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| Carlin (Tome 1) | |
| | Auteur | Message |
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origine1975 Tige Grandissante
Nombre de messages : 21 Age : 49 Localisation : Gironde Date d'inscription : 28/07/2009
| Sujet: Carlin (Tome 1) Mer 29 Juil 2009, 09:25 | |
| Alors voici la première histoire, elle raconte l'histoire d'une partie de la vie lycéenne de Carlin, jeune adolescent de 16 ans. Prologue Le soleil se levait doucement sur une ville encore à moitié endormie, illuminant de sa chaleur tous les foyers environnants. Dans l’un d’eux, une femme énergique préparait avec tendresse le petit déjeuner pour son fainéant de fils. Avec le sourire, elle dressait la table avant de se diriger à l’étage où elle frappa à la première porte. N’obtenant aucune réponse, elle soupira avec un petit rire et entra dans la pièce. La chambre n’était pas très grande et semblait vide. Une légère tristesse traversa un instant le regard noisette de la mère. La seule touche personnelle de la pièce au mur désespérément blanc était le carnet à dessin sur la commode. La mère s’en approcha sans trop faire de bruit. Son fils n’aimait pas que l’on regarde ses dessins sans sa permission. Après avoir juste jeté un coup d’œil vers la forme encore endormie, elle ouvrit le carnet. La première page représentait un jardin d’enfants. Même si la scène se trouvait en noir et blanc, la mère n’eut aucun mal à imaginer les couleurs et la joie de vivre des enfants représentés. Elle était fière de son fils. Il avait énormément de talent, c’était indéniable, mais elle savait aussi qu’à cause de sa nature artistique, égocentrique et réservé, il ne s’attirait pas toutes les sympathies que ce soit des enfants de son âge ou des adultes l’entourant. En entendant du bruit, elle referma rapidement le carnet. Elle s’approcha du lit et se pencha vers son fils. Elle lui caressa tendrement les cheveux tout en l’embrassant sur le front. - Debout, mon ange ! Si tu continues à jouer à la marmotte, tu n’auras pas le temps de déjeuner. Le garçon repoussa sa couette et se redressa rapidement en frottant ses yeux encore ensommeillés. La mère eut juste le temps de se redresser pour éviter un coup. Le garçon jeta un coup d’œil en coin et sourit à sa mère. - B'jour Mam. Qu'est-ce que tu fais ? - Ce que je fais ? Je suis venue réveiller une marmotte qui a failli m’assommer ! Carlin, tel était le nom du jeune garçon, s’étira comme un chat avant de se lever, de se rendre dans la salle de bain puis dans la cuisine où sa mère servit son petit déjeuner. Il mangea en silence comme à son habitude. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas la compagnie, c’est juste qu’il trouvait très fatigant de parler. Il préférait écouter et regarder. L’inconvénient, c’est que les autres ne comprenaient pas son attitude et certains le traitaient comme un paria, le reste le méprisait et le jalousait. Carlin ne voyait pas en quoi on pouvait être jaloux de lui. Il n’avait rien d’extraordinaire. Il vivait seul avec sa mère depuis que son père violent avait perdu tout droit sur son fils et s’était retrouvé enfermé à vie pour violence conjugale et meurtre. Tout cela remontait déjà à sept ans. À l’époque, Carlin venait d’atteindre sans trop savoir comment ses six ans. Sur son corps grandissant, les cicatrices que son père lui avait faites, ne disparaissaient pas et ne partiraient jamais. Le garçon partit toujours en silence au collège en sachant pertinemment que les aînés, les lycéens seraient là à l’attendre devant la porte pour le racketter comme à leur habitude. Ses camarades de classe feraient comme s’ils ne voyaient rien. Ils avaient trop peur de ces garçons de grande taille et ceux-ci en profitaient à merveille. Personnellement, Carlin n’avait pas peur d’eux, mais il savait qu’il était trop petit, trop chétif pour leur tenir tête. Alors, il leur donnait sans rechigner ce qu’ils demandaient. Comme prévu, les lycéens se tenaient bel et bien devant les grilles. Ils l’aperçurent et vinrent à sa rencontre. Ils étaient cinq en tout, Ludwig le chef, Gustav, Renko, son petit frère Youji et Liam. Les cinq tyrans du lycée voisin du collège, celui que logiquement, Carlin finirait par intégrer l’année suivante. - Mon petit Carlin, cela faisait longtemps que nous ne t’avions pas vu, susurra Ludwig. Le garçon leva ses yeux noirs vers le grand jeune homme face à lui et soupira. A cause d’eux, il allait être en retard et le professeur lui donnerait une nouvelle fois une punition. La seule réponse que le lycéen reçut, fut un haussement d’épaules. Ludwig en avait assez de ce garçon stoïque. Quoi qu’il lui fasse, il ne réagissait pas. Qu’est ce qu’il avait ce garçon ? N’avait-il aucun sentiment, aucune émotion, aucune fierté ? Finalement, Carlin sortit son portefeuille et sortit l’argent de poche et le tendit vers les lycéens. Ceux-ci surpris, jetèrent un coup d’œil vers leur chef. Ludwig semblait en colère. D’ailleurs, sa réponse ne se fit pas attendre. Son poing frappa le visage de Carlin qui tomba sur le coup sans broncher. Renko semblait un peu surpris par la réaction de Ludwig, mais il l’était encore plus par leur victime. Ses amis avaient choisi comme cible Carlin, à cause de son côté fragile, chétif, mais aussi parce que pour un mec, il était beau. Pas de façon efféminée, loin de là ! Il attirait facilement le regard sur lui. Il n’était pas très grand, son teint plutôt blanc, presque pâle, un visage ovale et lisse surmonté par une touffe de cheveux noirs corbeau coupé pas trop court et presque n’importe comment. Mais en même temps, son regard noir et fixant intimidait et rendait mal à l’aise toute personne le croisant. Ludwig avait décidé alors d’en faire leur bouc émissaire pour cette année, en sachant qu’ils le reverraient dans leur propre lycée l’année suivante. Mais contrairement aux autres victimes de la bande, ce garçon n’agissait pas comme eux. Il ne semblait pas avoir peur d’eux, il les regardait toujours droit dans les yeux et ne les baissait jamais même après avoir reçu des dizaines de coups. Aujourd’hui, c’était quand même la première fois que Ludwig le frappait au visage. Cela ne sembla pas déranger le garçon qui se redressait déjà en portant juste sa main vers sa bouche pour essuyer le sang. Il s’était mordu la langue. Renko se rendit compte aussitôt que Carlin fixait Ludwig comme s’il le narguait de le frapper à nouveau. Renko vit le bras de son ami se lever. Alors sans trop savoir pourquoi, il arrêta son ami dans son geste. Il se rendit compte que son frère en avait fait autant. - Laisse tomber Ludwig ! Ca ne sert à rien ! - Comment ça laisse tomber ? Il me nargue et je ne devrais rien faire, rien dire ? Qui fait la loi ici ? Renko et Youji eurent du mal à retenir leur ami. Finalement, Liam et Gustav les aidèrent à le retenir. L’un d’eux lança : - Fiche le camp, sale mioche ! Toujours aussi silencieux, Carlin les contourna en courant pour gagner le collège sous le regard des deux frères inquiets. Ils savaient bien que Ludwig ne se calmerait que quand leur victime ne serait plus qu’une tâche de sang sur le sol. Le collégien venait de se faire un ennemi mortel. Combien de temps lui restait-il ? | |
| | | origine1975 Tige Grandissante
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| Sujet: Re: Carlin (Tome 1) Mer 29 Juil 2009, 09:49 | |
| Chapitre 1
C’était le troisième jour d’école et déjà Akira se trouvait être en retard. Tout cela par la faute de son petit frère qui ne voulait pas aller à la crèche. Il avait fait une telle crise de larmes qu’il n’avait pas pu s’en aller tant qu’elle n’était pas finie. Les assistantes maternelles lui étaient très reconnaissantes pour sa patience. Akira soupira. Heureusement qu’il était bon pour la course. Il arriva finalement à l’heure juste au moment où la sonnerie de début des cours se mit à retentir. Il pénétra dans sa classe plutôt remuante et balaya la salle du regard. Une jeune fille, mignonne aux longs cheveux châtain clair, lui faisait signe du fond de la salle. Tout en s’approchant de sa place, il reçut quelques commentaires sur la chance qu’il avait d’être ami avec la plus jolie fille de la classe et même, pour certains, du lycée. Ils se connaissaient depuis leur première année de collège. Mili Davenport se trouvait alors ennuyée par les troisièmes années et sans trop savoir pourquoi il était venu à son secours. Les aînés n’avaient pas trop cherché à l’embêter car, malgré qu’il se trouvait être en premier année, Akira Soba faisait une tête de plus qu’eux. Depuis, la jeune fille était devenue une excellente amie sans aller plus loin que de l’amitié. Mili s’était vite aperçu d’un détail chez son camarade. Celui-ci préférait les hommes et ne l’avait pas caché à son amie sachant qu’il avait un petit ami plus âgé. Mili regarda son camarade de classe et de cœur s’approcher. Elle trouvait que le destin était cruel. Le garçon dont elle était amoureuse, ne la regarderait jamais comme elle voudrait. Elle ne lui en voulait pas. Après tout, il n’était pas responsable et depuis, elle s’était faite une raison. Ensuite, elle se disait souvent que c’était mieux ainsi car jamais elle n’aurait pu gérer sa jalousie envers les autres filles. Akira par sa taille, son sourire et sa gaieté faisait l’unanimité auprès des filles du lycée. Il avait reçu d’innombrables demandes de filles, comme de garçons d’ailleurs. Il les avait tous refusés. La jeune fille savait très bien pourquoi étant donné qu’elle avait eu la chance ou le malheur d’avoir fait la connaissance de l’ami d’Akira. - Salut Mili ! Comment va depuis hier ? - Coucou Aki ! T’as failli être en retard ! - Ne m’en parle pas ! Shin ne voulait pas aller à la crèche. Le professeur fit son entrée dans la classe et les conversations se turent aussitôt. - Bonjour à tous ! Aujourd’hui nous allons accueillir un nouvel élève. J’espère que vous lui ferez un accueil chaleureux. Le professeur se dirigea de nouveau vers la porte et fit entrer un jeune homme de taille moyenne. Mili n’aperçut pas tout de suite son visage car il l’avait baissé. Il portait déjà leur uniforme et la couleur de sa peau semblait très blanche. Sa main gauche était bandée. Le garçon s’arrêta près du bureau et releva son visage. La jeune fille ne put s’empêcher de songer que le nouvel élève était très beau, mais pas de la même manière qu’Akira. Celui-ci balayait la salle de son regard noir légèrement bridé sans dire un seul mot. Akira se pencha un peu vers elle et murmura : - Il a dû avoir un accident. Il a encore des marques sur le visage. En observant mieux, la jeune fille remarqua une marque un peu jaunâtre sur le coin du menton. Elle hocha la tête. Finalement, le nouvel élève finit par prendre la parole après avoir jeté un coup d’œil vers le visage impatient du professeur. Une ombre triste passa un instant sur celui de l’élève. - Bonjour, je me nomme Carlin Oda. Enchanté de faire votre connaissance. Akira songea que le nouvel élève n’en pensait pas un mot, mais que les convenances le forçaient à être poli. Le professeur annonça au nouveau de se trouver une place et peu de temps après, il fut assit auprès de Mili qui le salua chaleureusement. Elle n’eut droit qu’à un simple regard.
Les jours suivants se passèrent exactement de la même manière. Le nouvel élève ne fit aucune tentative pour s’attirer l’amitié de ses camarades de classe. Une bonne partie d’entre eux acceptèrent sans réticence son repli, mais les autres trouvèrent son attitude inadmissible. Ils en discutèrent entre eux à la cantine. Akira et Mili furent obligés de les écouter déblatérer sur le nouveau pendant tout le repas. Les deux jeunes gens pensaient que le mieux serait de laisser le temps au nouveau de s’intégrer un peu mieux au lycée. - Ecoute Marlon, il semble qu’il a dû avoir un accident, alors il doit être juste un peu perturbé. Laisse-le reprendre des repères. Akira se doutait bien que Marlon ne l’écouterait pas et chercherait sûrement des ennuis au nouveau, mais il se dit que cela ne le concernait pas le moins du monde. Après le repas, il salua d’un signe Mili qui rejoignit ses amies. Le jeune homme se dirigea d’un pas rapide vers les escaliers qui menait vers le toit. En passant près d’une salle, il aperçut les frères Miori. Que faisaient un deuxième et un troisième année à leur étage et surtout dans une de leur classe ? Il ralentit et en se cachant un peu, il observa la scène. Il eut la surprise d’apercevoir la silhouette du fameux nouvel élève. Il semblerait que les ennuis allaient bientôt commencer. - Alors comme ça, tu es toujours vivant ! Constata le plus grand des frères Miori. Carlin leva les yeux de son carnet à dessin et observa un instant les deux frères en silence. L’un d’eux répliqua : - Tu continues encore à jouer les silencieux ? N’as-tu pas encore compris que tous les ennuis que tu as subi, c’est à cause de cette attitude ? Le jeune homme soupira et baissa un instant son regard avant de regarder à nouveau ses interlocuteurs. - C’est vous qui êtes venus me causer des ennuis ! Je n’avais rien fait pour attirer votre attention. Vous avez décidé un jour que je serais votre victime et vous vous êtes pas gênés pour le faire. Que vouliez-vous que je fasse ? Vous étiez cinq et j’étais seul. Vous vouliez que je me batte avec vous ? Laissez-moi rire ! Je n’avais aucune chance contre vous et vous le savez aussi bien que moi. Renko passa une main un peu nerveuse dans ses cheveux bruns mi-longs. Il tira une chaise et s’installa à califourchon. Il posa les coudes sur le dossier tout en observant le visage magnifique de leur ancienne victime. Le garçon avait bien grandi, mais il semblait toujours pareil à son souvenir. Au bout d’un certain temps, le garçon demanda : - Je me suis toujours demandé ce qu’il vous était arrivé après avoir empêché Ludwig de me frapper à nouveau. C’est la dernière fois que je vous ai vus tous les deux. - Alors là ! C’est une surprise ? Alors tu t’inquiètes tout de même pour les gens qui t’entourent ? Ca c’est une nouveauté ! - Youji, ça suffit ! - Mais enfin Renko, c’est à cause de lui que tu t’es battu avec ton ami d’enfance et c’est encore à cause de lui s’il est mort maintenant. Le jeune homme sentit le regard noir de Carlin sur lui. Il ne savait pas pourquoi mais son cœur battait un peu plus vite que d’habitude. C’est vrai qu’il était triste et avait même pleuré en apprenant la mort de Ludwig. Mais… Renko se redressa et attrapa son frère par le bras. Il se dirigea vers la porte. Il se tourna un instant et croisa le noir regard. Il lui fit juste un signe avant de partir. Akira sortit de sa cachette et jeta juste un regard vers la salle de classe. Le nouveau regardait son carnet à dessin d’un air absent. Comment devait-il réagir face à ce qu’il avait entendu ? Le jeune homme porta ses deux mains sur la tête avant de souffler un bon coup et de se secouer. | |
| | | origine1975 Tige Grandissante
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| Sujet: Re: Carlin (Tome 1) Mer 29 Juil 2009, 09:49 | |
| Chapitre 2
Un mois s’était écoulé depuis la conversation de Carlin avec les frères Miori. Et comme convenu, le garçon s’était attiré des ennuis, non pas avec Renko ou Youji, mais avec la troupe de Marlon. Il eut droit à ses chaussures de sport jetées dans l’incinérateur, son sac de cours à la poubelle, son repas volé. Des petits tracas assez dérangeants, mais contrairement à leur attente, l’attitude de Carlin ne changea pas le moins du monde, sauf peut-être un léger ennui. Les professeurs savaient très bien que le jeune homme subissait la tyrannie de certains de ses camarades, mais ils ne firent rien pour y remédier. Il semblait qu’ils n’appréciaient pas particulièrement cet élève. Mili et Akira ne voyaient pas pourquoi tout le monde s’acharnait sur lui, alors qu’il ne faisait absolument rien pour mériter leur colère ou leur mépris. Etait-ce le fait que bien que Marlon et sa bande lui faisaient des misères, cela n’empêchait pas Carlin d’être un excellent élève. Akira baissa son regard sur son petit frère Shin. Il espérait que celui-ci ne se mettrait pas à pleurer comme à son habitude. La crèche se trouvait assez près du lycée, le jeune homme était donc chargé d’amener tous les jours son frère. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde, il adorait cette petite fripouille sauf quand il pleurait. Ils arrivèrent enfin devant la crèche. Akira aperçut les mamans faire leur au revoir à leurs enfants. Il les salua avec un sourire à chacune. A force d’emmener son frère, il avait fini par les connaître. Une femme assez forte s’approcha avec un sourire pour les deux garçons. - Bonjour Akira ! Tu es en avance aujourd’hui, c’est inhabituel ! - Bonjour Madame Rose, comment allez-vous ? - Très bien mon garçon, j’ai enfin trouvé une remplaçante pour Carlotta. Viens, je vais te la présenter. Ce sera mieux pour Shin si tu es là pour leur première rencontre. Le jeune homme soupira. Il n’avait pas le choix. Madame Rose l’emmena à l’intérieur vers son bureau. Une femme d’une trentaine d’année y était installée les mains sagement posées sur ses genoux. Elle avait les cheveux d’un noir corbeau attachés en queue de cheval. Cette couleur lui fit penser à quelqu’un. La femme se tourna vers lui et il sut à qui elle lui faisait penser. Ce visage ovale et lisse aux yeux légèrement bridés ressemblait assez à Carlin pour se douter que cette femme devait être sa mère. Un sourire très doux apparu sur les lèvres de l’inconnue en apercevant le bambin arriver. Celui-ci lâcha la main de son frère et se dirigea sans aucune peur vers la femme qui lui posa une main sur la tête dans un geste très tendre. - Et bien, Eryna ! Vous avez un sacré charme envers ces enfants ! La femme émit un petit rire. - Les enfants sont plus amènes que la plupart des adultes. Ils sont si confiants, si attendrissants. - Oui, c’est vrai mais ce sont aussi de sacrés fripons ! Ah ! Oui je vous présente Akira Soba, c’est le grand frère de Shin. Ce jeune homme se charge d’emmener tous les matins son frère, le soir c’est Madame Soba qui vient le récupérer. Eryna tendit sa main libre vers Akira qui la serra avec plaisir. Cette femme était très sympathique. Etrange tout de même la différence entre la mère et le fils. En parlant de celui-ci, Carlin fit alors son apparition dans le bureau. Il s’arrêta net en voyant Akira. Madame Rose le salua et lui fit signe d’approcher. - Alors mon garçon ? Vas-tu pouvoir faire quelque chose pour notre mur que ces charmants bambins ont décoré ? Le jeune homme jeta un coup d’œil à sa mère et s’approcha. Celle-ci leva les yeux et sourit à son fils toujours silencieux. Etrangement, Madame Rose ne s’en offusqua pas le moins du monde. Elle attendit patiemment que le garçon se décide à répondre. Akira en fut très surpris. Au lycée, les professeurs n’avaient pas cette patience. Ils n’avaient plus interrogé Carlin depuis. Le garçon s’agenouilla face à Shin et tendit un bonbon à l’enfant. Shin leva les yeux vers cet inconnu qui le fixait étrangement sans cligner des yeux. Il pencha la tête légèrement et lui adressa un sourire avant de prendre le bonbon avec plaisir. Akira avait appréhendé ce tête à tête, mais c’était la deuxième fois que son frère le surprenait. La majorité de sa classe n’aimait pas le regard noir de Carlin. Certaines filles le trouvaient beau, mais froid et insensible. Akira se rendait compte à présent que c’était faux. Carlin finit par se relever et se tourna enfin vers Madame Rose. - Je vais pouvoir réparer les dégâts causés par le gribouillage. Il faudra juste me dire ce que vous voulez que je crée. - Ah magnifique ! J’ai bien fait d’avoir écouté ta mère mon garçon. Pour le dessin, je te laisse libre de ton choix. Je te fais confiance ! Carlin sembla surpris et en même temps ravi. C’était surprenant. Akira regarda sa montre et se rendit compte qu’il allait être en retard. - Il faut que j’y aille. J’ai été ravi de vous rencontrer Madame Oda, dit-il en saluant la mère de Carlin. Il embrassa son frère et sortit s’en attendre. Peu de temps après, il se dirigea vers le lycée. Mais un instant après, il s’arrêta net et se retourna. Carlin se trouvait bel et bien derrière lui, un léger sourire sur les lèvres. Le jeune homme en fut étrangement troublé sans trop savoir pourquoi. Il attendit qu’il le rejoigne. Ils se dirigèrent ensuite vers le lycée en silence au début. Finalement, Akira tenta d’engager la conversation avec son camarade. - Ta mère semble très douée avec les enfants. - C’est sûr ! Elle les adore ! Akira fut ravi que le jeune homme accepte de lui répondre. Il n’eut pas le temps de reposer une question que Carlin reprit la parole : - Tu as de la chance d’avoir un petit frère, moi le mien, je n’ai jamais eu la chance de pouvoir le voir, tout cela à cause de mon père. La voix de son camarade était d’une telle tristesse qu’il lui jeta un coup d’œil, mais rien dans son apparence ne montrait une seule émotion. C’était un peu dérangeant. - Pourquoi ne montre-tu pas aux autres tes expressions ? Carlin leva les yeux vers le jeune homme. - Je ne fais pas exprès, c’est juste que j’ai appris à ne plus les montrer. C’était plus facile à une époque. Je reconnais que maintenant je devrais réapprendre, mais c’est dur de perdre cette habitude. Le lycée apparut et le visage de Carlin se referma comme une huître. Akira comprit aussitôt en croisant Marlon et sa bande les observant avec mépris. Un soupir lui fit tourner la tête vers son camarade. - Tu ferais mieux de ne pas m’adresser la parole quand nous sommes au lycée, je ne voudrais pas que tu ais des ennuis à cause de moi. Sur ces mots Carlin prit la direction des salles de classe. Akira voulut l’appeler quand son regard aperçut Renko, l’un des frères Miori. Celui-ci suivait du regard Carlin. Etrange ! Il ne savait si les Miori le détestaient ou non, mais en tout cas, ceux-ci ne causaient aucun tort. Il était encore en train de se prendre la tête. Lui qui disait que ça ne le concernait pas, semblait tout de même se faire du souci. Il pressa le pas et se rendit dans la salle de classe. Il surprit Mili en train de regarder un carnet à dessin. Elle se mordait les lèvres et rougissait légèrement. Qu’avait-elle fait comme ânerie encore ? Elle sursauta en entendant des pas et reposa le carnet sur le bureau comme une voleuse. Elle se tourna ensuite vers l’arrivant avec un sourire un peu crispé. Elle fut soulagée de voir que c’était Akira et non pas le nouvel élève. Elle avait un peu honte d’avoir regardé le carnet, mais sa curiosité avait été trop grande. La surprise quand elle avait vu ces dessins ! Ils étaient magnifiques. Ce garçon avait un sacré talent. - Coucou Aki ! - Salut Mili ! Tu as encore laissé ta curiosité prendre le dessus sur la raison. Elle pencha la tête et lui tira la langue. Le jeune homme leva les yeux au ciel. Marlon et sa bande arrivèrent sur ces entre-faits. Marlon s’approcha du bureau de Carlin et attrapa le carnet. - Tiens donc ! Serait-ce le précieux trésor de notre cher Carlin ? Ces amis et lui ricanèrent. Mili lui fit face et tendit la main. - Donne-moi ce carnet Marlon, il ne t’appartient pas ! - De quoi je me mêle, la chieuse ! Tu n’as pas à intervenir ! Les autres élèves se tournèrent vers la scène pour observer silencieusement. Aucun d’entres eux ne prendraient le risque de se mettre à dos Marlon. - Repose ce carnet Marlon ! - Ah toi aussi tu t’y mets Akira ? Que ferais-tu si j’y mettais le feu ? Sur ces paroles, il sortit un briquet et le porta sur le coin du carnet avec un sourire mauvais. Akira se redressa pour agir quand une voix calme retentit : - Qu’attends-tu pour y mettre le feu, Marlon ? Tous se tournèrent vers la porte et y aperçurent Renko Miori appuyé nonchalamment contre le chambranle de la porte. Près de lui se tenait Carlin toujours aussi silencieux comme à son habitude. Renko baissa son regard vers le jeune homme et s’exclama : - De quel façon vas-tu réagir Carlin ? La dernière fois, si je me souviens bien c’est Gustav qui avait volé ton carnet. Il releva les yeux vers Marlon qui sans s’en rendre compte tremblait légèrement. Il eut un drôle de sourire. - Veux-tu savoir la réaction de Carlin quand il a vu Gustav brûler son carnet à dessin ? Marlon éloigna son briquet et jeta le carnet sur le bureau. - Non je ne veux pas le savoir. Cela ne m’intéresse pas ! - Ah je rêve ! Marlon a eu la trouille. Tu te rends compte Carlin, tu fous les jetons au caïd des premières années. Ah, c’est trop drôle ! - La ferme Renko ! De quoi je me mêle ! Renko se redressa et s’approcha du bureau de Carlin. Il attrapa le carnet et l’emporta. - Je te l’emprunte Carlin, si tu veux le récupérer il faudra venir me le demander gentiment. Le jeune homme soupira un bon coup et répliqua : - Vous me fatiguez à la fin ! Vous ne pouvez pas me laisser tranquille ! Qu’est-ce que j’ai fait au monde pour vous avoir sur le dos ! Renko émit un rire et avant de s’échapper vers son étage, il s’écria : - Parce que c’est amusant, bien sûr ! Je me demande combien de temps tu vas mettre avant d’en avoir vraiment marre et te mettre en colère. J’ai hâte de voir ça ! Ciao ! - Merde, s’exclama d’un coup Carlin. Il se dirigea vers sa place et se laissa tomber sur la chaise. Il poussa un soupir à nouveau. Puis, il se tourna vers Mili et Akira. - Merci d’avoir essayé de récupérer mon carnet. Mili en fut tout retournée, elle eut du mal à trouver ses mots. Akira, lui, ne fit que sourire. Il semblait bien que le nouvel élève commençait enfin à s’intégrer. - Oui, mais maintenant il se trouve entre les mains de Miori. Carlin haussa les épaules et esquissa un léger sourire. - On n’y peut rien. J’irai le voir. Je le connais assez pour savoir qu’il ne s’amusera pas à le détruire. Il a toujours joué les rôles de mauvais garçons, mais en réalité, il est gentil. Mili eut du mal à le croire. Penser que les frères Miori étaient gentils lui faisait un drôle d’effet. Même les professeurs n’osaient jamais les contredire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Carlin (Tome 1) Lun 10 Aoû 2009, 08:24 | |
| J'ai lu les premiers chapitres et j'adore!!! Les personnages sont trés attachant, ils sont trés crédibles. J'adore la personnalité de Carlin. Personnellement je pense que tu devrais l'envoyer chez un éditeur. Ce qui me plaît aussi c'est que c'est long. J'ai pas encore tout lu mais je sens que je vais pas m'ennuyer. J'ai tellement aimé que j'ai lu la suite en diagonale pour connaître la fin. Cette aprem je vais le lire de A à Z. C'est super que tu ais fait 2 suite: "une vie nouvelle" et "le sourire d'un ange doublé d'un démon" Bref magnifique histoire. :coeur: (si tu te poses la question où j'ai pu lire la suite c'est sur ton blog :baka: ) |
| | | origine1975 Tige Grandissante
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| Sujet: Re: Carlin (Tome 1) Lun 10 Aoû 2009, 11:26 | |
| :coeur: :coeur: :bisous: :bisous:
Merci beaucoup princess.ambre. Je suis toujours ravie de voir que Carlin ait toujours autant de succès.
J'espère que les deux suites te plairont tout autant. Je dois avoué que j'ai un plus gros faible pour le 3ème avec Luce. Mais qui sait, ce sera peut-être pas encore fini, un4ème verra peut être le jour XD
En tout cas encore merci. | |
| | | origine1975 Tige Grandissante
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| Sujet: Re: Carlin (Tome 1) Mer 19 Aoû 2009, 15:12 | |
| Chapitre 3 - Spoiler:
Chapitre 3
Les jours suivants, l’ambiance dans la classe s’améliora nettement. Marlon et sa bande semblaient s’être résolus à cesser d’ennuyer Carlin. Quant à celui-ci, il devint ami avec Mili qui rayonnait. A chaque fois qu’Akira arrivait dans la salle, il les surprenait en grande discussion. Même les professeurs changèrent un peu leur attitude envers le nouveau et le chargèrent d’aider au mieux les autres élèves qui étaient en difficulté scolaire. Carlin accepta un peu à contrecœur, mais en même temps il était ravi que plus personne ne le boude. Bien sûr, la première à demander son aide fut Mili qui avait beaucoup de difficultés en mathématiques. Les autres suivirent quand ils s’aperçurent des progrès de la jeune fille. Akira se demandait si sa jeune amie ne serait pas amoureuse de ce nouveau intelligent. Il se demandait pourquoi cela le dérangeait un peu. Peut-être parce qu’avec Carlin toujours dans les parages de la jeune fille, Akira ne pouvait plus parler ouvertement avec Mili. Comme tous les matins, il emmena son frère à la crèche où il rencontra à nouveau la mère de son camarade qui le salua avec un sourire. - Bonjour Madame Oda. - Bonjour Akira, tu peux m’appeler Eryna, tu sais. Ca ne me dérange pas. Le garçon, un peu gêné, hocha la tête. Elle se tourna vers l’intérieur et siffla. Aussitôt, la silhouette de Carlin apparut. Apercevant Akira, il le salua, attrapa son propre sac de cours et s’avança vers eux. - Cela ne te dérange pas de faire la route avec moi ? - Non, bien sûr que non ! s’exclama Akira surpris. Carlin embrassa sa mère et caressa la tête brune de Shin au passage. Ils gardèrent le silence un moment, puis Akira demanda : - Pourquoi pensais-tu que cela me gênerait de faire la route avec toi ? Carlin gratta le bout de son nez avant de répondre, comme s’il cherchait ses mots. - Et bien, tu sembles être une personne qui n’aime pas trop les ennuis. Et tu as pu remarquer que je suis une personne qui les attire sans le vouloir. - Oui c’est un peu vrai, gloussa Akira, mais cela ne me dérange pas vraiment. Il semble aussi que tu arrives à te débrouiller tout seul. Je te tire mon chapeau, moi, cela ferait depuis longtemps que j’aurais cogné Marlon pour tout ce qu’il a fait. - J’en suis sûr, mais la violence ne résout pas tout et cela aurait pu empirer. Le silence retomba et contrairement à son habitude, Akira ne se sentit pas mal à l’aise ou incommodé. Ils arrivaient en vue du lycée quand Akira se rappela : - As-tu pu récupérer ton carnet à dessin ? Carlin sursauta et se sentit gêné. - Je croyais que Renko ne te faisait pas peur ? - C’est vrai ! Je ne mentais pas. C’est juste que Renko a été renvoyé pour une semaine de l’école pour avoir provoqué une bagarre. - Et tu oses dire que c’est quelqu’un de gentil ? Carlin se sentit rougir sans trop savoir pourquoi. C’est vrai qu’il avait craché ça. - Bon je voulais juste dire qu’il n’est pas aussi mauvais que tout le monde pense. C’est tout ! Ils se turent lorsque Mili arriva, toujours aussi bruyante. Elle attrapa le bras de Carlin et le força à marcher plus vite avouant qu’elle avait des choses à lui dire. Le doute d’Akira sur les sentiments de Mili s’intensifia.
Pour la pause déjeuner, Akira ne se sentit pas l’âme de prendre son repas à la cantine. Il acheta un sandwich et se rendit sur le toit de l’école. Il eut la surprise d’y trouver Mili appuyée sur la rembarre. Elle buvait un milk-shake. Elle lui adressa un sourire joyeux. - Coucou, toi aussi tu as fui la cantine ? Il s’installa près d’elle. Etrange de la trouver seule, alors que d’habitude, elle était entourée de ses amies et récemment de Carlin. - C’est bizarre de ne pas voir Carlin avec toi ! La jeune fille lui jeta un coup d’œil surpris et sourit à nouveau. - Oh, il va sûrement arriver aussi. Le professeur d’arts plastiques voulait lui parler. En y réfléchissant, cela fait un moment qu’on n’a pas parlé tous les deux seul à seul. - Oui, c’est vrai. Mais vu que tu me demandes souvent comment va ma relation avec Matt…. La jeune fille porta une main à sa bouche manquant s’étouffer à cause de son gloussement. - Désolée de rire, mais en fait, tu peux très bien en parler devant Carlin. Il l’a deviné tout seul. Ne me demande pas comment il a fait, j’en sais rien ! Je lui ai bien demandé, mais la seule chose qu’il a fait, c’est m’adresser un petit sourire en coin en chuchotant que c’était un secret. Akira faillit recracher son sandwich en apprenant la nouvelle. Il inspira un bon coup et demanda : - Et toi Mili, tu n’aurais pas un faible pour Carlin par hasard ? La jeune fille s’assombrit un peu et resta songeuse un instant avant de répondre. - Oui et non ! Je l’aime bien, je suis très à l’aise avec lui. Je peux parler de tout avec lui et même des choses dont je ne parle pas avec mes propres amies ou toi d’ailleurs. Mais je ne suis pas amoureuse de Carlin et lui non plus ! - Comment peux-tu le savoir ? - Parce que je lui ai dit ! s’exclama une voix derrière eux. Carlin s’approcha et s’appuya également à la rembarre. - Je ne voulais pas que Mili se fasse des idées et que cela la fasse souffrir. Alors j’ai préféré clarifier ce sujet.
Le soir après les cours, Akira se rendait à son club de basket, quant à Mili et Carlin, ils rentraient chez eux. Au début, la mère de la jeune fille venait la chercher, mais quand Mili apprit où habitait son camarade, elle décida à partir de ce jour de rentrer avec lui. Le jeune homme habitait avec sa mère dans un immeuble qui faisait angle avec les résidences des beaux quartiers. C’était un très vieil immeuble mais qui avait gardé son charme. Il était composé de 18 appartements dispatchés sur 4 étages. Le jeune homme logeait au deuxième. Ils avaient décidé de faire leur devoirs ensemble. Le seul inconvénient c’était l’absence d’ascenseur. Une vraie galère à monter ces marches ! Cela ne semblait pas gêner outre mesure Carlin qui montait presque en courant. A mi-chemin, il ralentit pour aider une de ses voisines, enceinte jusqu’au cou, à porter ces courses. Elle le remercia en l’embrassant sur la joue. Mili était étonnée, Carlin lui semblait différent par rapport à l’extérieur. C’était une nouvelle facette du garçon qu’elle trouvait intéressante. Chaque jour qui passait, elle apprenait à mieux le discerner et elle l’appréciait encore plus. L’appartement était composé d’une cuisine, d’un séjour et d’un étage pour les chambres et la salle de bain. Sans être trop grand, il était assez spacieux pour un couple avec un enfant. Carlin l’invita à se mettre à l’aise dans le salon et apporta du jus de fruit et des gâteaux avant de s’installer à genoux près de la table de salon. - Il est bien ton appart’, ça a l’air calme ! - C’est juste une impression ! D’habitude, tu entends les pleurs des enfants de la femme enceinte de tout à l’heure ou tu entends une dispute conjugale de l’autre côté. Ceux-là m’énervent souvent car ils ne se rendent pas compte qu’ils font souffrir leur fille. - Ils ne le font peut-être pas exprès ! - Bien sûr que si ! Ils vont jusqu’à dire que c’est de sa faute. Je trouve très égoïste de leur part de tout mettre sur le dos d’une gamine de dix ans. - C’est horrible ! Tu as raison, ils sont sans cœur. Carlin sortit ses cours et commença ses devoirs. Un instant après, il s’exclama : - Ne compte pas que je fasse tes devoirs à ta place Mili. La jeune fille se mit à rire et s’installa de façon à être à l’aise. - Qui ne tente rien, n’a rien ! Une heure plus tard, les devoirs terminés, ils continuaient à discuter quand enfin la mère du garçon arriva. Elle semblait un peu essoufflée après avoir monté les marches. Elle fut ravie de rencontrer une des amies de son fils. Comme Akira, Mili tomba sous le charme indéniable d’Eryna Oda. Elle promit à la mère de son ami de venir dîner un de ces dimanches. En tout cas, la jeune fille put se rendre compte que Carlin souriait beaucoup plus souvent dès qu’il se trouvait chez lui. Elle rentra chez elle où elle fut accueillie par ses trois petits frères et sa sœur aînée qui était venue rendre visite à ses parents. Ceux-ci se trouvaient dans la cuisine en train de roucouler comme à leur habitude. Elle songea alors pour la première fois qu’elle avait énormément de chance d’avoir de tels parents. Elle ne se plaindrait plus d’eux, après tout beaucoup d’autres enfants n’avaient pas sa chance. Le soir, en s’allongeant dans son lit, elle se demanda comment était la famille d’Akira. La seule chose qu’elle savait, c’est qu’il avait un petit frère qu’il amenait tous les jours à la crèche, mais c’était tout ! Finalement, il ne lui disait pas grand-chose. Elle avait appris plus de chose sur Carlin en quelques jours que sur Akira en 4 ans. Elle connaissait juste le côté sentimental du garçon. Depuis un an, il sortait avec un homme plus âgé du nom de Matt, un homme séduisant d’ailleurs, mais il n’avait pas toujours préféré les hommes. C’était pourquoi elle trouvait que le destin était cruel. Pourquoi avait-il fallu que cet homme croise un jour son meilleur ami ?
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