Forum du site de scantrad Rêve Fruité |
| | VIEWFINDER | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 15 Fév 2011, 14:21 | |
| - Spoiler:
Le Baishe, en sentant des lèvres froides entraient en contact avec les siennes, avait envie de vomir. Il luttait contre lui même pour ne pas ouvrir les yeux et cracher au visage de Mikhail. Comment avait-il pu penser un seul instant accepter sa demande ? Serait-il devenu fou ? Le chinois préférait plutôt crever que d'être avec ce vil serpent. - Réfléchis bien, accepte ma proposition et tu auras tout ce que tu voudras, je te donnerai tout souffla le russe dans le cou du Baishe. Feilong, en proie à une violente colère, voulait lui mettre son poing dans la figure. Comment osait-il toucher son corps sans son autorisation. Mikhail mordillait la chair tendre de son cou. Un frisson d'horreur parcourut le corps du Baishe quand le russe fit parcourir ses mains sous sa tunique, caressant son ventre. La porte de la chambre s'ouvrit, stoppant l'avancé perverse de Mikhail. Pour une fois qu'il avait Feilong entre ses mains, qui avait bien pu se permettre de le déranger dans un moment pareil ? Passablement énervé, il se retourna vers l'intrus. Un homme massif, potant des tatouages sur tout le long du bras, se tenait dans l'embrasure de la porte. - Vous connaissez pas la politesse ou quoi ? lança Mikhail irrité L'homme le lorgna avec dégout, un rictus au coin des lèvres. Il n'avait pas d'ordre à recevoir de ce russe, il n'était pas son chef. Il fixa Mikhail droit dans les yeux, pour bien lui montrer qu'il n'avait pas peur de lui. - Ce n'est pas chez vous ici, le seul à me donner des ordre c'est Fukazawa-sama. Et mon maître, vous fait demander. Ils ont réussit à capturer, l'objet précieux d'Asami et il vous demande de le rejoindre à la baie de Tokyo Sans laisser Mikhail répondre, l'homme claqua porte. Ce dernier sourit, enfin il allait mettre Asami à genoux. Il avait bien fait de s'associer à cet crapule de Fukazawa. Quand il le moment viendra, il se débarrasserait de lui. Et il deviendra le maître suprême de la mafia d'Asie. Mikhail euphorique, se retourna vers Feilong. Il contempla le visage endormi de celui-ci, il l'appartenait désormais. Il passa ses mains dans les longs cheveux de son bien-aimé. - Je reviendrai te chercher dit-il tendrement Enfin cette ordure était sorti de sa chambre. Cet abruti avait souillé son espace vital. Feilong ouvrit les yeux, cherchant quelque chose de coupant autour de lui. C'était décidé, il mettra fin à ses jours. - Pardonnez moi de commettre un geste aussi lâche, mais c'est pour vous que je le fais murmura Feilong Le Baishe avait juste le temps de refermer ses yeux quand la porte s'ouvrit de nouveau. Qui cela pouvait bien t-il être. Feilong craignait que Mikhail soit revenu pour lui dire au revoir avec un baiser. Quelle horreur ! Le Baishe perçut des pas hésitants se diriger vers lui. L'homme s'arrêta au bord du lit, puis tendit la main vers le corps endormi. Une main douce et chaude, lui caressa le visage, Feilong avec l'impression de la connaître. Malheureusement il s'éloigna de sa peau sans qu'il puisse avoir eu le temps de trouver à qui elle appartenait. Les draps se soulevèrent, Feilong en sentant un courant d'air sur son corps, paniqua. Mais il devait garder les yeux fermés pour ne pas se trahir. Des bras passèrent au-dessous de son corps, puis il se sentit se soulever du lit moelleux et être porter comme une princesse. Où l'emmenait-il encore ? À la baie de Tokyo avec Takaba ? Une odeur familier parvenait à ses narines, ce parfum, il le reconnaissait. Le cœur battant à tout rompre, il ouvrit lentement les yeux. Il se figea d'un coup, il avait cru ne plus jamais le revoir. Yoh avait le visage fermé, fixant sa route et marchant à vive allure. Il était vraiment très beau, Feilong rougit, en croisant le regard de Yoh, ce dernier lui sourit. Le Baishe ramena ses bras autour du cou de son homme de main, enfouit son visage au creux de son cou puis le serra très fort. - Vous êtes enfin réveillé maître, j'en suis heureux murmura Yoh - Moi aussi fit timidement le Baishe. Mais que fais tu ici ? Imbécile ! Tu t'es jeté dans la gueule du loup ? Comment allons sortir d'ici demanda Feilong en regardant le long couloir désert de la résidence de Fukazawa. - Ne vous inquiétez pas, certains hommes de Fukazawa sont de notre côté - Comment ça ? - Asami-sam … - Je vois, le coupa le Baishe, comme à son habitude il a tout prévu ! S'exclama le Baishe. Arrivé dans le hall, Feilong aperçut ses hommes avec ceux de Fukazawa se dévisageant avec animosité. Quand ses gardes virent leur maître dans les bras de Yoh sain et sauf, ils accoururent auprès de lui. - Allez vous bien maître demanda l'un d'entre-eux - Ne le vois-tu pas ! S'exclama Feilong furibond - Oui maître mais pourqu … insista le garde - ça suffit !!! quittons cet endroit ordonna le Baishe d'une voix ferme Il savait exactement ce que son employé aller lui demander. Pourquoi Yoh le portait-il ? Ne pouvait-il pas marcher ? Et bien non ! Il ne sentait plus ses jambes. Feilong mordit sa lèvre de rage. Il était humilié, il allait peut être perdre tout autorité sur ses hommes. Il espérait au fond de lui même qu'ils le resteraient quand même fidèle. Yoh déposa avec douceur Feilong sur la chaise arrière de la voiture apprêter pour lui. Puis s'engouffra à son tour dans le véhicule, celle-ci démarra immédiatement. - Où allons nous ? Demanda Feilong - Je vais vous mettre en sécurité puis j'irai rejoindre Asami-sama à la Baie - Je viens avec toi ! S'exclama le Baishe - Non, ce n'est pas prudent surtout dans votre état monsieur - Comment oses-tu me donner des ordres ? Tu n'es qu'un idiot ! Un traitre ! Un imbécile ! vocifera le Baishe Yoh reconnaissait bien là le caractère de cochon de son maître. Malgré son état, il était toujours aussi impétueux, fier et arrogant. Mais cette fois-ci il n'allait pas s'écraser devant à lui. Qu'il le veuille ou non, il allait le mettre en sureté, c'était pour son bien. - Au Sion ! ordonna Yoh - Quoi ? Non, je viens avec toi à la Baie de Tokyo - Non s'exclama de nouveau Yoh en capturant les épaules de Feilong Il le plaqua sur au dossier du fauteuil de la voiture. Tous les deux s'affrontèrent du regard, Yoh était bien décidé à le mettre à l'abri de tous danger. ............................................................................. Asami boitait, il avait du mal à marcher. Ce fichu Fukazawa l'avait fait déplacer jusqu'à la Baie de Tokyo, pour lui faire du chantage. Deux chiens de gardes du traitre l'escortaient jusqu'à l'entrée de l'entrepôt. L'homme d'affaires s'arrêta devant la grande porte grise coulissante du bâtiment, et sortit son paquet de Dunhill de la poche de sa veste. Un des garde alluma le la cigarette qu'il tenait entre ses doigts. Le yakuza inhala avec délectation sa friandise à cancer. Prenant son temps pour terminer sa cigarette, il regardait les étoiles. C'était une belle nuit, la nuit idéale pour assouvir ses noirs dessins. Il passa sa langue sur ses lèvres, savourant le goût de la nicotine. Il prenait plaisir à se faire désirer. Le gros allait l'attendre encore un peu. Le yakuza regarda sa montre, il était minuit, c'était l'heure. Il écrasa sa cigarette contre le mur gris, puis leva les yeux au ciel, dans un coin de la toiture, il remarqua le silhouette massif de son garde du corps le guettant. Un petit sourire apparut sur ses lèvres. - Allons-y fit-il avec froideur. Quand il pénétra dans l'entrepôt, son regard fut attiré par son petit chat sauvage, assit au milieu de la pièce attaché sur une chaise. Ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il plissa les yeux, et le scanna de la tête aux piedx. Ses cheveux était ébouriffé, ses yeux injectés de sang par la fatigue et ses joues étaient creuses. Il lui semblait que son amant avait maigri. Kirishima allait en baver ! Il lui avait bien ordonné de nourrir son animal de compagnie en son absence et de le protéger. A côté de Takaba se tenait un homme avec divers matériels de tortures. S'il touchait ne serait-ce qu'un cheveux de son chat, il lui lui ferrai payer de la façon la plus cruelle qu'il soit. Fukazawa et Mikhail accompagnés de leurs hommes sortirent de la pénombre avec sourire de vainqueurs sur les lèvres. - Ah Asami ! Fit Fukazawa en posant ses mains sur l'épaule de Takaba. Tu es enfin arrivé, nous allons pouvoir commencer. Ce gros porc, comment osait-il toucher à ce qui lui appartenait. Asami, enragé, serra ses poings puis croisa le regard de Setsuko qui se tenait derrière Mikhail. ça y ait, le piège allait se refermer.
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 15 Fév 2011, 21:14 | |
| - Spoiler:
- Ecoute-moi bien, Yoh, s'énerva Feilong. Mes hommes ne t'obéiront pas si je ne suis pas dans les parages, et surtout pas s'ils doivent épargner les japonais. Reste à ta place. Tu as peut-être réussi à les amener jusqu'ici, mais maintenant que je suis là, tu ne peux plus rien faire. Je n'ai qu'un mot à dire et il t'abatte. - Alors, dites-leur de m'abattre! Hurla Yoh, contre toute attente, le regard décidé. Feilong l'empoigna au collé, furieux, et baissa le ton, pour le faire plus agressif: - Regarde-moi ! Regarde-moi bien, Yoh ! Comment oses-tu me dénigrer de la sorte ? Tu crois pouvoir m'humilier encore davantage ? J'ai perdu l'usage de mes jambes et tu veux me mettre à l'abri comme une vulgaire princesse en détresse ? Tu me dégoûtes ! Je ne pensais pas que tu oserais m'abaisser de la sorte un jour... - Mais... Suffoqua Yoh que ces paroles avaient frappé de plein fouet. J'ai juré de vous protéger... S'apitoya-t-il, cédant à cet aveu d'honneur. - M'aimes-tu ? L'accula-t-il, avec violence. - Ou.. Oui, baissa-t-il la tête, honteux et crispé de signer sa défaite. Yoh serra les poings de rage. - Ne décide pas de ma vie pour moi. Direction la baie de Tokyo, ordonna-t-il à ses hommes. - Je... Je compte donc si peu à vos yeux pour... que vous ayez tant envie de mourir et de vous sacrifier... Murmura Yoh, anéanti et blessé. Je... Je ne vous le pardonnerai pas... - Enclenchez la séparation, commanda-t-il. La vitre noire fumée s'actionna. Lorsqu'elle fut remontée, Feilong plongea son regard intensément dans les yeux de Yoh qui montrait clairement sa rancoeur et sa colère. - Je... Je n'accepterai pas de vous perdre, Feilong-sama... - Tu me perdras si tu agis comme un chevalier servant face à une pauvre cendrillon esseulée et incapable de se défendre, rétorqua-t-il, dur comme de la pierre. Sois loyal jusqu'au bout envers moi. A la vue du visage contrarié et boudeur de Yoh, Feilong soupira en se détendant. Il leva sa main, et caressa légèrement sa tempe. Yoh en fut tout bouleversé et pencha davantage sa tête au creux de sa main pour s'y lover avec tendresse. Vu que son maître ne le réprimandait pas, Yoh, releva doucement son visage jusqu'à frôler les lèvres de son amant. Il croisa le regard froid et brillant du Baishe qui ne recula pas. Alors, il posa doucement ses lèvres sur les siennes, le goûtant avec délectation. - Fei... Murmura Yoh, tiraillé entre le désir et son envie de le protéger. - Je resterai dans la voiture, puisque je ne peux pas marcher. Tu n'auras donc pas à t'inquiéter. Soulagé de l'entendre, Yoh fourra sa tête contre son torse et le serra dans ses bras. - Et n'essaie pas de me traiter en handicapé, où je te tue sur-le-champ, le défia Feilong, tout en lui prenant sa main afin de la poser sur son érection. - Mais... Vous êtes... bless... - Ne me fais pas cet affront, Yoh ! Traite-moi encore comme un grabataire et je te considère définitivement comme un traitre. Sans mot dire, Yoh descendit le long de son entrejambe et se délecta de son sexe dur contre sa langue.
..............................................................
Takaba releva précipitamment la tête à cette voix dont il avait rêvé depuis des jours... - A... Asami ! Ne put-il s'empêcher de crier, à la fois heureux et inquiet.
Son amant avait le regard froid, comme s'il se moquait de lui et se délectait de le voir ainsi attaché let ligoté à une chaise. Takaba baissa la tête immédiatement, surpris de s'être si facilement laissé emporté à sa vue. Sa poitrine lui faisait mal... Que croyait-il ? Qu'Asami l'aimait vraiment ? Foutaises ! Il n'avait été qu'un jouet et il entachait ses plans en s'étant fait capturé une fois de plus. Il devait être en colère... A l'instant où il avait entendu sa voix grave, il avait voulu se jeter dans ses bras... Finalement, il avait tissé son propre piège autour de lui : qui des deux était l'imbécile amoureux ? Tout ce temps, il s'était inquiété pour ce vieux yakuza, alors que lui... Il ne voyait en lui qu'un objet sexuel de distraction... Relevant la tête, avec un visage courroucé et humilié, il fusilla Asami du regard qui lui rendit un petit sourire pervers.
- Alors, je suppose que tu vas accepter le marché, maintenant ? Interrompit Fukazawa, le cigare à la bouche.
Asami tourna le visage dans sa direction, toujours d'un calme imperturbable. - Tu crois que je te suis redevable pour les soins prodigués ? Le toisa-t-il, parfaitement sûr de lui. - J'ai accompli la part du marché, mais, comme tu peux le constater, je suis devenu un peu plus gourmand... - Je ne peux absolument rien faire pour toi, mon pauvre Fukazawa...
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 16 Fév 2011, 15:23 | |
| - Spoiler:
Asami fixa Fukazawa droit dans les yeux, il se montrerai impitoyage face à ce gros lard. Il avait voulu être gros que le boeuf, et bien maintenant il va payer très cher sa gourmandise. - Tu es devenu si gourmand Fukazawa, mais tu as oublié une chose. - Quoi ? Demanda son ex-associé curieux - Tu as oublié à qui tu t'attaques fit froidement Asami en s'avançant vers Fukazawa, toujours en le fixant droit dans ses yeux porcins - Je n'ai pas peur de toi ! Tu as était un des meilleur maître du Japon, mais les temps changent. Le grand Asami Ryuichi va tomber aujourd'hui. Tu es entre mes mains. Aujourd'hui, je possède la chose que tu as de plus précieux au monde et c'est elle qui va te conduire à ta perte, fit Fukazawa en montrant Takaba de la tête. - Si j'étais toi, je ne serais pas aussi sûr de moi ! Tu m'as volé ce qui m'appartient. Et bien sache que personne sur cette terre n'a le droit d'y toucher. En entendant ces mots sortir de sa bouche d'Asami, Takaba comprit qu'il était vraiment important pour lui. Il s'était trompé sur toute la ligne. Il croisa les yeux dur d'Asami, de l'animosité se lisait sur son visage. Asami détourna son regard de celui de Takaba, puis fixa de nouveau Fukazawa dans les yeux avec un rictus au coin des lèvres. - C'est ce qu'on va voir fit Fukazawa en prenant un des objets de torture que tenait l'homme à côté de lui - Setsuko ! S'exclama le yakuza Ce dernier, en entendant son nom, sortit un couteau de sa manche et poignarda Mikhail dans le dos. Celui-ci s'écroula au sol. - Qu'est ce … fit Fukazawa - T'as plus le soutien des russes Fukazawa, coupa Asami - Quoi ? Les quelques hommes de Mikhail, présent, tombèrent comme des mouches autour d'eux avant même d'avoir pu tirer sur l'assassin de leur maître. - Qu'est ce qui leur arrive demanda Fukazawa paniqué - Rien de mieux que du poison Fit Asami en ricannant - T'as pas fait ça ! Allez-y les gars, tuez ce chien d'Asami hurla Fukazawa à ses hommes. Aucun de ses hommes bougea. Ce dernier paniqua, frappa et secoua les quatre hommes près de lui. - Bouger vous, allez cria t-il - … - Qu'est ce qui vous arrive !!!! - … - Tuez le ! - Pas la peine de te mettre dans un état pareil cher Fukazawa. Pense à ton coeur, tu vas nous faire une attaque. - Ta gueule Asami s'exclam Fukazawa en attrapant son arme dans sa veste, je vais tu but ... Avant même que le gros ne tire, une balle se logea en plein dans son front. - Pfff, pathétique jusqu'au bout fit Asami en s'approchant du cadavre - Détache Takaba Setsuko ! ordonna Asami. Le jeune photographe était abasourdi. Son amant était le plus fort de tout les yakuza, c'était le meilleur et il avait bien de la chance de l'avoir avec lui que contre lui. Dès que Takaba fut libéré, il sauta dans les bras de l'homme d'affaire. Ce dernier lui leva le menton et prit possession de ses lèvres. …....................................................................................... Le chauffeur de Feilong se gara devant l'entrepôt. Le Baishe agrippant les cheveux de Yoh, mordillait ses lèvres, afin d'étouffer ses gémissements. Yoh le faisait tourner la tête avec son rythme tantôt lent tantôt rapide. Son amant accéléra les mouvements de sa bouche sur son sexe et dans un ultime un spasme il jouit. Yoh s'essuya la bouge d'un revers de main, en se relevant. Il croisa le regard de Feilong, ce dernier rougit et détourna les yeux. - Reviens moi murmura t-il - Oui maître. Dès que Yoh sortit la voiture, la porte de l'entrepôt s'ouvrit. Laissant apparaître Asami sain et sauf porter sur son épaule un Takaba gesticulant dans tout les sens. - Pause mon par terre crétin !!! - … - Imbécile !!! - …
Dernière édition par princess.ambre le Jeu 17 Fév 2011, 13:58, édité 1 fois |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Jeu 17 Fév 2011, 00:59 | |
| - Spoiler:
Asami et Feilong s'affrontèrent du regard. Le Baishe ne pouvait tolérer une telle force ennemie en face de lui, qui plus est, lorsque ce dernier venait de lui sauver la vie pour la énième fois... Les hommes de main chinois entourèrent Asami avec nervosité.
- Vas-tu enfin laisser ta rancoeur de côté Feilong ? Le soutint fermement Asami, tout en maintenant Akihito qui gesticulait. Yoh est à toi, tu es libre et en vie. Que veux-tu de plus ? - Je ne peux te faire confiance. Tu es un ennemi pour moi, Asami. - Tu vas me reprocher d'avoir tué ton demi-frère, maintenant ? C'est Fukazawa qui en est l'auteur... Alors, tu pourras trouver toutes les excuses que tu veux, mais je ne peux plus être ton ennemi, maintenant. - Co... Comment ? Enragea Feilong, surpris. - J'ai cédé ma place.
La sentence résonna comme un retournement de situation spectaculaire. Même Takaba se figea à ses mots, Yoh en resta bouche bée, Setsuko tenta d'ouvrir la bouche pour répliquer mais s'abstint, et Feilong se crispa. Il avait pris l'attaque de plein fouet: comment se pouvait-il qu'il se retire des affaires maintenant, chose dont il était lui-même incapable? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi quitter cette place de chef où il avait tout pouvoir, toute domination, argent, fortune et renommée? - Et toi aussi, Feilong, tu as cédé ta place.
Le deuxième coup fut encore plus direct, et cette fois-ci Feilong fronça les sourcils, atterré d'incompréhension. - Nous cédons nos places pour épargner que ceux qu'on aime ne soient blessés, non ? Il est temps pour nous de nous ranger, Feilong.
Yuri releva Mikhail, le dos ensanglanté. - T'es dans un piètre état... - Tais-toi, ce n'est pas fini! S'acharna Mikhail, comprenant que Feilong était dans la voiture au-dehors.
H ihihii, Hime-chan, j'ai adoré ton cafouillis de prénom (à mourir de rire) : Fawaka, Fawazaka ... dans le 2nd dialogue !!!!!! Continue, c'était très drôle !!!!!! Sinon, on approche de la fin, n'est-ce pas, je suis déjà émue... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Jeu 17 Fév 2011, 14:03 | |
| Aaaaaaaaaaaah c'est un mauvais copier/coller désolée. Par contre, je posterai la suite demain, je suis trop fatiguée pour réfléchir |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Sam 19 Fév 2011, 06:40 | |
| - Spoiler:
- Allons sur le toit ! ordonna Mikhail à Yuri qui le soutenait - Pourquoi patron ? Demande le garde du corps ne comprenant pas où son maître voulait en venir - Ces enfoirés vont tous me le payer !!! - Mais monsieur votre état n'... - Tais toi ! Et montons ! ordonna d'une voix ferme Mikhail Yuri grimaça, il n'osa pas affronter son maître. Ce dernier était en proie à une violente colère. Il ne vallait mieux pas le contrarier. Le russe monta difficilement les escaliers. Il pria pour que ces ennemis soient encore là. De là haut il aurait une belle vue pour les tuer. - Appelle l'hélico Yuri, dis leur de venir nous chercher - Tout de suite patron. Pendant que Yuri appelait les secours, Mikhail s'allongea, sur le ventre, puis regarda en bas. Ils étaient encore là. Asami, portant son amant sur son épaule, était face à une voiture. Il discutait avec un homme assit à l'arrière. Mikhail plissa ses yeux afin de mieux qui c'était. - Feilong murmura Mikhail. Son bien-aimé semblait bien s'entendre avec le yakuza. Ce sale bâtard avait commandité son assassina. Il allait le lui payer. Cependant Asami était mal placé. Ce gamin, gesticulant sur son épaule, allait prendre la balle à sa place. Mais le russe ne voulait pas toucher au gamin mais à Asami lui-même. Un mort ne pouvait régné encore dans le monde des vivant. Mikhail chercha du regard une solution, soudain un homme appuyé contre la voiture de Feilong entra dans son champs de vision. - Ce type, c'est à cause de lui que tu ne veux pas de moi murmura le russe La haine au ventre, Mikhail visa le coeur de Yoh. Dès que les hommes d'en-bas entendirent le coup de feu, il se mirent à couvert, cherchant qui avait bien pu tirer. Feilong après s'être coucher, pour se protéger, dans la voiture, se releva afin de voir ce qui se passait à l'extérieur. Ses hommes et ceux d'Asami tiraient vers le toit. Le Baishe aperçut Mikhail et Yuri montaient dans un hélicoptère. - Maudit russe siffla-il entre ses dents. Tu nous le paieras ! …............................................................................................................. Six mois plus tard. Asami entra dans son ancien-bureau du Sion, accompagné de Kirishima. Dès qu'il franchit la porte, l'homme installé derrière le bureau se leva et s'inclina face à son maître. - Konichiwa Asami-sama. - Konichiwa répondit l'ancien yakuza Asasmi contourna le bureau, puis s'assit dans son ancien fauteuil. Même s'il n'était plus le patron officiel, il restait quand même le chef officieux du Sion. Il se retourna vers la grande vitre derrière lui. Cette vue, le Sion et son business lui manquaient. Rester enfermé avec Takaba était agréable, mais ça commençait à lui peser. Il n'était pas fait pour être un homme au foyer. Il aimait le travail, les situations dangereuses et surtout contrôler ses ennemis. - Alors Setsuko ! Comment vont les affaires ? demanda t-il Asami écouta attentivement le compte rendu de Setsuko. Ce dernier semblait se débrouiller. Dorénavant, il laisserait la direction du Sion à son employé tatoué. - Très bien Setsuko fit Asami en se relevant continue comme ça. - Oui monsieur. - Allons-y Kirishima, on doit préparer la campagne Kirishima s'exécuta immédiatement en ouvrant la porte d'entrée. Asami se dirigea d'un pas ferme vers la sortie quand Setsuko l'interpella : - Monsieur ! - Oui Setsuko ? - Puis-je vous demander quelle campagne vous préparez ? Asami lui fit un large sourire, - Je vais être le maire de Tokyo. Asami se retourna et partit. Ainsi il allait régné tant sur l'ombre que sur la lumière. Il serait maire, puis monterait les échelons et deviendrait l'homme le plus puissant du Japon. L'ancien yakuza regarda sa montre, son chaton allait bientôt rentrer à la maison. Aujourd'hui il déjeunait avec ses amis. Ça faisait un moment qu'il ne les avait pas vu. Asami avait accepté qu'il y aille, à condition qu'il soit accompagné de Suoh. Le jeune photographe lui avait fait une scène pas possible, qu'il y eut une migraine. Dès qu'il ouvrit la porte de l'appartement, il vit son jeune amant, l'air mécontent, assit sur la canapé caressant son chaton. Asami, sentit tout à coup une autre migraine venir … …......................................................................................... A des milliers de kilomètre de Tokyo, accoudé au balcon de sa chambre, le Baishe admirait le ciel étoilé. Il but une gorgée de sa coupe de vin. La vue était belle, mais pas aussi belle que les lumières de la ville. Après son aventure au Japon, il était rentré directement en Chine avec une seul chose en tête se venger de Mikhail. Ce dernier avait oser s'attaquer à ce qui lui était le plus cher. Mais comment le retrouver ? Il avait disparut de la surface de la terre. Le Baishe ferma les yeux, les caresses du vent sur sa peau, lui faisaient un bien fou. Il aurait aimé que ces caresses soient de quelqu'un d'autre. Le Baishe sentit une présence derrière lui. L'homme le saisit à la taille et se colla à son dos. - Vous devriez rentrer maître, il commence à faire froid et vous … - Tais-toi, je fais ce que je veux ! S'exclama Feilong mécontent - Désolé maître souffla l'homme dans le cou du Baishe avant de lécher sa nuque Feilong pencha sa tête de côté pour mieux offrir son long cou à dévorer. L'homme de main commença a lui mordiller la nuque. - Hum … Rentrons ordonna le Baishe - Oui maître. Ce dernier souleva son maître, puis le porta comme une princesse dans la chambre. Le lit s'affaissa sous le poids des deux hommes. - Tu es rentré tôt fit Feilong en dégrafant le pantalon de son amant. As tu trouvé des informations sur Mikhail ? - Oui maître, il a quitté la Chine, cependant on ne sait pas où il se trouve - On le retrouvera affirma Feilong, mais pour l'instant, occupe toi de moi. Son amant s'exécuta immédiatement en passant sa main sous la tunique de son maître. Il fit remonter ses mains le long des jambes du Baishe. - Vous sentez mes doigts sur vos jambes ? - Idiot bien sur que oui s'offusqua Feilong, j'ai retrouvé l'usage de mes jambes, même si je ne peux faire qu'une dizaine de pas par jour. Je remarcherai comme avant ! - J'en suis sûr aussi maître fit l'homme en parcourant ses doigts sur l'entre-jambes du Baishe - Hum …. Yoh ! Ce dernier massa la verge dur de son maître, il était heureux qu'il lui ait finalement avouer son amour. Cette nuit là, à la Baie de Tokyo, après la fuite de Mikhail, son maître avait cru qu'il était mort. Feilong en se penchant par la vitre de la voiture, avait aperçut son amant allongé par terre. Immédiatement, il ouvrit la portière et rampa jusqu'à lui. Puis il lui avait prit dans ses bras, croyant qu'il était mort, il souffla au creux de son oreille qu'il l'aimait. Au moment où le Baishe prononça ces trois petit mots " Je t'aime ", Yoh avait ouvrit les yeux. - Imbécile s'exclama Feilong ! En le frappant sur la tête - Cette fois-ci je n'ai pas oublié mon gilet pare balle fit Yoh en soulevant son maître - Idiot ! S'exclama le Baishe - Je vous aime aussi murmura Yoh - Je vous aime, murmura Yoh en léchant le gland de Feilong. - Humm ...
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 20 Fév 2011, 13:02 | |
| Désolée pour le retard... C'est parce que chez moi, il fait trop froid pour penser!!!!! Hihihii!!! - Spoiler:
- Yoh... Gémissait Fei, sous les coups de langue passionnés de son amant. - C'est si rare que vous me laissiez faire sans aucune objection... Le regarda-t-il, l'excitation se lisant sur son visage. - Ta... ta blessure ne te fait-elle pas souffrir? - Hein? Ah... Les Russes ne savent pas viser... Ricana Yoh, qui ne montrerait aucune de ses faiblesses à Feilong, même si la balle lui avait laissé des séquelles au niveau de l'épaule droite. - Quand vas-tu... - Etes-vous pressé, cher maître? Sourit Yoh en enfonçant un doigt en lui, le visage ravageur. - Mhmm... Vas-tu... me rendre... ces papiers... Parvint à prononcer Feilong, qui ne lâcherait pas l'affaire de sitôt. - Non.
Feilong le menaça du regard en essayant de le repousser, mécontent. - Tu n'as pas le droit, Yoh! Tu... - Je ne vous les donnerai pas. - Comment oses-tu... - Je n'ai pas envie que vous risquiez votre vie une fois de plus. Vous n'êtes plus à la tête de la mafia chinoise, et c'est pour votre bien. - La plaisanterie a assez duré! Ne me touche plus ! Vociféra le baishe, hors de lui.
Yoh s'écarta immédiatement sans marquer de remords. Fei en fut surpris, car il ne pensait pas qu'il obéirait si facilement. Et maintenant, il ressentait un grand vide dans son corps. - Ne vous obligez pas à faire semblant d'être mon amant si c'est dans l'unique intérêt de récupérer les accès de propriété qui sont en ma possession, déclara froidement Yoh, visiblement vexé.
Fei hésita. Ce n'était pas de cela qu'il s'agissait, mais il n'allait quand même pas se rabaisser une fois de plus à lui dire qu'il l'aimait, non ? - Je ne prétends pas être votre chef. A mes yeux, et aux yeux de tous, vous êtes l'unique patron, mais on est tous d'accord pour que vous vous rétablissiez et que vous cessiez de vous impliquer dans ces sombres histoires mafieuses. Apprenez à vivre autrement, c'est tout ce que votre père aurait souhaité pour vous, ajouta-t-il, en se levant.
Comme Yoh n'entendait pas de réplique de sa part, il se retourna pour voir que ses paroles l'avaient touché plus que de coutume. Il voyait également que son maître s'énervait à l'idée de lui montrer une telle faiblesse : jamais il ne voudrait pleurer devant lui. - Va-t-en, Yoh! Va-t-en ! Je ne veux plus te voir ! - Très bien... Je ne me montrerai plus devant vous.
Fei crut mourir à ces mots. En sept ans, Yoh connaissait son maître par coeur. En agissant de la sorte, il le ferait revenir vers lui, avec plus d'humanité. Il devait apprendre à laisser tomber ces barrières qui le rongeaient de l'intérieur. Il ferma la porte sans attendre de réponse. Une larme roula sur la joue de Fei qui fixait la porte close.
......................
- Quoi ? Que signifie cet air peu engageant quand ton amant rentre à la maison ? Je n'ai pas le droit à un "Bienvenu à la maison"? Ironisa Asami devant le trépignement agacé de son chaton.
Takaba lui décocha un regard noir. - Je ne suis pas ton domestique ! Je ne suis pas une femme au foyer ! J'ai le droit de faire ce que je veux ! J'ai.. - Eh bien, eh bien, tu te rebelles encore ? S'approcha Asami. N'as-tu pas encore compris que cela ne sert à rien avec moi ? Je te l'ai déjà dit. Asami glissa à son oreille: - Ne te souviens-tu pas de ce que je t'ai ordonné ?... "Attends-moi bien sagement que je puisse te dévorer encore et encore..."
Takaba se mit à rougir intensément et essaya de masquer sa gêne par la colère. - Ne me fais pas accompagner par ce vieux gorille puant ! Hurla Takaba, c'est la honte !
Asami détailla son visage et se renfrogna en enserrant sa nuque plus fortement. - Où est Suoh ? Demanda-t-il avec autorité. - J'en sais rien, j'ai réussi à le semer ! Il n'est pas très agile ! Se mit à rire Takaba, sans faire attention à Asami qui menaçait d'exploser...
......................
Yuri hésita. Si son maître l'apprenait, il le liquiderait, c'était certain. Pourtant, il voulait qu'il cesse de pourchasser ce chinois une fois pour toute. Que lui trouvait-il qu'il n'avait pas, lui?
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 21 Fév 2011, 14:50 | |
| - Spoiler:
Fei se retourna dans son lit, incapable de trouver le sommeil. Comment Yoh pouvait-il le traiter ainsi ? Ce n'était qu'un employé ! Pour qui se prenait-il ? Il allait le lui payer. Le Baishe se leva de son lit, puis se mit difficilement sur ses pieds. Il fit un pas, il chancela. - Maudites jambes ! En ragea le Baishe en mordant sa lèvre inférieur. La porte de sa chambre lui paraissait bien loin. A chaque pas qu'il faisait, il croyait mourir. Essoufflé, il ouvrit violemment la porte de sa chambre, faisant sursauter son garde sommeillant sur sa chaise. - Maître puis-je vous aider ? Demanda le garde en s'approchant de Feilong - Non laisse moi ! Ordonna-t-il - Mais mons … - ça suffit ! Dégage de là hurla Feilong - Mon … - Va-t-en si tu ne veux pas que je te vire sur le champs - Qu'est ce qui se passe ici fit une voix derrière le garde - Rien ! Toi aussi dégage Yoh s'écria Feilong exaspéré Yoh grimaça, son maître n'était pas dans son état normal, son visage était blême, des gouttes de sueurs perlaient sur son front. L'amant de Feilong posa sa main sur l'épaule de l'autre garde. - Laisse, je vais m'occuper de lui fit Yoh d'une voix tranchante - Quoi ! S'exclama Feilong. Depuis quand commandes-tu mes employé ? Demanda t-il en plongeant son regard dans celui de Yoh - Désolé, maître. Mais je ne fais que répétez vos ordre. Vas-y je veille sur le maître Ne savant plus quoi faire, il se retourna vers son maître. - Vas-y, laisse moi seul avec Yoh ! - Oui monsieur. Fit le garde en s'inclinant devant Feilong. Dès que le garde partit, Yoh souleva Feilong du sol, puis l'emmena dans sa chambre. - Laisse-moi s'écria Feilong ! - …. - Je peux marcher ! - …. - Imbécile ! Idiot ! Fit Feilong en donnant des coups à Yoh. Ce dernier l'allongea sur le lit, puis toucha posa sa main sur la front de son amant. - Vous ne devriez pas vous énerver comme ça. Vous avez de la fièvre. - N'importe quoi, je me sens parfaitement bien ! - C'est ça ! Je vais vous chercher de quoi vous soigner fit Yoh en se retourna pour partir - Non reste avec moi murmura Feilong en retenant Yoh par la manche de sa veste …......................................................................................... Asami souleva Takba du sol, puis le mit sur son épaule. - Arrête lâche moi ! - Tu ne sais pas quel point tu m'as mit de bonne humeur avec tes jérémiades - Hein ? - Tu n'es pas assez dressé ! - Quoi ! Mais qu'est ce … Asami jetta Takaba sur le lit. - Qu'est ce que tu compte faire ? Takaba recula en voyant le sourire d'Asami. Il connaissait ce sourire, il voulait dire, je vais te dévorer encore et encore.
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 21 Fév 2011, 22:38 | |
| Tu m'as laissé deux morceaux de choix Hime-chan!!!!!!! Merci !!!!!! ...... Vite, vite, un spoiler (bon, je commence, laisse-m'en un peu !!!) lool!!!!!!
- Spoiler:
- Tu veux que je reste ? Le fixa intensément Yoh, qui forçait depuis quelques temps son maître à dire ce qu'il avait au fond du coeur.
Fei le fusilla du regard et le lâcha, comme à chaque fois que son amant cherchait à lui faire dire ses sentiments. Yoh baissa les yeux, lui signifiant sa déception. - Je vais chercher de quoi baisser votre fièvre. Jusque-là, s'il vous plaît, restez tranquille... - Tu es l'employé d'Asami, tu n'as rien à faire ici! Répliqua Feilong, comme à chaque fois qu'il se sentait en position de faiblesse. - Arrêtez de vous montrer agressif, ça vous sied mal... Je préfère voir votre visage quand il sourit ou quand il est sincère. Vous pouvez me lancer toutes les méchancetés que vous souhaitez à la figure, je ne partirai pas.
Il ferma doucement la porte sans attendre de réponse. Feilong trépigna d'impatience. Il était tiraillé entre la douleur de se sentir inférieur par son handicap physique et cette souffrance intérieure qui lui montrait combien il aimait cet homme. Mais, quelle image offrait-il pour un amant ? Il pouvait à peine se déplacer tout seul, et il ne tenait même plus les rênes de la mafia chinoise... Il se sentait amoindri. Lorsque Yoh réapparut, il tourna la tête sur le côté en signe de colère. - Va-t-en, je n'ai pas besoin de toi.
Surpris de n'entendre aucune réponse ni aucun mouvement, il chercha Yoh du regard, et comprit qu'il l'avait blessé. - Me détestez-vous à ce point, maître ?
Fei se figea, prit entre deux feux.Il hésitait. Allait-il finir par partir à force d'entendre ces récriminations ? .............................
- Bien, maintenant, tu vas obéir à ton maître bien gentiment! S'exclama Asami qui défaisait sa cravate, le sourire aux lèvres. - N... Non, mais... tu rêves ! Essaya de S'extirper Takaba, impulsif comme à l'accoutumée. - Ah, oui ? N'as-tu pas envie que je m'occupe de toi ? Le renversa-t-il dos au matelas, les deux mains autour de lui. - Certainement pas ! S'offusqua Takaba, gesticulant dans tous les sens.
Asami le saisit fortement et l'immobilisa; il glissa ses lèvres contre son oreille en murmurant : - Ne veux-tu pas que je te caresse, Akihito...
A son prénom dans sa bouche, Takaba ne put réprimer un gémissement. Un frisson avait balayé son corps tout entier, comme s'il avait réussi à pénétrer son intimité. C'était la deuxième fois qu"il prononçait son prénom, et la décharge électrique fut plus intense encore. - Alors ? J'ai l'impression que ton corps m'a déjà donné sa réponse, n'est-ce pas ? Asami saisit sa nuque et vint planter son regard sauvage dans le sien. Il s'avança doucement pour lui montrer qu'il avait l'ascendant sur lui. Il approcha ses lèvres des siennes pour tester sa réaction : son animal ne devrait plus bouger à ce stade, il l'avait habitué à obéir, même s'il tentait de résister de temps à autre. Il s'arrêta en frôlant sa bouche et attendit pour mettre son chaton au supplice. Takaba sentait monter en lui le désir, il avait chaud. Trop chaud. Et cet espèce de Yakuza s'amusait avec lui... Il allait lui montrer qu'il était imprévisible, juste pour ne pas le conforter dans ses dires. Alors, il se pendit à son cou et s'empara de ses lèvres devant les yeux effarés d'Asami, pris d'assaut. Il introduisit sa langue dans la bouche du yakuza qui ne manifestait plus aucun contrôle sur lui. Takaba jubilait intérieurement. Ah, AH, tu ne t'y attendais pas à celle-là, hein?
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 23 Fév 2011, 14:50 | |
| - Spoiler:
Yoh se passa la main dans les cheveux. Pourquoi son maître réagissait comme cela ? Avait-il peur de souffrir ? N'avait-il pas confiance en lui ? Toutes ces questions sans réponses, le tourmentaient au plus au point. De son regard, il caressa le corps de son amant. - Pourquoi es-tu aussi têtu ? Se plaignit Yoh Il hésita un instant, puis s'approcha du lit de son amant. Ce dernier, sentant le matelas s'affaisser ferma ses yeux. Pourquoi ne partait-il pas ? Aimait-il souffrir ? - Va t-en Yoh murmura le Baishe - Pourquoi ne voulez-vous pas m'ouvrir votre coeur ? Demanda Yoh en faisant parcourir ses doigts fins dans les longs cheveux de Feilong. - Laisse-moi ! Ordonna le Baishe d'une voix tremblante. Feilong mordit sa lèvre, il ne savait pas comment réagir face à cet homme. Il se sentait faible devant les avances de Yoh. Ce dernier avait réussi à franchir les barrières de son coeur et de se l'accaparer. Il se sentait maintenant démuni, plus maître de lui même. Yoh s'allongea sur le lit moelleux, se colla à son amant, puis enlaça sa taille. - Votre corps est extrêmement brulant ! constata Yoh en fronçant les sourcils. Vous devriez prendre un cach … - Tais-toi ! Ne me dis pas ce que je dois faire s'exclama le Baishe. Tu crois que je ne peux pas prendre soin de moi ! - Je n'ai pas dit ça ! Je veux simplement que vous alliez mieux. Confia Yoh à son amant enfouissant son visage au creux de son cou. Je veux uniquement votre bonheur, murmura t-il - Pourquoi ? - Vous me demandez encore pourquoi ? Ne le savez-vous pas depuis tout ce temps ? Je vous aime, je vous aime tellement. - Mais pourquoi m'aimes-tu ? Pourquoi moi ? - Je vous aime parce … Yoh se redressa pour faire face à son amant. L'homme de main embrassa les yeux humides du Baishe. Les yeux fermés Feilong souffla : - C'est trop dur Yoh ! - Qu'est ce qui est trop dur ? Feilong plongea son regard dans celui de son amant, la douleur se lisant sur son visage. - De t'aimer, répondit le Baishe .................................................................. - Ah tu veux jouer à ce jeu là fit intérieurement Asami n'en revenant pas de l'audace de son chaton. Il enlaça le jeune photographe, le serra fort entre ses bras. - Combien de temps arriveras-tu à tenir en apnée ? Ricana intérieurement Asami. L'homme d'affaires ravagea tel un typhon la bouge se son amant. Manquant d'air, Takaba essaya de repousser Asami. Mais ce dernier refusait de rompre le baiser. Le jeune photographe croyant s'étouffer donna un coup de poing dans la poitrine d'Asami, qui lâcha les lèvres meurtris de Takaba. - T'es fou ? T'as failli m'asphyxier Asami, d'un sourire diabolique, répliqua : - De quoi te plains-tu ? J'ai simplement répondu à ton invitation
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 23 Fév 2011, 22:55 | |
| - Spoiler:
Yoh se pétrifia à ses dires. Il venait bien de lui dire... qu'il l'aimait là, non ? Abasourdi, mais anxieux, Yoh ne parvenait pas à être heureux d'entendre enfin cet aveu parce qui'l y avait tant de tristesse dans le regard de son amant qu'il paraissait plus souffrir que rayonner de joie à cette idée.
- Vous... vous... Bégaya Yoh, est-ce si détestable que ça que de... m'aimer ? Je.... - Enfin, ne vois-tu pas dans quelle situation je me trouve et le milieu dans lequel on m'a élevé ? Même toi, tu enfreins les règles en t'attachant à quelqu'un ! Tout le monde sait que la perte vient toujours des sentiments que nous éprouvons, et c'est pour cela que rien ne nous doit être précieux dans cette fichue vie ! - Si je ne vous avais pas aimé autant, alors, je ne vous aurais jamais respecté de la sorte, je n'aurais jamais risqué ma vie pour vous sauver, je n'aurais jamais autant travaillé si je ne vous avais pas eu à mes côtés ! Ragea Yoh, que ces élucubrations indignaient. Je n'ai pas honte de vous aimer ! Je n'ai pas honte, moi ! - Cesse de hurler, je ne suis pas sourd, essaya-t-il de l'apaiser, voyant que ses paroles l'avaient blessé. Deux hommes ensemble et tu n'as toujours pas honte, hein? - J'aime mon maître, peu importe la manière dont les autres le voit. Regardez Asami avec Akihito, vous croyez qu'il en a perdu son honneur ? Pas du tout, bien au contraire, il s'affirme dans ce monde sans que cela ne soit une gêne ou un déshonneur! - Ne me parle pas d'Asami ! Vociféra Fei que le nom agaçait fortement. Ne vois-tu pas que je n'ai pas sa position ! S'énerva-t-il davantage. - Qu... Quelle position? Vous voulez devenir maire ? Répondit Yoh, crédule. - Je suis celui qui se fait prendre par un homme, Yoh! Lança-t-il de but en blanc, s'aidant de la colère pour masquer son humiliation. Ne comprends-tu pas ce que cela signifie? Je ne me donne pas à toi, j'endosse le rôle de la victime, et en même temps, le rôle humiliant du soumis, moi, un chef de la mafia, te rends-tu compte? Ne vois-tu pas que tu es le seul qui donne dans cette relation? Je ne prends même pas ce que tu me donnes, je ne te donne rien en échange, et toi, tu as le rôle du dominant ! Celui qui prends est toujours le plus amoureux et le plus puissant des deux, tu comprends ça?! Je me sens à la fois humilié et coupable de rester en retrait, ça m'est insupportable ! Et avec mes jambes...
Yoh était stupéfait d'autant de révélations de sa part. C'était rare. C'était sincère. Il comprenait un peu mieux les agissements maladroits et retenus de son maître maintenant. Toute son éducation l'empêchait d'accepter cette relation passionnée qu'il éprouvait pourtant. - Il n'y a que moi qui puisse en juger, Fei ! L'attaqua-t-il, usant cette fois de son prénom. Quand je te prends, tu n'es pas indifférent, alors, arrête de te mentir! Tu me donnes bien plus que tu ne peux imaginer, et ça me suffit ! Et oui, je n'ai pas honte de te faire l'amour, parce que j'aime quand tu t'accroches à moi, parce que je ressens tout ton être quand je suis à l'intérieur de toi, parce que tu frémis quand je te touche, parce que tu trembles quand je t'étreins... - Vas-tu te taire à la fin ? S'indigna Feilong devant ces propos déplacés. - Alors, ça veut dire quoi ? Hein ? Que tu ne veux plus que je te touche ? Ou...
Yoh observa son amant torturé. Il avait presque réussi à briser la glace. Lui restait encore quelques mètres.... - Très bien. Puisque c'est comme ça, poursuivit Yoh, alors, prenez-moi pour que je me soumette, vous vous sentirez peut-être plus dominant de la sorte...
Feilong écarquilla de grands yeux, complètement choqué par son attaque, et resta muet de stupéfaction, lorsque Yoh reprit : - Bien que l'idée d'être pris comme vous en avez pris d'autres me dégoûte, parce que je suis le seul que vous avez laissé vous prendre, bien que je sache pertinemment que prendre un homme, dans votre tête, équivaut à le soumettre et à l'humilier, alors, soit, faite-le. Si vous vous sentez mieux de cette façon-là, alors, faite-le!!!! Haussa-t-il le ton.
Feilong le dévisagea. Sa pensée s'embruma. Il ne pouvait pas faire ça, parce qu'effectivement, il s'en était toujours servi pour humilier son adversaire, tout comme il l'avait fait avec Takaba. Il ne le voulait pas parce qu'il aimait être pris par Yoh : il en aimait les baisers, les caresses, le souffle chaud, les murmures, les attentions, les coups de langue, les doigts et le sexe. Il aimait tout de lui. Absolument tout. Pourtant, il avait toujours refusé de le lui montrer.
- Bien, maître. Puisque c'est ainsi et que vous refusez de parler, je ne vous toucherai plus, déclara Yoh, déterminé.
.........................
- Ce n'était pas une invitation !! Se renfrogna Akihito, qui s'était fait avoir une fois de plus par ce vieux yakuza bientôt maire de la ville. - Tu viens de te jeter sur moi, je te signale... Ricana Asami, en le voyant se débattre et gesticuler sur le lit. Quoi ? Tu boudes ? Je croyais que je t'aurai manqué... - N'évite pas le sujet, Asami ! - Quelle familiarité mon petit Takaba... Dois-je te punir pour cela aussi ? - Je ne veux plus de ce gorille dans mes pattes !!! Tu entends ?!!
Asami se redressa et passa la main dans ses cheveux, visiblement agacé. - Non. - Comment ça, non ? Mais, tu n'as pas le droit de me faire suivre !!! - J'ai tous les droits sur toi, ne le sais-tu pas? Ne pourrais-tu pas être reconnaissant envers celui qui t'as sauvé la vie un nombre incalculable de fois ? - Mais c'était de ta faute si j'étais dans le merdier à chaque fois!!!!! - Ahhhh.... Tu me fatigues... Alors, comme ça, le chaton veut retrouver sa liberté, hein? Tu veux que je te laisse partir, c'est ça ? Se radoucit Asami, manipulateur.
Takaba eut un coup au coeur. Il n'allait quand même pas l'abandonner maintenant, si ? Il s'était habitué à l'avoir à ses côtés depuis ces six derniers mois, sans le lui avouer, bien entendu. Il crut défaillir quand il le vit se tourner sur le côté comme pour dormir. - Alors, c'est ça ! Se mit-il à l'engueuler, Monsieur le Grand Yakuza en a assez de son jouet, alors il le jette, hein ? Bakayerou !!! Il a ramassé un chat dans la rue, l'a nourrit, et maintenant, il veut s'en débarrasser ?
Asami se retourna et le fixa droit dans les yeux. - N'est-ce pas ce que tu veux ? Le piégea-t-il. Ne me hurles-tu pas à tout bout de champs que tu es libre, que tu n'es pas mon jouet ni ma femme au foyer, que tu ne veux pas d'un garde-du-corps ? - Euh... si... Mais... - Si le chaton a envie de rester bien au chaud dans sa maison auprès de son maître, il a intérêt à lui montrer qu'il peut faire patte douce de temps en temps et cesser de montrer les griffes, non ? S'il attaque sans arrêt son maître, alors, celui-ci n'aura plus qu'une solution : le remettre là où il l'a trouvé, n'est-ce pas ? Un maître aime son animal, mais si l'animal ne lui montre pas de l'affection, alors, il ira chercher un animal beaucoup plus aimant...
Le ton de sa voix était anormalement calme, sans aucune invitation perverse dans les sous-entendus, et Akihito reçut une puissante décharge électrique. Depuis tout ce temps, il n'avait fait que le repousser, lui hurler dessus, se débattre, prétextant qu'il n'aimait pas ça, qu'il ne l'aimait pas. Mais, c'était faux. Takaba savait qu'il était raide dingue de cet homme. Et pour couronner le tout, il s'était toujours abstenu de lui faire la moindre avance. Allait-il choisir un autre amant s'il s'évertuait à continuer dans cette voix ?
Dis donc, félicitations Hime-chan, ton texte était super bien écrit, sans erreur et tout et tout, c'était un pur bonheur à lire, j'ai adoré !!!!!!!!!!! Encooooooooooore !!!!!
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Sam 26 Fév 2011, 08:13 | |
| - Spoiler:
Feilong ferma les yeux, cette discussion avec son amant accroissait son mal de tête. Des sueurs perlées sur son front, son corps était en feu, il se serait cru dans une fournaise. D'une main tremblante, il essuya les gouttes de sueurs sur son visage. Il aurait dû écouter Yoh et prendre ce fichu médicament. - Je suis fatigué Yoh ! Laissons cette conversation pour plus tard murmura d'une voix faible le Baishe Yoh acquiesça de la tête voyant l'état pitoyable de son amant. Il était extrêmement pâle. L'homme de main prit le cachet et le verre d'eau posés sur la table de chevet, puis le tendit à Feilong. Ce dernier avala d'une traite le médicament. - Merci ! Fit Feilong Yoh re-déposa le verre à sa place. Il s'assit de nouveau sur le lit, observant son maître. Il le trouvait tellement beau, de ses doigts, il risqua d'écarter les mèches humides barrant le visage de son amant. - Pourquoi me regardes-tu comme ça ? demanda le Baishe Un doux sourire apparut sur les lèvres de Yoh, en plongeant son regard dans celui de son amant. - Je vous trouve très beau confessa t-il - Idiot ! s'exclama Feilong rouge écrevisse en détournant la tête de son homme de main. Yoh admirant le crâne de son maître, passa ses doigts dans les longues mèches de son amant. Il l'aimait tellement, la promesse de plus le toucher s'envola tel une pétale de rose emporté par la brise. Pour lui, il ferait tout et n'importe quoi. Yoh s'approcha de Feilong, puis se colla à lui. - N'avais-tu pas dit que tu ne me toucherais plus ? Demanda subitement le Baishe - Si murmura Yoh, en enfouissant son visage dans la nuque de son amant. En vous voyant, je ne peux me retenir de vous toucher encore et encore. Vous m'attirez tel un aimant. Feilong se retourna, faisant face maintenant à son Yoh. - Tu es stupide ! Tu sais ça ! S'exclama le Baishe - Je le sais murmura Yoh, en effleurant de ses lèvres ceux de son amant. Feilong entrouvrit légèrement les lèvres, la langue de Yoh s'infiltra à l'intérieur de sa bouche. ........................................................................................ Les poings serrés, Takaba se mordit les lèvres … - Je te l'interdis s'exclama le jeune photographe - Hein ! Qu'est ce que tu m'interdis ? Demanda le yakura en fronçant les sourcilles - Je … je … non rien fit Takaba en rougissant. Fais ce que tu veux ! Asami agacé par le comportement de son chat, le saisit par le bras, puis le plaqua sur le matelas. - De quoi veux tu m'interdire ? demanda d'une voix ferme l'homme d'affaire. - Rien ! C'est bon, ça n'a pas d'importance s'exclama Takaba les larmes aux yeux - Si ça en a pour toi, répondit Asami. Sinon tu ne pleurais pas ! - Je ne pleure pas ! S'exclama Takaba en faisant la moue - C'est ça ! Fit Asami en léchant une larme au coin de l'oeil du jeune photographe. Hum c'est salé ! Veux-tu me faire croire que c'est de l'eau ? demanda Asami. - … - T'as perdu ta langue chaton ? Takaba fusilla Asami du regard. - Non ! Dommage pour toi je l'ai pas perdu ! - J'entends ça ! Alors que veux-tu m'interdire ? - Rien je te l'ai déjà dit s'obstina le photographe - Très bien ! s'exclama Asami passablement énervé L'homme d'affaire se leva, puis se dirigea d'un pas ferme vers la porte. - Où vas-tu ? Demanda précipitamment le jeune photographe - Puisque tu refuses de me satisfaire, je vais voir ailleurs confia Asami - Je te l'interdis hurla Takaba Avec un sourire malicieux, l'homme d'affaire se retourna vers le photographe, les yeux humides, assit sur le lit,.
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 27 Fév 2011, 22:05 | |
| - Spoiler:
- C'est pour cela que je n'irai pas plus loin... Le suprit Yoh en s'arrachant à ses lèvres après les avoir enflammées.
Feilong se décomposa après ce baiser brûlant. Tout son être irradiait de sa chaleur et il ne voulait pas que cela prît fin. Il tremblait de rage et de désir à la fois, mais il comprit que Yoh n'irai pas plus loin. Lorsqu'il vit ce dernier commencer à se relever, sa main bougea toute seule et agrippa sa chemise avec force. Yoh s'arrêta dans son élan en le dévisageant. - Je me tiendrai à ce que j'ai dit, même si c'est extrêmement difficile, affirma Yoh, avec douceur.
Il se crispa quand la main de Feilong descendit à son entrejambe et quand l'autre vint déboutonner son pantalon. - Fei... Essaya-t-il de le retenir, en vain.
Son amant avait une étrange lueur dans le regard. Une volonté toute nouvelle, déterminée, désireuse, et... calme. Tout son être irradia de chaleur, tremblant, complètement abasourdi par ces gestes inédits. - Ne veux-tu pas que je t'aime? Lui lança Fei, en dégageant son sexe dur et en le léchant sans hésitation. - Oh... Fei... Ne... Bégaya-t-il, submergé par cette caresse jamais prodiguée. A ce rythme là, il ne tiendrait pas une seconde de plus. Fei... Fei, je t'en prie... Arrête... Je ne... S'il te plaît... je vais...
Yoh tenta de repousser son visage, se sentant prêt à jouir alors qu'il avait encore son sexe dans sa bouche, et cela l'horrifiait. Il ne voulait pas l'humilier, il ne le supporterait pas. Mais Feilong résista en resserrant la pression de ses lèvres autour de lui. Yoh se mit à gémir malgré lui, accroché à la nuque de son amant, contracté par des spasmes de jouissance. Contre toute attente, Feilong se rendit compte de l'extrême pouvoir et de l'intense plaisir qu'il eut à le faire venir ainsi et à le prendre en lui. Cette sensation d'aimer l'autre jusqu'au bout lui était inconnue jusqu'alors. Et voir Yoh chaviré ainsi l'avait bouleversé... Il avait compris ce que voulait dire donner et partager dans l'amour. - Fei... Je te veux! Se redressa Yoh, inondé de désir encore plus après cette incroyable caresse. Je te veux, laisse-moi te prendre !
Cette retenue qu'avait Yoh à son égard lui parut être la plus belle déclaration d'amour qu'il ait jamais vu... Emporté de passion à cet aveu, Fei se précipita sur Yoh et le renversa sur le dos, prenant les initiatives pour la première fois. Cela le grisait alors qu"il avait toujours cru qu'il serait humiliant d'agir de la sorte. - Fei... Que fais-tu... Je... - Je reprends le dessus à partir de maintenant...
....................
Takaba, acculé, se leva avec détermination. Il ne voulait pas le perdre. Jamais. Il devait arrêter de fuir et de se mentir. Il aimait cet homme. Et il le lui prouverait. Asami le regarda s'avancer vers lui, méfiant. Allait-il vouloir le frapper, s'échapper, lui hurler dessus ? Il se prépara à l'attaque. A sa grande surprise, Takaba posa son front contre son torse, en entrouvrant sa chemise et murmura: - Ne pars pas... Je suis ton amant, non? ALors, ne me laisse pas...
Asami caressa lentement ses cheveux comme il le faisiat souvent, et se contracta lorsque Akihito défit sa braguette, écarta sa chemise pour passer ses mains sur sa peau nue. Il n'avait jamais été entreprenant jusque-là et cela était grisant...
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 13 Mar 2011, 12:23 | |
| Désolée pour le retard - Spoiler:
Yoh se laissa submerger par les feux de la passion de son amant. Ce dernier faisait naître en lui quantité d'émotions tel que l'amour, le désir et le plaisir. L'homme de main appréciait le baiser ardent de son Baishe qui dévastait sa bouche tel un ouragan de catégorie 5. Tout en jouant avec la langue brûlante de Feilong, il engouffra sa main dans la tunique de ce dernier, caressant son corps enflammé. Sa peau était tellement chaude et douche qu'il avait envie de croquer dans sa chair, et se fondre en lui. Le souffle court, Yoh rompit le baiser, Feilong parut hébété par la brusque séparation de leur organe situé dans leur cavité buccale. D'un revers de main, Yoh dégagea les longues mèches cachant une partie du visage de son amant, - Vous êtes adorable confia-t-il au Baishe Feilong se mordit la lèvre inférieur, et voilà comment ce stupide Yoh lui faisait perdre tout ses moyens. Cet homme avait l'art et la manière de le mettre dans des situations embarrassantes. Rouge écrevisse, il plongea sa tête au creux du cou de son amant afin de cacher sa gêne. Yoh caressant les cheveux de son amant demanda avec un sourire aux lèvres : - Allez-vous me faire l'amour ? - Tais toi ! Grogna Feilong en plantant ses dents dans le cou de son amant - Aïeeeeeeeee s'exclama Yoh. Feilong, amusé par son acte, lécha le sang qui s'écoulait de la morsure, puis suça la blessure. - Veux-tu vraiment que je le fasse murmura le Baishe peu sûr de lui .................................................................................................. Asami savourait les caresses de son chaton sur sa verge gonflée. Le yakuza ferma ses yeux, posa ses mains sur le postérieur de son amant, puis le colla contre lui. - Et si tu utilisais ta langue maintenant s'exclama l'homme d'affaire. Takaba, choqué, repoussa le yakuza qui se cogna contre le porte derrière lui. Ils s'affrontèrent du regard.
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 13 Mar 2011, 22:32 | |
| Pas de souci, Hime-chan, et même si j'ai répondu tout de suite, prends ton temps !! - Spoiler:
Yoh saisit son visage avec violence et le rapprocha du sien. Il planta ses yeux profondément et les ancra en lui. - La seule chose que je veux, maître, est que vous m'aimiez, vous comprenez ? Lâcha-t-il, presque blessé. Je ne vous forcerai pas à le faire si vous n'en avez pas envie, je ne désire rien d'autre que vous. Que je vous prenne ou que vous me preniez n'a aucune importance pour moi, la seule chose que je veux, c'est que vous le vouliez vraiment ! Est-ce si dur à comprendre ? - Tu... Tu es le seul que j'autorise à... - Être le seul ne me suffit pas, Fei ! Et si je te disais que tu es le seul que je prends, et qu'avec tous les autres mecs, je préfère jouer les uke, ça te plairait ?
Cette pensée l'horrifia. Yoh dans les bras d'un autre homme? Jamais! Jamais, il ne l'accepterai ! - Essaierais-tu de me trahir ? Se durcit Feilong que les images submergeaient. - Parce que vous, vous avez le droit, n'est-ce pas? Tous ces hommes qui ont touché votre corps, qui ont sucé l'intérieur de vos cuisses, qui vous ont fait jouir, pendant que je montais la garde devant votre chambre, vous croyez peut-être que j'en étais heureux ? Mais je ne disais rien... Je ne vous ai jamais rien dit parce que je vous aimais... Vous n'avez pas idée à quel point j'ai pu souffrir de vos agissements, mais par amour et par dévotion, je ne vous en ai jamais tenu rigueur! S'énerva Yoh, envahi par les émotions.
................
- Alors, quoi, ça y est, le chaton a atteint ses limites ? - Je ne suis pas ton esclave sexuel ! - Ah non ? Mhm... C'est vrai. T'en as sucé d'autres avant moi, hein? Tu t'es même fait prendre par Feilong...
Takaba se figea sous l'impact. Ton son corps se raidit à cette humiliation.
- Mais alors, diis-moi... Qui a-t-il de différent entre eux et moi ? Tu te débats, tu cries au supplice, tu ne cesses de dire non ! L'attaqua Asami avec rage. Donc, je ne suis qu'un assaillant de plus, c'est ça ? Tu vas jouer les victimes encore longtemps avec moi ? Parce que, figure-toi, Takaba, que j'ai atteint mes limites. Je ne suis pas ton tortionnaire, et si tu me fais croire encore que je le suis, alors, tu vas mettre ton joli petit cul hors de chez moi, c'est clair?
C'était la première fois qu'Akihito le voyait perdre son sang-froid. Il avait l'air sérieux dans ses propos, comme s'il prenait mal le fait que Takaba taise ses sentiments. Pourtant, il n'allait pas lui faire croire qu'il ne savait pas qu'il l'aimait comme un fou, non? Pourtant, il disait vrai. Takaba refusait de lui avouer ses sentiments, préférant le laisser le prendre par la force et se laisser aller ensuite. Soudain, le coeur de Takaba s'affola: si ça continuait, il allait véritablement le perdre. Cependant, lui non plus n'était pas clair sur ses sentiments...
- Et toi, alors, hein? Qu'est-ce que je suis pour toi ? Se mit-il à hurler, les sanglots lui montant dans la gorge.
Il serra les poings et baissa la tête pour cacher ses larmes, mais poursuivit la rage plein la voix :
- Je ne suis qu'un jouet, n'est-ce pas ? Et c'est parce qu'il se débat que tu t'amuses avec lui, hein ? Sale Yakuza de merde ! Je sais que tu maîtrises tout dans ta putain de vie ! Alors, tu crois peut-être pas que je ne sais pas ce qu'il va se passer si je ne me débats plus pour t'appâter ? Tu crois que je ne sais pas qu'un prédateur délaisse de sa proie quand il l'a définitivement attrapée et qu'elle gît à ses pieds ? Tu veux quoi, bordel ! Que je me prosterne ? Tu veux m'humilier davantage jusqu'à satisfaire le chasseur qui s'en ira en laissant sa proie abandonnée à d'autres, c'est ça ? Putain ! T'es le pire ! Parce que toi, tu ne dis jamais rien! Toi, tu ne te mouilles jamais !
Takaba ne pouvait s'arrêter. Il en avait trop sur le coeur. Il voulait tout déballer, tout lui sortir, parce qu'à lui aussi, ça lui faisait mal de ne pas connaître les sentiments de son amant. - Toi, tu t'amuses sans donner ! Tu restes de marbre, comme dans toute ta putain de vie ! Tu... Tu m'utilises, mais la vérité, c'est que tu n'en as rien à foutre de moi ! S'égosilla-t-il, à bout de nerf et de pleurs.
Pour une fois, le grand Asami ne l'avait pas interrompu.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 15 Mar 2011, 15:22 | |
| - Spoiler:
- Je suis désolé murmura Feilong en baissant la tête. C'était la seul chose qu'il puisse dire devant un Yoh terriblement blessé par son comportement. Cependant, ce n'était pas de sa faute à lui, s'il ne s'était pas rendu compte plutôt qu'il l'aimait. Aveuglé par sa vengeance contre Asami, il n'avait pas vu l'amour que lui portait Yoh. Aujourd'hui il regrette amèrement de l'avoir fait souffrir inconsciemment. Les larmes au yeux, Feilong nicha son visage dans le cou de Yoh le visage déformé par la colère.
- Je si désolé mon amour, je regrette murmura le Baishe.
Le coeur de Yoh sursauta quand ces mots franchirent les lèvres de Feilong, sa colère se fana comme une fleur à l'automne. Les mains tremblantes sous le coup de l'émotion, il les fit glisser le long de la longue chevelure de son amant. Le Baishe comprit dans ce geste que son Yoh l'avait pardonné. C'était décidé, ce soir il allait l'aimé, lui montrer à quel point il était important pour lui.
Feilong commença à mordiller la chair tendre du cou de Yoh. Tout en dégustant la peau légèrement sucré salé de son amant, il fit glisser sa main sur son l'entre-jambes. Ce dernier était déjà au garde-à-vous, et n'attendait qu'une seule chose, qu'on s'occupe de lui. Depuis quand Yoh était-il dans cette état, Feilong ne savait le dire, mais maintenant, il allait le soulager avec un grand plaisir. Le Baishe se redressa faisant face à yoh, les yeux semi-clos, appréciant les caresses sur sa verge. Feilong effleura de ses lèvres celle de son amant qui les entrouvrit légèrement. Sans baiser les lèvres impatientes de Yoh, le Baishe replongea dans le cou de Yoh.
- Hé ne jouez pas avec moi ! C'est méchant s'exclama Yoh avec une moue
Un petit rire se fit entendre, Yoh était désappointé par le jeu de son amant.
- Retourne toi murmura le Baishe - Hein ? Quoi ? Pourquoi ? Demanda Yoh paniqué par la demande de son amant. - Retourne toi c'est tout ! Ordonna Feilong - Non ! Pourquoi ? - Je ... Je ... il se pinça les lèvres. Retourne toi, je dois te préparer, je ne veux pas que tu me vois faire, je … - N'importe quoi ! Vous être vraiment d'une telle timidité ! - Non pas du tout c'est toi qui m'intimide confia Feilong à Yoh
…...............................................................................
Asami était agacé par le comportement de son chaton. Ce dernier lui avait envoyé ses quatre vérités en pleine face. Takaba avait raison, il lui avait jamais dit à quel point il était important pour lui. Cependant, il ne pouvait pas avouer ses véritables sentiments à ce gosse. Il était un yakuza, enfin un ancien yakuza, en tant que tel il ne pouvait pas montrer le moindre sentiment de compassion, d'amour ou de tendresse à l'égare de quelque'un, même si cette personne était la chose la plus précieuse au monde pour lui.
L'homme d'affaire s'approcha d'un pas assuré du jeune photographe sanglotant. Il lui prit le menton entre les mains, puis baisa ses lèvres.
- Je ne peux pas te dire ce que je ressens. Je suis un homme qui a toujours caché ses sentiments, je suis un yakuza, tu comprends n'est ce pas ? Je ne dois pas avoir de sentiments pour quiconque. Mais sache que je tiens énormément à toi, tu n'es pas quiconque pour moi, tu es celui qui a changé ma vie, et ma perception de la vie. Takaba tu es la chose qui m'es la plus cher dans ce bas monde.
|
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 15 Mar 2011, 20:28 | |
| - Spoiler:
Akihito écarquilla ses yeux larmoyants et s'agrippa à Asami, comme un animal à son maître, désireux de caresses. - Merde... Sanglota Takaba. Tu... Tu me dis ça, maintenant... Je... Je ne disais rien parce que toi aussi, tu refusais de me dire... ce que je représentais pour toi... - A ce que je sache, tu n'as encore rien dit, imposa le yakuza, dominateur. - JE T'AIME, espèce de crétin ! Hurla Takaba sans prévenir, le regardant cette fois droit dans les yeux. Je... je te déteste pour ça... Enrageait-il, submergé par les phrases d'amour qu'il venait d'entendre. Mais... je ne te le répèterai pas, t'entends ? Tant que tu ne me le rediras pas, je ne le répèterai pas, c'est clair ?
Asami, foudroyé par ses mots, resta immobile, masquant son immense joie. Takaba se saisit de sa chemise, l'empoigna avec force, et parvint à le plaquer contre le mur, le défiant du regard. - J'ai envie de toi ! L'accula le jeune chaton métamorphosé en tigre passionné. Qu'est-ce que tu attends, merde ! Je te le demande, prends-moi ! Continuait-il, avec force de caractère.
Cette étincelle dans ses yeux, Takaba ne l'avait jamais vue. Les paupières d'Asami avait tressailli à ses paroles et il semblait presque... démuni face à cette requête. Le voyant touché pour la première fois, Takaba relâcha sa prise, vint poser son front contre son torse, l'implorant, et colla son corps au sien, faisant toucher leur sexe tendu. D'une main assurée, le jeune tigre se saisit des deux membres et les caressa avec de plus en plus de vigueur. Il entendit son amant gémir de plaisir, ce qui redoubla les coups dans sa poitrine. Son coeur allait exploser!! Asami avait toujours su parfaitement se contrôler, mais... Il semblait à bout... Comment était-ce possible ? De plus, il le laissait prendre les devants sans broncher, il n'essayait pas de reprendre l'avantage, ni même de le dominer.
- Aki...hito...
Takaba se pétrifia à ce murmure dans la bouche de son amant au bord du supplice. Son prénom dans une supplique de plaisir le fit presque venir immédiatement. Il fut d'autant plus envahi par les émotions lorsqu'Asami se colla davantage à lui, l'étreignant avec douceur, frôlant sa nuque de ses lèvres avec tendresse. - Encore... Aki...hito... - A.. Asami... Tenta de se contenir le jeune photographe, dans l'extase de prodiguer tant de plaisir à son amant. - Je vais... venir... Grogna le yakuza en entourant de sa main celle du jeune tigre qui le masturbait avec passion.
Cette sensation eut raison de Takaba qui se crispa sous l'orgasme qui se fit violent et dévastateur, intensifié par les râles rauques d'Asami qui jouissait à son tour, les mains unies à leur chair palpitante. Sans crier gare, Asami prit possession des lèvres de Takaba avant que ce dernier ne reprenne vraiment conscience. Happé par cette nouvelle passion, il se sentait englouti par des émotions plus fortes encore. - Maintenant que je t'ai donné ce que tu voulais, à toi de me donner ce que je veux... Lui susurra le yakuza, en soulevant le jeune garçon avant de le jeter sur le lit, entourant son corps de ses bras puissants.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: VIEWFINDER | |
| |
| | | | VIEWFINDER | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|