un revers de main, puis un autre, avant de continuer jusqu’à que le subordonné n’ouvre les yeux.
- Debout ! La sieste est terminée ! » Grogna t’il hors de lui, mais étrangement calme.
Le tueur lui lança un regard mauvais à son réveil, chose qui n’impressionna pas Akiharu, furieux de l’incompétence de ses hommes de main. Heureusement que cela allait changer quand il aurait mis son plan à exécution. Mais avant tout, il devait s’occuper de cet homme et savoir qui l’avait envoyé. Il allait parler. Le brun s’assit calmement face à lui, le fixant froidement, les coudes posés sur la table.
- Bien… Je ne vais pas y aller par quatre chemins. » Fit-il d’une voix neutre. « Qui ? » - Pardon ? » Demanda le prisonnier en le fixant - Qui t’envoie ? » Interrogea Akiharu sans le quitter des yeux.
L’homme ne répondit pas, préférant se murer dans le silence plutôt que de trahir son patron. Il savait que cela lui coûterait la mort si jamais il venait à lui donner le nom du commanditaire. Cependant, s’il se taisait, il aurait la vie sauve. Il fixa donc son vis-à-vis, les lèvres scellées.
- Tu ne veux pas parler… Soit… » Murmura le brun en se levant calmement.
Ce que ce tueur ignorait, c’était qu’il avait face à lui quelqu’un qui était bien décidé et prêt à tout pour obtenir ce qu’il voulait, peu importait les moyens employés. Ce type allait vite se rendre compte que la mort serait presque préférable à ce qu’il allait subir. Akiharu se dirigea avec calme vers un coin de la pièce et prit une mallette posée dans un coin. Il l’amena jusqu’à la table puis l’ouvrit, découvrant une impressionnante collection d’objet en tout genre, allant du simple couteau à la pince, en passant par le fil à couture. L’homme observa le contenu et vit le brun saisir la pince. L’inquiétude commença à se peindre sur son visage.
*****
Ryo, après son entrevue avec ce gamin, avait repris la direction de l’appartement qu’il partageait avec ses amis. Il était arrivé une demi heure plus tard et s’était arrêté devant la porte. Il regarda cette dernière durant un instant, priant intérieurement un Dieu auquel il ne croyait pas que le ménage serait fait dans sa chambre. Sinon il jurait qu’une souris et un brun finiraient en pâté pour les chiens du quartier. Il appuya sur la poignet puis entra dans l’appartement. Là, il enleva ses chaussures pour ensuite s’avancer dans le salon. Il observa le petit monde installé là, dans son fauteuil, Tetsu avec le même bouquin qu’il lisait depuis des années, Aku devant la télévision et, dans un coin de la pièce, les larmes aux yeux, l’air abattu, Ryu et Nezumi. Le brun haussa un sourcil en s’approchant de Aku.
- Je suis là… Que s’est-il passé ? » Demanda-t-il avec calme.
Aku leva les yeux pour observer son ami avec un grand sourire aux lèvres, l’air pleinement satisfait, chose qui inquiéta Ryo. Généralement, lorsqu’il souriait de la sorte, ce n’était jamais très bon. Vu que deux de ses compagnons semblaient faire la tête, le blond avait très certainement dû perdre sa patience naturelle, à moins que ce ne soit Tetsu…
- Je t’écoute Aku… » Insista-t-il d’une voix neutre. - Ta chambre est en parfait état. » Répondit son ami en souriant toujours, son regard se posant sur Nezumi et Ryu.
Ryo les fixa à son tour, comprenant alors le sous-entendu de ces paroles. Il n’y avait aucuns doutes à cela. Ils avaient perdus tous deux à ce jeu qu’on qualifierait d’idiot et que le gagnant était ce blond au grand sourire. Il n’y avait pas d’autres solutions à cela. A moins que Tetsu ait réellement perdu patience et qu’il se soit levé, abandonnant son livre. Ce qui, au passage, n’était pas une bonne chose. Au résultat, une souris et un brun auraient pu avoir très mal. Cependant, en jetant un coup d’œil au lecteur, il put comprendre que c’était la première solution la meilleure. Aku les avait coiffé au poteau. Ce qui signifiait qu’une seule chose : son arme n’était plus à sa place. Il en était persuadé connaissant la calamité qui siégeait devant lui.
- Il est où ? » Interrogea t’il sans détour. - Où quoi ? » Répondit aussi innocemment que possible Aku, gardant son grand sourire ravi. - Dois-je vraiment le dire ou préfères-tu peut-être subir quelques conséquences pour la disparition d’un objet que j’avais interdit de toucher ? » Signala t’il avec une nonchalance et neutralité effarante et effrayante. - Euh… Sous mon lit ! » Répondit avec précipitation le blond. - Bien… » Il s’éloigna vers la chambre du dit blond avant de se retourner et fixer son collègue et ami. « Oh juste ! Qu’as-tu gagné ? » - Ce que j’ai gagné ? » Interrogea t’il un peu perdu sur le coup, encore sous l’effet de la déception du jeu manqué. « Oh… deux semaines complètes de vacances niveau corvée. Une semaine complète de servitude totale. Et eux… bah ils ont perdus le droit de jouer pendant une période de soixante-douze heures à partir du moment où tu es arrivé ! »
Aku avait énuméré cela avec un triomphe évident alors que derrière deux gémissements se faisaient entendre. Ryo préféra ne pas relever et se dirigea vers la chambre du blond pour aller chercher sa propriété cachée sous le fameux lit. Refusant ainsi de donner quelques réflexions bien senties à certaines personnes. Cependant, en entrant dans la chambre de Aku, il prit la parole, levant un peu le ton pour se faire entendre.
- Oh fait Aku… Tu feras tes corvées et tu ne joueras pas durant les mêmes soixante-douze heures. C’est ta punition pour avoir toucher mon arme et l’avoir déplacé ! »
Inutile de préciser que la nouvelle dépita une certaine personne qui fondit en larme et ravie deux autres personnes.
- Cependant, Nezumi, Ryu, vous restez sous la coupelle de l’asservissement et des restes des gages. Sauf que ce sera les tâches de Tetsu et moi-même que vous ferez. Aidé de Aku, bien entendu ! »
Là, il n’y a plus eut qu’un pleureur mais trois ! Ce qui n’avait rien d’étonnant. Ravi de son petit succès, il fit ce qu’il avait à faire, avant de ranger tout à sa place. Il revint ensuite vers Tetsu et le fixa avec sérieux. Il devait lui signaler ce qui c’était déroulé dans ce casino. Et surtout fournir quelques impressions. Le lecteur froid était le chef. Du moins, le reste de l’équipe lui avait donné ce rôle. Si bien qu’on lui demandait toujours un référencement quand il se passait un événement peu habituel. De plus, Ryo se sentait inquiet. Il avait comme une sorte de malaise qu’il ne pouvait effacer sans avoir une discussion sérieuse.
- Tetsu, nous devons parler ! »
Le brun fixa son cadet, délaissant son livre le temps d’un instant, interpellé par le ton employé. Quand Ryo prenait ce genre d’attitude. Soit un contrat n’était pas loin, sinon de sérieux ennuis. Dans les deux cas, leurs capacités seront mises à rude épreuve.
- Je t’écoute ! » Rétorqua avec calme Tetsu qui pour l’occasion avait même déposé son livre.
Ryo le fixa et commença à lui faire un rapport très détaillé de sa mésaventure ou aventure. Tout dépendait du point de vue. Au casino. Tetsu n’avait pas changé à un seul moment d’attitude. Ecoutant en détail ce qu’avait à dire son compagnon. Il eut par moment des « hm… », mais rien de plus. A la fin du discours, il se leva et se dirigea vers la fenêtre fixant un point invisible avant de prendre finalement la parole et donner son avis sur cette affaire qui n’avait vraiment rien de banale. Enfin, moins banale tout du moins que ce qu’ils affrontaient habituellement.
- Hm… Il ne s’est passé rien de plus ? » - Non… mais j’imagine que le petit cadeau doit regretter de s’être fait attrapé par sa cible. »
Tetsu ne répondit pas à cela. Mais ce n’était pas pour autant qu’il n’approuvait pas. Au lieu de cela, il retourna à sa chaise, reprit son livre, mais avant de se plonger dedans, il donna son avis. Et ce, avec calme comme toujours.
- Tu peux enquêter… voir si cela peut mener quelque part. Mais tu connais la règle ! Alors ne l’oublie pas ! » - Oui, oui ! Je sais ! Et je ne suis pas non plus un débutant … »
Tetsu n’écoutait déjà plus, connaissant parfaitement la réaction de son vis-à-vis. Il se contenta de reprendre sa lecture, laissant Ryo à ses réflexions et les autres à leurs larmes. Bien qu’à ce rythme, il allait très vite perdre patience. Mais rien ne le démontrait pour le moment, si ce n’était peut-être ce début de veine pulsante. Veine qui avertit assez vite Ryo qui préféra aller dans sa chambre pour voir s’il y était. Mais aussi pour réfléchir à tout cela. Il avait une décision à prendre, il le savait.
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| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Sam 26 Mai 2007, 07:49 | |
| Un homme venait d’entrer en trombe dans le bureau d’un autre homme qui était affairé à un dossier. Ce dernier d’ailleurs regarda d’un œil mauvais la personne qui venait d’arriver, aussi essoufflée soit-elle. D’ailleurs, l’homme qui venait d’entrer se figea aussitôt, réalisant la bourde qu’il venait de commettre. Il se mit alors à faire des courbettes en tout genre, basculant vers l’avant dans des saluts respectueux, tout en prenant la parole. Le brun occupé à son bureau, ne quittait pas des yeux son vis-à-vis, veine pulsante à la tempe droite, prenant sur lui pour ne pas faire un meurtre.
- Pardon Tsubasa-sama ! Mais ce que j’avais à vous dire était important ! »
L’interpellé arqua un sourcil songeant qu’aussi important que la nouvelle soit, il n’avait pas à entrer ainsi dans son bureau. Il était certain que le porteur de nouvelles allait très vite regretter sa précipitation. Enfin tout du moins, après qu’il ait finit d’exposer ce qu’il avait à dire. Ce fut pour cela que l’homme d’affaire ne dit rien, et laisser son employé. Car il s’agissait bien d’un de ses hommes. S’exprimer. Pour le moment librement… sans intervenir.
- Nous avons reçu la confirmation. Votre jeune frère est bien revenu en ville. Il a ouvert un casino qui semble bien marché. D’après nos renseignements, il a prit contact pour des armes avec des sous-fournisseurs des Kudo. Mais ne semble pas le savoir.... Il a aussi essuyé quelques tentatives d’assassina mais rien qui ne l’atteignit. Un de mes hommes continue la surveillance et attend vos ordres Tsubasa-sama ! »
Le chef de famille tiqua sur la nouvelle, mais n’en fut pas étonné. Il savait que Akiharu reviendrait au Japon après ses études. Par contre, il ne pensait pas qu’il aurait le culot de s’installer à Kyoto même et monter son affaire après les mots de leur père. Il n’était plus le bienvenue. Un traitre fragile et nuisible qui avait faillit causer la perte de la famille. Kensaku sentit la colère l’envahir et elle n’était plus causée par un suborné trop impulsif. Il en brisa le stylo qui était encore dans sa main avant de se calmer d’un coup, laissant une atmosphère en rien apaisante autour de lui. L’homme de main se surprit à trembler alors qu’il avait affronté mainte et mainte situations pleines de danger.
- Continuez l’observation ! » Ordonna l’homme qui n’avait pas bougé de son siège. « Mais à la moindre tentative d’opposition ou de contact abattez le ! » L’ordre était clair comme de l’eau de roche. « Faites également en sorte qu’Andrew ne rencontre pas cet homme. Si jamais cela devait se produire, tu en seras personnellement responsable et ta vie ne suffira pas à te racheter ! »
L’homme de main n’attendit pas d’autres menaces et prit la poudre d’escampette après le salut de vigueur et la confirmation des ordres. Il ne chercha pas à aller plus loin et donna les consignes à ses propres hommes, les menaçant de même avec peut-être moins d’imposante que chef Yakuza. Kensaku, cependant, s’était levé. Il s’était dirigé vers la fenêtre et fixé un petit jardin ou un jeune homme parlait avec un autre homme. Il les fixa un long moment, avant de prendre une cigarette, l’allumer et la fumer... Il resta encore un moment comme cela, avant d’avoir un sourire étrange… Il était certain qu’une idée venait d’être trouvée. Et qu’elle concernait un des deux protagonistes du jardin et l’arrivée inopportune de ce frère qui n’était plus considéré comme tel depuis dix ans déjà…
*****
Une voiture s’arrêta devant la grille d’une grande résidence. Sur le mur d’un des piliers maintenant le grand portail en métal, une inscription indiquait le nom de la personne à qui appartenait la propriété, la famille Kudo. Deux hommes descendirent de la limousine puis s’approchèrent du coffre qu’ils ouvrirent. Ils saisirent chacun une grosse valise qu’ils déposèrent devant le poste de sécurité situé prêt de la grille. L’un des deux types observa les vigils qui venaient de sortir.
- C’est un cadeau pour mon Hitoshi Kudo. » Fit-il froidement. « De la part de Akiharu Tsubasa. »
Sans attendre de réponses, les deux hommes retournèrent à leur voiture puis montèrent à l’intérieur pour repartir sous le regard méfiant des vigils. L’un d’eux s’approcha des deux valises puis l’observa attentivement, écoutant le moindre bruit suspect. Il était hors de question que leur patron ne tombe dans le piège de la valise explosive, coup vieux comme le monde mais pourtant toujours d’actualité. Lentement il posa ses mains sur les côtés puis activa en même temps les deux boutons sur l’avant de la grande mallette. Avec une prudence plus que nécessaire, il l’ouvrit avant de faire un bon en arrière en voyant le contenu. Le plus rapidement possible, il saisit le téléphone afin de contacter son patron.
- Kudo-sama ! » Fit-il vivement. « Il faut que vous veniez le plus rapidement possible à l’entrée. Deux hommes envoyés par Akiharu Tsubasa viennent de nous laisser quelque chose à l’entrée. »
Le vigil entendit son patron raccrocher après l’avoir averti qu’il arrivait de suite. Quelques minutes plus tard un bel homme brun arriva à l’entrée, cigarette coincée entre ses lèvres. Il jeta un coup à ses gardes puis s’approcha des valises dans le plus grand silence afin de regarder son contenu. Il posa un genou au sol tout en saisissant un sac se trouvant dans la mallette. Il le souleva pour observer son contenu. L’intérieur avait une coloration rouge, ce qui semblait normal vu ce qui se trouvait à l’intérieur. Il s’agissait visiblement de deux mains qui avaient, semble-t-il, était soigneusement coupé au niveau de l’articulation du poignet. Hitoshi reposa le sac tout en se relevant. Il enleva sa cigarette d’entre ses lèvres puis souffla un nuage de fumée avant de se diriger vers l’intérieur de la résidence.
- Mettez moi ça aux ordures… » Ordonna-t-il à ses vigils comme si de rien n’était.
Il disparut ensuite dans l’allée menant à la maison. Une fois à l’intérieur de celle-ci, le brun retourna dans son bureau. Il s’installa tranquillement dans son fauteuil puis écrasa sa cigarette. Il fit alors pivoter son siège sur lui-même afin de pouvoir observer l’extérieur de la maison, les jardins.
- Akiharu… Tu ne devrais pas tenter de jouer à des jeux d’adulte… » Murmura-t-il pour lui-même en souriant. « Tu vas te briser les ailes… Mais ne t’en fais pas… Je me chargerai de toi en temps et en heure… Tu n’es pas une menace… Juste un insecte sans intérêt… »
Le regard sombre de frère Kudo se fit machiavélique alors que son sourire se faisait plus carnassier. Il reprit une nouvelle cigarette en imaginant déjà un plan de vengeance qu’il utiliserait le jour il en aurait assez des jeux de ce gamin.
*****
Akiharu était retourné dans son bureau après avoir passé son petit interrogatoire et obtenu ce qu’il désirait. Il avait passé la nuit à essayer d’avoir cette info. Mais ce qui s’en était suivi, avait été des plus divertissants. Lorsqu’il avait apprit que le commanditaire de cette tentative d’assassinat était un certain homme qu’il désirait plus que tout tuer, il n’avait pas hésité un seul instant à lui envoyer un petit cadeau. Ce dernier n’était autre que le tueur qu’il avait un peu plus tôt maltraité pour avoir ses réponses. Il le lui avait envoyé, soigneusement emballé dans des valises après l’avoir découpé en morceau, chaque organe rangé dans un sachet plastique. De part ce geste, le brun avertissait son ennemi qu’il n’était pas un petit plaisantin. Cependant, il savait aussi que cela n’aurait pas l’impact escompté. Mais cela importait peu… Au moins Akiharu pouvait garder ses cartes maîtresses en réserve et ne les sortir qu’au bon moment, celui où Hitoshi Kudo serait affaibli. Le propriétaire du casino se leva doucement de son fauteuil puis observa à travers la baie vitrée les clients qui jouaient sur les machines à sous. Il posa ensuite son regard sur sa montre et sourit doucement. L’heure d’un certain rendez vous donné la veille à un homme des plus intéressant, approchait… Il était tant qu’il se rende sur place… Le brun saisit son long manteau puis se dirigea vers la sortie de son bureau et finalement du casino afin de rejoindre le lieu où il avait demandé à ce Ryo de venir le retrouver.
A suivre… | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 31 Mai 2007, 20:36 | |
| Chronique de YakuzaTitre : Akaitsuki Auteur : Val-rafale et Myushi Mail : val-rafale@club-internet.fr et mew_3300@yahoo.frSérie : Originale Genre : Yaoï. Policier / Intrigue / Action. Akaitsuki Chapitre 04 - Rendez vous Il était relativement tôt lorsqu’une sonnerie stridente retentie dans la grande chambre. Une forme allongée sur le lit et recouverte en totalité par la couette, tendit la main, cherchant à tâtons l’objet originaire de ce bruit. Lorsqu’il l’eut trouvé, il le ramena sous la couverture pour tenter de l’arrêter mais sans grand résultat. L’homme se redressa alors brusquement en jetant le réveil contre un mur et ce de façon rageuse. Un grognement se fit ensuite entendre tandis que l’éveillé se levait afin d’aller ouvrir les rideaux ainsi que la fenêtre. Ceci fait, ce beau brun retourna près du lit pour s’asseoir sur le bord puis saisit un paquet de cigarette posée sur la table de nuit. Il en alluma une avec calme tout en laissant son regard se perdre sur l’extérieur. Ryo avait décidé de se lever relativement tôt ce matin là malgré le fait qu’il ait grand besoin de sommeil. Cependant, il n’avait guère le choix, ayant un rendez vous à préparer. La veille au soir, Tetsu lui avait confié qu’il désirait préparer cette rencontre avant qu’il ne s’y rende, de façon à ce qu’il n’y ait aucunes mauvaises surprises. Le brun avait accepté, sachant parfaitement qu’il valait mieux se montrer prudent avec ce genre de personne. Cet homme se faisait en effet passer pour un débutant doublé d’un gamin. Mais la réalité était tout autre. En effet, pour qu’un homme remarque un tueur comme lui, il fallait qu’il soit un professionnel, donc la méfiance était de rigueur. Le brun termina sa cigarette puis se leva doucement afin de se diriger vers la salle principal de leur grand appartement. Il fit un léger détour par la cuisine pour y chercher une tasse de café et se rendit dans le salon où se trouvait déjà Tetsu, avec dans les mains son éternel même bouquin qu’il lisait depuis des années. Ryo s’installa face à lui puis le fixa avec sérieux. - Salut Tetsu… » Fit-il avec calme. « Tu as réfléchis à la façon dont tu vas assurer ma sécurité quand je serai sur place ? » - Hm… » Répondit le brun en remontant ses lunettes sans quitter son livre des yeux. - Et comment ? » Demanda Ryo d’une voix neutre. Tetsu ne répondit pas immédiatement. Il saisit son marque page posé sur la table basse puis l’inséra dans son livre avant de le refermer. Il le coinça ensuite entre sa cuisse et le repose-bras du fauteuil. Ceci fait, il sortit avec une certaine lenteur un paquet de cigarette de la poche intérieure de sa veste puis en alluma une. Il fixa alors son vis-à-vis qui semblait attendre avec patience qu’il se décide à lui répondre. - Nous allons venir avec toi… » Commença-t-il d’une voix neutre. « Bien entendu nous ne serons pas avec toi à l’intérieur de restaurant. Seul Ryu se fera passer pour un client parmi les autres. Aku sera caché dans une ruelle juste en face et Nezumi ainsi que moi seront dans une camionnette afin d’écouter votre conversation. » - Ce qui signifie que je vais devoir porter un micro… » Déclara avec Ryo en soupirant. « Ne crois tu pas que cela fait un peu trop pour un simple rendez vous ? » - Non… » Répondit simplement Tetsu en tirant sur sa cigarette. - D’accord… C’est toi le chef. » Termina le cadet en se levant et en s’étirant. « Je vais me préparer. » Sans attendre de réponse, Ryo se dirigea vers la salle de bain. Il avait besoin de prendre une bonne douche et ensuite il devrait choisir des vêtements corrects sans pour autant en faire de trop. Après tout il n’allait pas non plus à un rendez vous galant. Il devait juste paraître présentable, c’était la moindre des choses lorsqu’on allait dans un restaurant. Une chose était certaine, il choisirait quelque chose qui lui permettrait aussi de bien masquer son micro. ***** Il était midi moins dix lorsque Akiharu arriva au restaurant où il avait donné rendez vous à ce jeune tueur qu’il avait rencontré la veille. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde à cette heure-ci, ce qui n’était pas plus mal. Il put ainsi choisir la table qu’il désirait, au fond du restaurant, dans un coin non-fumeur, et surtout au calme de sorte que personne ne puisse entendre la conversation qu’il allait avoir avec ce Ryo. Le brun désirait un maximum d’intimité et de tranquillité afin de faire plus ample connaissance avec son nouveau jouet. Akiharu s’approcha de l’emplacement choisi puis enleva donc son manteau qu’il confia à la serveuse avant de s’installer calmement. Son regard se porta ensuite vers l’extérieur, surveillant l’arrivée imminente du tueur. Il devait avouer qu’il avait hâte de le revoir et lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais dû croiser sa route. En somme un peu de réjouissance dans cette journée qui pour le moment n’avait été que dossier et rendez-vous d’affaire. Fixant l’entrée, il patienta calmement, commandant au serveur qui venait de venir à lui, deux bourbons. Et ‘Omocha-kun’ arriva. A l’heure. Parfait. Akiharu aimait la ponctualité. Il le fixa alors que Ryo venait vers lui. Il l’avait cherché un temps du regard, mais l’avait vite trouvé. Bien, en plus d’être doué, il avait de la jugeote. En bref, un précieux jouet qu’il allait tout faire pour garder pour lui. Non, en fait, il serait à lui, qu’il veuille ou non. Le brun le laissa venir à lui, se leva comme l’aurait fait un jeune homme pour une jeune femme. Il lui présenta même sa chaise. Et le tout, avec un fin sourire. Il ne tint pas compte du regard mi-assassin, mi-amusé de Ryo, et se réinstalla avec le même fin sourire. Cet entretien allait enfin pouvoir commencer. Il avait hâte de voir comment cette discussion allait évoluer. Il imaginait déjà les réactions. Bonnes ou mauvaises. Ce n’était pas le plus important. Akiharu le voulait et il l’aurait. Il était tant qu’il acquière un peu quelque chose. Mise à part son casino, il ne possédait rien d’autre que sa rancune et sa volonté de vengeance. Alors un jouet était une bonne aubaine, même s’il en avait déjà eut. Mais jamais comme son vis-à-vis… - Ryo ! Je vois que vous avez accepté mon petit rendez-vous ! Je vous ai pris un bourbon. J’espère qu’il vous plaira ! » Il lui tendit en même temps qu’il l’annonça, puis se rassit simplement et avec calme. - Je n’allais pas refuser un rendez-vous offert comme vous l’avez fait, Akiharu Tsubasa. J’espère que le cadeau a été utile pour vos projets ! » Souligna t’il tout en sachant que le dit cadeau avait du passer un sale quart d’heure pour ne pas dire finit six pieds sous terre. Akiharu eut un sourire significatif. Oh oui, le dit cadeau fut une vraie source de plaisir. En plus de renseignements. Et il était certain que Hiroshi Kudo avait apprécié le retour de sa propriété, une fois qu’il eut finit de jouer avec. Mais le sujet n’était plus là. Il avait donné son message, restait à attendre la réponse. Donc, pour le moment, s’occuper de son invité était la plus grande préoccupation qu’il avait. Il sentait que cet entretien allait vraiment être lucratif, autant au point de vue professionnel que personnel. Il en était certain… Ce fut avec un sourire plein de sous entendus, qu’il prit son verre pour en boire une gorgée… Ryo eut un sourire aussi amusé en observant la réaction de Akiharu à ses mots. Il avait dit sa petite provocation avec la volonté d’examiner une nouvelle fois les réactions de Akiharu. Une fois rassuré de ne pas s’être trompé sur son jugement, il prit son paquet de cigarette avec la ferme intention d’en fumer une, faisant mine de se détendre, alors qu’il intérieurement il étudiait le lieu. Mieux vaut être trop prudent que pas assez. Même s’il savait qu’il n’était pas seul. Ryu était non loin, une carte à la main, commandant un bon chocolat chaud. Aku, dans la ruelle adjacente. Et Tetsu était accompagnait de Nezumi, écoutant ses moindres faits et gestes, dans une camionnette, elle aussi garée non loin. Tout était organisé pour que rien de fâcheux n’arrive. Il ne restait plus qu’à attendre que son hôte daigne lui dire ce qu’il avait en tête pour justifier cet entretien … - Désolé mon beau, mais ici, c’est un coin non fumeur ! » Rétorqua Akiharu alors qu’il venait de lui prendre la cigarette des doigts. « Alors vous allez devoir vous en passer ! » - Hm… ça, j’en doute ! » Fit-il alors qu’il rangeait son paquet, histoire de noyer le poisson pour le moment. Au lieu de cela, il prit également son verre et trinqua avec une volonté d’entrer vite dans le sujet. Car à ce rythme, son paquet allait se terminer sans qu’il n’ait le temps d’en fumer une seule. - Je dédie ce verre à notre future discussion ! Alors, maintenant, si vous me disiez pourquoi je me trouve dans ce restaurant aujourd’hui Gaki ? » - Ah cette discussion Omocha-kun ! » Retourna Akiharu avec un fin sourire. « Quand au sujet de ce rendez-vous, j’y viens ! » Un autre sourire se dessina sur le visage du brun, alors qu’il buvait sa deuxième gorgée de bourbon… ***** - Ne, Tetsu, tu as une idée de ce qu’il veut ? » - Hm… » - Ne, tu sais ou pas ? » S’agita une petite souris qui aurait bien bu un chocolat liégeois avec Ryu. Tetsu, toujours plongé dans son livre, ne releva pas le regard, malgré peut-être ce début de veine pulsante. Il attrapa sans un regard à Nezumi, un gobelet en plastique contenant un café de mauvaise qualité, et finalement, se décida à répondre à la pile électrique qui risquait de faire une bêtise si elle continuait son petit champ de foire… - Si je le savais, Ryo ne serait pas entrain de jouer la souris avec un chat aux multiples facettes ! Alors fait ton boulot et tais-toi ! » Il grogna à ces mots, tout en se replongeant dans ce livre qu’il devait connaître par cœur. Nezumi, d’une moue boudeuse, joua avec le micro et s’adressa à Aku, qui était dans une ruelle, non loin… - Aku… Ton rapport ! » Fit-il d’une voix pourtant toujours aussi joyeuse. - Rien à signaler… » Répondit la voix du blond dans le micro. « Pour le moment tout va bien. » - D’accord ! » ***** | |
| | | Val-rafale Cerise embarassée
Nombre de messages : 688 Age : 46 Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 31 Mai 2007, 20:37 | |
| Ryo posa son verre de bourbon sur la table avant de croiser les jambes. Son regard ne quittait pas son vis-à-vis, à la fois méfiant et curieux de savoir ce qu’il lui voulait vraiment. Il ne semblait pas pressé de lui dire ses intentions, certainement dans le but de lui faire perdre patience. Cependant, ce qu’ignorait Akiharu, c’était qu’il avait face à lui, quelqu’un d’une patience à toute épreuve, qualité importante pour un tireur d’élite. Le brun n’était donc pas prêt de le faire sortir de ses gonds. Le tueur sortit à nouveau son paquet de cigarette pour en allumer une mais ne termina pas son mouvement en voyant une pancarte se trouvant derrière son vis-à-vis. Il avait complètement oublié qu’il était dans une zone non fumeur et tout cela en cinq minutes.
- Vous perdez patience ? » Demanda Akiharu en souriant. « Allumez une cigarette est un signe de nervosité. » - Pas chez moi… » Répondit avec calme Ryo. « C’est juste une habitude. Alors je vous écoute… Que voulez vous ? » - Etes vous donc si pressé ? » Interrogea son vis-à-vis en souriant. « Nous avons le temps de ce dîner pour en discuter. »
L’aîné garda le silence, observant simplement cet homme qui cherchait certainement à le repousser dans ses retranchements en lui faisant perdre patience. Néanmoins, il n’était pas homme à se laisser emporter aussi facilement, à s’énerver pour une broutille comme celle-ci. Akiharu avait raison dans un sens, ils avaient tout le temps du repas pour discuter des raisons de sa présence en ces lieux. Mais l’instinct de Ryo lui disait que cela avait très certainement un rapport avec son métier de tueur.
Les deux hommes ne se quittaient pas des yeux, surveillant chaque geste de l’autre comme s’ils craignaient une quelconque attaque. Finalement ce fut le serveur leur apportant le menu qui mit fin à cette tension naissante. Akiharu et Ryo prirent les cartes pour les parcourir rapidement du regard. Le cadet, connaissant parfaitement les lieux, fut le premier à terminer son choix. Il n’avait pas eut vraiment à lire la carte, mais cela avait permis de faire tomber cette tension qui avait quelque chose d’électrisant, non, enivrante. Cela fit naître un étrange sourire sur son visage, qui, fort heureusement, ne se vit pas, caché encore par la carte. Carte qui d’ailleurs fut posée sur le coin de la table, alors que le regard perçant de l’hôte se posa sur l’invité. Il n’y avait plus de sourire en cet instant, juste un sérieux déconcertant, qui disait rien de bon quand à la suite des évènements.
- Alors ? » - Alors quoi ? » Répliqua le brun qui déposait aussi sa carte sur le même coin de table. - Vous avez choisi ? »
La question aurait pu paraître stupide s’il n’y avait pas toujours et encore ce sourire. Ryo décida donc de lui répondre, sans vraiment lui répondre, après tout, qui a dit qu’il allait jouer les souris faciles à être capturées ? Cette pensée l’aurait presque fait sourire si la situation ne se prêtait pas, pour le moment, à cela. Il se contenta d’arborer son air neutre avant de tout bonnement répondre à cette question pas si stupide que ça. Le gamin Yakuza le testait, il n’y avait aucun doute à cela.
- Pourquoi le ferais-je ? Je suis certain que vous l’avez fait pour nous ! » - Vraiment ? » Sourit Akiharu. - Vraiment ! » - Et bien, qu’ai-je donc choisi pour nous ? »
Ryo le fixa avec le même air serein, sans scier, sans perdre sa patience légendaire. Le test était grossier pourtant il cachait quelque chose de certain. Mais pour le moment, répondre était la seule solution qui lui restait. Il fut une nouvelle fois tenté de porter à ses lèvres ce bâton tant apprécié qu’est une cigarette, mais très vite le panneau d’interdiction lui revint en mémoire. Songeant que raccourcir cet entretien était primordiale pour ses envies, il ne chercha pas plus loin, et s’enquit de répondre à son hôte !
- Je dirais que vous n’avez pas choisit d’entrée. Qu’ensuite, vous, vous avez prit du poisson pour nous deux. Et pas n’importe lequel. Je pencherais pour du Fugu. Et avec ça, un peu de légumes en accompagnement. Vous n’avez pas encore décidé pour les desserts. A quoi bon si on ne survit pas au poisson de la mort ? Car évidemment, le poison n’aura pas été retiré ! » Il le fixa droit dans les yeux. « Ai-je tord ? » - Non, à un détail prêt ! Nous avons de la soupe en entrée et un glaçage en dessert. »
Ryo le regarda avec une pointe de surprise qui fort heureusement était bien dissimilé derrière son visage passif. Il se demandait pourquoi prendre une entrée, si jouer était le but de Akiharu. Il eut sa réponse plus vite qu’il ne l’aurait pensée.
- Pourquoi raccourcir ce repas qui me semble si bien parti ? » Demanda avec un sourire qui en disait long, le brun. - En effet, pourquoi … »
Grommelant intérieurement, Ryo n’aimait pas particulièrement marcher à l’aveuglette. Ce type n’était pas prévisible. On pensait qu’il allait faire une chose, mais il agissait en sens contraire. Tetsu avait bien fait de prévoir ce cercle de surveillance, ça ne serait peut-être pas de trop. Non pas qu’il pensait que Akiharu allait l’attaquer directement. Certainement pas en publique. Le gamin avait la passion du jeu, certes, mais pas la stupidité. Ce qui le ramenait à l’objet de cet entretien. Où voulait en venir exactement ce type ? Quel projet avait-il en tête ? Cela devait avoir un rapport avec ce cadeau qu’il lui avait remis. Donc, d’ordre professionnel. Mais Ryo était persuadé qu’il y avait autre chose. Il songea qu’une bonne cigarette l’aiderait mieux à réfléchir alors que son hôte faisait signe au serveur pour faire sa commande. Il revint à la réalité, fixant son vis-à-vis avec profondeur.
- Pendant que nous attendons si… » - Nous buvions à ce repas ? Un deuxième apéritif nous mettra en appétit. » Coupa le Yakuza alors qu’il commandait au serveur attrapé au vol deux cocktails maison. - Oui… Buvons… » Soupira presque le brun qui songea que Akiharu avait bien programmé ce rendez-vous et semblait un peu trop s’en amuser.
Le serveur revint rapidement avec les boissons qu’il déposa devant les deux hommes. Ryo saisit son verre pour le cogner contre celui de son vis-à-vis avant de le porter à ses lèvres, son regard ne quittant pas Akiharu. Il se demandait s’il cherchait à le faire boire pour le rendre plus vulnérable. Il en doutait, cet homme n’était pas du genre à affaiblir les autres en employant des méthodes aussi banales et peu discrètes. Bien que beaucoup de personnes ne se faisaient avoir de la sorte, ne se rendant pas compte du nombre de verres qu’elles buvaient. Néanmoins le tueur ne faisait pas parti de cette catégorie de gens, il était bien trop attentif à tout pour tomber dans un tel piège.
Ryo posa doucement le verre devant lui après en avoir bu une gorgée. Il s’installa ensuite plus confortablement, dans le fond de sa chaise, croisant les jambes alors que son regard se portait sur sa droite où un barman préparait les boissons des clients. Derrière cet homme se trouvait un immense miroir dans lequel se reflétait l’image de Ryu, le partenaire et ami du tueur, sirotant un chocolat liégeois. Celui-ci attendait patiemment que l’action fasse son apparition, mais elle se faisait attendre. Le brun reporta alors son attention sur son vis-à-vis, ses yeux toujours aussi froids, alors qu’il reprenait son cocktail pour en prendre une gorgée.
- Trêve de discussion inutile. » fit-il d’une voix neutre en reposant son verre. « Je pense qu’il est temps que vous me disiez ce que vous désirez. » - Ne me dites pas que vous perdez déjà patience ? » demanda Akiharu un fin sourire amusé étirant ses lèvres. - Dans mon travail, la patience est une qualité obligatoire. » répondit avec calme le brun. « Je me disais juste que cette conversation risquait de prendre tout le temps du repas afin que nous parvenions à un accord. Ce dont je doute, je vous l’avoue. »
Akiharu eut un sourire narquois à cette réponse à laquelle il s’attendait un peu. Il semblait particulièrement satisfait du nouveau jouet qu’il venait de trouver. Il allait, grâce à ce jeune homme, pouvoir joindre l’utile à l’agréable. Il était tellement rare de trouver un tueur digne de ce nom, intéressant niveau caractère et physique comme d’un point de vue professionnel. Pourtant, cette perle se trouvait devant ses yeux et le Yakuza n’allait certainement pas le laisser lui filer entre les mains.
Le patron du casino fit légèrement tourné la boisson de son verre d’un mouvement souple du poignet, s’amusant à cogner les glaçons les uns contre les autres. Son regard n’avait pas quitté Ryo, se plantant dans le sien tandis qu’une lueur d’amusement brillait dans ses yeux. Il se pencha un peu, posant un coude sur la table afin de s’appuyer dessus.
- Je suis certain que nous trouverons un terrain d’entente. » déclara-t-il avec assurance. « Vous êtes le genre d’homme qui ne refuse pas un travail comme celui que je vais vous proposer. » - Et quel genre de boulot est-ce ? » demanda Ryo en reprenant son verre, fixant toujours son vis-à-vis. - Allons ne soyez pas si impatient. » répondit Akiharu en riant doucement. « Nous avons tout le temps d’en discuter. » - Je ne suis pas impatient. » répliqua le tueur avec calme. « J’aime juste qu’on aille droit au but. » - Vous devrez encore attendre un peu avant de tout connaître en détail. » fit le propriétaire du casino en croisant les jambes.
Le jeune Tsubasa savait qu’il jouait avec le feu à défier ainsi cet homme et à mettre sa patience à l’épreuve. Il risquait de le faire quitter les lieux sous l’effet de l’agacement. Cependant, sachant de quel ordre était ce tueur, il savait que malgré tout qu’il ne partirait pas sans avoir le fin mot de l’histoire. C’était un fait qui arrangeait bien Akiharu, il profitait de la situation pour s’amuser un peu plus avec les nerfs de son vis-à-vis, histoire de voir quelles étaient ses limites.
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| | | Val-rafale Cerise embarassée
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Jeu 31 Mai 2007, 20:37 | |
| Dans la camionnette, on pouvait ressentir une impatience plus que certaine d’un brun aux sourires grandissants. La souris commençait réellement à avoir du mal à rester en place, ressentant une véritable envie de sortir et aller profiter lui aussi d’un chocolat liégeois comme un certain membre de son équipe. Honnêtement, il ne trouvait vraiment pas cela juste. C’est pour cela qu’avec toujours ce même grand sourire qui faisait qu’il était lui, il se tourna vers Tetsu, et, machinalement, lui tirant le plie de sa manche, lui fit une requête qu’il est certain ne serait pas refuser. Après tout, il avait été sage jusqu’à maintenant, ça méritait bien une petite récompense.
- Dis, Tetsu, je peux rejoindre Ryu ? S’il te plait. Je serais tout discret. Dis, alors ? Je peux ? Dis, je peux ? »
L’interpellé, un peu trop habitué à son goût au comportement de son compagnon et ami, n’avait pas vraiment bougé à la prise de sa manche. On pouvait juste voir une veine pulsante naissante sur sa tempe gauche. On pouvait également se douter qu’il devait songer à Ryo et surtout penser que ce dernier devait se dépêcher d’aller au but avant qu’il ne fasse minimum deux meurtres, si ce n’était pas trois. Il hésitait sur le nombre de victime. Akiharu étant la troisième victime potentielle. Cependant, il retourna à la pile électrique qui s’agitait à sa droite, relevant de nouveau le nez de son livre, histoire de le calmer avant que ce dernier mette sans dessus dessous la camionnette. Niveau discrétion ça faisait assez médiocre tout de même…
- Nezumi retourne à ton poste. S’il arrive quoi que ce soit à Ryo, je ne risque plus de t’enfermer dans une camionnette mais dans une pièce tout seul, sans personne. »
Petite menace dite avec calme et froideur. Caractéristique habituel du brun, qui d’ailleurs, après ces quelques mots, retourna sans rien ajouter de plus à son livre. Ni plus, ni moins. Laissant une souris avec la bouche grande ouverte, interloquée, et surtout calmée si on considérait le fait qu’il avait rejoins sa place et était retourné à ses écrans de contrôle regrettant amèrement le chocolat liégeois de Ryu et enviant Ryo qui jouait avec le contact. Pourquoi c’était toujours lui qui restait enfermé ? Un sourire grandit sur ses lèvres quand il se souvint qu’il était le seul doué, ou presque, avec ce genre de matériel. Tout content à nouveau, jambes battantes dans le vide, il surveillait à nouveau ses écrans au grand soulagement d’un certain brun au livre mystère.
Aku, micro toujours activé, eut un fin sourire en entendant ce qui venait de se passer. Toujours en planque dans une petite rue non loin, il observait les environs. Il commençait également à trouver le temps long. Si bien que le petit divertissement de la souris impatiente lui avait permis un peu de distraction sans pour autant oublier sa concentration. Il se demandait tout de même combien de temps encore ce repas allait durer et surtout où voulait en venir ce peut-être futur client. Il semblait vraiment joueur. Il doutait que Tetsu accepte le contrat, si l’homme décidait de les engager. Trop imprévisible. Mais Aku avait la sombre sensation que cela n’était qu’apparence. Même si tant que Nezumi n’avait pas encore fait d’enquête, ce n’était que des suppositions qui de toute façon ne mèneraient à rien. Patientant donc, il resta à son travail, ne quittant pas des yeux les endroits clef et dangereux des lieux.
Ryu n’avait pas non plus manqué une seule miette de l’impatience de leur Nezumi national. Et il n’en était pas surpris. Cependant, il regrettait de ne pas avoir été là. Il aurait bien voulu voir la scène histoire de s’amuser un peu. Il est toujours drôle de voir un Tetsu mis à bout par un Nezumi. Mais le temps n’était pas à ça, mais plus à la question de Ryo à son vis-à-vis. Regardant donc en leur direction, s’aidant d’un reflet dans le miroir du bar, il sirota le chocolat liégeois tant envié, attendant la réponse à la questions posées, comme tous les membres du groupe.
*****
- Attendre ? Encore faut-il que vous sachiez ce que vous voulez. Si bien entendu, vous désirez quelque chose de moi. Et je ne parle pas de jeu mettant en scène deux hommes. »
Ryo savait pertinemment qu’il était testé. Et cela, de façon très malicieuse. Voir osée. Car si Ryo n’était pas là pour savoir l’idée première de son vis-à-vis, il l’aurait laissé à ses tournures de mots et ses jeux enfantins, n’étant pas du genre à perdre son temps. Cependant, il devait avouer que l’homme l’intriguait. Si ça façon de faire paraissait débutante, son regard, sa malice et surtout sa façon de tromper les autres démontraient qu’il était autre chose derrière ce masque d’enfant de riche qui veut tout avoir pour lui par simple caprice. Restait à savoir quoi et ce qu’il lui voulait vraiment. Voilà où Ryo voulait en arriver avant qu’il y ait des explosions de certains de ses compagnons.
- Ô mais on me met au défi. Amusant, vraiment amusant ! »
Akiharu à ces mots s’était penché vers le brun et lentement, comme pour le provoquer, glissa ses lèvres vers l’oreille gauche de son ‘rendez-vous’, avant de lui susurrer doucement à l’oreille, voir sensuellement.
- Sachez que je sais ce que je veux. Et c’est vous… Vous et vos compétences ! »
Le jeune Tsubasa se mit à sourire de façon moins sérieuse, pourtant son regard n’avait jamais été aussi froid et sérieux qu’à ce moment précis.
- Sans oublier votre corps. » Termina t’il alors que le verre de bourbon rejoignait à nouveau ses lèvres pour libérer son liquide alcoolisé. - Mon corps n’est pas à vendre. » Commença plus que sûr Ryo. « Et si vous souhaitez vraiment m’engager comme homme de mains, sachez qu’il y a quatre personnes à prendre. C’est un lot non négociable. »
Ryo n’était pas passé par trente-six chemins. Sachant que cela ne servait de toute façon à rien. Et avant de perdre son temps pour rien, mieux valait s’assurer que cela ne posait pas de problème. Si bien que le brun, attrapant son paquet de cigarettes, attendit que l’homme en face de lui répondre. Il manqua d’ailleurs de s’en allumer une avant de voir le panneau d’interdiction et donc ranger le dit paqué, agacé de ne pouvoir faire comme il voulait. Mais repoussant cela à la fin de cet entretien, songeant que là, il pourrait fumé sans perdre sa cigarette à peine allumé, il fixa tout bonnement Akiharu droit dans les yeux notant sa réaction, avec une certaine curiosité.
- S’il existe des hommes aussi compétents que toi dans le coin et libres… » Commença Aki assez brusquement, mais avec un regard lumineux de satisfaction et ce même sourire joueur. « Je prends sans la moindre hésitation. Mais comme j’ai fait avec toi, je veux voir leurs compétences à l’œuvre. C’est sans appel ! »
Si Akiharu avait accepté, c’est qu’il savait qu’il avait besoin de bons hommes pour ses projets. Mais il se méfiait également. Il trouvait tout cela bien trop facile pour être vrai. Il y avait un ‘je ne sais quoi’ qui lui disait de se méfier. Pourtant, il ne sentait pas du tout en danger. C’est pour cela qu’il avait prit un temps de réflexion avant de répondre et que maintenant il attendait la réaction de son ‘invité’. Après tout, méfiance est mère de sûreté. Et vu ses projets, il devait en avoir deux fois plus que les autres, tout en restant ce pauvre insecte incapable de poser de problèmes aux yeux de deux familles au moins…
- Ce n’est pas moi qui choisis. » Rétorqua Ryo sans être surpris de la condition, se doutant bien qu’il n’allait pas engager des personnes au hasard, sans les avoir vu. Bien que vu les hommes de mains qu’il avait au casino, on pouvait se poser la question. « Notre chef vous contactera pour les questions de cet ordre. » - Bien. Qu’il me contacte. Nous verrons donc ensemble. » Fit Akiharu plus que sérieusement.
Ryo songeant que la discussion était finie et que tout était clair, se leva avant d’être arrêté par un brun et un regard qui disait long sur les pensées de son vis-à-vis. Il n’avait pas oublié sa volonté de le posséder corps et âme… Il dut alors se rasseoir bien obligé, le bras maintenu, ne tenant pas à se faire remarqué.
- Où comptez-vous aller ? Le repas n’est pas encore terminé. Il n’a d’ailleurs pas commencé. »
Fermement, il appuya sur le bras de Ryo pour qu’il se rassoit et sourit tout en attendant la commande et la suite de ce rendez-vous qui promettait d’être vraiment plus qu’intéressant.
A suivre… | |
| | | Myushi Sanzô Citronné
Nombre de messages : 1477 Age : 44 Localisation : Essayez dans Saiyuki, j'ai le rôle principal paraît-il... Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Sam 18 Aoû 2007, 14:14 | |
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| | | Myushi Sanzô Citronné
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mer 14 Nov 2007, 15:08 | |
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| | | Myushi Sanzô Citronné
Nombre de messages : 1477 Age : 44 Localisation : Essayez dans Saiyuki, j'ai le rôle principal paraît-il... Date d'inscription : 04/03/2007
| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mar 04 Déc 2007, 19:12 | |
| Même si vous ne lisez pas... Dans la famille nouveau chapitre je voudrais le... Chapitre 13Famille ^^ *sautille* *se carapate en souhaitant une bonne lecture au monde qui lit cette fic* | |
| | | Myushi Sanzô Citronné
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| Sujet: Re: [Fiction Orginale] Akaitsuki Mar 11 Déc 2007, 19:15 | |
| Allez, un chapitre 14 ^^ La suite de "L’innocence incarnée"... Bonne lecture ^^ Lien => Ici | |
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