[Fic Orignale] Un voeu à double tranchant...

Bon, un début de one shot, composé de plusieurs parties. Voici donc les deux premières...




07 septembre 2006, 7h30 AM.

La nuit s’étendait lentement sur les rues de Tokyo. Peu à peu la lumière se faisait absorber alors qu’au loin on pouvait entendre des bruits de pas. Seul bruit qui rompait le calme des lieux. J’étais dans cette rue, là, seul, marchant sans but réel. Mettant un pied l’un devant l’autre en espérant qu’une étincelle éclaire cette existence qu’était la mienne et qui devenait aussi sombre que cette rue que je parcourais. Mais l’homme devrait savoir qu’il faut se méfier de ses souhaits. L’homme devrait apprendre à réfléchir aux désirs que son cœur peut nourrir. Car sans qu’on le veuille, en un éclair, toute une vie peut basculer. Il suffit parfois de pas grand-chose. Tourner à droite au lieu d’à gauche, réel chemin pour rejoindre son habitation, et ainsi tomber sur cette fameuse page de vie, blanche, sans rien d'inscrit, et découvrir que le destin, malin et sournois, n’attend qu’une seule et unique pensée pour rentrer en action et la noircir.

Et c’est ce qui m’arriva. Une pensée. Un souhait. Une volonté de nouveauté dans ma vie. Et voilà que devant mes yeux apparaissait l’invraisemblable. Non, je dirais même l’inimaginable. On me l’aurait raconté, je ne l’aurais pas cru. Pourtant, en cette nouvelle nuit naissante, l’impensable naquit devant mon regard rempli de morosité. Ce nouveau destin avait l’apparence d’un jeune homme. Il ne devait pas être plus âgé que moi. Détail qui n’a rien de suspect, je vous l’accorde. Cependant, ce jeune homme n’était pas arrivé devant moi à l’aide de ses deux pieds. Non… vraiment pas comme ça. Encore maintenant je me demande si tout cela n’était pas un mauvais tour de mon imagination. Mais j’ai beau voir et revoir cette scène, je me dis que tout cela était bel et bien réel. Ce garçon était simplement apparu. Comme ça. Venu de nul part. Seul cette aura lumineuse démontrait qu’il ne sortait pas des ténèbres. Et s’avança, sourire aux lèvres, lançant à mon intention un : « Je t’attendais Katsuke. »

Ah oui, j’oubliais, je ne me suis pas présenté encore. Je me nomme Katsuke Minai. J’ai dix-sept ans et je vis avec ma mère en plein centre de Tokyo. Je suis encore au lycée, mais je souhaite vraiment entrer à l’université pour commencer des études en Histoire et archéologie. Je sais que ce ne sera pas facile. Mais j’ai la passion, je me dis que mon enthousiasme m’aidera à franchir chacune des étapes qui se dessineront devant moi, en commençant pas le concours d’entrée. Comme vous l’avez compris, je suis féru d’Histoire. J’ai des tonnes de livres qui traînent un peu partout au grand désarroi de ma mère. Je me passionne surtout pour l’ère Edo du Japon, mais l’Histoire des autres continents me plait également. Mais bon, je m’égare…

Le jeune homme était donc devant moi, souriant. Que devais-je faire ? Fuir ? J’avoue que l’idée m’avait effleuré l’esprit à plusieurs reprises. Mais à chaque fois ma curiosité et mes jambes refusaient de me laisser partir. J’étais donc condamné à rester devant cet inconnu sorti de nulle part et qui connaissait mon prénom. Autant dire que je n’étais pas rassuré. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, je ne me sentais pas en danger. Non… Juste perdu dans une scène qui semblait écrite depuis très longtemps. Comment le sais-je ? De façon très simple. Le garçon inconnu me le dit, tout simplement, en même temps qu’il se présenta. Voilà ce qu’il me dit alors que je cherchais encore à savoir si tout cela n’était qu’une création de mon imagination ou la réalité.

« Sais-tu que cela fait presque dix ans que je t’attends ? »

Là, je me suis demandé comment cette personne pouvait m’attendre depuis tant de temps alors que, dix avant cette fameuse nuit, je ne m’occupais que de la destruction de la ville par mes dinosaures. Mais je ne le coupai pas, je le laissai continuer, vraiment intrigué, pour tout avouer. Peut-être était-ce une erreur étant donné la contenance des mots qui suivirent mon interpellation. Mais il était trop tard pour revenir en arrière.

« Enfin, ce n’est pas grave. La prédiction n’était pas très détaillée quand à la date précise de cet évènement. Je me présente, je me nomme Tsukiharushi Tagoyama. Tsuki pour faire court. Je suis japonais comme toi. A un détail prêt… mais le temps n’est pas encore venu que tu le saches. Je suis ici pour toi Katsuke. Pour t’aider réaliser ton destin. »

Inutile de vous dire qu’à ce moment là tout s’embrouilla dans ma tête. J’étais persuadé d'être dans un rêve éveillé. Je me donnai même une claque pour être certain que j’étais réveillé. Ce qui était le cas, si je me renvoyais à la douleur ressentie. Accumulant donc les informations que ce jeune homme qui m’informait de son prénom, Tsukiharushi, je me disais… Non, je souhaitais que quelqu’un vienne. Que quelqu’un me sorte de cette étrange scène. Et cela arriva. Quand je vous disais qu’il faut se méfier des souhaits. Cependant, je ne sus pas ce qui se passa. J’ai juste entendu une détonation, un mot étrange qui me semblait être « revalium », et le noir. Rien que du noir. Je m’éveillai quelques heures plus tard, si je me référais à ma montre, seul… ou presque…

Bon, je dois arrêter là, mon récit, il est l’heure de partir au lycée. J’entends ma mère qui m’appelle. Je vous dis à ce soir, si je suis encore là pour dire la suite…

Votre dévoué serviteur,
K. M.

E-mail envoyé à L. F. à 8h12 AM.



10 septembre 2006, 5h45 PM.

Le noir était le plus total. Ma tête bourdonnait. Que m’arrivait-il ? J’étais si confus. Je ne savais plus rien. Et d’un coup, tout me revint en un flash. Tsukiharushi. L’éclat de lumière. Ses mots… Tout. Même cette intonation qui avait résonné dans mon dos et ce mot crié de nulle part et partout en même temps. Je me souviendrais toujours de ce cri. Ce mot. Revalium. Je ne sais plus vraiment pourquoi, mais j’avais cette impression que la voix venait de ma tête. Ce qui était impossible. Je ne savais même pas ce que revalium pouvait dire. Mais estimant que le moment n’était pas aux questions, mais plutôt à la volonté de retourner chez moi, je me redressai. Et c’est… oui, à cet instant que je vis que je n’étais pas seul. Il avait fallu simplement un regard. Un simple regard. J’aurais pu regarder à droite, devant moi, à gauche. Mais non, j’ai regardé derrière moi. Je me demande encore pourquoi. Et je le vis, là, étendu sur le sol. Inerte. Mort ? C’était bien la question que je me demandais. Si bien, qu’au lieu d’écouter ma raison qui me disait de courir, j’écoutai ma curiosité qui me disait de vérifier…

Mais pourquoi avais-je fait ça ? Pourquoi ma main s’était-elle tendu lentement, comme animée d’une vie indépendante de la mienne ? Quand je regarde ma main, je me le demande encore. Mais je n’ai pas de réponses à cela. Au plutôt si, mais je ne peux vous les donner maintenant. Je tendis donc la main et là, étrangement, une lumière entoura le corps inerte. Affolé, je reculai. Tout du moins, je tentai de le faire. Mais je ne pus guère le faire. Une force invisible. Ma peur ou autre chose. Je ne savais pas. Mais toujours est-il que je ne pus bouger. Et ma main continuait de progresser. Il eut un autre bruit. Encore cette voix. Un mot : « Muilaver ». Et le corps s’anima. Effrayé, réellement effrayé, je tentai de reculer. Mais non, rien. Pas un seul mouvement. Le corps animé à présent m’attrapa la main, et se mit tout simplement à sourire. J’étais abasourdi, comme projeté dans un univers chaotique où toutes mes pensées, idées et questions s’entrechoquaient. Et pourtant, dans ce bruit assourdissant, la voix… cette voix lumineuse me parvint.

Je conçois que ce soit bizarre. Mais croyez moi, après avoir vécu tout ce que j’ai vécu, vous aurez une toute autre définition du mot bizarre.

Enfin, la voix m’avait donc atteint dans tout ce brouhaha. Et les mots qui me vinrent me semblèrent tellement rocambolesques, que j’eus du mal à savoir si c’était encore un tour de mon imagination ou la réalité. Ce fut une main sur mon épaule qui me donna la réponse. Là encore, j’étais dans ma réalité. LA REALITE. Et j’y jouais un rôle important, si j’en croyais la voix.

« Te voilà enfin éveillé Katsuke. Prêt à affronter ton destin. Mais avant, je dois t’expliquer quelque chose. Approche toi. Ecoute moi. Et surtout ne m’interromps pas. »

C'est déroutant comme certains mots vous marquent à vie. Ces mots… ces phrases, je m’en souviendrais jusqu’à ma mort. Intrigué, toujours guidé par cette force mystérieuse, je me vis en train d’obéir à ce corps qui n’était rien d’autre que Tsukiharushi. Je m’interrogeai de plus en plus. Mais je désirai aussi de plus en plus fuir. Cependant, si mes questions avaient obtenu réponses, il n'en était rien de mes désirs. Installé, je me retrouvai donc à écouter une histoire digne d’un roman de science fiction. Ou un conte de fée. Je ne saurais pas trop le dire. Voilà ce qu’il me dit à peu près, terminant ainsi de noircir cette page blanche réservée à mon destin.

« Je tiens d’abord à te remercier de m’avoir sauvé tout à l’heure. Je ne l’avais pas senti arrivé. Et je n’en suis pas vraiment fier. J’ai baissé ma garde et ça aurait pu m'être fatal. Enfin, je suis vivant. Et c’est le plus important. Tu dois te demander ce qui se passe. Je le sais. Je l’entends. Sache qui tu es le prieur de destin. Un être recherché pour sa rareté. Nous t’attendions Katsuke. Je sais que cela est confus pour toi. Mais sache que le prieur de destin est celui qui détient les clefs du présent, du passé, mais également du futur. Mon futur. Je suis ici pour veiller sur toi. T’apprendre comment mener ta fonction. Utiliser tes facultés… »

A partir de là, je ne me souviens plus. Cela faisait beaucoup pour une seule soirée. On n’apprend pas tous les jours qu’on est un prieur du destin. Même si ce mot, cette fonction nous est complètement inconnue. Mais c’était ainsi. Et il semblait que je ne pouvais échapper à cela. J’étais perdu, et je ne savais plus que croire. Quoi faire… Je me souviens avoir secoué la tête. Je m’apprêtais à souhaiter de me retrouver dans mon lit et réaliser que tout cela n’était qu’un rêve étrange. Mais on m’arrêta dans ce souhait. Des nouveaux mots survinrent. Je ne me souviens plus lesquels exactement. Le sens m’est cependant resté. Toujours réfléchir quand je voulais faire un souhait. Si je ne compris pas sûr le coup, plus tard, j’en connus la raison. Je sus aussi que certain mot dans le cœur d’un prieur de destin avait le pouvoir de sauver les êtres de lumière. Revalium et Muilaver étaient simplement deux sorts protecteurs. Un plongeait dans un profond sommeil, l’autre annulait le premier…

Ce fut la tête encore plus confuse que je me vis me lever. Salué avec un respect qu’un garçon de mon âge ne devrait pas recevoir, avant de me retrouver de nouveau seul dans cette rue… Je rentrai ensuite chez moi, et me couchai dans l’espoir que tout cela au réveil ne se réveillerait qu’un autre délire de mon imagination. Comme il m’arrivait souvent d’en faire les frais…

Cependant, le matin, au réveil, je découvris que le rêve n’était pas présent. Juste la réalité. Encore cette réalité… Comme elle me devenait pesante. En effet, devant mon miroir je découvris…

Ah, je suis désolé, je dois partir. Des amis viennent d’arriver. Je m’excuse de ne pas avoir écrit avant. Je n’ai pu le faire. Un contre temps que je vous raconterais peut-être m’a éloigné. Mais je crois qu’aujourd’hui, tout est fini… Enfin, seul l’avenir nous le dira. Chose, que vous comprendrez, je ne souhaiterai pas !

Votre dévoué serviteur,
K. M.

E-mail envoyé à L. F. à 6h37 AM.




Voilà ^^
A suivre comme dirais certain !

Edit : j'ai édité, Roci a corrigé ^^

GENIAL !!!! :parfait: :coeur:

Veux la suite !! Siiiiouplaiiiiit !!!

Un 'tit encouragement :sanzo: t'as vu je t'offre un Sanzo pour toi toute seule
Contente ?

:joyeux:

lol, j'y travaille !
Ce soir je devrais avoir fait d'autres parties ^^

Merci ^^

Vraiment intéressante comme histoire !
J'ai hâte de lire la suite :coeur:

Que dire si ce n'est que j'ai beaucoup aimé ce début d'histoire.
Franchement c'est bien écrit, j'ai rien à redire.

Sinon d'un point de vue histoire, c'est mystérieux. Je me demande encore ce qui se passe, ce qu'est en train de vivre Katsuke...
Un petit détail... J'aime bien Tsuki pour le peu qu'on voit.

Bref, bon début d'histoire.
Continue comme ça.
:coeur:

erf, j'avais commencé mais ma rage de dent a fait que...
Promis, je vais m'y remettre !
Merci vous deux ^^,


Val, la suite, Tsuki est encore là ^^; C'est le guide donc normal lol^^
Et L. F. va enfin faire son apparition...
Je suis surprise que personne n'ait encore réagit sur ces initiales Oo ^^

Jane ^^;

Myu'

Me suis demandé mais très rapidement vu que ca ne m'a rien dit (depuis que je traine ici, je m'apercois que je suis une ignare donc, ca ne m'a pas plus perturbé que ca...)