Forum du site de scantrad Rêve Fruité |
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Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 01 Fév 2011, 15:11 | |
| - Spoiler:
- Aïeeeeeeee grogna Asami en recevant Takaba dans ses bras - j'suis désolé, j'suis désolé, paniqua le photographe en tentant de s'éloigner du yakuza
Mais ce dernier le maintint contre lui. Takaba apprécia le geste de son amant, et il resta dans ses bras. Ils restèrent enlacés l'un à l'autre pendant un moment. Qu'arrivait-il au grand Asami froid et sans coeur ? maintenant il donnait dans la tendresse. Quelque chose n'allait pas se dit Takaba. Cela lui perturbait énormément.
- euh Asami, t'es gentil aujourd'hui dis donc lui fit constata le jeune homme - hum …
Takaba se redressa afin de voir le visage de son homme. Takaba rit intérieurement. Voyant les yeux de son yakuza, il s'était rendu compte qu'il était shooté par les médicaments. Takaba saisit son portable dans la poche arrière de son jean et prit une photo du yakuza. Enfin il avait un photo de lui en situation de faiblesse. Il ricana intérieurement, il allait lui donner un paquet de fric pour ne pas voir cette photo dans tous les journaux. Asami, dans son état semi-comateux, n'avait pas la force de donner un bonne leçon à ce petit morveux.
Takaba rangea son téléphone puis prit son chat dans ses bras et se prit place sur la chaise à côté du lit d'Asami. Ce dernier avait fini par fermer les yeux et puis s'endormir. Le jeune photographe se leva avec son chat et s'allongea auprès de son homme.
- il est beau quand il dort hein ? Mumura Takaba à son chaton
Par un miaulement, le chaton acquiesça. Takaba et son animal rejoignirent Asami, au royaume des rêves.
Tout à coup des bruits se firent entendre dans le couloir, faisant sursauter Takaba. Ce dernier ouvrit la porte pour voir ce qu'il se passait, et vit Yoh, Suoh et les hommes d'Asami, armés jusqu'aux dents courant dans le long couloir étroit ...
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 02 Fév 2011, 06:18 | |
| - Spoiler:
- Que... Qu'est-ce qu'il se passe ? S'insurgea Takaba, en voyant la mine déconfite de Yoh, les traits crispés et le regard dur. - Feilong-sama est parti avec des armes ! S'agita ce dernier, anéanti. - Il veut se venger seul ? Mais quel abruti !
A ces mots, Yoh l'attrapa au colet et le souleva de terre, excédé. - Je t'interdis d'insulter mon maître ! T'entends ? Cria-t-il, le regard haineux. - Yoh, lâche-le immédiatement, c'est un ordre, grogna Asami, qui tentait de se relever en grimaçant sous la douleur. Tu n'iras pas là-bas, tu es trop impliqué... - Mais... Maître... Je veux y aller ! - Regarde-toi, tu ne peux pas garder ton sang froid... Tu n'es pas apte à exécuter une mission le concernant, tu risquerai de te laisser distraire par tes sentiments... - C'est... c'est faux... Je vous en supplie, maître, laissez-moi prendre en charge l'opération ! Si vous ne me l'accordez pas... J'irai de mon propre chef... Tenta Yoh, qui lui désobéissait pour la première fois.
Takaba analysait leurs paroles avec difficulté : Yoh avait des sentiments pour... Fei ? Alors, c'était pour cela qu'il s'était laissé taper dessus sans répliquer... - Yoh, je n'ai pas encore donné mes ordres concernant cela. Ne te mets pas en danger, et ne risque pas la vie de Feilong par la même occasion. Tu sais mieux que quiconque qu'un guerrier affecté est un guerrier affaibli. Calme-toi. - Je vais l'accompagner! S'immisça Takaba, spontanément.
Le regard noir que lui lança Asami le pétrifia sur place. - Toi, le gamin, rugit-il, en lui tirant l'oreille pour le faire plier à genoux à son chevet, tu vas rester tranquille pour une fois, car je vais vraiment finir par m'énerver. Tu n'es pas de taille, laisse faire les grands. On n'est pas dans ta cours de récréation, le réprimanda-t-il. Tu en as assez fait, ajouta-t-il pour le culpabiliser.
Takaba se renfrogna, mais cessa de s'agiter, d'autant qu'un groupe d'hommes avait rappliqué devant la chambre. - Tu vas rester là et surveiller l'autre petit chinois avec Yoh... - Ce sale mioche qui me mangeait toute ma nourriture quand j'étais enfermé à Hong-Kong ? Il peut toujours rêver ! - C'est un ordre! Gronda Asami, de sa voix autoritaire et sans appel.
Takaba tenta de ne pas le lâcher du regard, qu'il avait plein de défi, mais il capitula. Pourquoi n'arrivait-il jamais à avoir le dessus ?
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 02 Fév 2011, 16:02 | |
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Asami envoya ses hommes à la recherche de Feilong. Cet idiot de Baishe n'en faisait qu'à sa tête comme son chat sauvage endormi près de lui. Takaba avait refusé que son yakuza parte avec ses hommes, il s'était accroché à lui tellement fort que personne n'aivait pu le faire lâcher prise. Même Suoh n'avait pas réussi à décoller ce pot de colle de lui. Le yakuza avait soupçonné son garde du corps d'être le complice de Takaba. Lui aussi ne voulait pas qu'Asami se mette en danger, d'autant plus qu'il était pas au meilleur de sa forme. Asami caressa la joue du jeune photographe, ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas pris. La veille il était tellement fatigué qu'il avait sombré dans le sommeil, sans avoir torturé son jeune amant. Asami se pencha pour l'embrasser quand des coups furent frapper à la porte. Le yakuza se leva du lit, et ouvrit le porte. Devant lui se tenait Yoh dont le visage était déformé par le colère. - oui Yoh ? - Maître excusez moi de vous déranger, mais j'ai besoin de vous parler ? Fit Yoh en tentant de contrôler sa colère - attends moi dans le salon, j'arrive.
Yoh s'exécuta immédiatement. Dix minutes plus tard le yakuza rejoignit son homme de main. Ce dernier se tenait devant la cheminée éteinte. Pendu dans ses pensées, Yoh ne remarqua pas l'entrée de son maître. Ce dernier le fit sursauter en le touchant l'épaule.
- alors de quoi veux-tu ma parler, - monsieur je vais pas passer par quatre chemins, sans vous manquer de respect monsieur, j'aimerai rejoindre les hom … - non Yoh le coupa Asami - mais monsieur, je ... - tais toi Yoh, ordonna Asami.
Ce dernier baissa la tête face au yakuza. Malgré sa colère, il ne pouvait pas désobéir à son maitre. Il lui devait tout et surtout du respect. Asami prit place dans le canapé.
- j'ai confiance en toi Yoh et en tes capacités, c'est pourquoi j'ai besoin de toi ici. J'irais moi même chercher Feilong - mais … commença à protester Yoh - je ne veux rien entendre, tu vas rester ici auprès de Takaba et de Tao fit Asami catégorique en se relevant.
Il s'avança vers Yoh et lui mit la main sur l'épaule et plongea son regard froid dans celui de son vis-à-vis.
- je te fais confiance Yoh, alors ne me déçois pas
Yoh acquiesça sans pour autant approuver les agissements d'Asami. Ce dernier était prêt à franchir la porte quand Yoh demanda:
- pourquoi monsieur ?
- Asami se retourna vers Yoh, un sourire démoniaque sur les lèvres ..
- rassure-toi, je ne ressens rien pour Feilong, je veux simplement faire regretter à Mikhail et Yan Tsui ce qu'ils m'ont fait. On ne s'attaque pas à moi impunément.
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 02 Fév 2011, 20:32 | |
| - Spoiler:
- Je ne peux pas vous laisser faire ça maître, étant donné votre état, mon honneur me l'interdit... Essaya Yoh, les poings serrés. - Je te promets de te ramener Feilong en vie, fais-moi confiance. Ne l'ai-je pas déjà sauvé deux fois ? Lui sourit-il pour le rassurer. - Je ne peux pas rester ici à attendre que ça se passe, je vous ai toujours protégé sur ma vie, je n'ai jamais manqué à mes devoirs, je vous en supplie... - Yoh, tu ne comprends donc pas la confiance absolue que je t'accorde en restant ici ? Le coupa durement Asami. Tu es le seul à qui je le confie, tu le sais parfaitement. Et concernant Feilong, ne te dois-tu pas de protéger le petit Tao pour lui ?
Yoh afficha un regard surpris comme s'il venait de réaliser combien cela devait coûter à son maître de laisser son amant derrière lui, et de ne pas être à ses côtés pour le protéger. - Maître, croyez bien que je suis conscient de la confiance dont vous venez de me témoigner. Je vous jure que je les protègerai tous les deux au péril de ma vie, et que vous me tuiez de vos propres mains s'il en est autrement. - J'ai toujours pu compter sur toi et je t'en sais gré, Yoh. Je peux partir l'esprit tranquille.
Takaba remua, tâtonna le futon, et commença à cligner des yeux quand il ne trouva plus son amant près de lui. Mais, où a-t-il bien pu aller à cette heure? Se demanda Takaba, de plus en plus inquiet. Pris d'un brusque coup de sang, il se leva d'un bond, enfilant un caleçon à la hâte et empruntant une chemise d'Asami qu'il ne prit pas le temps de boutonner. Il se mit à courir en direction du salon principal et intercepta la dernière phrase de son amant. - Et tu comptes partir où ? S'offusqua-t-il, à bout de souffle d'avoir traversé le domaine comme un fou.
Yoh et Asami le dévisagèrent. - Tu n'iras nulle part dans ton état ! Continua Takaba en s'avançant vers lui, déterminé.
Il lui saisit le bras et opéra un demi-tour afin de le traîner derrière lui en direction de la chambre, très décidé à lui faire retrouver le lit afin qu'il se repose. À son grand désarroi, rien ne se déplaça. Il resta figé, comme accroché à du béton. - Takaba. Tu es un gentil garçon, mais tu es toujours aussi bruyant, se moqua Asami, en remarquant qu'il portait sur lui un de ses vêtements, ce qu'il trouva particulièrement provocant. Tu vas rester bien sagement à m'attendre, parce que je l'ai décidé ainsi. - Alors, là, tu peux rêver ! Si tu crois pouvoir me traiter comme une vulgaire femme au foyer, tu peux... - Idée intéressante... Le coupa Asami en le ramenant violemment à lui, grâce au bras que Takaba tenait toujours. Je vois que tu aimes mon odeur au point de la sentir contre ta peau, petit chaton ? Se moqua-t-il de lui en tenant fermement un pan de la chemise, ce qui le fit rougir. - Je... Je n'avais rien d'autre à mettre, se justifia ce dernier, maladroitement. - Retourne te coucher, maintenant. Et désolé, je ne pourrais pas te lire une petite histoire ce soir pour que tu t'endormes...
Yoh s'était légèrement reculé, mais il ne put réprimer un petit sourire face au jeu que son maître imposait à ce jeune garçon. Takaba le surprit, ce qui l'irrita de plus belle. - Arrête de te moquer de moi, sale vieil homme infirme et...
Sans crier gare, Asami le rapprocha d'un coup sec et vint durcir ses lèvres contre les siennes, l'empêchant de parler. Il y insinua sa langue chaude et humide sans lui laisser le temps de respirer, ni même de riposter. Le chaton se fit ronronnant à la seconde où il avait pris possession de sa bouche, et lorsqu'Asami s'en écarta, Takaba en demeura tout retourné. - Maintenant, obéis, se durcit Asami, d'un regard dominateur et imposant.
Au moment où le maître se retournait, il se sentit agrippé par le dos de son vêtement que l'on tirait vers l'arrière. Il s'arrêta et jeta un coup d'oeil dans l'angle. Takaba, la tête baissée, avait attrapé sa chemise par la main et serrait le poing pour l'empêcher de partir. Asami l'entendit murmurer. - Ne t'en va pas... S'il te plaît...
Il se retourna, lui ébouriffa les cheveux avec tendresse et lui glissa: - Attends-moi bien au chaud dans le lit et ne crois pas que je vais mourir sans t'avoir dévoré encore et encore...
Cette fois, le chaton sauvage fit patte douce et ne répliqua rien à cette remarque osée. Malgré tout, il s'en sentait heureux. C'est alors qu'un grand fracas se fit entendre : des pas rapides s'entendaient, accompagnés de cris. Yoh le reconnut tout de suite et partit à sa rencontre. - Fei-sama ! Fei-sama ! Fei-sama ! Hurlait la petite tête brune, hystérique. - Tao ! Tenta de l'arrêter Yoh. Calme-toi ! - Où est-il ? Où est Fei-sama? Sanglotait-il, complètement perdu. Il n'est plus là, Yoh !
Tao poussait des cris déchirants. Après avoir été kidnappé et retenu en otage dans un pays qu'il ne connaissait pas, son maître avait disparu à son réveil... Il reconnut Takaba et fronça les sourcils.
Dernière édition par misaki-842 le Sam 05 Fév 2011, 16:29, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Jeu 03 Fév 2011, 16:06 | |
| - Spoiler:
Takaba remarqua le regard accusateur de Tao, comme si c'était de sa faute à lui si son maître l'avait kidnappé. Tao se jeta sur Takaba pour le frapper, mais il fut intercepté par Yoh.
- c'est de ta faute ! c'est de ta faute ! cria Tao en gesticulant dans les bras de Yoh, Feilong-sama est venu ici pour toi, c'est de ta faute ! - Tao calme toi ! s'écria Yoh.
Asami les voyant tous les trois se chamailler, en profita pour s'éclipser. Il se dirigea droit dans le jardin où Krishima l'attendait avec une voiture. Ils montèrent sans perdre une seconde dans la BMW.
- où allons nous maître demanda Krishima
Le yakuza, sans répondre, tendit un papier à son assistant qui grimaça en voyant l'adresse. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans les bas-fonds de Tokyo et surtout dans cet établissement où se trouvaient les hommes les plus dangereux du Japon, Krishima avala avec difficulté sa salive.
- êtes-vous sûr Monsieur ? - démarrez Kirishima ordonna le yakuza.
La route se fit silencieusement, et Krishima était angoissé. Son maître faisant très peu affaire avec ces gens sans foie ni loi. Ils étaient les êtres les plus abjects de cette planète. Arrivés dans le quartier, Asami et Kirishima rasèrent les murs l'un contre l'autre, les mains posées sur leur arme, prêts à dégainer au moindre bruit. Ils entrèrent par la petite porte de derrière d'un vieux bâtiment délabré. L'intérieur était parsemé d'ordures, de gros rats se battaient entre eux pour les détritus. Il montèrent à l'étage.
Asami frappa à la porte, et attendit quelques secondes. Un homme tatoué de la tête au pied lui ouvrit.
- ouais c'est pourquoi ? - Je voudrais voir votre patron fit Asami - et qui le demande ? Grogna l'homme
Asami sortit de sa poche, un mouchoir qu'il tendit à l'homme.
- Montre ça à ton patron, et dis-lui que je veux le voir.
Le tatoué prit le mouchoir et referma la porte.
Assit dans un fauteuil, un homme corpulent se rincer l'oeil devant des filles dansant sensuellement devant lui. Le tatoué s'approcha de l'homme et lui tendit le mouchoir. Ce dernier l'attrapa et l'ouvrit. A l'intérieur se trouvait un doigt coupé. Il le reconnu aussitôt, c'était celui de son défunt frère qui avait osé le trahir. Ce dernier avait été tué par le grand Asami. Maintenant il avait une dette envers lui. Qu'est ce que ce yakuza allait lui demander ?
Dernière édition par princess.ambre le Dim 06 Fév 2011, 14:08, édité 1 fois |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Ven 04 Fév 2011, 06:54 | |
| - Spoiler:
- Mhmm... L'équation est dangereuse, mais elle me plaît... Vous êtes un véritable cerveau... Si vous aviez voulu vous emparer de la mafia japonaise, vous m'auriez donné du fil à retordre...
L'homme à l'embonpoint prononcé observait Asami de ses yeux de lynx; il savait reconnaître ceux qu'il valait mieux mettre dans sa poche. Et le marché qu'il lui proposait lui octroyait encore plus de pouvoir par la suite. Et cela tombait bien, puisqu'il avait un passif à régler avec la mafia chinoise. - Bien. Je compte sur vous, alors, conclut le yakuza, d'un calme imperturbable. - Juste une chose. - Oui ? - Comment pouvez-vous être aussi sûr que les Russes ne tueront pas Feilong avant moi ?
Asami esquissa un léger sourire. - Une vague intuition... Il semblerait posséder une aura attractive pour un certain Mikhaïl. - Et alors, vous êtes prêt à mourir pour lui ?
Les deux hommes s'échangèrent un regard brûlant de pouvoir et Asami lui offrit un sourire plus large encore. - Je suis prêt à mourir afin de renaître. Pour quelque chose de bien plus précieux... - Bien... Marché conclu. Nous avons tout le matériel nécessaire, je n'ai pas besoin de vous dire que vous avez ma parole.
L'homme se retourna et fit un signe aux danseuses de revenir l'exciter et de reprendre là où elles s'étaient arrêtées. Kirishima n'avait pas bougé d'un pouce, effaré par le plan qu'avait élaboré son maître.
Takaba se retrouva à terre, harcelé de petits coups de poing et d'injures chinoises dont il devinait aisément le sens. Yoh tentait de le soulever par le dos pour lui faire lâcher prise. - Aïe! Espèce de sale petit garnement! Non seulement, tu m'ôtais la nourriture de la bouche, mais maintenant, tu viens ici pour me fiche des coups! - Moi détester toi! Moi détester toi ! Pleurait Tao, tremblant.
Yoh se redressa lorsqu'il vit Takaba prendre le garçon dans ses bras et le serrer très fort contre lui. Cela le surprit, et même Tao s'immobilisa, continuant à sangloter. - Je suis désolé... Mais, tu sais, on va le retrouver ton Feilong. Je fais confiance à Asami pour ça...
Le jeune photographe caressa tendrement la tête du petit garçon qui s'accrocha désespérément à lui, prenant ses paroles comme seule attache. Yoh sourit. Il comprenait pourquoi son maître tenait tant à ce garçon au fichu caractère. Il était bon et il respectait la vie de chacun. Il n'y avait pas de haine dans son coeur. - D'ailleurs, où est-ce qu'il est passé?
Le regard de Yoh l'alerta aussitôt. - Il... Il est parti là-bas? - Oui, et j'ai pour mission de vous protéger en vous gardant ici. Ne me fais pas ton cinéma en te roulant par terre. Si tu le respectes vraiment, alors tu obéiras à ces ordres. - Et toi? Tu vas laisser Feilong ? Tu vas l'abandonner une fois encore?
Yoh sentit comme un coup de poignard dans le coeur. - Je... Je fais confiance à Asami pour cela... - Donc, tu t'en fous si tes deux maîtres se font tuer pendant que tu es tranquillement ici? Et tu me parles de respect? Tu ne vaux pas mieux que moi! Je ne resterai pas les bras croisés! - Tu ne peux pas comprendre, gamin! - Le gamin que je suis trouve ton comportement lâche! Tu me dégoûtes! - Yoh-sama... Pleurnicha Tao. Moi aussi, je veux aider Feilong-sama! Je préfèrerais mourir plutôt que rester là à ne rien faire... Je t'en prie, Yoh... Fais quelque chose... Lui dit-il dans sa langue natale. - C'est parce que tu te mets en danger à chaque fois qu'Asami est obligé de te garder enfermé... - Alors, tant que je reste à couvert, tu pourras respecter ta parole ? Comprit Takaba. - Serais-tu capable d'obéir à mes ordres ? - Pour Asami, oui, je te le jure.
Dernière édition par misaki-842 le Sam 05 Fév 2011, 16:35, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Ven 04 Fév 2011, 12:11 | |
| - Spoiler:
Le soir venu, Takaba fourra, son appareil photo, une arme qu'il avait dérobé à un garde, une bouteille d'eau, et des petits pains au melon, dans son sac à dos. Il était prêt. Il sortit en catimini de sa chambre, marchant sur la pointe des pieds il passa devant la chambre de Yoh. Il s'arrêta devant celle-ci afin de s'assurer que l'homme de main dormait. Son oreille collée à la porte, il put entendre un ronflement, Yoh devait dormir à poings fermés. Takaba souffla et continua sa route, à chauqe fois qu'il croisait un garde il se cachait à toute vitesse. En quelques minutes il fut dehors. Il grimpa sur le mur du jardin et sauta de l'autre côté. Il retomba comme un chat sur ses quatre pattes. Il se releva puis regarda de droite à gauche, personne dans les parages. Il serra l'anse de son sac, et fit un premier pas. Cependant il entendit un déclic retentir près de son oreille, il se retourna. Ses yeux était face au canon d'une arme. Yoh tenait le chaton sauvage d'Asami en joue. - tu vas retourner à la maison ! s'exclama Yoh Takaba soupira. Il s'était bien dit qu'il y avait anguille sous roche, c'était bien trop facile de s'enfuir de cette demeure. Le photographe était déterminé à ne pas rester dans cette maison et attendre patiemment qu'on lui annonce le décès de son amant. - non Yoh je renretrai pas, je vais retrouver Asami, je n'ai pas à t'écouter - tu rentres ! ordonna Yoh en élevant la voix - je n'ai pas à t'obéir et ma décision est prise Le jeune photographe tourna le dos à l'homme de main, et partit dans la direction opposée. Yoh se passa les mains dans les cheveux. Ce gamin ne manquait pas de cran. - et m'rde pesta Yoh Il rabaissa son arme, et courut derrière Takaba. - attends moi gamin, je viens avec toi cria Yoh ...................................................................................... Asami et Kirishima ressortirent indemnes de l'immeuble de leur nouvel associé. Ils se dirigèrent vers la baie de Tôkyô où ils avaient rendez-vous avec un informateur. Ils entrèrent dans l'une des entrepôts de la baie de Tokyo. Asami avançait précautionneusement dans le bâtiment, plongé dans le noir, couvert par Kirishima. Le yakuza stoppa au milieu du bâtiment, puis s'alluma une cigarette. Il n'avait pas froid aux yeux de se montrer à découvert. Un homme sortit derrière les cartons entreposés dans le bâtiment. - c'est vous Asami-sama fit ce dernier - ouais, et toi tu es l'espion de mon nouvel associé - euh ouais ... L'homme lui tendit un dossier. Asami le prit. Cet homme en moins d'une heure, avait su retrouver la trace de Mikhail et Yan Tsui. Décidément, le gros avait de bons employés.
Dernière édition par princess.ambre le Dim 06 Fév 2011, 14:14, édité 1 fois |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Sam 05 Fév 2011, 14:45 | |
| - Spoiler:
- Patron... Vous êtes sûr de vouloir aller jusque-là?
Asami haussa les yeux vers le ciel, les mains dans les poches, toujours aussi imperturbable. - Kirishima, depuis combien de temps es-tu à mon service? - Euh... une dizaine d'années, monsieur. - M'as-tu déjà vu esquisser un plan à l'aveuglette? - Non, monsieur, jamais... - Alors, crois-tu qu'il en est autrement aujourd'hui? - Sauf votre respect monsieur, il y a beaucoup de variables dans le schéma que vous envisagez... Des pions qui risquent bien de n'en faire qu'à leur tête...
Asami sourit cette fois. En effet, le chat sauvage qu'il tentait de dresser était encore bien loin d'une parfaite domestication. Néanmoins, il pouvait aisément deviner ces moindres faits et gestes, ce qui était tout à son avantage. Compiler avec du vivant, voilà ce qu'il l'excitait. Quant à Yoh, il était assez fort pour faire face aux deux exigences qu'il allait lui imposer. Restait Feilong... Il était l'élément clef de la partie, car tout tournait autour de lui. Il était à peu près sûr qu'il irait jusqu'à perdre la vie pour sauver son honneur... Et c'était bien là-dessus qu'il comptait. Leurs têtes devaient tomber. - Kirishima, fais un peu confiance à la seule arme qui peut détruire. - (...) - La volonté de protéger ceux qui nous sont chers. Se battre pour le pouvoir est voué à l'échec, mais l'instinct de survie peut se révéler bien plus fort que n'importe quelle vengeance. - Et si Yang Tsui avait déjà assassiné son demi-frère ? - Mikhail ne le tolèrera pas. Il a accepté de se lier à lui uniquement dans le but d'approcher Feilong, pas dans celui de le tuer. Allons-y, maintenant. - Et concernant l'adresse, comment feront-ils pour la trouver ? - Ils n'auront pas besoin de la trouver... Takaba a une manière bien à lui d'aller là où il ne faut pas...
Yoh s'arrêta; comme illuminé d'un flash soudain. Il laissa Takaba prendre de l'avance au hasard des rues. Dans sa chemise se trouvait le mouchard qu'il avait glissé au cas où il tentait de s'échapper de la maison de son maître; c'était comme ça qu'il l'avait cueilli de l'autre côté de la grille... Lorsque le yakuza lui avait confié la mission de le protéger, il avait dû prévoir cette tentative de fuite et l'incapacité de son employé fidèle à l'arrêter puisqu'il ne pourrait pas tirer sur le favori de son maître... Alors, tout ceci était-il prévu d'avance ? Que fallait-il qu'il fasse ? Il ne pouvait pas laisser ce stupide chaton en danger, mais... Bien sûr... C'était donc ça... Ce photographe était l'appât... Mais un appât précieux qu'il devait protéger à tout prix. Un appât qui le guiderait droit vers Fei... Asami n'avait rien laissé au hasard... Et cela, depuis le début... En effet, il était tout à fait dangereux pour Takaba de divulguer au grand jour sa relation avec le yakuza : il serait la cible de tous les ennemis d'Asami, qui tenterait de le faire chanter par ce biais. Si Asami avait réellement voulu le cacher, personne n'aurait jamais appris leur relation... Pourtant, Asami le laissait en liberté, quitte à ce qu'il se fasse enlever et voir de tous ses ennemis. Cela n'était pas une erreur de sa part : il était en train de rassembler tous ses ennemis sur une seule et même équation afin de mieux la résoudre en un seul coup. Échec et mat. Il ne mettait pas son amant en danger, il le testait également : si Takaba surmontait ces épreuves, il était digne de rester auprès de lui, non ? Yoh comprit et se dissimula dans les ruelles sombres. Il attendrait le prochain enlèvement du chaton pour agir. Lui aussi avait quelqu'un à qui il voulait prouver sa dignité...
Feilong se tenait droit face à son frère, le regard glacial. Tous deux pointaient leurs armes en direction des organes vitaux; s'ils tiraient, aucun des deux n'en réchapperait... - Yang-Tsui, baisse ton arme, intervint Mikhail en entrant dans la pièce, les yeux rivés sur la beauté androgyne allumée d'un regard de feu.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Sam 05 Fév 2011, 17:55 | |
| - Spoiler:
Yan Tsui, la rancune tenace, voulait abattre son demi-frère. Il le haïssait de toutes ses forces. C'est à cause de lui qu'il n'avait pas hérité de son père, il l'avait maudit toute sa vie. Depuis la mort de leur père, Yan Tsui rêvait d'une seule chose, d'abattre Feilong, mais avant ça il s'était promis de le torturer physiquement et moralement. Aujourd'hui il avait son frère entre les mains, et c'est pas un maudit mafieux russe qui va le priver de sa douce vengeance.
- la ferme Mikhail s'écria Yan Tsui le visage déformé par la haine - quoi ? Yan Tsui pose cette arme et toi aussi Feilong ordonna le russe
Deux coups de feux retentirent dans la pièce, les deux corps tombèrent au sol. Mikhail courut vers celui qu'il désirait depuis des années. Le Baishe respirait difficilement, ses yeux étaient à moitiés clos. Mikahil le souleva et le transporta dans sa chambre, en passant devant un garde il lui ordonna de ramener un médecin. Yan Tsui, au sol, avait mal à son épaule. Il se releva avec difficulté, en appuyant sur son épaule ensanglanté.
- vous allez tous me le payer siffla Yan Tsui entre ses dents
Takaba continuait sa route, suivi de Yoh. Il savait exactement où il allait. Il crocheta la serrure de la porte de derrière du poste de police. C'était un jeu d'enfant pour lui, il l'avait fait tant de fois, et ne s'était jamais fait attraper. A cette heure avancée, le poste de police était pratiquement vide. Le jeune photographe se faufilèrent dans le bureau du chef de la police. Il fouilla dans les dossiers. La police avait surement des informations sur la mafia russe. Il ne pouvait pas ignoré la présence des russes sur le territoire.
- bingo souffla Takaba
Il photographia les documents de la police et sortit le plus rapidement possible du poste.
- tu manques pas d'air fit Yoh en faisant sursauter le jeune photographe - ouais, il faut bien avoir une source sûr - alors, qu'as tu trouvé ?
Takaba lui tendit son appareil photo numérique.
- hum ce sont les adresses des résidences de Mikhail - ouais, on va aller inspecter chaque rési … - non attends fit Yoh, en regardant la liste des adresses, il se trouve dans sa résidence de Kyoto, j'en suis sûr et certain - hein ? Comment tu … - je l'ai entendu en parler quand j'étais en mission pour Asami-sama
Tout les deux prirent un taxi, direction Kyoto.
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Sam 05 Fév 2011, 23:11 | |
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- Ne... ne me touches pas! Rétorqua Feilong, en rejetant violemment la main que Mikhail portait à son front. - Mhmm... Toujours aussi sauvage et impétueux, même blessé... Tu me dois une faveur puisque je t'ai sauvé la vie... Lui rétorqua ce dernier, le sourire enjôleur. - Ne crois pas que je sois à ta merci! - Mikhail ! Intervint Yuri, désapprobateur. Laissez ce chien mourir de sa blessure! Ne vous rabaissez pas à le soigner! - Yuri... Yuri... Ne sois pas si impitoyable, s'il te plaît ! Un homme blessé mérite qu'on le soigne, peu importe son statut ou ses origines. - Mais... Essaya de protester Yuri, qui n'aimait pas le voir aux petits soins pour cet infâme chinois. - Laisse-nous Yuri. - Je... - Yuri! Vas-tu m'écouter à la fin? C'est bon, laisse-moi avec lui, et va plutôt t'occuper de son frère, sinon, il va encore nous causer des problèmes. - Bien... Accepta-t-il à contre-coeur, sans lancer un regard meurtrier à Feilong.
Mikhail se redressa afin que le bel asiatique se détende. Il s'en était fallu de peu qu'ils ne s'entretuent ces deux-là, songea-t-il. - Pourquoi ne l'as-tu pas visé en plein coeur? Lui demanda-t-il, sérieux. - (...) - Si je ne t'avais pas écarté à la dernière minute, tu serais mort à l'heure qu'il est, le sais-tu ? Ton frère avait visé le coeur, et toi non. Pourquoi? Souhaitais-tu mourir? - Je n'offenserais pas mon défunt père en tuant son fils et successeur. - Quelle moralité ! Tu te sacrifierais pour la famille Lyu, alors que tu n'es qu'un demi-sang? - Je respecte mon père, mais un homme tel que toi ne peut pas comprendre ce que signifie le mot "honneur". - Tu respectes également un demi-frère qui ne cherche qu'à te tuer? - (...) - Viens avec moi en Russie et je ferais en sorte que ton frère ne veuille plus porter atteinte à ta vie. - Est-il nécessaire que je te réponde ? Lui lança-t-il, arrogant, tout en grimaçant sous la douleur qu'il éprouvait à l'épaule au moindre mouvement. - Eh, ne bouge pas comme ça, tu vas rouvrir la plaie...
Mikhail s'avança et appuya sur son torse afin de basculer son dos contre les oreillers. - Reste tranquille. Je ne vais pas te violer. Je n'ai pas pour habitude de prendre les autres de force. J'aime plutôt les personnes entreprenantes. Cela m'excite.
Feilong transperçait son regard, rempli de haine. - Tu as osé t'en prendre à Tao... - Ah, non, ça, c'était une brillante idée de ton frère. Moi, je suis venu te chercher directement chez toi, mais quand je suis arrivé, il n'y avait que le Japonais qui avait voulu prendre ta place... - Pourquoi t'être associé avec mon frère ? Que veux-tu de moi ? - Je ne sais pas... Mais, je voudrais certainement être à la place de celui que tu laisses te toucher...
Feilong faillit s'étrangler sous la remarque. Il le fusilla du regard, comme s'il essayait de l'humilier, mais lorsque le Russe glissa les doigts sur sa clavicule, il suivit le mouvement des yeux et son coeur s'arrêta en constatant les raisons de ses dires. - Qui est l'homme qui t'a laissé cette marque ? Qui est celui que tu as autorisé à prendre possession de toi ? - (...) - DIs-moi le nom de celui qui t'a fait cela. - Qui te dit qu'il s'agit d'un homme, et qui te dit que j'y ai consenti ?
Mikhail le sonda du regard, tout en caressant ce suçon sur sa peau diaphane. - C'est ce Japonais ? - (...) - Ça me rend jaloux, Feilong... Toi, d'habitude si froid avec les gens, tu aurais laissé quelqu'un briser cette barrière de glace ? Si tu n'avais pas été consentant, jamais ton corps n'aurait été marqué de la sorte. Je connais tes compétences au combat, ne me fais pas croire le contraire... - (...) - Bien... Réfléchis à ma proposition. rejoins mon équipe. Tu auras une place privilégiée, et tu seras à l'abri de ton frère. Tu n'es plus en sécurité en Chine, tant que ton frère est aux commandes. Et je crois savoir que tu n'aimes pas particulièrement le Japon... CHez moi, tu seras le roi... - (...) - Réfléchis-y. Et vite. Encore une chose, ne cherche pas à t'échapper... Je viendrais dormir à tes côtés afin que cela ne puisse pas arriver. Tu es dans ma chambre après tout...
Feilong se mura dans le silence le plus complet. A en juger par les circonstances, il était très mal en point. Sa blessure ne lui permettait pas une évasion sportive; il avait perdu beaucoup de sang et sa mobilité était réduite. Feilong sentit cette douleur dans sa poitrine: celle que lui avait faite son propre frère en ayant voulu sa mort pour la seconde fois. Au fond de lui, il avait toujours espéré qu'il abandonnerait cette haine... Il était venu là pour se venger, mais il se retrouvait incapable d'affronter YanSui. Pour mettre fin à tout ça, que lui fallait-il faire ? Sa mort apaiserait à coup sûr le coeur meurtri de son demi-frère. Mais, était-il près à offrir sa vie pour cela? A cette pensée, une seule image retint son esprit : celle de Yoh...
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 06 Fév 2011, 12:23 | |
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Des mains secouèrent un corps endormi. Il était tellement épuisé, il ne voulait pas ouvrir les yeux. Les secousses se firent plus fortes.
- maître souffla une voix
Le Baishe ouvrit immédiatement les yeux en entendant la voix qu'il avait reconnu. Rêvait-il ? Il resta muet devant son vis-à-vis. Il lui avait tellement manqué. Yoh lui sourit, et se pencha sur lui.
- maître mumura -il
Il frôla de ses lèvres celle du Baishe. Ce dernier, la bouche sèche, l'entrouvrit. Au contact de leurs langues, Failong sentit une douce chaleur se diffuser en lui. Il en oublierait presque son épaule douloureux. Il mit ses bras autour du cou de Yoh, et le tira à lui afin d'approfondir le baiser.
- hum hum ! Takaba racla sa gorge. Excusez moi les zamoureux, mais il faut qu'on se tire d'ici !
Feilong relâcha immédiatement son Yoh. Il était rouge de honte. Ce morveux l'avait vu dans une situation embarrassante. Il se retourna et fusilla le jeune photographe du regard. Takaba était aux anges, enfin il avait quelque chose contre ce chacal de Feilong. Cet homme avait donc un coeur qui l'eut cru, et ce coeur appartenait à Yoh.
- quoi ? Pourquoi tu nous regardes comme ça grogna Feilong à l'adresse de Takaba, qu'est ce que tu manigances salle gamin ? - Hé calmez vous maître fit Yoh en passant ses bras autour de la taille de Feilong, il faut y aller maintenant - hein ? S'exclama Feilong troublé par la proximité de Yoh - on doit y allez monsieur le Baishe fit Tabaka mais tu peux rester ici et te faire trouer la peau par les russes si tu veux, nous on part.
Ce gamin commençait sérieusement à l'agacer. S'il n'avait pas était en mauvaise état, il lui aurait flanqué une belle correction.
- tu crois que j'ai envie rester avec ce Mikhail, je viens avec vous siffla Feilong. Mais dites mois comment êtes vous arrivé ici et où est Asami ?
A l'évocation d'Asami par son ancien maître, Yoh resserra sa prise autour de la taille de Feilong. Ce dernier voyant la jalousie émaner du corps de Yoh, se mit à pouffer de rire. Comment Yoh pouvait croire qu'il aimait encore Asami. Ne l'avait-il pas prouvé son amour à l'instant en l'embrassant devant ce sale gamin.
- qu'est ce qu'il y a maître ? Pourquoi riez vous ? Demanda Yoh - pour rien, tu es tellement … Feilong s'arrêta net.
Il ne pouvait pas dire ce genre de chose devant ce stupide gamin, il lui monterait encore plus ses faiblesses.
- quoi maître ? - … rien Yoh allons-y!
Feilong, appuyé sur Yoh, se dirigea prudemment dans les couloirs de la résidence de Mikhail, avec Takaba en éclaireur. Feilong marchait avec difficulté et jetait de temps en temps des coups d'oeil à Yoh. ce dernier risquait sa vie pour lui, Feilong en était heureux. Il le trouva encore plus adorable que tout à l'heure dans la chambre.
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 06 Fév 2011, 13:26 | |
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- Yoh... Pose-moi à terre et allez-vous en... Interrompit soudainement Feilong. - Jamais! Protesta Yoh sans desserrer son étreinte. - Mais, où est Asami, bordel? Comment se fait-il que nous soyions arrivés avant lui ? Marmonnait Takaba, désorienté. - Yoh ! Je suis venu ici de moi-même ! Comptes-tu te mettre en travers de mon chemin ? - Non, maître, je serai à vos côtés, quoique vous fassiez et quoique vous décidiez. - Et si je décide de céder ma vie pour arrêter le combat, tu vas mourir aussi, espèce d'idiot ? - Vous... Je ne vous laisserais jamais faire ça ! - Ne décide pas à ma place ! Tu dois accepter sans rechigner ! - Non, mais, vous allez vous taire, à la fin ? Vous êtes pire que des gosses ! Les gronda Takaba, les mains sur les hanches en signe de protestation.
Feilong se dégagea de l'emprise de Yoh et le regarda avec tendresse. - Laisse-moi accomplir mes souhaits, pour mon honneur, Yoh. Va-t-en, maintenant, et vis. - Jamais ! Tu entends, jamais! Se mit-il à le tutoyer sous la colère. - Mais, chuut... tenta Takaba, apeuré.
Tout à coup, des bruits de pas ténus se rapprochèrent, comme un filet encerclant le banc de poissons attrayants. - Alors, ce serait lui, hein ? Déclama Mikhail en détaillant Yoh de haut en bas. C'est le précieux serviteur autorisé à poser les mains sur ton adorable corps, n'est-ce pas ?
Yoh dégaina son revolver, les yeux injectés de sang. - Tu n'as aucune chance, regarde ! Tous mes hommes ont leur arme braquée sur toi... - Perdre ma vie m'est égal, l'essentiel est que je ne raterai pas ma cible. Je vous entrainerai également avec moi. - Tu as du cran... Mais...
Feilong s'interposa devant Yoh, calmement. - Laisse-les partir... - Maître ! Ne faites pas ça ! Ne me défendez pas ! C'est mon rôle ! Je ne vous laisserai pas ici !
De rage, Fei se retourna et le gifla de toutes ses forces restantes. - Espèce d'imbécile ! Ne vois-tu pas la chance que je t'offre ? Vas-tu refuser ce dernier cadeau que je t'accorde ? Je t'ai donné l'ordre de partir d'ici et de vivre. Fais-le parce que ton maître te le demande !
Yoh releva la tête et s'aperçut qu'à travers la colère de ces propos, Fei avait les larmes aux yeux. Des larmes de désespoir, des larmes qui montraient qu'il tenait à lui bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Et il comprit sa demande : il n'arriverait pas à aller jusqu'au bout en le sachant en péril. Il lui demandait de partir afin qu'il puisse mener à bien ses choix. - Je veux bien les laisser partir si tu acceptes de me rejoindre, imposa Mikhail.
Yoh se pétrifia d'horreur, mais au même moment, d'autres claquements d'armes se firent entendre. - Alors, depuis le début, tu n'avais pas l'intention de le tuer, n'est-ce pas ? Grinça YanTsui, maîtrisant avec peine sa haine.
Beaucoup de chinois encerclaient à présent les Russes qui, eux-même, les encerclaient. Takaba vit cependant parmi eux des hommes d'un tout autre type. Les tatouages que l'on voyait dépassés de leur costume étaient bien connus; ils avaient voulu les dissimuler, mais l'oeil avisé du photographe les avait quand même remarqué. Ces hommes n'étaient ni Chinois ni Russes... Ils étaient... Japonais...
Légèrement en retrait, Kirishima attendait les ordres de son maître. - Quoiqu'il arrive, tu couvres le petit. Les autres s'occuperont du reste. Prêt pour le bain de sang ? - Asami-sama... - Encore des doutes ? - Ça a été un plaisir de travailler avec vous, je tenais à vous le dire. Je vous regretterai, soyez-en sûr... - Accompagne-moi jusqu'au bout, alors...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 06 Fév 2011, 15:24 | |
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Pas moins d'une centaine d'hommes armés se tenaient dans la résidence de Mikhail. Ils appartenaient à différentes organisations, chinoises, japonaises et russes. Le blond regarda autour de lui. Il remarqua comme Takaba les hommes tatoués qui avaient infiltré la meute de Yan Tsui. Le chef de la mafia russe avait déjà eut affaire auparavant à eux. Ces hommes des bas-fonds de Tokyo étaient des combattants hors pairs, impitoyables et sans pitiés envers leurs victimes. Mikhail se trouvait en mauvaise posture. Que devait-il faire ? Se retourner contre les chinois commandés par Yan Tsui et s'allier à Asami. Non, il n'allait pas se soumettre ni a Asami ni à Yan Tsui, il avait trop de fierté.
Personne n'osait bouger. Tous était dans le collimateur de quelqu'un d'autre. Les hommes attendaient avec frénésie les ordres de leur chef respectif.
- alors Mikhail comptes-tu me trahir ! s'exclama Yan Tsui enragé - Yan Tsui je te rappelle qu'on a passé un marché et … - tais-toi sale russe ! On ne me trahit pas, moi ! Cria Yan Tsui - quoi ? Ne me parle pas com …
Une explosion retentit à l'extérieur du bâtiment. Les premiers coups de feux pleuvèrent dans la résidence du russe. Certains étaient mort sur le coups, d'autres courraient se mettre à couvert. Les japonais recrutés par Asami se donnaient à coeur joie. Ils mitraillaient sur tout ce qui bouge.
Dans le vacarme général, Yoh sortit son arme tout en saisissant Feilong par la taille. Il le tira vers l'arrière et se mit à l'abri derrière une colonne.
- m'rde le petit ! s'exclama Yoh
Il ne pensait qu'à sauver son Baishe, qu'il avait oublié le chaton de son maître. Ce dernier allait le tuer, il avait manqué à son devoir. Discrètement, il essaya de repérer Takaba entre les cadavres jonchés sur le sol. Son cœur battait à une vitesse folle. C'était de sa faute si le jeune photographe était mort, il était en colère contre lui même.
Takaba se retrouva dans les bras d'une armoire à glace derrière une colonne. Suoh l'avait attrapé quand il tentait de s'en fuir de le bataille en rampant au sol. Le garde du corps d'Asami tirait à tout va.
- on doit sortit d'ici s'exclama Suoh - où est Asami demanda Takaba - j'en sais rien et tais toi tu me déconcentres, grogna Suoh en abattant un russe. - Comment ça tu en sais rien ?
Takaba se dégagea de la prise de Suoh, et se précipita vers la colonne voisine de celui du garde du corps.
- t'es malade gamin ? Viens ici tout de suite ordonna Suoh - non, je vais chercher Asami s'exclama Takaba en sortant de son sac l'arme qu'il avait dérobé lors de sa fuite de la demeure de son yakuza
Il commença sans se faire voir à ramper sur le sol.
- sale gamin enragea Suoh ...
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Dim 06 Fév 2011, 16:19 | |
| - Spoiler:
Takaba enjamba les corps au sol, éperdu; c'est là que trois hommes se relevèrent autour de lui. Le combat des Titans ne faisait que commencer.
- A terre, Takaba ! Lui cria Asami, pointant son arme sur Mikhail qui l'avait en joue.
Feilong se précipita, sans que Yoh ne puisse le rattraper et YanTsui se saisit de l'occasion pour le viser, le sourire haineux aux lèvres. Une pluie de coups de feu s'abattit de tous côtés. Takaba se jeta au sol alors même que les balles des Japonais atteignaient Asami de toute part. La gorge nouée de le voir ainsi mourir sous ses yeux, Takaba se mit à crier en voyant le corps de son amant s'écrouler au sol.
- ASAMI !!!! Hurla-t-il à plein poumon sans pouvoir bouger le petit doigt.
Crispé sur les dalles de marbre glacées, il tendit la main vers lui, les larmes plein les yeux, suffoquant sous le choc de la scène. Asami ne bougeait plus, son arme avait roulé par terre. Il ne vit que ses yeux et devina les mots que ses lèvres formaient dans un dernier souffle.
- Souviens-toi de ce que je t'ai dit, Akihito... - A... Asami!! Nooooooon !!! Le supplia-t-il de rester en vie, mais ce dernier expira et ferma les yeux à ces derniers mots.
Tremblant et perdu, il sentit un poids lourd s'abattre sur lui. Le corps de Feilong roula sur son dos, ses longs cheveux frôlant son visage souillé de larmes. Il entendit Yoh hurler de désespoir et vit ce dernier vider son chargeur sans arriver à atteindre celui qui venait de tuer son maître et amant sous ses yeux... C'est Mikhail, blessé mais encore vivant, soutenu par Yuri, qui acheva Yan Tsui d'une seule balle au crâne.
- Fei !!!!! Essaya de s'approcher Yoh, démuni face au drame qui les entourait.
Sans crier gare, Suoh souleva Takaba et le mit sur ses épaules. Choqué et convulsant, le chaton sauvage n'avait même plus la force de se débattre. Il murmurait douloureusement le nom de son amant, comme possédé. Kirishima s'avança discrètement et assena un coup net sur la nuque de Yoh avant de le soutenir pour ne pas qu'il s'effondre. Il fit signe à ses équipiers de quitter le lieu sur le champ. Takaba avait les yeux rivés sur le corps de son amant qui gisait à terre, les yeux clos. Il eut le temps de comprendre que les Japonais tatoués ne quittaient pas le lieu, car ils ne semblaient pas en avoir fini avec Mikhail... Pourquoi avaient-ils tiré sur Asami... Pourquoi... Etait-ce de sa faute? Etait-ce parce qu'il avait voulu le protéger? Il repensa à ces derniers mots sans en comprendre le sens; la seule chose qu'il avait retenu est qu'il l'avait appelé par son prénom, et cela pour la première fois...
Le coeur étranglé par les émotions, il sombra inconscient, contre Suoh qui le déposa à l'arrière de la voiture de son maître, aux côtés de Yoh, également dans les vappes.
- Tu crois qu'on peut leur faire confiance? Avança Suoh à l'adresse de Kirishima. - Ils ont respecté leur contrat. Ils iront jusqu'au bout. Nous n'avons plus qu'à attendre...
Dernière édition par misaki-842 le Mar 08 Fév 2011, 18:50, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 07 Fév 2011, 16:04 | |
| - Spoiler:
Takaba se réveilla en sursaut avec un mal de tête. Il s'assit dans le lit, et passa sa main dans ses cheveux.
- ce n'était qu'un cauchemar murmura Takaba à lui même. Asami est vivant, dans quelques minutes, il va venir me rejoindre dans le lit, après avoir prit sa douche.
Le jeune photographe tendit l'oreille, afin de percevoir les bruits que faisaient Asami à son habitude. Mais rien ne se fit entendre de la salle de bain. Son cœur se mit à battre, et si ce n'était pas un cauchemar, s'il avait vraiment vu Asami mourant au sol, lui murmurant des phrases incompréhensible. Il se leva et se précipita dans la salle de bain, pas d'âmes qui vivent. Le photographe courra jusqu'au salon. Il regarda tour à tour Krishima et Suoh, chuchotant entre eux, debout devant le bar.
- où est Asami s'exclama Takaba craignant que son cauchemar soit réalité
Suoh détourna son regard tandis que Krishima remonta ses lunettes sur son nez.
- où est Asami ? répéta Takaba les larmes aux yeux
Kirishima prit une grande inspiration. Ce qu'il apprêtait à dire au gamin n'allait pas lui plaire.
- On, on sait pas où est Asami-sama, les hom …. - quoi comment ça, vous ne savez pas où il est ! P'tain vous êtes censés le protéger bande d'enfoirés ! … - hé là le môme qui te permets de nous parler comme ça grogna Suoh en s'avançant vers lui dangereusement - Suoh ! S'exclama Kirishima. Ne fais pas de mal au gosse, le patron ne te pardonnerai pas ! - Pffff !!! Suoh recula et s'assit dans le canapé près d'un corps endormi. - Alors ? Si tu dis ça … fit Takaba tremblant, c'est que .. que Asami est vivant ? - On ne sait pas gamin répondit Suoh agacé - hien ? S'exclama Takaba désemparé. Il ne comprenait plus rien.
Kirishima hésita à tout raconter au chaton de son maître. Ce dernier était capable de s'en fuir de nouveau pour le retrouver.
- avant que je te raconte promets moi de ne pas bouger d'ici avant que l'on ait retrouvé le maître - … - promets le moi ! - Oui je vous le promets Krishima, fit Takaba en croisant ses doigts dans son dos - lors de la fusillade Asami a été touché par plusieurs balles. Mais il portait un gilet pare balle protégeant ses organes vitaux. Cependant, des balles l'ont atteint dans des endroits non protégés, comme ses bras et ses jambes, et … l'hémorragie était importante et … - où est-il sanglota Takaba - on ne sait pas, notre nouvel associé nous a trahi, ses hommes ont emmené Asami-sama et Feilong-sama avec eux.
Dernière édition par princess.ambre le Mer 09 Fév 2011, 17:19, édité 1 fois |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 07 Fév 2011, 17:09 | |
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- Ces hommes tatoués, c'étaient des yakuza des rues n'est-ce pas? Demanda Takaba, inquiet. - Ouais... Ceux qui n'appartiennent à aucune organisation, à aucun groupe influent... Ils ont toujours régné au Japon, surtout à Tokyo... Et personne ne peut mettre la main sur eux... Répondit Suoh, préoccupé. - Pourquoi Asami a-t-il fait appel à eux, alors ? C'est eux qui ont tiré sur lui, non ? - Asami-sama était dans une position délicate par rapport à Feilong... Poursuivit Kirishima, les yeux dans le vague. - Maître Asami savait que Feilong ne pourrait jamais abattre son demi-frère Yan-Tsui, compléta Yoh, qui émergeait de sa torpeur, se redressant avec difficulté sur le canapé. Par égard pour Fei, Maître Asami ne pouvait pas non plus assassiner Yan-Tsui de ses propres mains; Fei avait déjà souffert de la mort de son père et en voulait à Asami pour cela... Le seul moyen était de retourner les Russes contre le Chinois, par l'intermédiaire de Feilong... - Yoh... Gémit une douce plainte enfantine, les interrompant tous les quatre. - Tao... Agonisa Yoh en tendant les bras pour qu'il vienne s'y réfugier. Je suis désolé... Tao, je suis désolé...
Le petit garçon se mit à sangloter, enfouissant son visage dans son cou, les mains crispées autour de son cou.
- Feilong-sama... Pleurnicha-t-il, Feilong-sama... Il est... Il est... - Oui, Tao. Il a perdu la vie hier soir, avoua Yoh, les larmes plein les yeux. Pardonne-moi... Je n'ai pas respecté ma promesse de le protéger...
Le cri du petit garçon déchira la pièce et assombrit l'atmosphère. Takaba se rappela l'image du corps de Feilong contre lui qui avait glissé, sans vie, comme une feuille morte tombée de son arbre. Il réalisa soudain que la franchise de Yoh, aussi tranchante soit-elle, était une forme de respect envers Tao. Il se pouvait très bien que les hommes d'Asami n'eussent pas le courage de lui dire la vérité. Après tout, il l'avait vu de ses propres yeux... Même en portant un gilet par balle, son amant s'était écroulé, touché de partout, le sang coulant de toute part... Il avait fermé les yeux après lui avoir adressé ses derniers mots... Takaba ne put retenir ses larmes. À son tour, il s'écroula comme le petit garçon. Les poings crispés de Yoh lui arrachèrent des sanglots encore bien plus douloureux; tout le monde souffrait d'avoir perdu l'être qu'il chérissait le plus au monde. Yoh avait perdu deux de ces êtres, et son regard troublé marquait clairement la rage qu'il éprouvait en ce moment même d'être encore en vie, sans pouvoir avoir à ses côtés celui qu'il aimait. Il serrait Tao contre lui, se raccrochant à ce qu'il restait de son bien-aimé.
Mais lui, que lui restait-il, maintenant? Il n'avait jamais ouvert son coeur à Asami, jamais... Allait-il vivre de ce regret impérissable ?
- Pourquoi... Mais pourquoi... Gémissait Takaba, la voix saccadée. - As-tu réfléchi un instant à ce que le maître pouvait ressentir pour toi ? Avança soudain Yoh, presque en colère. - Qu... Quoi ? - Pourquoi a-t-il fait tout ça, à ton avis ? - Si tu essayes de me dire qu'il est mort par ma faute, sois sûr que j'en suis pleinement conscient ! Se mit à hurler Takaba. Tu crois peut-être que c'est ce que je voulais?!! Je voulais aller le sauver comme toi tu voulais sauver Feilong !!! Mais, oui, je ne suis qu'un moins que rien ! Tout ça par ma faute ! S'époumonait-il, se détestant lui-même. - Ce n'est pas ce que je voulais exprimer... Se radoucit Yoh, qui caressait la tête du petit garçon contre lui pour l'apaiser. Peu importe l'endroit ou le moment, tu aurais toujours été une cible pour les ennemis d'Asami... Tu comprends ce que je veux dire ? - N... Non... Se calma le photographe, accroché aux paroles de Yoh. - Tout comme Feilong aurait toujours représenté une menace aux yeux de la mafia japonaise... Ajouta Kirishima, suivant les pensées de Yoh avec compréhension. - Je... Je ne comprends toujours pas... ce que vous essayez de dire... - Maître Feilong n'aurait jamais pu être tranquille ou à l'abri dans toute sa putain de vie ! S'étrangla Yoh, le coeur à vif. Sa mort, seule, pouvait permettre de mettre fin à cette guerre... Et il en est de même pour Maître Asami, tu comprends ? - Il... Il a délibérément choisi... la mort ? Balbutia Takaba, sous le choc. - Toi et sa vie professionnelle étiez définitivement incompatibles, précisa Kirishima. Tu aurais fini par être tué en restant à ses côtés... - Mais, je... Il n'avait pas besoin de faire ça !!! Se déchira Takaba, réalisant le sacrifice avec horreur. Je... J'aurai disparu de sa vie ! Je... Je serais parti !! Je... - Ce n'est pas de ta faute, le coupa Yoh. C'est lui qui ne voulait pas te laisser partir. Il t'a choisi toi à sa vie professionnelle... C'est une immense preuve de l'affection qu'il te porte, non ?
Takaba mit les mains à sa bouche, s'empêchant de crier sous la torture que ces mots lui infligeaient.
- Sa mort... ne peut pas... être une preuve d'am... d'affection... Murmura-t-il, dans la souffrance. Je ne veux... pas... qu'il meure.... Je... Je n'y croirais pas tant qu'on ne me ramènera pas son corps! Vous entendez?!!!! Il n'est pas mort!!! Tant que... Tant que... son corps... Ramenez-moi le corps d'Asami !!!! Exigea-t-il, tordu de douleur. - Le corps... de... Feilong-sama... Je... veux aussi le corps de Feilong-sama, intervint Tao, sanglotant à l'instar de Takaba.
Kirishima fit un signe à Suoh, qui s'éclipsa.
- Yoh, tu dois raccompagner ce petit en Chine, où il sera en sécurité. Yan Tsui est mort, maintenant. Il ne craint plus rien là-bas. Fais-le le plus tôt sera le mieux.
Yoh comprit dans cette demande l'immense faveur qu'il lui donnait à travers l'opportunité de rester définitivement en Chine, dans le pays cher à son bien-aimé.
- Et toi... S'adressa-t-il à Takaba. Je vais te conduire ailleurs. Pour ton salut, il est préférable que tu ne sois plus mêlé à nos histoires. - Je veux rester ici ! Je veux attendre Asami !!!!!! - Petit, il ne reviendra plus ici...
Takaba le fusilla du regard, mais aucune animosité ni aucune tristesse n'agitaient les prunelles de cet homme qui respectait tant Asami. Il ne comprit pas pourquoi il ne pleurait pas la mort de son maître, ni pourquoi il n'avait pas l'air d'être atteint par sa disparition...
- Je vais te conduire dans un endroit où tu pourras rester à ta guise sans craindre quoi que ce soit. Personne n'est au courant de cette demeure, à part moi. Tu seras là-bas chez toi. C'est ce qu'Asami aurait souhaité, alors respecte au moins ça, petit chaton sauvage.
Takaba ne répliqua rien. Étrangement, cet homme restait chaleureux envers lui, et très attentionné. Il était presque... rassurant. Sans comprendre ni comment ni pourquoi, son coeur cessa de s'agiter, et après avoir pris des affaires d'Asami et le chat, il accepta d'être conduit ailleurs. Tao s'était jeté dans ses bras en lui demandant pardon, et les larmes s'étaient remises à couler. La souffrance de Yoh semblait le détruire plus que la sienne propre, et il ne sut pas trouver les mots pour le réconforter. Il était trop jeune pour tenter d'apaiser un de ces aînés, et son passif avec Feilong ne lui permettait pas vraiment de le rassurer avec sincérité. Néanmoins, il savait qu'Asami lui avait témoigné son entière confiance, et ce fut la seule chose qu'il put lui dire avant de partir.
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 07 Fév 2011, 19:45 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 08 Fév 2011, 15:49 | |
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Takaba errait tel un fantôme dans la résidence de son défunt amant. Il contourna la piscine, puis s'assit au bord de celle-ci, il plongea ses pieds dans l'eau. Fermant ses yeux, il se remémorait la dernière fois où il était venu ici. Après l'avoir sauver des mains de Feilong, son yakuza l'avait emmené sur cette ile. Il avait passé de bons moments avec lui. Il se revoyait faire le massage à la tomate à son amant. Des larmes coulèrent le long des joues du jeune photographe, jamais plus il ne ferrait ce genre de chose avec lui. Il renifla son nez puis se leva. Le photographe retourna dans sa chambre, en ignorant Kirishina qui lisait ses dossiers dans la salon. Takaba faisait les cents pas dans la chambre. Il ne pouvait plus rester là, c'était trop douloureux, le souvenir d'Asami était imprégné dans chaque pièces, chaque objets. Takaba suffoquait, s'il ne partait pas immédiatement, il allait devenir fou. Il prit son sac et son appareil photo, puis sortit par la fenêtre de la résidence, tant pis pour sa promesse, mais il devait retrouver le corps d'Asami, afin de faire son deuil.
L'avion atterrit, Yoh et Tao, sortirent de celle-ci. Leurs visages étaient marqués par la fatigue et la tristesse. L'homme de main n'avait pas fermé l'œil durant tout le trajet. Quand il fermait ses yeux, il revoyait son Baishe étendu par terre sans vie. Il avait mal, il ne le reverrait plus jamais, il ne saura jamais ce que Feilong ressentait réellement pour lui.
- où va t-on faire demanda Tao accroché à la main de Yoh - je sais pas Tao, si on retrourne chez Fei … Feilong-sama, je ne donne pas cher de ma peau ! - Alors qu'allons nous faire ? - Je sais pas Tao, je … je sais plus murmura Yoh en tentant de retenir ses larmes.
Tao voyant la tristesse de l'homme de main se mit à pleurer. Yoh s'agenouilla et prit Tao dans ses bras.
- ça va aller Tao, ça va aller , nous allons nous en sortir, maintenant il faudra être fort pour notre maître. - … ou .. oui sanglota Tao. Allongé dans sa chambre d'hôtel, Yoh avait du mal à s'endormir. Qu'allait -il faire maintenant ? Et surtout qu'allait-il faire de Tao ? Il se tourna sur le côté, et observa le petit Tao endormit dans l'autre lit. Il ne pouvait pas le laisser tout seul, il devait prendre soins du petit. Lasse de penser, il se leva pour prendre l'air sur le balcon. Quand il retourna dans la chambre, il vit son téléphone vibré sur la table de chevet. Il l'attrapa, ses sourcilles froncèrent quand il vit le numéro.
- Oui ... - Yoh … fit une voix - Takaba !
PS: belle image mais vient-elle de viewfinder me rappelle plus
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| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 08 Fév 2011, 18:40 | |
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Atsutomo Fukazawa, un long cigare à la main et entouré de yakuza plus féroces les uns que les autres, se servit un verre de saké. Il réfléchissait à la conduite à tenir. Sa corpulence ne lui enlevait pas cette terreur qui - Vous avez fait du bon boulot, les gars. - T'as été trop loin, Fukazawa... Piétinait un homme, dont le torse nu dévoilait un immense dragon noir. - Tout doux, Setsuko... Reste poli... Imposa-t-il sans le menacer du regard.
Cet homme sauvage, dont le prénom signifiait "enfant de la fidélité", n'acceptait pas de s'être allié à d'autres personnes que ses frères yakuza de la rue. Il s'était battu contre les hommes de Mikhail et Yan Tsui avec une férocité téméraire. Pourtant, la situation actuelle ne lui convenait pas. - On devrait se débarrasser de leurs corps, point final. Surtout celui du Chinois... L'autre encore, je m'en fous, tant qu'il n'empiète pas sur nos plates-bandes, mais... Depuis quand on épargnerait un homme de la mafia chinoise ? - Leur chef est mort, n'est-ce pas suffisant, Setsuko ? La tête pensante et dirigeante des Mandarins a été tué d'une balle dans la tête par le Russe... On a tout gagné. - On aurait dû l'abattre, nous ! Pas ce Russe ! Vociférait le garçon indiscipliné. Et puis, pourquoi tu en as fait une affaire personnelle ? Qui t'a donné l'autorisation de nous embarquer dans ce trafic? Et pourquoi tu hésites à les envoyer tous les deux au fond de la baie de Tokyo ? Depuis quand t'es aussi clément ? - T'as encore beaucoup de choses à apprendre, gamin... J'ai à ma merci le seul Chinois capable de reprendre la mafia de son pays, et de l'autre, la tête intouchable des yakuza de longue lignée traditionnelle... - Et alors ? Qu'est-ce que ça peut nous foutre si tu les tues pas ? A quoi ils peuvent bien te servir, surtout dans leur état ? - Setsuko... Sais-tu ce qui m'a permis de me faire une place dans ce monde ? Regarde-moi, je n'ai pas ton corps athlétique, mais je possède quelque chose que tu n'as pas... - (...) - La stratégie. Ce n'est pas la force des soldats qui comptent, c'est la stratégie qui les conduit à la victoire. - Et, c'est quoi ta stratégie ?
Fukazawa plissa légèrement les yeux, de cet air vicieux et malsain qu'ont les hommes d'expérience qui savent d'avance où placer leurs billes. - J'hésite encore à me débarrasser du Chinois... Mais ça ne tiendra qu'au Japonais... Faites-moi savoir s'il est encore en vie...
- Yoh... Tu connaissais Asami mieux que personne, et... - Takaba, je ne suis pas ton ami de chagrin, laisse-moi tranquille dans ma période de deuil, le coupa Yoh, sèchement. - Tu crois vraiment qu'il avait choisi de mourir ? Dis-moi ! Dis-le, toi qui était proche de lui ! S'énerva Takaba, sur un coup de sang. - (...) Je ne parlerai pas en son nom, pour ne pas salir sa mémoire, répondit sagement Yoh, regardant Tao qui s'était effondré de fatigue sur ses genoux. - Il était si calme et si confiant, Yoh ! Ne me fais pas croire le contraire ! Comment un homme qui voudrait mourir prendrait-il autant de risques pour s'enfuir pour se faire prendre juste après ! Pourquoi ces yakuza étaient sur place, hein ? Tu peux me le dire! Tu sais que j'ai raison et que beaucoup d'éléments ne correspondent pas ! Asami est un véritable calculateur, il n'aurait rien laissé au hasard... et surtout pas pour se faire tuer dans ces conditions ! Et puis... Pourquoi les hommes d'Asami ne vont-ils pas chercher son corps, c'est un sacrilège de ne pas être enterré convenablement ! C'est pas normal... Et aussi... Il m'a dit, avant de fermer les yeux... de ne pas oublier ce qu'il m'avait demandé... Je... Hésita Takaba. - Feilong-sama souhaitait mourir pour arrêter les conflits, c'est la seule douleur que je connaisse aujourd'hui, Takaba. Pour le reste, je ne peux pas te donner de faux-espoirs... - Yoh, en ton âme et conscience, dis-moi juste une chose : tu m'as dit qu'Asami... tenait à moi... Et... Il est entêté, possessif et fourbe, mais... Il m'a toujours protégé jusque-là... Il aurait pu tout simplement cesser de me voir... Pourquoi aller jusqu'à la mort ? C'est autre chose, n'est-ce pas, Yoh ? Quelque chose qui impliquait Feilong et son frère, et les Russes... S'il te plaît, réfléchis et dis-moi ce que tu en penses vraiment...
Yoh s'avouait qu'il trouvait cette histoire trop étrange. Asami était mort trop... facilement. Ce n'était pas un accident stupide ou improbable : il était venu sur les lieux, en sachant pertinemment qui s'y trouvait et quels étaient les risques. Il s'y était pointé personnellement... Quelque chose clochait. - Asami-sama était parti bien avant nous lorsque nous avons décidé d'aller chercher les chercher... Et seul Feilong était retenu prisonnier. Et il est en effet arrivé après que nous ayons été encerclé... Et puis, ce gilet par-bales... Il n'en mettait jamais... Pourquoi ces yakuza lui auraient-ils tiré dessus, ils ne nous ont jamais visé nous... Et ils sont arrivés au même moment que Maître Asami... - Tu vois! Toi aussi tu trouves ça bizarre! Et si jamais... Il était encore en vie... Et si jamais Feilong... - Takaba ! Hurla Yoh, fou de rage, je t'interdis d'avancer une telle chose ! Tu n'as pas le droit sale gamin ! - Yoh... Il n'y a que ça... qui me donne la force de tenir... Avoua le jeune garçon, au bord des larmes. - Tu... t'es encore enfui ? - Hein ? Euh... Je... Pas tout à fait... - Où es-tu ? - Je... n'ai pas le droit de te le dire... - C'est Kirishima qui t'y a emmené ? Demanda Yoh, perspicace, comme s'il n'avait pas eu besoin de sa réponse. - Oui... Pourquoi ? - Peux-tu me dire à quoi ces derniers mots faisaient-ils référence ? - Eh bien... se mit à rougir Takaba soudainement. C'est-à-dire que... - Pas à moi, Takaba ! Tu sais ce que je ressens pour Feilong-sama, ne me force pas à te tirer les vers du nez ! Si tu veux que je t'aide, laisse-moi comprendre ! - Je ne suis pas trop sûr... La dernière fois qu'on s'ait vu... Enfin... Il m'a demandé de rester au lit et que je devais l'attendre... - Pfff... S'exaspéra Yoh, trouvant la phrase complètement inutile. - Parce qu'il ne fallait pas que je croie qu'il ne me... enfin... tu vois ce que je veux dire... - Non, je ne vois pas! Tu peux être plus clair dans tes propos ! S'offusqua Yoh que les élucubrations du jeune homme rendaient nerveux. - Il m'a dit qu'il allait me dévorer encore et encore, et que c'était loin d'être fini pour moi ! Voilà! T'es content, maintenant ! Cria Takaba, tout honteux de prononcer de telles paroles. - (...) - Bon.. Laisse-tomber... Je n'aurais jamais dû... - Répète-moi ça... Se posa Yoh, abasourdi. - Oh, ça va, te fous pas de moi ! - Répète-le ! Rappelle-toi exactement de ce qu'il t'a dit ! Exigea Yoh, soudain conscient de quelque chose. - Euh... Il a dit que ces blessures l'avaient empêcher de.. de me... Hésita Takaba, mortifié à l'idée de prononcer cet acte, et surtout de sa position d'uke. Et qu'il rattraperait le temps perdu quand il reviendrait... - (...) - Oh ? T'es toujours là? - Mhmm... - Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fous la honte, là ! S'impatienta Takaba. - Maître Asami a toujours... respecté sa parole... Lâcha Yoh, conscient qu'il pouvait très bien se tromper et allumer un espoir qui pourrait trahir Takaba par la suite. - Qu'est-ce que... Commença à comprendre le jeune garçon, qu'est-ce que tu essayes de me dire, Yoh... - Je ne sais pas, mais...J'ai l'impression que... Je pense qu'il avait la ferme intention de revenir auprès de toi... Il ne t'aurait pas dit ça, sinon... - Yoh... Ne veux-tu pas le retrouver ? Même si ce sont juste des corps... Qu'on en ait le coeur net... Proposa tout bas Takaba, démuni et impuissant face à tout ça. - Si tout ça était calculé... Pensa Yoh à voix haute... Maître Asami a promis de ramener Fei... Il me l'a promis en te confiant à moi... Et si j'ai pu te protéger, peut-être qu'il a également réussi à le sauver... - Yoh, alors, qu'est-ce qu'on attend ? Il faut aller trouver ces putains de yakuza !!!! Se mit à hurler Takaba, retrouvant sa fougue naturelle. - Oh, du calme ! Je te signale que je suis en Chine ! Et j'ai Tao à protéger et à épauler, maintenant... - Je ne peux pas, tu entends ! Je ne peux pas rester là à rien faire !! - Laisse-moi te dire une chose Takaba... Tu étais effondré il y a deux secondes, encore à t'apitoyer sur la mort d'Asami-sama, parce que tu l'avais vu mourir sous tes yeux, et là, tu veux recommencer la même connerie ? Tu ne lui feras donc jamais confiance ? - (...) Je... C'est que... - Ne crois-tu pas que si tu en venais à te faire tuer, tu bafouerais son honneur et ses sentiments ? - Mais, s'il est mort... Son corps... - S'il est mort, tu ne retrouveras jamais son corps, je suis désolé de te le dire... Quand ils nous ont ramenés, il ne restait que les yakuza, et ils ne laissent pas traîner les corps... - Tu... Tu me dis de... ne rien faire alors ? - Ont-ils élu un nouveau membre à la tête du groupe ? - Quoi ? - T'as demandé à Kirishima ? - Non... Il n'ont élu personne d'autre... - Alors, respecte le dernier souhait de ton amant...
Non, ce n'est pas une image de Viewfinder, mais une illustration du roman Amai Tsumi no Kajitsu... Je trouvais que ça se prêtait bien au moment de notre fic !!!!! (euh... ça te va les noms? Je ne suis pas très brillante non plus, si t'aimes pas, t'hésites pas à changer, je rectifierai), kiss Kiss | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 09 Fév 2011, 17:18 | |
| - Spoiler:
Takaba empocha l'argent de la vente de son appareil photo. Il lui avait coûté la peau des fesses, mais il ne regrettait pas de l'avoir vendu pour retrouver Asami. Son amant était beaucoup plus important pour lui que son outil de travail. Il pourrait en racheter un autre quand il aurait assez d'argent. Il se dirigea ensuite vers le port, c'était trop risqué pour lui de prendre l'avion. Kirishima devait être déjà à sa recherche et surveiller l'aéroport. Arrivé sur le quai, il grimpa dans une des caisses en attente de chargement vers le Japon. Il souffla, heureusement qu'il avait perdu du poids, sinon il n'aurait jamais tenu dans cette petite caisse. Il faisait horriblement chaud, et il ne pouvait pas bouger de peur qu'on le repère. La fatigue et le manque de sommeil le gagnant, le jeune photographe finit par s'assoupir. .................................................. Yoh tournait en rond dans sa chambre. Ce maudit gamin avait semé le doute en lui. Et si Feilong-sama était vivant ? On n'avait pas encore retrouvé son corps, donc on n'était sûr de rien. Et les derniers d'Asami, le troublé énormément. Qu'avait-il voulu dire ? Allait-il revenir des enfers pour Takaba ? Yoh se massa les tempes, Asami-sama, ne se laisserait jamais avoir comme ça, c'est pas dans ses habitudes. Comme le faisait comprendre Takaba, il y avait quelque chose de pas net dans cette histoire. Pourquoi son maître avait mis un gilets pare balles et s'est mis à découvert comme ça et pourquoi Kirishima l'avait assommé ? Serait-ce un ordre d'Asami-sama pour le tenir éloigner de cette affaire ? Yoh s'allongea sur son lit, il sentait pointé un mal de tête. Trop de questions sans réponses se bousculaient dans son cerveau. Il ferma les yeux, se remémorant pour la centième fois la fusillade, la mort de son amant, il revoyait les hommes présent. Il ouvrit subitement les yeux, en se souvenant d'un de leur ennemi. Ce dernier portait un tatouage qu'il avait déjà vu auparavant. Comment avait-il fait pour ne pas le reconnaître tout de suite ? - Setsuko ... murmura Yoh Il l'avait rencontré lors d'une mission pour Asami. Il devait espionné les affaires d'un certain Atsutomo Fukazawa. Il s'était alors retrouvé dans le bar de ce dernier. Il buvait un verre tranquillement quand une bagarre éclata. Un des hommes , croyant que Yoh appartenait à ses ennemis, pointa son arme vers lui prêt à tirer, Yoh dégaina son arme à une vitesse affolante, et abattu l'homme d'une balle en pleine tête. - Joli fit une voix derrière lui - merci fit Yoh - c'est la première fois que je te vois ici mon pote fit l'homme en s'avançant vers lui. C'est quoi ton nom ? - et toi t'es qui ? Répliqua Yoh - hum t'as du répondant dis donc ! Si j'étais toi je ne resterai pas là, l'autre bande va débarquer illico presto pour se venger. Alors si tu veux pas être mêler à un bain de sang je te conseille de te tirer main … Pas le temps de finir sa phrase qu'une horde d'ours tatoués débarquèrent tirant à tout va. L'homme et Yoh se mirent à couvert derrière le comptoir du bar. Les tires durèrent une quinzaine de minutes, jamais Yoh n'avait abattu autant d'homme de toute sa vie. A la vue des cadavres ensanglantés, gisant au sol, il avait envie de vomir. Il détourna le regard et croisa celui de l'homme qui l'avait abordé lors de la première bagarre. Ils se détaillèrent un moment. L'homme faisant face à Yoh devait avoir quelques années de plus que lui. - Toi t'es un pro n'est ce pas ! Constata l'homme - Ouais, toi aussi ! - C'est quoi ton nom ? - Tatsuya mentit Yoh - moi c'est Setsuko, fit-il en tendant sa main à Yoh. Ce dernier, avant de la prendre, remarqua un serpent enroulant un poignard tatoué sur son avant-bras. .................................................. Atsumoto Fukazawa était un requin de la pire espèce. Il n'en avait jamais assez. Après que son frère l'eut trahi, il avait tout perdu, sa fortune, ses associés, son prestige. Il voulait redevenir ce qu'il était avant, un grand maître de la mafia tout comme Asami et même plus. Et pour arriver à ses fins, il allait se servir des deux plus puissants maîtres de la mafia. Il rentra dans l'entrepôt faisant office d'hôpital. - alors qu'en est-il de l'état du chinois ? - Il est dans un état critique monsieur, on a fait tout notre possible, ça dépend de lui maintenant fit un homme portant une blouse blanche. - Maudit baishe ! s'exclama Atsumoto Fukazawa
PS: je ne vois pas l'image que tu as posté j'ai un carré avec une croix rouge dedans. Pour les noms j'aime bien
Dernière édition par princess.ambre le Jeu 10 Fév 2011, 14:40, édité 1 fois |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Mer 09 Fév 2011, 20:15 | |
| - Spoiler:
- Eh, Kirishima, tu crois que son plan tordu va fonctionner ? - Suoh ! Ce n'est pas parce que le patron n'est pas là que tu peux te permettre de tels propos à son égard! Le réprimanda le fidèle bras droit d'Asami. - Bah, tu sais... je trouve ça risqué de laisser faire le mioche... - Yoh sera bientôt sur le coup, alors, ne t'inquiète pas... - Ah, ça, pour sûr, je n'ai pas à m'en faire pour lui... C'est bien la seule personne à m'avoir battu à mains nues... - Tu l'as pas encore digéré ? Se mit à rire Kirishima en repensant à cet affrontement qui avait valu les honneurs de Yoh... Il t'avait flanqué ta raclée ce jour-là! - Je pensais pas qu'il pourrait m'aplatir comme une crêpe... Sourit Suoh, de bon coeur. J'avais été trop présomptueux en voyant sa petite carrure, mais ces jeux de jambes et de bras mettraient n'importe quel homme à terre. - Tu le respectes parce qu'il a du sang chinois, comme toi ? - Non... Je le respecte parce qu'il sait se battre, et il ne se bat que pour défendre ceux qu'ils idolâtrent. Après ça, il a jamais cherché à se vanter de m'avoir mis au tapis, et pourtant, il aurait pu! Mais ce satané gamin... C'est une vraie plaie ! Se plaignit Suoh. Et ça me fout la rage de le laisser faire alors que nous, on n'a pas le droit de bouger... Pourquoi ce serait à ces deux-là d'aller au front ? - Parce que si l'on s'en mêle, on devra affronter les yakuza de Fukazawa, et ce serait un véritable bain de sang. Nous avons trop à perdre et eux, beaucoup trop à gagner... Nous possédons tous les clubs prestigieux, et il leur serait facile de détruire tout ce que nous possédons. Nous ne ferions pas le poids en terme de perte financière. Tout casser et tuer sont leur jeu favori, si on les provoque, on ne les arrêtera pas, parce qu'on n'a aucun moyen de pression. - Il en devait une à Asami pour son frère, pourtant. - Il vient de jouer cette carte-là, justement. Maintenant, il faut attendre que tout se déroule comme l'a prévu le patron. - Mais, t'a laissé le morpion tout seul, au fait ? S'indigna Suoh, soudainement. - A l'heure qu'il est, il a déjà du trouver le moyen de s'enfuir... Sourit Kirishima. - Quel sale gosse ! Et ça, c'est quoi? Demanda Suoh en regardant le chat que caressait Kirishima depuis le début. - C'est ma garantie que le petit va revenir... Et que le chat sauvage va devenir plus tranquille...
- Yoh ? - Hein ? Ah, c'est toi, Tao. Tout va bien ? - Qu'est-ce que tu vas faire ?
Yoh fixa la petite tête brune aux yeux gonflés d'avoir pleuré, et lui tapota la tête, affectueusement.
- Je vais rester auprès de toi, Tao, ne t'inquiète pas. - Tu vas prendre la succession de Feilong-sama ?
Yoh le fixa, interloqué par la demande. Il fronça les sourcils, sous le choc, et resta silencieux sous le poids des mots qui venaient d'être prononcés. Yan Tsui était mort. Le seul membre potentiellement vivant de la famille Lyu était Feilong. C'était le seul homme capable de reprendre la succession de la mafia chinoise dans laquelle il avait grandi et puis de laquelle il avait été évincé et rejeté. Aujourd'hui, qui la présiderait s'il n'était plus de ce monde ? Et, s'il était encore en vie, souhaiterait-il vraiment reprendre ce fardeau ? Toute sa vie, il avait voulu s'attirer les bonnes graces de son père tout en s'attirant les foudres de son demi-frère; à présent qu'ils étaient morts, il ne reprendrait jamais les rênes, par respect envers son frère... Alors, quoi ? Au fond de lui, Yoh souhaitait de tout son coeur voir Feilong à la tête de la Chine, parce qu'il était le seul à le mériter. Pourtant, il savait que ce dernier n'accepterait jamais sans la bénédiction familiale... Sans plus y faire attention, l'esprit de Yoh commençait à se faire à l'idée que son amant était toujours en vie.
- Tao, je crois que je vais faire une dernière chose pour Feilong-sama... Une belle et grande chose pour qu'enfin, il puisse être honoré comme il se doit... - Je veux aussi que tu fasses tout pour lui ! Moi aussi, je veux tout faire pour lui ! - Même si pour cela je dois repartir quelques temps au Japon, tu accepterais ? - Oui, Yoh... Parce que si tu ne le fais pas, toi non plus, tu ne souriras plus, comme Feilong-sama...
L'atteinte le poignarda droit au coeur. Alors, comme ça, même un petit garçon pouvait ressentir sa souffrance intérieure. Depuis le temps qu'il avait passé auprès de Fei, il avait appris à lire dans le coeur des hommes. Et il avait raison, cela faisait bien longtemps que Fei et lui avaient perdu le sourire.
- Tu sais, Tao, je vais te dire une chose... La dernière fois que j'ai vu Feilong-sama, il souriait avec son coeur. - C'est parce que tu étais là, répondit Tao, dont l'innocence était percutante.
Une seconde fois, Yoh se sentit traversé par un flot d'émotions intenses à ces mots prononcés avec sincérité. Il n'abandonnerait jamais son amant, surtout pas maintenant qu'il prenait véritablement conscience de son amour pour lui. S'il l'aimait, alors, il l'attendrait. Yoh devait aller le chercher coûte que coûte. Le chercher, mais pour le ramener vers le sommet. Pour cela, il avait sa petite idée.
- Tu crois que Feilong-sama me prêterait un peu de sa puissance s'il était là ? Questionna Yoh, le sourire aux lèvres. - Oui! Oui! S'écria Tao. Il te donnerait tout ce qu'il possède ! - Alors... Je crois que je vais en lui faire quelques emprunts...
Fukazawa rentra dans la pièce. Même dans cet état, le chef japonais gardait un sang-froid qui le dérangeait. Sa prestance était agaçante, mais pour le moment, il voulait passer un marché avec ce renard... - Comment se porte notre associé ? Les soins que nous t'apportons te conviennent-ils ? - Tu veux encore discuter affaire avec moi ? Pour le moment, tu dois respecter les termes de notre contrat et sauver Feilong. S'il meurt, tu sais parfaitement que tu n'obtiendras rien de moi... Posa calmement la voix sur le lit aménagé avec soin.
( Je me suis plantée sur le prénom!!! Je voulais écrire Atsumoto, mais j'ai fait des erreurs de frappe!!! du coup, j'ai été surprise de te lire avec ce nom-là...!! Finalement, je m'y habitue.... Donc, si tu vois de temps en temps que j'intervertis les syllabes, ne t'inquiète pas!!!! Pour la photo, je me demande si on me l'a pas supprimée, peut-être parce qu'il s'agit d'un scan ??? ) Bisous Hime-chan (et moi qui croyait être proche de la fin, tu me retournes des péripéties de malade !!! T'es trop forte!!!!!) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Jeu 10 Fév 2011, 17:02 | |
| - Spoiler:
- M'rde !!!! c'est pas vrai ! s'exclama Takaba en regardant les ruines de la demeure de Mikhail. C'est maudit yakuza avaient mis le feu à la résidence pour cacher leurs crimes. Takaba explora de long en large la maison en cendre. Il avait aucun indices lui permettant de retrouver son amant. De rage, le photographe serra ses poings et donna un coup de pied dans un objet non identifié, à moitié carbonisé, traînant au sol . - je te retrouverai, je te le promets fit Takaba déterminé Il s'assit sur un banc du jardin de Mikhail et sortit de son sac un pain au melon. Il était prêt à croquer dedans quand son téléphone sonna. Il décrocha sans avoir regarder le numéro de téléphone. Tant pis si c'était Kirishima, ce dernier ne pourrait rien lui faire tant qu'il était à des milliers de kilomètres de sa personne. - Ouais ! S'exclama Takaba passablement énervé - Takaba … fit une voix - Yoh ! - Alors tu t'es décidé à retrouver leurs corps demanda précipitamment le photographe heureux que ce dernier l'appelle enfin - J'ai bien réfléchi, je pense qu'il existe un infime espoir qu'ils soient en vie tous les deux. J'ai confiance en Asami-sama et en ses derniers mots. Il reviendra Takaba ! Fit Yoh confiant - comment peux tu en être sûr Yoh ? Demanda Takaba doutant des dires de l'homme de main - Hé gamin, on est entrain de parler du grand Asami-sama. Je me suis rappelé qu'il ne commettait jamais d'erreur, c'est le maître de la manipulation. Et plus j'y pense et plus je me dis que tout ça pourrait bien être un coup monté par Asami. J'ai douté de lui, je le reconnais, mais il t'a bien dit que c était pas fini pour toi, qu'il te dévorerait encore et encore … - hé ! fit Takaba en rougissant - ben c'est vrai non ! - Pfff … ou … oui … admis le photographe. - il reviendra pour toi Takaba, et s'il ne revient pas c'est nous qui irons à lui ... - Mais Yoh, je suis prés de la demeure de Mikhail, ils ont tout détruit, il ne reste plus rien, aucun indices. Comment allons nous faire ? - Ne t'inquiète pas, j'ai ma petite idée - comment ça ? Demanda le photographe - j'ai reconnu un des hommes tatoué présent lors de la fusillade, quand je reviendrai, nous le retrouverons et nous le cuisinerons lui confia Yoh - mais comment nou … - attend Takaba, je t'expliquai tout demain, là je dois mettre Tao en sécurité fit Yoh - ok, et comment va t-il ? Demanda Takaba en s'en voulant d'avoir oublier le petit - oh, il va bien, je l'emmène chez une personne que je connais … - hé Yoh, as tu confiance en elle ? Qui est-elle ? N'as tu pas peur qu'elle livre Tao à un de nos ennemi ? Et ... - Calme toi gamin ! tu doutes de moi ? Je ne laisserai jamais Tao entre des mains douteuses. Je l'emmène chez ma grand-mère. - Ta grand mère ? Elle est chinoise ? demanda Takaba - Je suis moitié japonais et moitié chinois si tu veux le savoir. Oh ! … le bus arrive! Bon on se voit demain matin à l'aéroport. ...................................................................... Asami se retourna dans son lit, la douleur l'empêchait de dormir. Il avait besoin d'un calmant à la fois pour son corps meurtri et pour ses nerfs. Il enrageait de l'intérieure, sa patience était mis à rude épreuve. Il voulait que toute cette histoire se finisse le plus vite possible et retrouver son chat sauvage. Il appuya sur le bouton d'un boitier posé sur son lit. Un infirmier entra. - oui ? - Apporte moi de la morphine ! ordonna t-il s'une voix glacé L'infirmier s'exécuta immédiatement et partit chercher ce que le prisonnier de son maître lui avait demandé. Quelque minutes plus tard, un homme différent du premier entra dans la chambre portant un plateau contenant un verre et des cachets. - j'espère que ce n'ait pas du poison fit Asami en ingurgitant les cachets - non, ne vous inquiétez pas fit l'homme en se massant l'avant bras décoré d'un serpent enroulant un poignard Le yakuza s'allongea dans le lit et ferma les yeux. - Setsuko ! j'ai confiance en toi, ne me déçois pas ! fit Asami - ne vous inquiétez pas maître, les hommes sont presque prêts fit l'homme en posant sa main sur la poignet de la porte. Setsuko déposa le plateau dans la cuisine avec un sourire de soulagement. Asami-sama semblait aller bien, enfin beaucoup mieux que la dernière fois. Il devait souffrir le martyre avec ses trois blessures par balles, deux dans le bras et une dans la jambes. Quand Setsuko avait vu du sang sortir du dessous du gilet pare balle du yakuza, il avait cru un instant qu'une balle avait transpercé le gilet. Mais ce n'était que sa blessure, qu'il avait eut en s'enfuyant avec Tao, qui s'était simplement réouverte. Mais quand même il avait perdu beaucoup de sang, c'était un miracle qu'il ait survécu. Setsuko rejoignit ensuite les autres hommes de Fukazawa, au premier. Il devait encore convaincre quelques-uns d'entre eux à rejoindre le clan d'Asami.
PS: finalement je préfére Atsumoto, si ça ne te dérange pas, j'ai déjà modifié mon précedent post |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
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| Sujet: Re: VIEWFINDER Jeu 10 Fév 2011, 22:19 | |
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Setsuko ouvrit la porte après avoir fait un signe aux deux hommes en faction. - Tu vérifie toutes les heures s'il est pas mort? lui glissa un des yakuza. - Y'a pas une seconde où j'ai pas envie de le tuer de mes propres mains... Rétorqua Setsuko avec force et conviction.
Il entra dans la pièce et referma derrière lui. Il s'approcha du lit, dans la pénombre, observant la silhouette mal en point, inerte, comme entouré d'un linceul blanc... - C'est bon, tu peux arrêter de faire semblant... C'est moi.
Feilong souleva doucement les paupières, les yeux encore dans le vague. - Tu tiens le coup ? - Pourquoi... fais-tu... ça ? - Tu devrais remercier Asami pour t'avoir épargné dans cette histoire... Tu dois tenir le coup après tout ce qu'il a fait pour toi... - Tu devrais plutôt me... tuer... Nous sommes ennemis...
Setsuko le dévisagea en silence, sans répondre à sa question. - Dans ton sommeil, tu prononces le nom d'un homme, annonça-t-il, le regard déterminé. - (...)
Bien évidemment, les mafieux ne parlaient pas, et encore moins de leur vie privée, mais il vit le chef Chinois tressaillir légèrement à cette constatation. - Je pensais que tu étais lié à Asami... Pourtant, ce n'est pas son nom que tu appelles sans arrêt... - (...) - Yoh.
Cette fois, Feilong s'affola rien qu'à entendre ce prénom de vive voix, dans la bouche d'un autre. Des souvenirs affluèrent à sa mémoire, remuant ses entrailles, annihilant toute envie de mourir. - Tiens-tu à lui ? - (...) - C'est un prénom utilisé à la fois en Chine et au Japon, n'est-ce pas ? - (...) - Bon, tâche de rester en vie si tu veux avoir un jour l'occasion de le revoir. Fais en sorte qu'Asami ne t'aie pas sauvé pour rien.
Feilong ferma les yeux, tourmenté d'avoir à reconnaître qu'Asami l'avait toujours épargné après tout le mal qu'il avait tenté de lui faire... Quant à Yoh... S'il mourrait, il était presque sûr que cet imbécile ferait tout pour le venger et qu'il risquerait sa vie pour lui, encore et toujours... En fait, il ne l'avait jamais trahi, même sous les ordres d'Asami durant sept longues années à ses côtés... Il respectait les deux chefs mafieux... ...................................................................................................................
Setsuko regarda le portrait du jeune homme sur son portable. Une belle gueule, mais un peu jeune et plutôt style de bonne famille... Asami la lui avait transmise en lui indiquant divers endroits où il serait susceptible de le trouver. L'émetteur était de faible portée, et il devait se rapprocher au maximum de sa cible pour l'intercepter. Un certain Kirishima lui avait envoyé le transmetteur qui lui permettrait de retrouver sa trace. Ainsi, le petit jeune avait un mouchard sur lui... Ça allait être un jeu d'enfant pour lui de le traquer...
Takaba se figea devant la pagaille qui régnait dans ce qu'il restait de son appartement. Tout était sens dessus dessous, mis à sac, piétiné, ruiné... Un mauvais pressentiment l'envahit soudain. Les hommes d'Asami l'avait pris avec eux parce que son lieu de résidence était une adresse trop facile d'accès pour tous ceux qui voudraient s'en prendre au chef Japonais... Il se saisit du maximum de ses affaires et les fourra dans un sac à dos, avant de déguerpir. Il ne lui restait plus qu'à trouver un hôtel dans les mauvais quartier de Tokyo pour se rapprocher un maximum des yakuza des rues. Il scruterait le moindre tatouage afin de retrouver son amant. Au travers des ruelles sombres, Takaba se sentait de moins en moins à l'aise, pas qu'il fut trouillard, mais plutôt comme si quelque chose allait se passer.
- Eh, toi... L'interpella une voix sombre et froide.
Takaba se retourna et se glaça. Un homme physiquement bien bâti, une balafre à l'oeil, et une arme à sa hanche qu'il venait de dévoiler en mettant les mains dans ses poches, lui fit face.
- Akihito... Plongea-t-il les yeux dans les siens. - Qui... qui êtes-vous ?
C'est alors qu'il remarqua ce tatouage... Cet homme faisait parti de ceux qui avaient voulu tuer Asami... Une sueur froide le parcourut, ainsi qu'un frisson le long de son échine dorsale... Allait-il le liquider, là, comme un vulgaire rat d'égout ? Puis, le yakuza plissa les yeux, sortant deux armes en les braquant l'une sur Takaba, l'autre sur les hommes qui s'avançaient dans l'ombre. S'était-il fait piéger par les camarades de Fukazawa? Craignit Setsuko. Le seul moyen qu'il avait de nier sa trahison était de braquer son arme sur le môme pour leur prouver qu'il était toujours de leur côté, mais à son grand désarroi, les hommes étaient bien trop nombreux.
- Lâche tes armes... Indiqua l'un d'entre eux, qu'il ne distinguait pas encore.
Setsuko ne plia pas, mais ses yeux s'arrondirent, lorsqu'il vit s'avancer vers lui une armada de mafieux Chinois... Ils étaient en territoire japonais, bordel ! Combien étaient-ils ? Et à première vue, ce n'était pas du menu fretin, mais les hommes de première ligne... Déjà qu'il fallait surveiller les Russes, mais là, la mafia Chinoise était sur place, et oh combien dangereuse, il ne ferait qu'une bouchée de lui. La foule s'écarta pour laisser passer un homme qui réitéra son ordre. - Lâche tes armes, Setsuko... - Tat... Tatsuya ? S'écria Setsuko, en baissant ses armes. - Comment vas-tu ? Lui sourit-il, en faisant signe à ses hommes de se calmer. - YOH !!!! S'exclama Takaba, courant à sa rencontre, soulagé et heureux.
Setsuko se figea à ce prénom mi chinois, mi japonais...
ps : j'ai modifié pour garder ton prénom (j'ai pas les mirettes en face des trous décidément....), Tatsuya is come back now!
Dernière édition par misaki-842 le Ven 11 Fév 2011, 17:10, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Ven 11 Fév 2011, 17:07 | |
| - Spoiler:
Setsuko maintenait toujours son arme pointé sur les chinois, Takaba et Tatsuya. Non, c'était pas Tatsuya que le gamin avait crié mais Yoh, le nom que ce chinois appelait inlassablement dans son sommeil. Qui pouvait bien être cet homme en face de lui ? était-il un ami ou un ennemi ? Et pourquoi était-il avec autant de chinois ?
- baisse ton arme Setsuko ordonna de nouveau Yoh - non ! S'exclama-il je ne baisserai jamais mon arme face à un inconnu et surtout à quelqu'un qui a menti sur son nom. Qui es-tu Tatsuya ?
Yoh passa ses mains dans ses cheveux. Qu'allait-il faire ? Il ne pouvait pas abattre Setsuko, il avait besoin de lui pour retrouver Asami.
- Si mes hommes baissent leurs armes, le ferras-tu aussi ? Setsuko semblait hésiter. Ce Yoh ou Tatsuya lui devait la vie et apparemment c'était un homme d'honneur. Devait-il lui faire confiance ou pas ?
- pas d'entourloupe ? - Pas d'entourloupe ! fit Yoh - je veux qu'ils partent aussi, toi et ce gamin vous restez ici - ok, laissez-nous les gars ! ordonna Yoh à aux hommes de Feilong.
Ces derniers ne bougèrent pas d'un pouce. Pourquoi devait-il écouter ce traitre ? Ils avaient uniquement fait alliance avec lui dans le seul but de retrouver leur maître. Il n'était pas leur chef, ils n'avaient pas d'ordres à recevoir de lui.
- partez, sinon il ne nous dira rien fit Yoh passablement énervé par le comportement chiens de gardes de Feilong - t'as pas intérêt à nous trahir fit l'un d'entre eux à Yoh - ne t'inquiète Wei, je suis vec vous, mon seul but est de retrouver Feilong-sama.
Setsuko en entendant les paroles de Yoh, baissa son arme instinctivement. Il venait de comprendre que Tatsuya était le Yoh du chinois. Il n'était donc pas un ennemi.
- Feilong est vivant lâcha d'un coup Setsuko - quoi ? s'exclama Yoh en fixant Setsuko dans les yeux - restons pas ici, je vais tout vous expli … - et Asami demanda avec empressement Takaba les yeux brillant d'espoir - oui gamin, il est vivant et c'est lui qui m'a chargé de te retrouver
Tous les hommes présent dans la rue sombre, se retrouvèrent dans un des appartement appartenant au clan d'Asami. Takaba, Yoh et les chinois attendaient avec impatience que Setsuko se confie à eux.
- Alors où commencer ? Je … - commence par nous donner des nouvelles d'eux ! S'écria Takaba, comment vont-ils ? Est que … aiiiiiiiiie ça va pas cria Takaba à l'encontre de Yoh qui lui avait mis un coup sur la tête - tu ne peux jamais te taire non ! S'exclama Yoh. Laisse Setsuko parler. Si on le coupe à chaque fois on s'en sortira pas ! - Ok c'est bon, je le laisse parler fit Takaba en faisant une moue - vas-y Setsuko ! Dit Yoh - Pour répondre à Akihito, Asami-sama et Feilong-sama sont dans un sale état. Asami-sama a deux blessures par balle dans le bras, et une dans la jambes de plus un ancienne blessure s'est réouverte, mais il récupère bien.
Takaba poussa un soupire de soulagement, en entendant que son amant se remettait de ses blessures. Asami était vraiment indestructible tant physiquement que moralement. Le dieu des enfers ne voulait certainement pas de lui, craignant que le yakuza prenne sa place.
- Concernant Feilong-sama, son état est un peu plus délicat. - Comment ça ! s'exclama Yoh inquiet
Takaba mit un coup dans les côtes de Yoh qui était juste assit près de lui.
- laisse le raconter fit le jeune photographe - oh ça va hein !!! s'énerva Yoh incapable de se contrôler.
Feilong-sama était en mauvaise état. Il se trouvait loin de son maître et il ne pouvait pas l'aider. Le coeur de Yoh se serra dans sa poitrine, son maître avait besoin de lui maintenant, il devait le retrouver le plus rapidement possible.
- c'est bon Yoh pas la peine de t'énerver, on va retrouver ton am … euh ton maître, ne t'inquiète pas, il ira bien, on va bientôt le retrouver fit Takaba compatissant
L'homme de main reconnu bien là le chaton de son maître. Il pouvait remonter le moral de n'importe qui, il était toujours optimiste, le jeune photographe lui donnait le baume au coeur.
- tout comme Akihito je pense que Feilong-sama ira bien dans quelque temps, mais … - mais quoi ? S'exclama de nouveau Yoh - Yoh ! Arrête écoute le bon sang le réprimanda le jeune photographe. - Ok, continu Setsuko ! - Mais peut-être, il ne pourra plus remarcher
Sous le choc de la nouvelle, Yoh s'arrêta de respirer. Son Baishe avait perdu l'usage de ses jambes à cause de son erreur, il aurait dû mieux le protéger. Le visage de Yoh vira au rouge, il était en colère contre lui-même. Il serra de toutes ses force son bras en enfonçant ses ongles dans sa peau. C'est lui qui aurait dû être à la place de Feilon. Une main glacée se posa sur le bras de Yoh.
- Tatsuya, c'est pas sûr à 100 % ,qu'il ne pourra plus marcher. Le médecin pense que c'est pas irréversible. Il lui faudra beaucoup de volonté et de rééducation pour qu'il retrouve l'usage de ses jambes. - Il a une chance de remarcher alors murmura Yoh - oui, mais ça sera difficile admis Setsuko - il faut qu'on le retrouve s'écria Yoh en se leva. Où sont-ils ? - Hé du calme Tatsuya ! On ne peut pas y aller comme ça - comment ça ? On a assez d'hommes pou … - non Asami ne veut pas de bain de sang. - Quoi ! Se récria Yoh - il veut qu'on assassine les maîtres qui règnent sur les bas-fonds de Tokyo à commencer par Fukazawa - Mais pourquoi ? demanda Takaba épouvanté par la cruauté de son amant - Il veut arrêter, tout simplement, les guerres entre les clans car ça perturbe son business. Et pour que cela se fasse, il faut éliminer tous les perturbateurs. Je pense qu'il veut aussi mettre en place de nouveaux chefs qui lui sont dévoués. C'est pour cela qu'il m'a chargé de retourner les hommes de chaque clan contre leur maître.
PS: pour le faux prénom de Yoh, j'avais mis Tatsuya et toi Tetsuya. Lequel tu préfères ? Si c'est Tetsuya je modifirai mes posts |
| | | misaki-842 Grand Fraisier
Nombre de messages : 330 Age : 44 Date d'inscription : 23/01/2011
| Sujet: Re: VIEWFINDER Lun 14 Fév 2011, 14:42 | |
| - Spoiler:
- Et puis, pour avoir une chance qu'Asami parvienne à ses fins, il va falloir respecter son plan à la lettre... Compléta Setsuko. La moindre erreur de notre part pourrait nous être fatale, tant aux chinois qu'aux japonais... De quel côté es-tu Tatsuya ? Appuya-t-il, avec une sorte de rivalité dans les yeux. - J'ai toujours été sous les ordres d'Asami-sama, mais...
Le regard de Setsuko semblait attendre une réponse bien précise. - J'ai travaillé durant sept ans auprès de Feilong-sama en tant qu'espion, d'où mon faux nom... - Tu es à la tête de la mafia chinoise maintenant... - Pas exactement...
Yoh regarda autour de lui pour vérifier que les yakuza ne les espionnaient pas. - J'essaye tout simplement de sauver mes maîtres, continua Yoh, le regard franc. - Tu vas me faire croire que les Chinois et les Japonais font une alliance ? Même si Asami tente d'épargner ce Chinois, cela ne veut pas dire qu'ils ne sont plus ennemis... Et ce Feilong ne semble pas avoir une opinion très favorable d'Asami... Il pourrait s'avérer dangereux... Sauf si c'est toi qui le prend en charge...
Yoh observa Setsuko qui ne prononçait pas ces paroles à la légère; ces mots étaient lourds de sous-entendus, et il craignait de comprendre ce à quoi Setsuko faisait allusion... - Quelle sorte de relation entretenez-vous ? Demanda-t-il, du but en blanc.
Yoh pâlit sous l'affront droit et sans détours qu'il lui balançait en pleine figure. Et le visage gêné de Takaba vint confirmer le tabou qu'il venait de soulever. - J'ai un respect sans borne pour lui, soutint-il son regard avec défiance. - Du respect, hein ? Et c'est pour ça qu'il prononce ton prénom chinois dans son sommeil ? Le taquina-t-il jusqu'au bout.
Yoh écarquilla les yeux, pris de court, sans pouvoir masquer la joie que lui procurait cet aveu. Alors, comme ça, Fei ne l'avait pas oublié... - Je ne savais pas que tu avais ce genre de penchant... - Ne l'insulte pas ! Sortit-il de ses gonds, furieux que l'on puisse juger bassement son maître et amant. Il reconnaît ma valeur, il sait que je ne le trahirai pas! - Ok, ok, ne t'énerve pas Tetsuya... Et toi aussi, le môme, tu entretiens une relation "d'honneur" avec Asami ? - Arrêtez de me prendre tous pour un gamin ! Je ne suis qu'un simple photographe embarqué dans vos histoires contre mon gré ! Je ne vous respecte pas !
Yoh et Setsuko esquissèrent un sourire en même temps en le regardant se dépêtrer de l'accusation. - Arrêtez de vous fiche de moi ! Vous ne valez pas mieux, je vous signale ! - Attends, le coupa Setsuko, en alerte. Il jeta une oeillade inquiète à Yoh et pointa son arme sur Takaba en lui demandant silencieusement de coopérer. Yoh se cacha, l'arme au poing, guettant les escaliers. Des pas se firent entendre, puis une silhouette se fit jour. - Mhmm... Alors, mon petit Setsuko, tu as mis la main sur le petit lapin d'Asami... C'est du bon travail... - Eh ! Pour qui tu te prends le gros ? S'offusqua Takaba immédiatement. Setsuko ne put que lui décocher une droite pour le faire taire; allongé au sol et prêt à riposter, Takaba croisa le regard de Yoh qui lui fit signe de ne rien faire. Setsuko lui fit les gros yeux également, lui montrant qu'il fallait jouer le jeu pour le moment. - Ne parle pas ainsi à Fukazawa ! Poursuivit-il, tu ne sais pas à qui tu as à faire, petit ! - Bien... Maintenant, nous avons une monnaie d'échange pour obtenir les contrats japonais... Asami va devoir me céder tout le patrimoine... - Vous êtes sûr qu'il acceptera ce marché pour récupérer ce gamin ? Tenta Setsuko, suspicieux. - Eh bien, c'est ce que nous allons voir... On va voir à quel point il est attaché à ce petit lapin... S'il tient à lui, il ne pourra pas supporter qu'on lui fasse du mal devant lui, non ? Donc, ça va être facile de le percer à jour... Emmène-le au Q.G. Setsuko, et toi, s'adressa-t-il directement à Takaba, prends bien soin de supplier Asami pour qu'on ne te fasse rien... Sois convaincant, sinon, nous t'arracherons de vraies larmes...
Takaba faillit rétorquer et lança un regard terrorisé à Setsuko, qui le poussa devant lui en établissant un contact léger mais présent pour lui montrer qu'il était là.
...........................................................
Feilong attendit, mais il mettait plus de temps que d'habitude pour lui signifier qu'il ne craignait rien... Que fichait-il, bon sang ? Il avait envie d'ouvrir les yeux, mais son instinct le prévenait qu'il s'agirait d'une erreur. Pourquoi ce Setsuko ne disait rien ? Il le sentait s'approcher, en gardant le silence. C'est lorsqu'une main caressa son front que ses paupières tressautèrent... Qui... Qui était là ? - Tu cherches tellement à mourir qu'un jour, tu vas vraiment finir par y arriver...
Feilong s'étrangla à cette voix; il ouvrit des yeux noirs de colère. - Reconsidère le marché que je t'ai proposé... Si tu abandonnes la mafia chinoise maintenant, personne ne souffrira... N'est-ce pas le seul moyen que tu aies de protéger les gens que tu aimes ? Le petit Tao, Yoh, et même ce Takaba ? Rejoins-moi, et tu pourras avoir l'honneur de considérer que tu as fais tes propres choix... N'est-ce pas humiliant de laisser ta vie entre les mains d'Asami, qu'il fasse ce qu'il veut de toi ? Le piqua-t-il au vif. Si tu me rejoins de ton propre gré, alors, tu sauveras tout le monde, tu le sais parfaitement, et cela te permettra de ne pas laisser Asami gagner...
Feilong savait que ces paroles représentait ses voeux les plus profonds, mais qu'il n'avait pas été capable de les faire aboutir jusque-là. Sa proposition lui permettait enfin d'être en accord avec lui-même. Une chose le taraudait encore: vivre ou mourir ? Fallait-il mieux le suivre ou mourir ? Dans les deux cas, les problèmes étaient résolus, mais... Dans un cas, Tao et Yoh souffriraient, et ça, il ne le voulait pas. Il valait mieux qu'il soit détesté, plutôt que de susciter cette douleur due à la perte d'un être cher... Pour Yoh, pour Tao, il survivrait... Même si pour cela, il devait en souffrir...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIEWFINDER Mar 15 Fév 2011, 14:21 | |
| - Spoiler:
Le Baishe, en sentant des lèvres froides entraient en contact avec les siennes, avait envie de vomir. Il luttait contre lui même pour ne pas ouvrir les yeux et cracher au visage de Mikhail. Comment avait-il pu penser un seul instant accepter sa demande ? Serait-il devenu fou ? Le chinois préférait plutôt crever que d'être avec ce vil serpent. - Réfléchis bien, accepte ma proposition et tu auras tout ce que tu voudras, je te donnerai tout souffla le russe dans le cou du Baishe. Feilong, en proie à une violente colère, voulait lui mettre son poing dans la figure. Comment osait-il toucher son corps sans son autorisation. Mikhail mordillait la chair tendre de son cou. Un frisson d'horreur parcourut le corps du Baishe quand le russe fit parcourir ses mains sous sa tunique, caressant son ventre. La porte de la chambre s'ouvrit, stoppant l'avancé perverse de Mikhail. Pour une fois qu'il avait Feilong entre ses mains, qui avait bien pu se permettre de le déranger dans un moment pareil ? Passablement énervé, il se retourna vers l'intrus. Un homme massif, potant des tatouages sur tout le long du bras, se tenait dans l'embrasure de la porte. - Vous connaissez pas la politesse ou quoi ? lança Mikhail irrité L'homme le lorgna avec dégout, un rictus au coin des lèvres. Il n'avait pas d'ordre à recevoir de ce russe, il n'était pas son chef. Il fixa Mikhail droit dans les yeux, pour bien lui montrer qu'il n'avait pas peur de lui. - Ce n'est pas chez vous ici, le seul à me donner des ordre c'est Fukazawa-sama. Et mon maître, vous fait demander. Ils ont réussit à capturer, l'objet précieux d'Asami et il vous demande de le rejoindre à la baie de Tokyo Sans laisser Mikhail répondre, l'homme claqua porte. Ce dernier sourit, enfin il allait mettre Asami à genoux. Il avait bien fait de s'associer à cet crapule de Fukazawa. Quand il le moment viendra, il se débarrasserait de lui. Et il deviendra le maître suprême de la mafia d'Asie. Mikhail euphorique, se retourna vers Feilong. Il contempla le visage endormi de celui-ci, il l'appartenait désormais. Il passa ses mains dans les longs cheveux de son bien-aimé. - Je reviendrai te chercher dit-il tendrement Enfin cette ordure était sorti de sa chambre. Cet abruti avait souillé son espace vital. Feilong ouvrit les yeux, cherchant quelque chose de coupant autour de lui. C'était décidé, il mettra fin à ses jours. - Pardonnez moi de commettre un geste aussi lâche, mais c'est pour vous que je le fais murmura Feilong Le Baishe avait juste le temps de refermer ses yeux quand la porte s'ouvrit de nouveau. Qui cela pouvait bien t-il être. Feilong craignait que Mikhail soit revenu pour lui dire au revoir avec un baiser. Quelle horreur ! Le Baishe perçut des pas hésitants se diriger vers lui. L'homme s'arrêta au bord du lit, puis tendit la main vers le corps endormi. Une main douce et chaude, lui caressa le visage, Feilong avec l'impression de la connaître. Malheureusement il s'éloigna de sa peau sans qu'il puisse avoir eu le temps de trouver à qui elle appartenait. Les draps se soulevèrent, Feilong en sentant un courant d'air sur son corps, paniqua. Mais il devait garder les yeux fermés pour ne pas se trahir. Des bras passèrent au-dessous de son corps, puis il se sentit se soulever du lit moelleux et être porter comme une princesse. Où l'emmenait-il encore ? À la baie de Tokyo avec Takaba ? Une odeur familier parvenait à ses narines, ce parfum, il le reconnaissait. Le cœur battant à tout rompre, il ouvrit lentement les yeux. Il se figea d'un coup, il avait cru ne plus jamais le revoir. Yoh avait le visage fermé, fixant sa route et marchant à vive allure. Il était vraiment très beau, Feilong rougit, en croisant le regard de Yoh, ce dernier lui sourit. Le Baishe ramena ses bras autour du cou de son homme de main, enfouit son visage au creux de son cou puis le serra très fort. - Vous êtes enfin réveillé maître, j'en suis heureux murmura Yoh - Moi aussi fit timidement le Baishe. Mais que fais tu ici ? Imbécile ! Tu t'es jeté dans la gueule du loup ? Comment allons sortir d'ici demanda Feilong en regardant le long couloir désert de la résidence de Fukazawa. - Ne vous inquiétez pas, certains hommes de Fukazawa sont de notre côté - Comment ça ? - Asami-sam … - Je vois, le coupa le Baishe, comme à son habitude il a tout prévu ! S'exclama le Baishe. Arrivé dans le hall, Feilong aperçut ses hommes avec ceux de Fukazawa se dévisageant avec animosité. Quand ses gardes virent leur maître dans les bras de Yoh sain et sauf, ils accoururent auprès de lui. - Allez vous bien maître demanda l'un d'entre-eux - Ne le vois-tu pas ! S'exclama Feilong furibond - Oui maître mais pourqu … insista le garde - ça suffit !!! quittons cet endroit ordonna le Baishe d'une voix ferme Il savait exactement ce que son employé aller lui demander. Pourquoi Yoh le portait-il ? Ne pouvait-il pas marcher ? Et bien non ! Il ne sentait plus ses jambes. Feilong mordit sa lèvre de rage. Il était humilié, il allait peut être perdre tout autorité sur ses hommes. Il espérait au fond de lui même qu'ils le resteraient quand même fidèle. Yoh déposa avec douceur Feilong sur la chaise arrière de la voiture apprêter pour lui. Puis s'engouffra à son tour dans le véhicule, celle-ci démarra immédiatement. - Où allons nous ? Demanda Feilong - Je vais vous mettre en sécurité puis j'irai rejoindre Asami-sama à la Baie - Je viens avec toi ! S'exclama le Baishe - Non, ce n'est pas prudent surtout dans votre état monsieur - Comment oses-tu me donner des ordres ? Tu n'es qu'un idiot ! Un traitre ! Un imbécile ! vocifera le Baishe Yoh reconnaissait bien là le caractère de cochon de son maître. Malgré son état, il était toujours aussi impétueux, fier et arrogant. Mais cette fois-ci il n'allait pas s'écraser devant à lui. Qu'il le veuille ou non, il allait le mettre en sureté, c'était pour son bien. - Au Sion ! ordonna Yoh - Quoi ? Non, je viens avec toi à la Baie de Tokyo - Non s'exclama de nouveau Yoh en capturant les épaules de Feilong Il le plaqua sur au dossier du fauteuil de la voiture. Tous les deux s'affrontèrent du regard, Yoh était bien décidé à le mettre à l'abri de tous danger. ............................................................................. Asami boitait, il avait du mal à marcher. Ce fichu Fukazawa l'avait fait déplacer jusqu'à la Baie de Tokyo, pour lui faire du chantage. Deux chiens de gardes du traitre l'escortaient jusqu'à l'entrée de l'entrepôt. L'homme d'affaires s'arrêta devant la grande porte grise coulissante du bâtiment, et sortit son paquet de Dunhill de la poche de sa veste. Un des garde alluma le la cigarette qu'il tenait entre ses doigts. Le yakuza inhala avec délectation sa friandise à cancer. Prenant son temps pour terminer sa cigarette, il regardait les étoiles. C'était une belle nuit, la nuit idéale pour assouvir ses noirs dessins. Il passa sa langue sur ses lèvres, savourant le goût de la nicotine. Il prenait plaisir à se faire désirer. Le gros allait l'attendre encore un peu. Le yakuza regarda sa montre, il était minuit, c'était l'heure. Il écrasa sa cigarette contre le mur gris, puis leva les yeux au ciel, dans un coin de la toiture, il remarqua le silhouette massif de son garde du corps le guettant. Un petit sourire apparut sur ses lèvres. - Allons-y fit-il avec froideur. Quand il pénétra dans l'entrepôt, son regard fut attiré par son petit chat sauvage, assit au milieu de la pièce attaché sur une chaise. Ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il plissa les yeux, et le scanna de la tête aux piedx. Ses cheveux était ébouriffé, ses yeux injectés de sang par la fatigue et ses joues étaient creuses. Il lui semblait que son amant avait maigri. Kirishima allait en baver ! Il lui avait bien ordonné de nourrir son animal de compagnie en son absence et de le protéger. A côté de Takaba se tenait un homme avec divers matériels de tortures. S'il touchait ne serait-ce qu'un cheveux de son chat, il lui lui ferrai payer de la façon la plus cruelle qu'il soit. Fukazawa et Mikhail accompagnés de leurs hommes sortirent de la pénombre avec sourire de vainqueurs sur les lèvres. - Ah Asami ! Fit Fukazawa en posant ses mains sur l'épaule de Takaba. Tu es enfin arrivé, nous allons pouvoir commencer. Ce gros porc, comment osait-il toucher à ce qui lui appartenait. Asami, enragé, serra ses poings puis croisa le regard de Setsuko qui se tenait derrière Mikhail. ça y ait, le piège allait se refermer.
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